999 resultados para Philosophie du XVIIe siècle
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En raison d’un décloisonnement et d’une diffraction critiques manifestes, il n’est pas aisé de tracer les contours de la recherche québécoise portant sur la littérature française du xxe siècle. Il appert néanmoins que la recherche au Québec présente des lignes de forces, des « tangentes », que peut révéler une étude attentive tant des parcours des chercheurs, des problématiques qui les intéressent et des principaux lieux de collaboration, que des oeuvres et des corpus qui retiennent leur attention. Ainsi, tout en problématisant la pertinence qu’il y a à faire du xxe siècle la mesure d’un découpage disciplinaire, cet article propose un examen à la fois scrupuleux et subjectif de la recherche québécoise afin d’établir quels sont les points de convergence ou de démarcation susceptibles de mieux définir son apport spécifique. L’observation d’une répartition très nette entre la « littérature du xxe siècle » et celle du « contemporain » (allant des années 1980 jusqu’à aujourd’hui) permet par ailleurs de mettre en parallèle « deux » lectures du xxe siècle, mais aussi « deux » littératures relativement distinctes ayant leurs enjeux critiques spécifiques
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Au XVIIe siècle, l’amitié forme, avant toute chose, un lien social et politique qui se voit réinvesti, au sortir des Guerres de religion, dans une recomposition de la morale quotidienne. Mais cette image harmonieuse de l’amitié est aussi une production fantasmatique du social qui a aussi ses implications tyranniques et ses dangers politiques. L’article examine les différentes manifestations de l’amitié dans "L’Astrée" d’Honoré d’Urfé et dans le "Francion" de Charles Sorel.
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L’article se veut une défense et illustration du phénomène de la réécriture au féminin comme stratégie discursive telle qu’elle se manifeste dans les pratiques palimpsestes à l’ère « postmoderne ». Il propose une réflexion sur le comment et le pourquoi des relectures qu’effectuent bon nombre d’auteures du XXe siècle dans le dessein de réécrire un texte antérieur, d’écrire autrement cet hypotexte, de le « traduire » en un nouvel hypertexte. Car le choix d’un modèle générateur-« géniteur » influe sur la stratégie et l’objectif de sa réécriture. L’oeuvre romanesque d’Amélie Nothomb — plus particulièrement les romans « Mercure » et « Métaphysique des tubes » — sert d’exemple pour étudier la réécriture à la fois au féminin et selon le paradigme du récit postmoderne. L’analyse révèle que le recours aux mythes fondateurs, aux « grands » mais aussi aux « petits » récits est au coeur du réécrire au féminin; les auteures réécrivent, le plus souvent sur un ton ironique, en repensant la matière littéraire canonique.
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Il est généralement admis que le romancier et journaliste Harry Bernard (1898-1979) se rattache aux auteurs régionalistes dont les œuvres sont empreintes de l'idéologie clérico-nationaliste. Ce qu'on ne peut démentir, car les romans de Bernard ne sont en effet aucunement étrangers à un certain moule terroiriste, dictat incontournable de la production littéraire dans le Québec de la première moitié du XXe siècle. Son appartenance au mouvement régionaliste, considéré comme plus idéologique que littéraire, marquera si bien l’œuvre qu'elle s'en trouvera quasi ignorée par notre histoire littéraire. Il convient cependant de s'interroger à propos de cette place plutôt ingrate qu'elle occupe. Si ses premiers romans, L'homme tombé (1924) et La terre vivante (1925), sont en phase avec l'idéologie clérico-nationaliste, il en va autrement avec son dernier roman, Les jours sont longs (1951). Celui-ci présente un certain affranchissement de l'ordre moral catholique et une ouverture à davantage de réalisme, laissant entrevoir des transformations d'ordre identitaire, idéologique et symbolique, telles que le métissage, l'hybridation culturelle, les libertés individuelles, etc. Il s'agit donc d'analyser le déplacement discursif qui s'opère sur une période de 25 ans, des romans de jeunesse de Bernard jusqu'à un roman de maturité, démontrant ainsi que l’œuvre n'est pas que le reflet d'un unique paradigme identitaire, mais que, parallèlement à l'avènement de la modernité, elle donne à voir un discours en évolution.
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Depuis quelque temps déjà, le bruit court que nous serions entrés dans « l'ère du virtuel », sans que l'on sache très bien ce qu'une telle expression signifie - et qui, d'ailleurs, cache une grande confusion avec l'avènement des nouvelles technologies numériques. Si, incontestablement, l'outil numérique aura marqué le tournant du XXIe siècle, la révolution souvent promise se traduit par davantage de permanences que de ruptures : c'est ainsi que, dans le champ de la photographie, on n'en finit plus d'attendre la disparition définitive de l'argentique, dont la mort est sans cesse reprogrammée. [...]
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La séparation entre les deux cultures (Snow, 1995) a battu la compréhension du monde, a influencé l'éducation à tous les niveaux et a fragmenté les êtres humains dans leur façon de penser et de produire des connaissances. L'accumulation des connaissances héritées dès la naissance de la science moderne au XVIIe siècle, n'a pas été suffisantes pour relever les nouveaux défis du monde contemporain (Morin, 2000, 2001, 2002a). Maintenant c est le temps de chercher une nouvelle compréhension du monde et des nouveaux façon de comprendre et résoudre les événements et problèmes de l'âge moderne. La Pédagogie de la fraternité écologique "est défendue et construite à partir d'un point de référence cosmologique nouvelle, basée sur le grand récit de l'univers, et inspirés par la vie fraternelle, l'amour, la poésie et la sagesse de saint François d'Assise (Italie , sec. XII-XIII) et l'expérience des connaissances traditionnelles et la «logique du sensible» (Lévi-Strauss) de Francisco da Silva Lucas, un résident de la communauté de Areia Branca, sur les rives du lac Piató dans la ville de Assu, Rio Grande do Norte. Une épistémologie fondée sur le grand récit de l'Univers rachetera des relations fraternelles entre l'homme et la nature. À partir de ces références j ai elaboré une nouvelle formation pour les éducateurs, «formation interdisciplinaire pour enseigner de l'éducation», dans lequel je développe ce que j'appelle «Architecture transdisciplinaire de savoir pour la formation des enseignants, fondé sur les principes de la complexité et de la transdisciplinarité. Nous comprenons que notre rôle est plus large intégrant l'homme dans l'histoire de l'univers, car le bien de la terre et le bienêtre de la communauté humaine sur terre peut être le point que rejoindra l'enseignement de l'avenir
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En 1762, Voltaire publie un petit livre intitulé Extraits des sentiments de Jean Meslier. Il s'agit d'um abregé des Mémoires de Jean Meslier qui circulaient comme littérature clandestine dans la première moitié du XVIIIe, siècle, sous forme de copies manuscrites. L'interêt de Voltaire pour ces Mémoires est compréhensible. Elles dénoncent toute religion comme imposture et fausseté et annoncent une philosophie matérialiste et athéiste. Quel rôle cet obscur vicaire de province aura exercé dans la constitution de la philosophie des lumières?
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Coordenação de Aperfeiçoamento de Pessoal de Nível Superior (CAPES)
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Pós-graduação em História - FCLAS
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Pós-graduação em História - FCHS
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Cette thèse se propose d’analyser les images de la nuit et ses significations dans les romans du XVIII siècle, à partir des années 1730-1740, dans le cadre de trois littératures: la littérature anglaise, française et italienne. Deux conceptions opposées sont mises en comparaison: la première, d’exorcisation de la nuit, est typique de la première partie du siècle; elle est représentée principalement par le genre des romans libertins. La deuxième conception montre une valorisation de la nuit qu’on trouve en particulier dans les romans gothiques, qui se sont développés à partir de la seconde partie du siècle. Le but final de la présente recherche est de trouver une explication au refus de la nuit de la part de certains auteurs et ensuite de repérer les causes du bouleversement de cette vision. Puisque la nuit empêche le sens de la vue, elle a été considérée une forme de négation de l’espace physique; selon le profil psychologique et anthropologique la nuit constituerait alors la cause principale de la perte d’orientation. Selon une interprétation intellectuelle et philosophique, elle serait un symbole d’ignorance et d’irrationalité. La situation change vers la moitié du siècle des Lumières, car la nuit commence à assumer un rôle actif et nécessaire dans le processus d’apprentissage. Au niveau social, les rencontres les plus importantes adviennent pendant la nuit. Dans le revival des cathédrales gothiques et des châteaux médiévaux, on voit que la nuit s’empare désormais de l’espace, qui s’enrichit de lumières et d’ombres.
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« Dieu est mort » proclame à l’envi le fou nietzschéen. C’est sous l’égide inquiète de cette assertion paroxystique, traduisant ce «malaise de la culture» qu’évoquait Freud, que la pensée, la littérature et l’art du XXe siècle européen évoluent. Cependant, le christianisme dont ce cri signe l’extrême décadence, n’est pas seul à imprégner les productions artistiques de ce siècle, même les plus prétendument athées, mais avant tout la figure du Christ - autour de laquelle sont structurés tant cette religion que son système de croyance – semble, littéralement et paradoxalement, infester l’imaginaire du XXe siècle, sous des formes plus ou moins fantasmatiques. Ce travail se propose ainsi précisément d’étudier, dans une optique interdisciplinaire entre littérature, art et cinéma, cette dynamique controversée, ses causes, les processus qui la sous-tendent ainsi que ses effets, à partir des œuvres de trois auteurs : Artaud, Beckett et Pasolini. L’objectif est de fournir une clé de lecture de cette problématique qui mette en exergue comment « la conversion de la croyance », comme la définit Deleuze, à laquelle ces auteurs participent, n’engendre pas un rejet purement profanatoire du christianisme mais, à l’inverse, la mise en œuvre d’un mouvement aussi violent que libératoire qualifié par Nancy de « déconstruction du christianisme ». Ce travail entend donc étudier tout d’abord à la lumière de l’expérience intérieure de Bataille, l’imaginaire christique qui sous-tend leurs productions ; puis, d’en analyser les mouvements et les effets en les questionnant sur la base de cette dynamique ambivalente que Grossman nomme la « défiguration de la forme christique ». Les excès délirants d’Artaud, l’ironie tranchante de Beckett et la passion ambiguë de Pasolini s’avèrent ainsi participer à un mouvement commun qui, oscillant entre reprise et rejet, débouche sur une attitude tout aussi destructive que revitalisante des fondements du christianisme.
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Le sujet de cette recherche est la perception chez les voyageurs occidentaux et grecs du XIXᵉ siècle de zones de la Méditerranée depuis toujours point d’intersections culturelles : les villes d’Athènes et de Constantinople. L’objectif de la recherche est de reconstruire la contribution des hommes de lettres, français et grecs, à la constitution de l’identité nationale selon le schéma mis en évidence par Benedict Anderson dans « Communautés Imaginées » On a tenté en se référant au corpus d’identifier dans la littérature de voyage du XIXᵉ siècle, dans le sillage de « Orientalismo » de Edward Said, comment Philhellénisme et Exotisme orientalisant, tous deux d’empreinte romantique, ont contribué à inventer pour Athènes une identité occidentale et pour Istanbul une identité orientale, ignorant presque l’existence entre les deux villes d’une commune matrice byzantine–ottomane ou mieux, l’appartenance commune à l’ensemble géopolitique de la Région Intermédiaire identifiée par Dimitri Kitsikis.