999 resultados para Français. Textes
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La présente recherche a pour objectif l'élaboration d'un modèle d'analyse utilisant les marques linguistiques observables dans un texte afin d'identifier les différentes fonctions communicatives à l'œuvre dans ce texte et d'en déterminer la dominante, le cas échéant. Un tel instrument permettra aux chercheurs d'atteindre un meilleur consensus dans leurs classifications des textes lors des études sur la compréhension en lecture. Il contribuera également à améliorer la validité écologique des recherches à venir puisque notre modèle sera construit à partir d'un large échantillon de textes réellement utilisés dans les classes de français.
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En 1983, un « nouveau » type de logiciels que nous avons appelé « idéateur » est apparu sur le marché de la micro-informatique. Ces logiciels combinent les facilités du traitement de textes avec l'utilisation particulière du « chaînage » de texte. Ce chaînage permet entre autre les manipulations suivantes du texte; classer, mettre en ordre prioritaire, sous-catégoriser des ensembles, lancer les items au hasard, effacer, déplacer ou copier un ou des items, etc. (Pour plus de détails, voir le chapitre 1.2 et les annexes 1 à 3). Après une étude pour situer le cadre de notre recherche (voir le chapitre II) et la traduction du logiciel MaxThink, nous avons introduit cet idéateur dans une classe de français correctif, de niveau collégial. Nous avons choisis ces sujets parce ces étudiant-e-s se servaient déjà de l'ordinateur à l'intérieur des cours et qu'ils (elles) avaient intérêt (pensions-nous) à utiliser l’idéateur pour améliorer leur français. Tous ces sujets ont eu à suivre le cours sur la manipulation de MaxThink. Un design expérimental de catégorie « semi-contrôlée » a été mis en place pour isoler l'influence des trois instruments servant à la composition ; l'idéateur (MaxThink), un traitement de texte traditionnel (Editexte) et le crayon/papier. Le pré-test et le post-test consistant à composer sur un thème déterminé était à chaque fois précédé d'un brainstorming afin de générer une liste d'idées". Par la suite, les textes ont été soumis à trois juges qui ont eu à coter la cohérence globale individuelle pré-test/post-test et la cohérence de groupe au pré-test ainsi qu'au post-test. Deux analyses statistiques non-paramétriques utiles pour un nombre restreint de sujets (trois sous-groupes de quatre sujets) ont été utilisées: analyse de variance (formule KRUSKAL-WALLIS) et analyse des probabilités d'occurrence des distributions (formule HODGES-LEHMANN). En conclusion, nos recommandations tiennent compte de l'analyse statistique des résultats et des commentaires des étudiant-e-s.
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Thèse réalisée en cotutelle avec l'Université Paris-Sorbonne et l'Université de Montréal. Composition du jury : M. Laurent Cugny (Université Paris-Sorbonne) ; M. Michel Duchesneau (Université de Montréal) ; M. Philippe Gumplowicz (Université d'Evry-Val d'Essonne) ; Mme Barbara Kelly (Keele University - Royal Northern College of Music) ; M. François de Médicis (Université de Montréal) ; M. Christopher Moore (Université d'Ottawa)
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L’imaginaire social français est aujourd’hui dominé par une peur lancinante. Au début du XXIe siècle, les angoisses démographiques et culturelles entretenues par une partie des intellectuels trouvent de nouvelles assises dans la popularisation de la fantasmatique du « grand remplacement », un scénario conspirationniste qui annonce un changement de population sur le territoire français où une civilisation orientale prend peu à peu la place des « idéaux occidentaux ». La littérature a la particularité de mettre en récit des représentations et des débats précis qui circulent dans l’imaginaire social. Cette étude évalue le travail d’invention spécifique à la littérature produit dans trois romans – L’Épuisant désir de ces choses de Renaud Camus, Petit frère d’Éric Zemmour et Soumission de Michel Houellebecq – qui créent, modifient et reconfigurent cette fantasmatique. Ces textes décrivent et anticipent la fin de la Ve République telle qu’elle est aujourd’hui connue, mais de façons différentes. Pour des raisons ethniques, civiques ou métaphysiques, ils laissent entendre que désormais « la France, c’est les autres! ».
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L’imaginaire social français est aujourd’hui dominé par une peur lancinante. Au début du XXIe siècle, les angoisses démographiques et culturelles entretenues par une partie des intellectuels trouvent de nouvelles assises dans la popularisation de la fantasmatique du « grand remplacement », un scénario conspirationniste qui annonce un changement de population sur le territoire français où une civilisation orientale prend peu à peu la place des « idéaux occidentaux ». La littérature a la particularité de mettre en récit des représentations et des débats précis qui circulent dans l’imaginaire social. Cette étude évalue le travail d’invention spécifique à la littérature produit dans trois romans – L’Épuisant désir de ces choses de Renaud Camus, Petit frère d’Éric Zemmour et Soumission de Michel Houellebecq – qui créent, modifient et reconfigurent cette fantasmatique. Ces textes décrivent et anticipent la fin de la Ve République telle qu’elle est aujourd’hui connue, mais de façons différentes. Pour des raisons ethniques, civiques ou métaphysiques, ils laissent entendre que désormais « la France, c’est les autres! ».
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Afin de comprendre et d’expliquer le malaise actuel vis-à-vis de l’enseignement de la poésie au secondaire, la thèse remonte à la publication du Rapport Parent (1963-1966), document fondateur de l’école québécoise moderne, et à la création du ministère de l’Éducation du Québec (1964) pour suivre, à travers les documents, l’histoire de l’enseignement de la poésie au secondaire au cours des 50 dernières années. Cette période se divise en trois grandes étapes : une révolution en éducation marquée par la publication du Rapport Parent et de deux programmes; le retour aux sources amorcé par L’école québécoise qui verra deux programmes et deux séries de manuels scolaires; la réforme articulée autour de L’école, tout un programme dont les programmes et les manuels sont actuellement en vigueur. C’est à travers ces trois types de documents (documents d’orientation, programmes d’enseignement et manuels scolaires) que je retracerai le parcours de l’enseignement de la poésie à l’école secondaire avec comme toile de fond les grands courants qui ont marqué l’éducation et l’enseignement du français au Québec depuis les années 1960. L’enseignement de la poésie ne peut se détacher du contexte dans lequel il se fait. Ce contexte comprend diverses facettes qui lui sont internes et d’autres qui lui sont externes. Les facettes externes dans ce travail sont la vision de la culture et de l’enseignement ainsi que la place faite à la littérature et à la poésie. L’idée de culture a beaucoup évolué depuis 50 ans. Le Rapport Parent abandonne la vision traditionnelle de la culture au profit d’une vision plus large qui englobe l’ensemble des activités humaines. Nuancée et actualisée, cette vision large de la culture restera la référence. La littérature qui détenait une place importante dans la culture traditionnelle perd ainsi de l’influence. Sa place et son importance, malgré les discours qui la valorisent, vont diminuer jusqu’à ne devenir qu’un adjuvant à l’enseignement de la technique de la langue et des types de textes. L’évolution de l’enseignement transformera la classe traditionnelle bien ordonnée sous l’autorité du maitre en lieu qui doit permettre à l’élève de construire ses connaissances. Les éléments reliés directement à l’enseignement de la poésie comprennent les programmes, les manuels, l’enseignement de la lecture et de l’écriture et le travail du professeur et de l’élève. Les programmes subiront d’importantes modifications. Le programme-cadre de 1969 marque la fin des programmes à visées littéraires. Le seul vrai but des programmes depuis, c’est de parfaire l’apprentissage technique de la langue. Le programme de 1980 marque l’abandon des genres littéraires comme base de l’enseignement des textes au profit de la notion de discours. Comme le discours poétique n’y apparait pas, la poésie peine à se trouver une place. Les programmes de 1995 et de la réforme optent pour les types de textes plutôt que les discours, mais la poésie n’entre pas dans cette typologie. La place de la poésie en lecture et en écriture est variable selon les époques. Sur un même pied que les autres types de textes dans le programme-cadre, elle apparait seulement en lecture dans le programme de 1980. Les programmes subséquents lui redonneront une place en écriture. Depuis 1980, elle reste un genre marginal qui souvent ne sert qu’à illustrer des notions utiles aux discours ou types de textes utilisés par le programme. La relation professeur/élève s’est considérablement modifiée au cours de cette période. De maitre, le professeur est devenu guide et médiateur. L’élève évolue en sens inverse : de passif récepteur de la connaissance, il devient responsable de construire ses connaissances. Le professeur, compte tenu du peu de place qu’occupe la poésie dans les programmes et du fait qu’elle ne fait pas partie de la typologie des textes adoptée par ceux-ci, ne peut compter que sur ses connaissances pour en assurer un enseignement valable. Les manuels accompagnent les programmes sauf pour le programme-cadre. Depuis 1980, les manuels de français ont une visée autoéducative parce qu’ils s’adressent directement à l’étudiant. Ils se présentent comme des préparations de cours que l’élève n’a qu’à suivre pour acquérir les connaissances au programme. La place de la poésie en lecture et en écriture y est variable selon les époques et les manuels.
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Cette recherche expérimente une séquence didactique consacrée au texte d’opinion. Elle vise à amener des scripteurs adultes non francophones à produire des textes argumentativement efficaces, c’est-à-dire des textes dont les marques linguistiques, énonciatives et rhétoriques permettent d’obtenir l’assentiment de l’auditoire. Aujourd’hui encore, la prise en compte de l’efficacité d’un texte d’opinion ne constitue pas un aspect essentiel de l’enseignement de textes argumentatifs, largement dominé par une approche structurelle et formelle. Notre recherche développe une approche intégratrice et critique des travaux de didactique du français à propos de l’argumentation discursive; aussi nous situons-nous à l’antipode des conceptions logicisantes de l’argumentation écrite. Opérant une synthèse des courants théoriques qui ont étudié l’argumentation, en particulier la Nouvelle rhétorique, l’analyse de discours dans ses versions française et anglo-saxonne, la pragmadialectique et « l’argumentation dans la langue », nous avons construit le concept d’efficacité argumentative, socle de l’élaboration, de l’expérimentation et de l’analyse de notre séquence didactique. Cette dernière a été construite selon la démarche de recherche de l’ingénierie didactique avec son réseau de concepts et les différentes étapes qui la composent. Un prétest a permis d’évaluer les capacités argumentatives des étudiants. L’évaluation de ces données nous a guidés dans le choix des contenus des ateliers qui portent sur l’inscription des paramètres de la situation de communication, l’étayage de la thèse, la réfutation et la concession, la polyphonie et la contreargumentation. Ce travail a été suivi d’un posttest qui visait à valider l’effet de l’enseignement sur les compétences des étudiants et leur capacité à produire des textes d’opinion argumentativement efficaces. Nous espérons avoir montré que l’efficacité argumentative devrait être le paradigme principal de l’enseignement des genres argumentatifs et qu’il existe des outils didactiques valides pour contribuer à la démocratisation de l’accès à la langue, non pas comme simple code, mais comme un outil pour agir dans la société. L’enjeu dépasse le simple cadre scolaire, puisque la maitrise de l’argumentation est essentielle au développement professionnel et social des individus, mais aussi, osons nous ajouter, pour l’avènement de sociétés réellement démocratiques.
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Le cours Français des affaires est donné aux étudiantes et étudiants de première session en Techniques de bureautique au cégep de Lévis-Lauzon. Depuis plusieurs années, les enseignantes et enseignants ont observé, et ce, de façon récurrente, que plusieurs notions de grammaire ne sont pas maitrisées de manière satisfaisante pour pouvoir ainsi atteindre la compétence du cours qui est « Produire et traiter, linguistiquement, des textes français (00UZ) » (Gouvernement du Québec, 1999, p. 73). Le constat de l’inefficacité de nombreux exercices et des explications répétées relatives aux notions d’accord des participes passés jumelé à l’observation d’une bonne connaissance des règles de grammaire par les étudiantes et étudiants est à l’origine de ce travail qui consistait à expérimenter une nouvelle méthode pédagogique, soit l’enseignement stratégique de ces notions. Alors que les étudiantes et étudiants semblent connaitre les règles de grammaire par coeur, la correction des exercices, formatifs ou sommatifs, où seuls les accords sont accessibles à l’enseignante ou l’enseignant, révèle des lacunes. Le cadre de référence a d’ailleurs été établi autour de l’enseignement des participes passés ainsi que des principaux concepts de l’enseignement stratégique qui sont, entre autres, les connaissances antérieures, la psychologie cognitive de même que l’autoévaluation. C’est donc selon ces différents aspects que les activités d’enseignement et d’apprentissage pour les notions concernant les participes passés employés sans auxiliaire, avec l’auxiliaire être et avec l’auxiliaire avoir ont été construites. Pour être en mesure de répondre à l’objectif général ainsi qu’aux objectifs spécifiques de la recherche, c’est la recherche-expérimentation qui a été choisie comme type d’essai. En effet, ce sont 21 étudiantes et étudiants du cours Français des affaires dans le programme Techniques de bureautique du cégep de Lévis-Lauzon qui ont accepté de participer, à l’automne 2015, à l’expérimentation de l’enseignement stratégique. Les résultats obtenus ont révélé, entre autres, que les performances des étudiantes et étudiants semblent meilleures lorsque seule la réponse est évaluée. Par contre, quand la démarche, ou le cheminement, est pris en compte, certains accords sont exacts sans avoir le raisonnement juste. C’est donc dire que, dans un autre contexte, l’étudiante ou l’étudiant aurait fait le mauvais accord sans vraiment en connaitre la cause. De plus, nous voulions connaitre les perceptions des étudiantes et étudiants concernant cette nouvelle façon de faire, soit l’enseignement stratégique. Dans l’ensemble, la nouvelle stratégie pédagogique leur a plu. Ainsi, elles et ils se disent maintenant conscients de toutes les étapes à franchir afin de trouver la bonne manière d’accorder les participes passés et aussi des erreurs qu’elles et qu’ils font en les accordant. En somme, l’enseignement stratégique gagne à être mis de l’avant. Entre la connaissance d’une règle et le bon accord d’un participe passé, il y a des lacunes importantes qui doivent être corrigées. Le recours aux connaissances antérieures, à la validation d’un pas à pas et aussi le fait d’amener les étudiantes et étudiants à évaluer leurs apprentissages sont des éléments importants pour arriver à diminuer les fautes et ainsi espérer un éventuel transfert des apprentissages. C’est de cette façon que l’enseignement stratégique propose une démarche analytique et réflexive permettant d’accorder les participes passés.
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The use of forms of address in French films and their Finnish translations The use of forms of address constitutes an integral part of speakers’ communicative competence. In fact, they are not only used to assign to whom the speech is addressed, but also to construct the relationship between speakers. However, the choice of a suitable form is not necessarily evident in modern, pluralistic society. By the notion form of address, I refer to pronouns of address (tu vs. vous) and different nouns of address like names, titles (Monsieur, Madame, Mademoiselle), kinship terms, occupational terms, terms of endearment and insults. The purpose of the present thesis is, first, to study the semantic and pragmatic values of forms of address in dialogues of modern French films, and, second, their translation in Finnish subtitles. It is evident that film language is not spontaneous, but only a representation of authentic speech, and that subtitles are a written version of the original spoken language. Consequently, this thesis studies spoken fictive dialogues and their written translations. The methods applied in the study are the Interactional and Pragmatic Approach as well as Translatology. The role of forms of address in an interpersonal relationship is studied with dimensions of distance and power (Brown and Gilman 1960, Kerbrat-Orecchioni 1992), whereas the pragmatic dimension permits studying in particular the use of forms of address in speech acts (Kerbrat-Orecchioni 2001). The translation strategies are studied with the help of Venuti’s (1995) notions of foreignizing and domesticating strategies. The results of the thesis suggest that the pronoun use in the studied films is usually reciprocal. However, the relations of power have not disappeared, but are expressed in a more discrete manner with nouns of address (for instance vous + Docteur vs. vous + Anita). The use of the pronoun of address vous seems still to be common, but increased intimacy is expressed by accompanying familiar nouns of address like first names. The nominal forms of address accompany different speech acts, but not in a systematic manner. In a dialogue they appear usually in the first speech act, and more rarely in the response, but not in both. In addition, they have an important role in the mechanics of conversation. The translators here face multiple demands, and their translations seem mostly to be a compromise between foreignizing and domesticating strategies.
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Coordination and juxtaposed sentences The object of this study is the examination of the relations between juxtaposed clauses in contemporary French. The matter in question is sentences which are composed of several clauses adjoined without a conjunction or other connector, as in: Je détournai les yeux, mon c ur se mit à battre. The aim of the study is to determine, which quality is the relation in these sentences and, on the other hand, what is the part of the coordination there. Furthermore, what is this relation of coordination, which, according to some grammars, manifests through a conjunction of coordination, but which, according to some others is marked in juxtaposed sentences through different features. The study is based on a corpus of written French from literary and journalistic text sources. Syntactic, semantic and textual properties in the clauses are discussed. The analysis points to differences so, it has been noted, in each case, if one of the clauses is affirmative and the other negative and if in the second clause, the subject has not been repeated. Also, an analysis has been made on the ground of the tense, mode, phrase structure type, and thematic structure, taking into account, in each case, if the clauses are identical or different. Punctuation has been one of the properties considered. The final aim has been to eliminate gradually, based on the partition of properties, subordinate sentences, so that only the hard core of coordinate sentences remains. In this way, the coordination could be defined similarly as the phoneme is defined as a group of distinctive features. The quantitative analyses have led to the conclusion that the sentences which, from a semantic point of view, are interpreted as coordinating, contain the least of these differences, while the sentences which can be considered as subordinating present the most of these differences. The conditions of coordination are, in that sense, hierarchical, so that the syntactic constraints have to make room for semantic, textual and cognitive factors. It is interesting to notice that everyone has the ability to produce correct coordinating structures and recognize incorrect coordinating structures. This can be explained by the human ability to categorize which has been widely researched in the semantic of prototype. The study suggests that coordination and subordination could be considered as prototypical cognitive categories based on different linguistic and pragmatic features.
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"Radiodiskurssin kontekstualisointi prosodisin keinoin. Esimerkkinä viisi suurta ranskalaista 1900-luvun filosofia" Väitöskirja käsittelee puheen kontekstualisointia prosodisin keinoin. Toisin sanottuna työssä käsitellään sitä, miten puheen prosodiset piirteet (kuten sävelkulku, intensiteetti, tauot, kesto ja rytmi) ohjaavat puheen tulkintaa vanhastaan enemmän tutkittujen sana- ja lausemerkitysten ohella. Työssä keskitytään seitsemään prosodisesti merkittyyn kuvioon, jotka koostuvat yhden tai usean parametrin silmiinpistävistä muutoksista. Ilmiöitä käsitellään sekä niiden akustisten muotojen että tyypillisten esiintymisyhteyksien ja diskursiivisten tehtävien näkökulmasta. Aineisto koostuu radio-ohjelmista, joissa puhuu viisi suurta ranskalaista 1900-luvun filosofia: Gaston Bachelard, Albert Camus, Michel Foucault, Maurice Merleau-Ponty ja Jean-Paul Sartre. Ohjelmat on lähetetty eri radiokanavilla Ranskassa vuosina 1948–1973. Väitöskirjan tulokset osoittavat, että prosodisesti merkityt kuviot ovat moniulotteisia puheen ilmiöitä, joilla on keskeinen rooli sanotun kontekstualisoinnissa: ne voivat esimerkiksi nostaa tai laskea sanotun informaatioarvoa, ilmaista puhujan voimakasta tai heikkoa sitoutumista sanomaansa, ilmaista rakenteellisen kokonaisuuden jatkumista tai päättymistä, jne. Väitöskirja sisältää myös kontrastiivisia osia, joissa ilmiöitä verrataan erääseen klassisessa pianomusiikissa esiintyvään melodiseen kuvioon sekä erääseen suomen kielen prosodiseen ilmiöön. Tulokset viittaavat siihen, että tietynlaista melodista kuviota käytetään samankaltaisena jäsentämiskeinona sekä puheessa että klassisessa musiikissa. Lisäksi tulokset antavat viitteitä siitä, että tiettyjä melodisia muotoja käytetään samankaltaisten implikaatioiden luomiseen kahdessa niinkin erilaisessa kielessä kuin suomessa ja ranskassa. Yksi väitöskirjan osa käsittelee pisteen ja pilkun prosodista merkitsemistä puheessa. Tulosten mukaan pisteellä ja pilkulla on kummallakin oma suullinen prototyyppinsä: piste merkitään tyypillisesti sävelkulun laskulla ja tauolla, ja pilkku puolestaan sävelkulun nousulla ja tauolla. Merkittävimmät tulokset koskevat kuitenkin tapauksia, joissa välimerkki tulkitaan prosodisesti epätyypillisellä tavalla: sekä pisteellä että pilkulla vaikuttaisi olevan useita eri suullisia vastaavuuksia, ja välimerkkien tehtävät voivat muotoutua hyvin erilaisiksi niiden prosodisesta tulkinnasta riippuen.
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Modal cohesion and subordination. The Finnish conditional and jussive moods in comparison to the French subjunctive This study examines verb moods in subordinate clauses in French and Finnish. The first part of the analysis deals with the syntax and semantics of the French subjunctive, mood occurring mostly in subordinate positions. The second part investigates Finnish verb moods. Although subordinate positions in Finnish grammar have no special finite verb form, certain uses of Finnish verb moods have been compared to those of subjunctives and conjunctives in other languages. The present study focuses on the subordinate uses of the Finnish conditional and jussive (i.e. the third person singular and plural of the imperative mood). The third part of the analysis discusses the functions of subordinate moods in contexts beyond complex sentences. The data used for the analysis include 1834 complex sentences gathered from newspapers, online discussion groups and blog texts, as well as audio-recorded interviews and conversations. The data thus consist of both written and oral texts as well as standard and non-standard variants. The analysis shows that the French subjunctive codes theoretical modality. The subjunctive does not determine the temporal and modal meaning of the event, but displays the event as virtual. In a complex sentence, the main clause determines the temporal and modal space within which the event coded by the subjunctive clause is interpreted. The subjunctive explicitly indicates that the space constructed in the main clause extends its scope over the subordinate clause. The subjunctive can therefore serve as a means for creating modal cohesion in the discourse. The Finnish conditional shares the function of making explicit the modal link between the components of a complex construction with the French subjunctive, but the two moods differ in their semantics. The conditional codes future time and can therefore occur only in non-factual or counterfactual contexts, whereas the event expressed by French subjunctive clauses can also be interpreted as realized. Such is the case when, for instance, generic and habitual meaning is involved. The Finnish jussive mood is used in a relatively limited number of subordinate clause types, but in these contexts its modal meaning is strikingly close to that of the French subjunctive. The permissive meaning, typical of the jussive in main clause positions, is modified in complex sentences so that it entails inter-clausal relation, namely concession. Like the French subjunctive, the jussive codes theoretical modal meaning with no implication of the truth value of the proposition. Finally, the analysis shows that verb moods mark modal cohesion, not only on the syntagmatic level (namely in complexe sentences), but also on the paradigmatic axis of discourse in order to create semantic links over entire segments of talk. In this study, the subjunctive thus appears, not as an empty category without function, as it is sometimes described, but as an open form that conveys the temporal and modal meanings emerging from the context.
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[FR] Depuis plusieurs décennies, il existe une offre de scolarisation en langue basque dans les établissements scolaires du Pays basque nord (Pyrénées Atlantiques). Les élèves qui suivent une scolarité bilingue sont inscrits soit dans un établissement qui pratique la méthode dite immersive (Ikastolak de Seaska) soit dans un modèle à parité horaire dans un établissement public ou privé1. Ainsi, il est possible pour un élève de mener l’apprentissage de la langue basque en parallèle avec celui du français depuis l’école primaire jusqu’au lycée. Cette offre de scolarisation est en développement constant (38 ouvertures sur les 6 dernières années scolaires) et elle concerne aujourd’hui plus d’une école sur deux (58 %), 34 % des élèves du primaire et 43 % des enfants en maternelle.
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Wydział Neofilologii Instytut Filologii Romańskiej