74 resultados para Cicéron


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Le but de la présente thèse est d’étudier les témoignages sur la doctrine de l’« Hadès ouranien » du IVe siècle avant J.-C. au VIe siècle après J.-C. et de dégager les éléments essentiels. L’« Hadès ouranien », traduction de l’expression ὁ ἐν τῷ οὐρανῷ ᾍδης, est un thème de pensée qui caractérise tout un millénaire de la philosophie et de la religion de l’Antiquité païenne. En traitant ce thème historico-religieux, on se veut le plus complet possible mais tout en étant prudent envers nos sources, qui sont fragmentaires et qui proviennent, pour la majorité, de la tradition platonico-péripatéticienne et de ses commentateurs. Aussi, s’efforce-t-on de montrer que l’Hadès ouranien est un lieu de purification pour l’âme et donc, un purgatoire. D’une manière générale, notre recherche est la première entièrement consacrée au sujet de l’Hadès ouranien et à son évolution durant l’Antiquité. Pour ce faire, sur la base d’une approche contextualisée, nous croyons devoir distinguer en réalité trois lieux où l’Hadès céleste a été situé : il y a d’un côté l’emplacement dans la Voie Lactée (Héraclide du Pont) ; il y a aussi un effort, assez divers en ses formes, de situer ce Purgatoire entre la Lune et la terre ou aux alentours de la Lune (les académiciens, les stoïciens, Cicéron, Virgile, Plutarque, les écrits hermétiques) ; finalement, Numénius et les néoplatoniciens latins l’ont situé entre la sphère des fixes et la terre. Quant à l’évolution des éléments qui constituent notre thème, la thèse montre que le platonisme et le néoplatonisme ont fourni un milieu propice pour le développement et la propagation dans l’empire gréco-romain des doctrines sur l’Hadès céleste. De plus, ces mouvements ont aidé à la spiritualisation progressive de cet espace purgatoire. Par ailleurs, on établira certaines caractéristiques de notre thème : l’échappée de l’âme hors du corps, l’allégorie physique et la division, ontologique et physique, entre les mondes sublunaire et supralunaire. Dans une première partie, on traitera de la doctrine de l’Hadès ouranien dans l’ancienne Académie platonicienne (Héraclide, Xénocrate, Philippe d’Oponte) et dans le stoïcisme. La deuxième partie est consacrée à l’analyse du Purgatoire chez Plutarque de Chéronée. La doctrine du Purgatoire selon Cicéron et Virgile et chez leurs interprètes néoplatoniciens, ainsi que dans l’hermétisme et le gnosticisme sera traitée dans la troisième partie. Dans la quatrième et dernière partie, on explorera la doctrine du Purgatoire dans le Oracles chaldaïques et dans les écrits de Proclus, particulièrement dans son Commentaire sur la République de Platon.

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Les épicuriens étaient-ils pieux? Des témoins du moyen et du dernier épicurisme, tels Cicéron et Plutarque, ont eu beaucoup de peine à le croire : selon eux, les épicuriens ne voyaient dans les prêtres que des bouchers, et ne participaient au culte populaire que pour éviter les accusations d’athéisme. Les épicuriens, quant à eux, se sont toujours qualifiés de pieux. L’archéologie nous confirme que les épicuriens ont activement participé au culte populaire, et ce tout au long de l’histoire de l’école. Malgré ces preuves archéologiques, la théologie épicurienne reste problématique : bien que leur éthique fasse des dieux des modèles, il ne semble pas y avoir de place pour les dieux dans leur physique. Que faire, donc, des pratiques rituelles où les dieux sont invoqués, voire où ils sont montrés au moyen d’un support matériel? Pourrait-on réduire la piété épicurienne à un exercice rationnel, froid et distant, au cœur même des temples? Mais cette distance avec le culte ne supposerait-elle pas une certaine hypocrisie, celle-là même qui fut décriée par Cicéron ou par Plutarque? Notre travail entend montrer de quelle manière les épicuriens purent être pieux, de façon non distante, tout en restant cohérents avec le problème philosophique de la représentation des dieux. Cette cohérence ne sera possible qu’au prix d’une « conversion » à l’épicurisme (et à son épistémologie) grâce à laquelle nous pourrons voir les dieux et nous reconnaître nous-mêmes comme des dieux.

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Coordenação de Aperfeiçoamento de Pessoal de Nível Superior (CAPES)

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Contiene: 1re" année. Jeanne d'Arc. Homère. Bernard de Palissy. Christophe Colomb. Cicéron. Gutenberg ; "2e" année. Héloïse. Fénelon. Socrate. Nelson. Rustem. Jacquard. Cromwell ; "3e" année. Cromwell. Guillaume Tell. Bossuet. Milton. Antar. Mad. de Sévigné

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At head of title: A. de Lamartine.

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v. 1. Éloge de Crébillon [par d'Alembert]. Idoménée. Atrée et Thyeste. Électre, Rhadamisthe et Zénobie.--v. 2. Xerxès. Sémiramis. Pyrrhus. Catilina. Le triumvirat, ou La mort de Cicéron. Discours académiques.

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t.1.Éloge de Crébillon. Au roi. Idoméneée. Atrée et Thyeste. Électre, Rhadamisthe et Zénobie.--t. 2. Xerxès. Sémiramis. Pyrrhus. Catilina. Le triumvirat, ou La mort de Cicéron. Discours académiques.

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At head of title: M. Tullii Ciceronis opera. Oeuvres de Cicéron.

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During the civil war between Caesar and Pompey, the military oath which binds the soldier to his army is often openly violated. Yet despite this offense, commanders of armed struggle require recursively the oath to their men. Admittedly, this ritual act seems ineffective given the many desertions and mutinies identified, but military leaders use its symbolic and sacred meaning to legitimize one hand their “anti-republican” actions, on the other armies fighting in a context deemed impius.

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La Cité de Dieu a été rédigée dans une perspective polémique vis-à-vis les païens. La prise de Rome, en 410, a entraîné en Afrique du Nord la venue d’une élite cultivée, revivaliste et admirative du vieux polythéisme. Contre cette mouvance nostalgique, tributaire des anciens majoritairement sur le plan intellectuel et livresque, Augustin s’en prend à la bibliothèque des nouveaux arrivants. La Cité de Dieu peut, le cas échéant, être lue par la négative, c’est-à-dire par le biais de la critique qu’élabore Augustin de trois auteurs choisis, Varron, Cicéron et Salluste, qui résument et représentent conjointement l’essence de la culture classique. Tant chez les païens que chez l’évêque d’Hippone – leur détracteur –, Varron incarne la fine pointe de la théologie romano-hellénistique, Salluste est celui qui a mené à sa perfection la discipline de l’histoire, Cicéron a écrit le parachèvement des oeuvres sur la République, et chacun préconise sa structure idéologique propre, les trois domaines formant pourtant un ensemble systémique. Tout en louant ses illustres prédécesseurs, Augustin leur porte une critique générale et c’est à cette critique que seront consacrées nos analyses.

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La invocación del ideal del mos maiorum, entendido como conjunto de virtudes o rasgos ejemplares de los romanos, ha sido estudiada repetidamente en los textos de Cicerón. Analiza el tópico en relación con la discusión en torno a la identidad romana en textos del siglo I a.C. y delimita tres empleos diferentes: uno al que define como típicamente aristocrático, referido a la ascendencia noble de un individuo en particular; un segundo uso que, en vez de individualizar, amalgama a todos los ancestros en un mismo conjunto y establece una continuidad entre pasado y presente; finalmente, una tercera modalidad que propone una ruptura total entre el mundo de los antepasados y el de los contemporáneos. En este trabajo indagaremos el funcionamiento de este tópico en De diuinatione y De natura deorum de Cicerón. Desde nuestro punto de vista, el ideal del mos maiorum no solamente involucra virtudes éticas y morales sino que también supone una especial actitud con respecto a los dioses y el culto que resulta central en la definición de la identidad romana.