833 resultados para Écrit en langue autochtone
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De nos jours, les séries télévisées américaines représentent une part incontournable de la culture populaire, à tel point que plusieurs traductions audiovisuelles coexistent au sein de la francophonie. Outre le doublage qui permet leur diffusion à la télévision, elles peuvent être sous titrées jusqu’à trois fois soit, en ordre chronologique : par des fans sur Internet; au Québec, pour la vente sur DVD en Amérique du Nord; et en France, pour la vente sur DVD en Europe. Pourtant, bien que ces trois sous titrages répondent aux mêmes contraintes linguistiques (celles de la langue française) et techniques (diffusion au petit écran), ils diffèrent dans leur traitement des dialogues originaux. Nous établissons dans un premier temps les pratiques à l’œuvre auprès des professionnels et des amateurs. Par la suite, l’analyse des traductions ainsi que le recours à un corpus comparable de séries télévisées françaises et québécoises permettent d’établir les normes linguistiques (notamment eu égard à la variété) et culturelles appliquées par les différents traducteurs et, subsidiairement, de définir ce que cache l’appellation « Canadian French ». Cette thèse s’inscrit dans le cadre des études descriptives et sociologiques. Nous y décrivons la réalité professionnelle des traducteurs de l’audiovisuel et l’influence que les fansubbers exercent non seulement sur la pratique professionnelle, mais aussi sur de nouvelles méthodes de formation de la prochaine génération de traducteurs. Par ailleurs, en étudiant plusieurs traductions d’une même œuvre, nous démontrons que les variétés de français ne sauraient justifier, à elles seules, la multiplication de l’offre en sous titrage, vu le faible taux de différences purement linguistiques.
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L’objectif de ce mémoire est d’étudier le rôle que le théâtre éducatif peut avoir sur le développement de la compétence de communication orale dans l’enseignement du français langue étrangère (en abrégé FLE) en cadre scolaire. La recherche montre que le théâtre éducatif donne aux élèves la possibilité d’utiliser leurs compétences linguistiques en les préparant pour des situations réelles. Il leur donne aussi l’occasion de découvrir toutes les émotions et tous les mouvements physiques qui font partie d’une langue vivante.
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En este trabajo nos proponemos analizar la colocación latina poena afficere, ‘imponer un castigo’, un tipo de colocación con especificidades tanto sintácticas como semánticas que la distinguen de las construcciones verbo-nominales más prototípicas: el sustantivo predicativo funciona no como Objeto Directo sino como tercer argumento del verbo soporte, un esquema sintáctico que, como intentaremos demostrar, resulta ideal para la expresión de predicados causativos. De los ejemplos documentados de poena afficere en un amplio corpus de textos, intentaremos destacar las principales características de este tipo de colocación. Para su descripción y formalización nos serviremos del marco teórico propuesto por la Teoría Sentido-Texto.
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Por su carácter iterativo o frecuentativo, las formaciones verbales con sufijo –tā- (–sā-) suelen ser consideradas coloquiales. Desde este punto de vista puede resultar especialmente revelador un estudio de las mismas en Plauto y Terencio. Específicamente el propósito de este trabajo es comprobar si entre las diferencias lingüísticas reconocidas entre ambos autores se puede incluir el uso que cada uno de ellos hace de estas formaciones.
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L’identité professionnelle des travailleurs sociaux (TS) est l’objet de débats et d’enjeux au sein de la profession depuis longtemps. Le caractère a priori insaisissable de la dimension relationnelle n’est pas sans participer à cette préoccupation constante à l’égard de la professionnalité du travail social. Confrontée à une difficulté de conceptualisation, et, par voie de conséquence, d’évaluation des productions des TS, la profession souffre d’un sentiment de non-reconnaissance par la population et par le champ des professions sociales. Cette difficulté à concevoir et à nommer sa pratique va même jusqu’à provoquer un haut taux de détresse et de retrait au travail chez les TS. Si la médiation représente le trait distinctif du travail social, elle n’apparait pas spontanément dans les discours des TS ; celle-ci étant plutôt conçue en termes de négociation ou de résolution de conflits. Pourtant, l’intervention sociale du TS repose sur une médiation fondamentale qui rend possible l’harmonisation des dimensions individuelle et sociale caractéristiques du travail social et qui conduit un usager à reprendre du pouvoir sur sa vie afin que ses besoins sociaux trouvent enfin satisfaction et que se rétablisse l’échange social. L’action du TS est donc essentiellement médiatrice, puisqu’elle vise l’objectivation et la transformation d’un rapport rompu entre un usager et une norme sociale. La position du TS à l’interface de différents systèmes, qu’ils soient individuels, institutionnels, organisationnels, politiques ou sociaux, facilite par ailleurs l’accomplissement de la médiation. Or, l’occultation de cette spécificité professionnelle, dans un contexte où la profession est amenée à débattre publiquement de ses productions, accroit l’importance de mieux comprendre cette pratique professionnelle. C’est dans cette perspective que cette thèse de doctorat a souhaité caractériser la dimension médiatrice de la pratique professionnelle de TS œuvrant en Centres de santé et de services sociaux (CSSS). Plus spécifiquement, deux composantes de la pratique de TS en CSSS ont été analysées: l’intervention sociale telle que réalisée en situation et l’intervention sociale telle que consignée par écrit. Deux formes de données ont donc constitué le corpus analysé: des enregistrements audio d’entrevues individuelles conduites par six TS auprès d’usagers et la reprographie des notes évolutives insérées aux dossiers à la suite de ces entrevues. Le recours à un dispositif de traitement et d’analyse des données fondé sur la méthode d’analyse structurale de discours a guidé l’analyse de ces deux types de données. Cette dernière, parce qu’elle permet de dégager les univers de sens donnés à une profession et qui orientent la conduite de la pratique professionnelle de ses agents, donne accès aux référents professionnels partagés par l’ensemble du groupe et, par voie de conséquence, met à jour les piliers de son identité professionnelle. Les résultats font ressortir un écart dans l’intervention sociale telle que réalisée et telle que consignée aux dossiers. Se référant tantôt aux normes sociales tantôt au cadre normatif institutionnel, ses visées oscillent entre la recherche d’une transformation sociale et l’atteinte d’un équilibre fonctionnel chez l’usager. Deux logiques d’intervention sont donc mises en œuvre : une logique d’accompagnement lors des entretiens auprès de l’usager et une logique thérapeutique dans les notes aux dossiers. En situation, il s’agit d’un travail social fondé sur une logique d’accompagnement de l’usager dans l’instauration d’un registre d’action visant à le rendre autonome dans la prise en charge de ses difficultés. Le TS devient dès lors accompagnateur et guide vers le changement. Dans le cadre de la logique thérapeutique, le TS se positionne plutôt comme le spécialiste des problèmes de l’usager. Par la maitrise d’actes cliniques et diagnostiques que lui seul est à même de poser, les symptômes identifiés peuvent enfin être contrôlés, les critères institutionnels d’octroi de services sociaux être rencontrés et son intervention plus facilement évaluée. Si l’idée d’améliorer la situation de l’usager est celle qui prime dans les entrevues, dans les notes aux dossiers, l’intention est de démontrer sa compétence envers le problème de l’usager. Quelles que soient ces distinctions, et en dépit de l’écart observé et des exigences actuelles pesant sur la profession, les constats dégagés indiquent que le travail social conserve le même mandat : agir sur les rapports des usagers aux normes sociales, quelle que soit la forme de ces normes.
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É amplamente reconhecida a relevância crescente da leitura no século XXI, enquanto requisito fundamental para um exercício de cidadania responsável e crítico. Por outro lado, tal como acontece com outros aspetos da vida social, a investigação reconhece a influência exercida pelas representações sociais sobre a nossa compreensão do caráter multifacetado das práticas de leitura. Tal peso assume particular relevo no que diz respeito aos estudantes do Ensino Superior, nomeadamente aos futuros profissionais da Educação, pela sua responsabilidade acrescida na formação de leitores autónomos e críticos, privilegiando a sua motivação para a leitura e o seu desempenho em compreensão na leitura. No entanto, em Portugal, poucos estudos focam as representações sobre a leitura destes estudantes e sua influência em práticas educativas futuras. Nesse sentido, realizámos um estudo cujos objetivos de investigação foram: i) Identificar e caracterizar as representações de estudantes a frequentar um primeiro ciclo de estudos de Bolonha sobre: a sua motivação para a leitura; o seu desempenho em compreensão na leitura; os fatores que os influenciariam; as competências em leitura do seu futuro público; estratégias didáticas orientadas para a motivação para a leitura e o desenvolvimento da compreensão na leitura no seu futuro público; ii) determinar a influência das representações sobre estes aspetos nas suas práticas futuras relacionadas com a motivação para a leitura e o desenvolvimento da compreensão na leitura; iii) conceber, implementar e avaliar um plano de formação em Didática do Português, visando a promoção da competência didática dos estudantes, orientada para a motivação do seu futuro público para a leitura e o desenvolvimento da compreensão na leitura. Neste estudo, participaram 53 estudantes, inscritos na unidade curricular de Iniciação à Leitura e à Escrita, integrada no 3.º ano do plano de estudos da Licenciatura em Educação Básica da Escola Superior de Educação de Viseu, no 1.º semestre do ano letivo de 2012/2013. Foram objeto de uma intervenção didática, integrada no módulo programático consagrado à leitura, que durou quatro semanas. Face aos objetivos traçados, optámos por uma abordagem de natureza qualitativa, tendo como referencial metodológico o estudo de caso único. Foram utilizados vários instrumentos de recolha de dados: para os relativos às representações, usámos um questionário, uma reflexão escrita individual e duas fichas de trabalho; para os relacionados com o desempenho, recorremos a um relatório escrito de um trabalho prático de planificação e fundamentação de atividades, com uma componente individual e outra realizada em grupo. Todos os dados recolhidos foram objeto de análise de conteúdo, complementada por uma análise estatística descritiva (frequências absolutas e relativas). O nosso estudo permitiu-nos concluir que as representações sobre a leitura destes estudantes podem ser encaradas como um constructo multifacetado e complexo, no qual assume centralidade o conhecimento, associado à valorização da leitura em contexto escolar, sendo relegada para segundo plano uma dimensão mais afetiva da leitura. Tais representações seriam influenciadas por múltiplos fatores. No que respeita à motivação para a leitura, tais fatores incluiriam o género, o estatuto sociocultural, as práticas de literacia familiar e académica, os hábitos de leitura, o gosto pela leitura e preferências de leitura. O desempenho em compreensão na leitura, de caráter multidimensional, seria influenciado pelas estratégias que os estudantes mobilizariam durante a leitura, pela sua atitude de persistência quando confrontados com dificuldades e pela facilidade com que leriam com fins informativos, académicos e recreativos. Concluímos igualmente que tais representações sobre a leitura se repercutiriam nas práticas educativas futuras dos estudantes relacionadas com a motivação para a leitura e com o desenvolvimento da compreensão na leitura. A intervenção didática realizada teria concorrido para os dotar de algumas competências didáticas relacionadas com o ensino explícito da compreensão na leitura e fazer evoluir as representações, contribuindo também para algumas alterações ao seu perfil de leitor, em termos de motivação e de desempenho. Inferimos que tal evolução se repercutiu no modo como encaravam as suas futuras práticas educativas, no que se referia à competência didática para a motivação para a leitura e desenvolvimento de competências em compreensão na leitura no seu futuro público. Da investigação realizada decorrem algumas sugestões pedagógicodidáticas com vista a contribuir para o aprofundamento das representações sobre a leitura dos estudantes futuros profissionais da Educação e sua influência em práticas educativas.
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De nos jours, la communication écrite joue un rôle primordial pour tout individu qui désire se faire une place dans la société tant sur le plan personnel que socioprofessionnel. Chez les apprenants sourds, le passage à l’écrit du français de la majorité représente un grand défi et leurs phrases contiennent souvent des erreurs de syntaxe. Par exemple, les apprenants sourds auraient tendance à reproduire à l’écrit la syntaxe de la LSQ croyant que les règles de la grammaire de la phrase sont identiques. Dans cet essai, nous nous interrogeons sur les stratégies à adopter pour amener des adultes sourds gestuels à effectuer un transfert efficace de l’oral signé vers le français écrit. Pour ce faire, une situation d’apprentissage (S.A) destinée aux apprenants sourds de niveau présecondaire a été élaborée. Basée sur l’enseignement stratégique et la grammaire de la phrase de base, cette S.A exploite d’abord les bases du fonctionnement de la langue des signes québécoise (LSQ) pour ensuite introduire les notions de la phrase de base et de ses constituants selon la grammaire rénovée. Cette S.A a ensuite été soumise pour validation et rétroaction à la conseillère pédagogique du Centre d’éducation aux adultes où nous travaillons. Ses commentaires, conjugués aux observations notées lors de la mise à l’essai auprès de trois apprenants, ont permis de prendre conscience des forces de cette S.A et d’apporter des ajustements visant à optimiser l’efficacité des différentes activités d’apprentissage.
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L'école d'hier faisait de la grammaire et de l'analyse un usage prépondérant dans l'apprentissage de la langue. Une longue série de règles appliquées dans des exercices structurés préparait une certaine élite d'étudiants à "faire leurs humanités". Le temps passe, les choses évoluent, la grammaire se transforme. Lorsque nous avons commencé à enseigner au niveau élémentaire, les cours de grammaire et d'analyse ne différaient pas tellement de ceux des générations antérieures. Puis vinrent les années '70. Un programme cadre est instauré. Les maîtres endossent la responsabilité de la méthode utilisée et de son application. Une période d'instabilité se creuse, dont les élèves sont les plus grandes victimes. Nous atteignons la période critique où l'on constate que peu d'enfants maîtrisent leur orthographe d'usage à la fin de leur cours primaire. À qui imputer la faute? Devons-nous revenir à un enseignement systématique de la grammaire? Cette période nous aura permis de constater l'inefficacité de nos leçons traditionnelles en vue d'acquisitions orthographiques chez nos enfants; préférence accordée à l'induction des règles grammaticales usuelles; élimination des connaissances grammaticales inutiles aux besoins immédiats des élèves. Telle Tut notre option en ce qui concerne la grammaire. Mais que dire de l'analyse logique? […]
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Méthodologie:Les données de types quantitatif et qualitatif ont été recueillies en utilisant des questionnaires, des entrevues et des observations de classe.La collecte et l’analyse des données ont été réalisées en adoptant le modèle de compétence communicative (Bachman & Palmer, 2010), le modèle d’analyse des besoins langagiers (Long, 2005) et le modèle des caractéristiques des tâches (Bachman & Palmer, 2010)
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Nous formulons dans cet essai l'hypothèse qu'en matière d'alphabétisation, les techniques les plus efficaces seront celles qui sauront allier le social et le motivationnel au cognitif, en contextualisant l'apprentissage et en faisant un outil efficace d'adaptation aux problèmes du quotidien des apprenants. En effet, cet essai ne présente pas une expérimentation dont il s'agirait de tirer des conclusions; il s'inscrit plutôt dans une démarche d'actualisation et de mise en forme d'une expérience professionnelle de quinze années de terrain. À partir d'une expérience réelle d'application à la Réunion du Programme d'Enrichissement Instrumental (PEI) que nous avons essayé par la suite de généraliser en y rajoutant une perspective de médiation, nous avons peu à peu échafaudé l’hypothèse formulée ci-dessus, à savoir que le social et le cognitif s'avèrent insuffisants à engager des illettrés dans une démarche d'alphabétisation sans une composante motivationnelle dont nous avons ensuite trouvé la justification théorique dans les écrits de P. Freire relatifs à la pédagogie des opprimés. Et c'est à travers les progrès de cette réflexion théorique que nous avons abordé la question de l'adaptation des outils de formation à une population créolophone et illettrée. Une brève immersion dans le milieu créolophone des centres haïtiens d'alphabétisation de Montréal nous a permis de consolider les présomptions basées sur notre propre expérience et dont notre modèle est issu. L’importance de la langue maternelle dans l'apprentissage est certainement le point essentiel qui ressort de notre travail dont nous pensons qu'il n'est que le début d’une entreprise de plus longue haleine dans laquelle nous sommes déjà engagés et qui concerne l'adaptation des outils.
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Des précisions méritent d’être apportées au début de ce rapport pour éclairer certains choix que nous avons faits dans notre démarche de rédaction ainsi que le contexte dans lequel se sont effectués nos travaux. D’abord, nous avons pris deux décisions en ce qui concerne la féminisation du texte. Premièrement, nous avons opté pour l’utilisation des termes génériques dans la définition du cadre conceptuel. Par ailleurs, nous avons utilisé le féminin pour parler des enseignantes et des sujets impliqués dans la recherche pour représenter fidèlement la réalité. Nous avons par la suite décidé d’utiliser le féminin dans toutes les autres parties du rapport. D’autre part, tous les prénoms des sujets et des enfants impliqués dans la recherche ont été remplacés par des pseudonymes pour conserver leur anonymat. Nous avons aussi choisi de présenter les extraits issus de nos données de recherche tels quels, pour qu’ils soient le plus fidèles possibles. Par contre, nous nous sommes permis de corriger les erreurs d’orthographe par respect pour la langue française. De plus, pour éviter d’alourdir la lecture du cinquième chapitre, nous mentionnons les références des extraits qui appuient nos affirmations sans en rapporter le texte. De même, il nous est arrivé de faire ce choix à quelques reprises dans le sixième chapitre, lorsque les extraits nous paraissaient trop longs ou que la reproduction fidèle des verbalisations aurait rendu la lecture fastidieuse. La rédaction du rapport est le fruit d’un travail d’équipe soutenu. Par contre, pour des raisons d’efficacité, nous avons partagé l’analyse des données. De ce fait, certaines parties du rapport, notamment dans les chapitres cinq et six ont été rédigées individuellement. Aussi, des styles d’écriture différents peuvent être observés dans ces deux chapitres car nous avons tenu à les respecter. Par contre, chacune des chercheures a soumis ses textes à l’équipe qui les a critiqués et bonifiés. Finalement, il faut mentionner que le présent document est issu d’une double démarche : celle d’une équipe de travail subventionnée dans le cadre du Programme d’aide à la recherche sur l’enseignement et l’apprentissage du Ministère de l’éducation du Québec, et celle d’étudiantes dans le Programme de maîtrise en sciences de l’éducation donné par l’Université de Sherbrooke. Ainsi nous avons pu bénéficier de plus d’un support : support financier, support institutionnel et support méthodologique. À notre avis, la recette est bonne.
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Du débat sur la distribution du subjonctif à savoir s’il est possible ou non d’arriver à une explication uniforme de la distribution modale, nous sommes parties de l’idée que la distribution du subjonctif en espagnol s’apparente à la distribution des termes de polarité négative (TPN), c’est-à-dire qu’elle se produit dans des contextes monotoniques décroissants induits par les prédicats opérateurs affectifs, lesquels comprennent autant les prédicats qui régissent le subjonctif polaire que les prédicats qui régissent le subjonctif intensionnel (Potvin, 2004a). À partir de là, nous avons développé une composante théorique et une autre empirique pour montrer que notre explication s’applique non seulement à la distribution modale dans les propositions subordonnées complétives, relatives et adverbiales ainsi qu’aux phrases simples, sinon qu’elle vise à éclaircir l’acquisition de la distribution modale de la part des apprenant.e.s francophones de l’espagnol langue seconde et étrangère. Par conséquent, nous nous positionnons face aux diverses approches de l’acquisition des langues secondes en plus de présenter les traits qui définissent la distribution modale selon les types de phrases en prêtant une attention spéciale aux propositions subordonnées complétives. Tout cela nous mène à traiter deux phénomènes clés de la distribution du subjonctif en espagnol et son acquisition, la polarité et la monotonicité, pour déterminer le rôle que joue le concept de monotonicité dans la distribution du subjonctif d’une part et son rôle dans l’acquisition du subjonctif en espagnol langue seconde et étrangère d’autre part.
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La lecture constitue certainement le domaine que l'école privilégie le plus au niveau des apprentissages scolaires. En fait c'est sur l'écrit que vont reposer tous les autres apprentissages scolaires (mathématiques, sciences, etc... ) et c'est pourquoi, dans le contexte actuel de l'école, il nous apparaît nécessaire de faciliter les premiers pas de l'apprentissage lexique en recourant à des programmes préventifs. À partir de l'étude des troubles d'apprentissage naît, la notion de maturité pour apprendre à lire. Celle-ci est d'abord associée à l'âge mental. Par la suite, elle est liée à d'autres facteurs tels que l’acuité visuelle, auditive et articulatoire, aux méthodes d'apprentissage, au développement social et émotionnel, etc. Vers les années 40, A.J. Barris lance l'idée de programmes de "Reading readiness" ou de préparation à l'apprentissage de la lecture. À partir de cette idée, une autre fait son apparition, soit l'importance de l’expérience chez l'enfant pour le préparer à un quelconque apprentissage. Cette expérience se développe au sein de la famille et de la classe maternelle au moyen de la sensori-motricité et de l'apport des facteurs instrumentaux. Pour arriver à trouver des variables reliées directement à la réussite en apprentissage lexique, les chercheurs utilisent les tests déjà en place ou en créent d'autres. Ainsi, ils essaient de trouver des corrélations entre des épreuves et la réussite en lecture. Enfin, la théorie américaine de l'enfant ayant des troubles d'apprentissage, "the learning disabled", contribue à l'essor de la prédictivité de ces difficultés par des tests et·leur prévention par différents exercices. Ce même mouvement de prévention se retrouve en Europe au niveau de l'apprentissage lexique. Pour nous, en explorant la conception de l'apprentissage lexique à travers différents auteurs, de sa préparation par l'apport des pré-requis et en examinant les notions d'aptitude à apprendre à lire et des difficultés reliées à cette préparation, nous nous sommes attardé à l'importance des pré-requis face au succès en apprentissage de la lecture. C'est à partir d'opinions et de découvertes de différents auteurs sur la nécessité de préparer les enfants à l'apprentissage, que nous avons décidé de présenter un projet de recherche mettant l'accent sur la nécessité des pré-requis à l'apprentissage lexique. Nous avons retenu parmi ces pré-requis ceux que l'on qualifie de facteurs instrumentaux.
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Les expériences des dernières années, dans le domaine de l'apprentissage précoce de la lecture, ont entraîné la remise en question de positions longtemps considérées comme définitives en rapport notamment avec l'âge optimal pour débuter la scolarisation et la pertinence de même que l'intérêt d'aborder à la maison des apprentissages normalement laissés à la compétence des professionnels de l'enseignement. Intéressée par ce phénomène de la rencontre précoce avec l'écrit, nous avons profité de notre double condition d'orthopédagogue et de mère de deux enfants, pour tenter d'entreprendre un processus d'apprentissage précoce de la lecture tout en conservant le recul nécessaire pour jeter un regard critique sur notre démarche. Le présent travail vise à faire le point sur ces années d'exploration en en dégageant les observations les plus significatives. Le premier chapitre contient un exposé théorique en trois volets destiné à faire ressortir les données disponibles de même que les interrogations qui demeurent en rapport avec l’apprentissage précoce de la lecture: on y retrouve un survol historique de l'évolution des positions face au développement du potentiel cognitif, une présentation des méthodes conventionnelles d'apprentissage de la lecture ainsi que des adaptations élaborées en fonction de l'apprentissage précoce, et un relevé des sources de controverses issues des premières explorations. Il se termine par la constatation que de nombreuses questions demeurent ouvertes tant sur le plan de l'approche à privilégier que sur celui des conséquences à court et à long termes. Le second chapitre comporte une présentation des sujets en cause, des éléments méthodologiques retenus et de la démarche d'objectivation des acquisitions. Le troisième chapitre est consacré à une présentation heuristique du processus d'apprentissage de la lecture; il comprend quelques précisions sur l'approche heuristique et une description détaillée du cheminement ayant conduit à la finalisation de l'apprentissage, incluant les réflexions, interrogations et modifications qui l'ont ponctuée. Le quatrième chapitre donne accès aux résultats obtenus au terme du processus d'apprentissage, leur présentation étant suivie d'une discussion générale où sont reprises les interrogations en rapport avec le potentiel d'apprentissage de l'enfant, la méthode ou plutôt, dans notre cas, l'approche la plus susceptible de permettre une intégration harmonieuse de l'écrit, la compétence des parents et les effets de l'apprentissage précoce de la lecture sur les plans cognitif et affectif. La conclusion propose certaines réflexions sur le sens et la contribution de notre démarche au-delà des aménagements techniques suggérés.
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La majorité des situations dans lesquelles l'enfant fait ses apprentissages requièrent l'activité de lecture. Au-delà, des mots, au-delà de la simple perception physique du langage, Smith (1977) décrit la structure profonde du langage comme la signification que le lecteur donne à un texte, en plus du sens propre du texte lui-même. Pour le lecteur, le sens d'un texte comprend l'information qu'il en extrait, en plus de certaines informations qu'il en infère. En d'autres mots, le sens correspond aux réponses que le lecteur obtient à ses questions cognitives. En conséquence, la structure profonde de la langue se présente réellement comme le processus par lequel le discours est produit et compris. Elle se trouve à la fois dans la tête de l'individu et dans le texte; elle fait partie de la théorie du monde du lecteur. […]La présente recherche s'inscrit dans le modèle constructiviste de la compréhension en lecture. Son objectif propre est de donner des indices sur le développement des habiletés en compréhension chez des élèves de deuxième et quatrième années de l'école primaire. Peu de recherches s'y sont intéressées. On utilisera un protocole de recherche de type factoriel 2*2*2*2 (2 types de structures de textes * 2 niveaux de complexité des textes * 2 niveaux scolaires * 2 ordres de présentation des textes).