904 resultados para Emmanuel Kant


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Ce mémoire est consacré au problème de la place de l’herméneutique dans l’œuvre d’Emmanuel Levinas. Au premier abord, l’œuvre semble présenter une forte ambivalence quant à la valeur que le philosophe accorde aux catégories herméneutiques. D’abord, dans les œuvres proprement philosophiques, Levinas présente une critique sévère de la compréhension dans laquelle il décèle un geste de totalisation et d’appropriation du sens contre lequel il élèvera une pensée de l’éthique comme « philosophie première ». D’autre part, un autre pan du corpus levinassien, celui des Lectures talmudiques, est consacré au déploiement d’une herméneutique des textes religieux de la tradition juive où Levinas fait puissamment intervenir les catégories éthiques propres à sa philosophie au sein de son activité exégétique. L’un des paradoxes intéressants que nous présente donc l’œuvre levinassienne est celui d’une philosophie s’érigeant en bonne partie sur une critique de la catégorie centrale de l’herméneutique, la compréhension, et qui ne se décline pas moins elle-même en une théorie de l’interprétation des textes. Afin de résoudre ce paradoxe, il nous faut d’abord exposer la critique de la compréhension qui est consubstantielle au projet philosophique de Levinas. En nous appuyant sur quelques textes centraux de son œuvre, nous expliciterons à la fois le déficit éthique de la compréhension que pointe Levinas et les possibilités de sens au nom desquelles cette critique s’accomplit. Nous verrons ainsi ce qui conduit Levinas à suggérer qu’autrui, en son visage, témoigne d’un sens qui ferait exception à la structure gnoséologique du sensé que suppose l’herméneutique. Dans un deuxième temps, nous tenterons de cerner les raisons qui peuvent légitiment conduire Levinas à faire usage, dans le contexte de son herméneutique talmudique, des « concepts » nés de sa critique de la compréhension. L’étude du rapport entre éthique et herméneutique, entre texte et visage, nous conduira à identifier le principe directeur de l’herméneutique levinassienne et à articuler la façon dont il se rattache à l’éthique du visage. Finalement, nous tenterons de faire valoir la pertinence philosophique de l’herméneutique levinassienne en étudiant la manière dont elle peut rendre compte de phénomènes fondamentaux liés à l’interprétation des textes.

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Thèse diffusée initialement dans le cadre d'un projet pilote des Presses de l'Université de Montréal/Centre d'édition numérique UdeM (1997-2008) avec l'autorisation de l'auteur.

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Ce projet a été réalisé grâce à une bourse du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada.

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Comment pouvons-nous représenter un principe moral universel de manière à le rendre applicable à des cas concrets ? Ce problème revêt une forme aiguë dans la philosophie morale d’Emmanuel Kant (1724-1804), tout particulièrement dans sa théorie du jugement moral, car il soutient que l’on doit appliquer la loi morale « suprasensible » à des actions dans le monde sensible afin de déterminer celles-ci comme moralement bonnes ou mauvaises. Kant aborde ce problème dans un chapitre de la Critique de la raison pratique (1788) intitulé « De la typique de la faculté de juger pratique pure » (KpV 5: 67-71). La première partie de la thèse vise à fournir un commentaire compréhensif et détaillé de ce texte important, mais trop peu étudié. Étant donné que la loi morale, en tant qu’Idée suprasensible de la raison, ne peut pas être appliquée directement à des actions dans l’intuition sensible, Kant a recours à une forme particulière de représentation indirecte et symbolique. Sa solution inédite consiste à fournir la faculté de juger avec un « type [Typus] », ou analogue formel, de la loi morale. Ce type est la loi de la causalité naturelle : en tant que loi, il sert d’étalon formel pour tester l’universalisabilité des maximes ; et, en tant que loi de la nature, il peut aussi s’appliquer à toute action dans l’expérience sensible. Dès lors, le jugement moral s’effectue par le biais d’une expérience de pensée dans laquelle on se demande si l’on peut vouloir que sa maxime devienne une loi universelle d’une nature contrefactuelle dont on ferait soi-même partie. Cette expérience de pensée fonctionne comme une « épreuve [Probe] » de la forme des maximes et, par ce moyen, du statut moral des actions. Kant soutient que tout un chacun, même « l’entendement le plus commun », emploie cette procédure pour l’appréciation morale. De plus, la typique prémunit contre deux menaces à l’éthique rationaliste de Kant, à savoir l’empirisme (c’est-à-dire le conséquentialisme) et le mysticisme. La seconde partie de la thèse se penche sur l’indication de Kant que la typique « ne sert que comme un symbole ». Un bon nombre de commentateurs ont voulu assimiler la typique à la notion d’« hypotypose symbolique » présentée dans le § 59 de la Critique de la faculté de juger (1790). La typique serait un processus de symbolisation esthétique consistant à présenter, de façon indirecte, la représentation abstraite de la loi morale sous la forme d’un symbole concret et intuitif. Dans un premier chapitre, cette interprétation est présentée et soumise à un examen critique qui cherche à montrer qu’elle est erronée et peu judicieuse. Dans le second chapitre, nous poursuivons une voie d’interprétation jusqu’ici ignorée, montrant que la typique a de plus grandes continuités avec la notion d’« anthropomorphisme symbolique », une procédure strictement analogique introduite auparavant dans les Prolégomènes (1783). Nous en concluons, d’une part, que la typique fut un moment décisif dans l’évolution de la théorie kantienne de la représentation symbolique et que, d’autre part, elle marque la réalisation, chez Kant, d’une conception proprement critique de la nature et de la morale comme deux sphères distinctes, dont la médiation s’opère par le biais des concepts de loi et de conformité à la loi (Gesetzmässigkeit). En un mot, la typique s’avère l’instrument par excellence du « rationalisme de la faculté de juger ».

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Le présent texte porte sur la question du ressort ou mobile (« Triebfeder ») de l’action morale chez Kant. L’interprétation qui y est soutenue consiste à dire qu’il n’y a pas qu’un seul ressort de ce type chez Kant, comme le soutiennent maints commentateurs, mais plutôt deux : la loi morale et le sentiment de respect. Le nerf argumentatif de cette thèse réside dans la prise en compte systématique des aspects des facultés de l’esprit humain impliquées dans la question du ressort moral chez Kant. Deux éléments jouent ici un rôle particulièrement important : (i) les deux sens explicites attribués par Kant au mot « volonté », mot qui peut signifier (a) la raison pratique et (b) la faculté de désirer, et (ii) la division de la faculté de désirer en (a) (libre) arbitre et (b) raison pratique. Plus d’une douzaine d’interprétations, réparties sur plus d’un siècle, sont analysées de manière critique, et deux modifications du manuscrit allemand de la « Critique de la raison pratique » sont proposées pour le chapitre « Des ressorts de la raison pure pratique ».

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Cet article se propose d’examiner la réponse de Wizenmann à l’article de Kant qu’est-ce que s’orienter dans la pensée ? et de montrer qu’il ne s’agit pas dans le débat Kant-Wizenmann de conflit entre foi et raison, mais de l’origine de la foi. Il s’agit, si l’on devait résumer en une question, de savoir à partir d’où et comment l’homme s’éveille à la foi. Kant défend l’argument selon lequel le principe d’orientation dans la pensée est subjectif et, donc, que c’est par un « besoin de la raison » que nous sommes conduits à la foi. Wizenmann remet en cause cet idéal rationnel en réaffirmant la dépendance du principe subjectif sur un principe objectif. Autrement dit, même si on a besoin de la raison pour s’orienter en ce qui concerne Dieu, c’est moins la raison que la révélation qui nous conduit à la foi.

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Tratar de desentrañar el valor de las categorías de la persona en el pensamiento de Mounier, y de una manera especial de la responsabilidad, cuya virtualidad finalista y no sólo, sino también mediadora permanente del proceso de 'construcción' de la persona, se piensa que aportan una luz singular para el campo educativo y pedagógico. Los instrumentos de los que se ha valido esta tesis para su estudio, se reúnen en los siguientes apartados: 1- Fuentes primarias: la obra escrita de Mounier. 2- Fuentes secundarias: los escritos sobre Mounier y su obra. 3- Otras fuentes no escritas: estudio de su legado. Las orientaciones sobre lo educativo y lo formativo, el valor de lo pedagógico de algunas de sus aportaciones e, incluso, la contribución de ciertos planteamientos para una concreta orientación didáctica, son fundamentales para entender las conclusiones a las que este trabajo ha conducido desde el abordaje global y profundo de su obra. El esquema inicial, lo ocupa el establecimiento de lo realmente fundamental en la responsabilidad, lo que tiene más valor para la pedagogía que para la filosofía, es decir, tener en cuenta que lo realmente importante no es todo lo que pueda decirse sobre la responsabilidad, sino todo lo que pueda hacerse siendo responsable o desde la responsabilidad. Este trabajo pretende situar, en el contexto que le ha tocado vivir al que suscribe y a todos aquellos que quieran retomar con energías estas ideas, un germen que puede ayudar a superar el ideal caducado del dominio y del poder para orientarse hacia un ideal de unidad y solidaridad, en donde los demás seres humanos no aparecen como extraños que amenazan invadir nuestro ámbito de vida, sino que son considerados como seres de referencia para la existencia personal, pues la persona no existe sino en el otro, de manera que se podría decir que sólo existe en la medida en que existe para otros. Para entender la implicación educativa y hasta pedagógica de toda la obra de Mounier, incluidas las respectivas polémicas a que ha conducido en más de una ocasión su pensamiento, abordados, en definitiva, todos los fundamentos donde se recogen integralmente y en su conjunto todas las aportaciones de Mounier sobre la persona, en sentido general y meso-finalista, y sobre la responsabilidad como categoría pedagógica, queda que exponer, aquello que soporta el edificio de la responsabilidad personal en cuanto categoría de la persona que responde desde su corte pedagógico al planteamiento de la personalización.

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El objetivo de este trabajo es mostrar el papel que desempeña la filosofía al hacer explícita la relación existente entre incondicionalidad y condicionalidad del perdón, es decir que el único perdón que tiene sentido es aquel que perdona lo imperdonable, donde la fuerza del concepto se encuentra determinada por su incondicionalidad. Esto puede ser llamado “la fuerza teórica del concepto” y a pesar de ello se encuentra determinado por su carácter práctico, donde se busca reunir las condiciones necesarias para otorgar un “justo” perdón. Por otra parte, se busca hacer explícita la conexión existente entre el concepto de perdón y el concepto de diferencia, de modo que cada elaboración del primer concepto “devela” una forma de teorizar y aplicar el segundo. El perdón surge como un acontecimiento con múltiples dimensiones: figura religiosa, concepto filosófico, acto político; por tanto, es imposible crear un concepto único del perdón, su multidimensionalidad exige que esa construcción sea examinada desde una pluralidad de perspectivas. Además, es de resaltar que dicha multidimensionalidad genera una ganancia para la filosofía, pues nos introduce en diferentes escenarios del ejercicio filosófico, desentrañando la filosofía desde el hacer, mostrando cómo surge en otros campos, para hacerse filosofía. Es decir, a partir del perdón es posible hacer filosofía, evitando caer en una filosofía del perdón.

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La acción de tutela contra sentencias judiciales principalmente en la jurisprudencia emitida si se tiene en cuenta que el artículo 86 de la Constitución Política consagra el derecho, pero es la interpretación autorizada de la Corte Constitucional

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Análisis y justificación de los principios que se articulan en la obra kantiana 'Sobre Pedagogía'.

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Este artículo explora un tema central en la filosofía de la religión actual: la relación entre la razón y la fe, a partir de la controversia que genera la defensa de Norman Malcolm del argumento ontológico de San Anselmo. Dado que Malcolm es conocido por su postura fideísta, surge la cuestión de cómo es posible que defienda al mismo tiempo dos posiciones que parecen contrarias: por un lado, que las demostraciones racionales son irrelevantes para producir la fe y, por el otro, que haya un argumento a favor de la existencia de Dios que pueda ser considerado válido. Esta posición se puede entender a partir de la tesis propuesta en este trabajo que consiste en sostener que si bien la fe religiosa no se obtiene por argumentos, la argumentación racional tiene un lugar dentro de la fe, el cual consiste en ayudar a comprender por la razón aquello que se cree. Este trabajo intenta mostrar que la postura de Malcolm no es contradictoria en tanto que implica la diferencia entre la creencia "que Dios existe", la cual sería el objeto de los argumentos racionales y no supone ninguna práctica o devoción religiosa, y la creencia "en Dios", la cual a la vez que presupone que Dios existe, constituye el tipo de creencia propiamente religiosa que se entiende en términos de confianza, fe y devoción.

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El Monismo Anómalo que Donald Davidson postuló como posible derrotero a propósito de los problemas latentes en filosofía de la mente contemporánea ha sido víctima de serias críticas, en especial aquellas planteadas por Jaegwon Kim. Sin embargo, una lectura que incluya las referencia que Davidson hizo del proyecto que Kant desarrolló en la Tercera Antinomia de la Razón Pura puede servir para ofrecer una lectura a favor de su proyecto.

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Descubrir la intención pedagógica de Emmmanuel Mounier. Analiza las obras escritas por Mounier desde el año 1931 al 1939, para conocer el pensamiento del autor, después realiza una síntesis temática del mismo y expone la intención pedagógica de Mounier. 1) El pensamiento de Mounier es antimetafísico, asistemático y sincrético. En su pensamiento no hay un solo indicio de sujeción al sistema sencillamente porque no existe tal sistema, sólo se encontrará una exigencia, la exigencia de realización personal, de sumisión y acatamiento al ser del hombre, dinámico y evolutivo. Por ello, su filosofía del personalismo se enfrenta al individualismo burgués. 2) Mounier decepciona a aquellos lectores que, demasiado ardientes, buscan en su personalismo soluciones que valgan de una vez por todas y para todas las circunstancias o situaciones. Mounier no da a sus lectores unos planes de acción o de batalla en regla. El llama a cada uno al análisis de la realidad circundante y a la creación, para la situación propia, de una solución nueva. 3) La labor de Mounier es una labor de honradez. Y no porque sea independiente de intereses ajenos, sino porque lo mínimo que se le pide a un hombre para ser considerado hijo legítimo de su tiempo es el estar presente y aportar su pequeño grano de arena, sea del color que sea. Mounier dio la respuesta a su tiempo que es objetiva y tangible. Nunca pensó, una vez obtenido cierto diploma, acomodarse o embellecer su refugio, ni se ató a la carreta del oportunismo, prefiriendo el debate con las contradicciones que se le fueron presentando. 4) El pensamiento y la trayectoria de vida de Mounier son de diálogo. Le repulsaba la separación, la reducción o el intento de integrar al contrario mediante una síntesis dinámica. 5) Mounier fue pionero en una etapa difícil, pero transcendental de afrontamiento leal del marxismo desde la perspectiva cristiana, de aproximación y reconocimiento del método marxista para el análisis histórico, de inicio de un diálogo que acepta verdades en la otra parte, pero que también critica las desviaciones históricas del comunismo y los excesos stalinistas. 1) Mounier fue el intelectual que afirmó siempre el servicio de la verdad, de una verdad humana que respondiera a las cuestiones presentes del hombre. Nada le exasperaba más que aquellas actitudes de huida ante los problemas angustiosos del tiempo, pesimismos amargos e inoperantes, cóleras hermosas e inútiles y pedantismos culturalistas sin tierra bajo los pies y ajenos al dolor humano. Mounier era un intelectual comprometido y ello se hace patente en todo momento. Comprometido con la dura tarea del intelectual al servicio de la verdad y al servicio de los hombres mismos. 2) Mounier no puede ser remplazado ni continuado. Sólo cabe la posibilidad de recrearle superándole. Hoy hay en efecto una doctrina Mounier que está muerta porque muertas están las circunstancias históricas que la hicieron nacer. Las nuestras exigen respuestas muy distintas y seríamos infieles para Mounier al buscar en él soluciones cuando su mejor lección consiste en responder al mundo creando en vez de imitando.

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Presenta un estudio sobre las innovaciones aportadas por Kant en sus obras, aportaciones imprescindibles para comprender la evolución del pensamiento y de la cultura europea de los dos últimos siglos. En un primer apartado analiza el conocimiento antes de Kant: Platón, Aristóteles y Descartes. Después se centra en las innovaciones kantianas: el protagonismo del sujeto, la ciencia es incuestionable y los objetos no son las cosas.