Réécrire à l’ère du soupçon insidieux : Amélie Nothomb et le récit postmoderne


Autoria(s): Oberhuber, Andrea
Data(s)

22/01/2016

22/01/2016

2004

Resumo

L’article se veut une défense et illustration du phénomène de la réécriture au féminin comme stratégie discursive telle qu’elle se manifeste dans les pratiques palimpsestes à l’ère « postmoderne ». Il propose une réflexion sur le comment et le pourquoi des relectures qu’effectuent bon nombre d’auteures du XXe siècle dans le dessein de réécrire un texte antérieur, d’écrire autrement cet hypotexte, de le « traduire » en un nouvel hypertexte. Car le choix d’un modèle générateur-« géniteur » influe sur la stratégie et l’objectif de sa réécriture. L’oeuvre romanesque d’Amélie Nothomb — plus particulièrement les romans « Mercure » et « Métaphysique des tubes » — sert d’exemple pour étudier la réécriture à la fois au féminin et selon le paradigme du récit postmoderne. L’analyse révèle que le recours aux mythes fondateurs, aux « grands » mais aussi aux « petits » récits est au coeur du réécrire au féminin; les auteures réécrivent, le plus souvent sur un ton ironique, en repensant la matière littéraire canonique.

Identificador

Oberhuber, Andrea, « Réécrire à l’ère du soupçon insidieux : Amélie Nothomb et le récit postmoderne », Études françaises, vol. 40, n° 1, 2004, p. 111-128.

http://hdl.handle.net/1866/12941

Idioma(s)

fr

Relação

Études françaises; vol. 40, no 1

Palavras-Chave #Réécriture #Féminisme #Écriture des femmes #Postmodernité #Nothomb, Amélie
Tipo

Article