36 resultados para oralité


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La rumeur publique joue un rôle-clé dès les plus anciens textes français : elle motive les héros à la guerre et assure la renommée du saint auprès du bon peuple. Quand les auteurs vernaculaires délaissent les chansons de geste ou de saints (genres marqués par l’oralité) au profit d’une forme narrative bientôt appelée roman (genre défini d’abord par son rapport à l’écriture), la rumeur – qui fait et défait les héros – se voit concurrencée par l’écrit, auquel est attribuée une valeur de vérité supérieure. Le roman met ainsi en abyme sa propre quête de légitimité. Le statut ambigu de la narration médiévale, au carrefour de l’oralité et de l’écriture, se reflète dans la situation ambivalente de la rumeur, clairement associée au peuple et en position d’infériorité manifeste, mais demeurant néanmoins le véritable moteur de la narration. À ce titre, la rumeur, ou plus exactement la nouvelle « qui court et vole », devient un sujet autonome qui relance le récit, dans un apparent parallèle avec à la voix du narrateur. Au début du XIIIe siècle, l’opposition entre roman et chanson se double d’une séparation entre vers et prose. Le roman en vers prend ses distances avec la rumeur en adoptant des accents parodiques, mais la prose est le lieu où la rumeur est mise en cause de la manière la plus systématique. Le roman en prose élabore ainsi un système complexe où la lettre et la voix se répondent. Par exemple, le grand cycle du Lancelot-Graal se clôt avec un roman, La Mort du roi Arthur, où la vérité vient de la lettre (missives révélatrices, inscriptions funéraires), alors même que la rumeur se révèle mortifère, depuis la rumeur de la fausse mort, qui a poussé Lancelot et Guenièvre au bord du suicide, jusqu’à celle qui condamne injustement la reine du meurtre de Gaheris de Karaheu. Le roman oppose ainsi à la voix de Merlin, le prophète à l’origine de ce royaume déchu, la permanence de la lettre, seule capable d’assurer la pérennité du royaume dans la mémoire et dans les lettres. La rumeur qui traverse les premières entreprises romanesques porte avec elle la question fondamentale du roman : celle de la vérité et du statut de la fiction, dans un monde où la langue vulgaire quitte la sphère de l’oralité et cherche à s’imposer comme langue d’écriture.

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Bon nombre d’ouvrages sur l’histoire littéraire de l’Afrique comportent un chapitre ou une section consacrés au passage de l’oral à l’écrit où l’on rappelle d’abord que les sociétés africaines se caractérisaient par l’expression orale avant l’arrivée des colonisateurs européens. Si les termes désignant ce « passage » sont ici intervertis, c’est pour mieux insister sur le fait que la critique littéraire, elle, a fait le cheminement inverse en supposant, dans un premier temps, que les romanciers avaient adopté les conventions de la « tradition écrite » européenne; elle s’est ensuite ravisée en affirmant que les écrivains s’inspirent en réalité depuis le début de la tradition orale africaine. [Introduction]

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L’article porte sur les deux premiers romans de Faïza Guène : Kiffe kiffe demain (2004) et Du rêve pour les oufs (2006), ainsi que sur les traductions en langue suédoise Kiffe kiffe imorgon (2006) et Drömmar för dårar (2008). Nous nous intéressons aux mots et aux expressions qui sont porteurs de la culture maghrébine, pour voir comment ces termes sont traduits en suédois. Nous étudions aussi l’oralité et le registre argotique, qui sont des traits caractéristiques de la prose de Guène. Nous constatons que certains termes d’origine arabe du texte source sont traduits par des mots ayant une autre étymologie, ce qui rend la présence maghrébine un peu moins visible dans le texte cible. Nous constatons aussi que l’oralité du texte source est transférée dans le texte cible, mais par d’autres moyens – un procédé de compensation est souvent utilisé. Le registre argotique paraît un peu plus saillant dans les romans français que dans les versions traduites. L’exemple le plus frappant est le discours des personnages dans Du rêve pour les oufs, qui doit être traduit en « français standard » par le moyen de notes de bas de page, pour assurer la compréhension du lecteur implicite du texte original – phénomène qui n’a pas d’équivalent dans la traduction suédoise. Ce procédé de normalisation rend le texte cible plus neutre et, peut-être, un peu moins singulier que l’original.

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La lecture faite du livre Seridó − XIXème siècle (Fazendas & livros), des historiens Medeiros Filhos et Faria, a été ce qui a déclenché l écrit de cette thèse de doctorat. La lecture intensive de ce livre a conduit au corpus documentaire de la recherche (livres scolaires, religieux et laïques, chronique, discours, documents ecclésiastiques, inventaires, testaments, mémoires d'enfance, articles journalistiques, rapports), et aussi au corpus du référentiel théorico-méthodologique de l'histoire culturelle de la lecture, en correspondance avec Roger Chartier et Robert Darnton. Dans la rigueur de l'écriture de la thèse, la recherche relative à la thématique lecture et absorptions culturelles nous a menés à définir comme objet d'étude les pratiques culturelles appropriées pertinemment aux lectures faites, entendues, murmurées, de nombreuses fois répétées et mémorisées, de livres scolaires imprimés, religieux et laïques qui circulaient à Caicó, dans les années mille huit cents. En vue de la lecture intensive et de l'extensive, l'objectif est d analyser, d'une part, des indices d'absorptions ou appropriations culturelles des enseignements de ces pratiques de lecture et, d'autre part, les entrelacements des enseignements relatifs à l'oralité, à la lecture, à l'écrit et à la scolarisation. La thèse défendue est que l'histoire de la lecture à Caicó, au XIXème siècle, est l'histoire de la lecture faite, entendue, murmurée, répétée et, encore, mémorisée, qui, soutenue par des textes de livres scolaires, religieux et laïques, se convertissait dans la production de biens culturels spécifiques, comme des cartes, inventaires, remèdes homéopátiques et faits maison, testaments, prières fortes de cure, vers de cordel, parmi beaucoup d'autres. En commençant avec l'intention d écrire une histoire de la lecture à Caicó, au XIXème siècle, nous comprenons que les pratiques culturelles, spécialement les pratiques des coutumes seridoenses, sont, excessivement, le résultat des appropriations de lectures de textes scolaires, religieux et laïques, stimulatrices d'autres pratiques de lectures intensives et extensives. Si la lecture faite, entendue, répétée, mémorisée et reconnue est liée à des pratiques de coutumes universelles et locales, malgré cela la force de l'oralité aurait été l élément essentiel de la reproduction et de la longévité de cette lecture, ainsi que de son passage du XIXème siècle au XXème et, encore, des vestiges de certaines permanences de ce XXIème siècle. En partie, ce réseau de pratiques culturelles, reproduit par la force de la transmission orale, persiste depuis l époque de nos arrière-arrière-grand-parents

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Le présent ouvrage comprend des versions comparatives de neuf contes de Perrault, parmi les plus célèbres, publiés dans des éditions intégrales, au Brésil, entre 1934 et 2005. L analyse comparative donne la priorité à l identification des éléments relatifs à l oralité, comme ceux qui appartiennent, selon Ong (1998) et Havelock (1996), à des contextes de cultures antérieures à l épanouissement de l écriture et qui donc élaboraient ses propres structures de pensée et d expression pour interagir dans la vie pratique comme dans la création, dans la transmission et la manutention des coutumes et traditions. Issus des premiers récits, les contes de Perrault, traduits ou adaptés au Brésil, gardent en eux l esprit du langage narratif auquel l auteur français a consagré une attention spéciale, pour transposer dans l écrit quelques récits de la grande expérience humaine née dans le milieu populaire et qui désormais intègrent l espace de l écriture à chaque nouvelle version produite. Les bagages formulaires, comme les épithètes, les interventions du narrateur et la propre relation des signifations de l intrigue avec les structures de l imaginaire toujours présentes dans l humanité, démontrent le rapprochement entre l oralité et écriture. En suivant les discussions théoriques de Zumthor (1993, 1997, 2000) et par l interation du lecteur avec le texte, on constate que ces éléments relatifs à l oralité rendent possibl existence d une performance dans l écrit a partir des impressions cinesthésiques qui chaque lecture provoque chez le lecteur et récepteur d un texte narratif qui revendique, automatiquement, la construction d une ouvrage seulement possible à chaque instant de l interation, par le processus esthétique de la réception. Même au niveau d écrit, ou l intensité de sa présence est diminuée en raison de l absence d un corps physique qui transmet, qui développe, qui opere littéralement le texte par la voix et qui réunit l écoute et la vision de l auditeur, la performance produite s interpose entre le corps du lecteur qui agit sur le texte et en même temps reçoit les sensations lui permettant l expérience esthétique. Ainsi, dans l expérience de la lecture de Contes de Perrault est possible percevoir les éléments qui renvoient à la forme du conte de tradition populaire. Même déjà influencée par l écrit, le lecteur peut identifier, dans cette oeuvre, les possibilités determinantes de la dynamique perpétuel dans la transmission de ses textes: le plaisir de la pratique de l écoute des histoires contées oralement et le plaisir de la pratique de lectures silencieuses et solitaires. Dans ce chemin le lecteur devoit chercher les sens perdus, ici, rencontrés avec l aide des discours littéraires, linguistique, folklorique, anthropologique et psycanalytique sur la surface du texte narratif merveilleux. Outre cela, ces discours collaborent avec le lecteur qui retrouvent les voix emprisonnées par l écrit dans la virtualité et dans émergence d une performance

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Conselho Nacional de Desenvolvimento Científico e Tecnológico

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Coordenação de Aperfeiçoamento de Pessoal de Nível Superior (CAPES)

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Coordenação de Aperfeiçoamento de Pessoal de Nível Superior (CAPES)

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O estudo da novela "Uma estória de amor", de Guimarães Rosa (1908-1967), que pretendemos desenvolver na realização desta Dissertação de Mestrado, traz como principal mote a recepção crítica e a interpretação das cantigas, narrativas e estórias cantadas e contadas durante a "Festa de Manuelzão" (espécie de subtítulo de "Uma estória de amor"). Desse modo, nosso trabalho terá sua metodologia desenvolvida com fundamento na Estética da Recepção, formulada por Hans Robert Jauss (1921-1997), porém, não se trata de amparar a feitura dessa Dissertação, única e exclusivamente, nos métodos estético-recepcionais, mas, de amparados pelos estudos hermenêuticos, sobretudo os formulados por Jauss, constituir um cenário possível para a obra de Guimarães Rosa, considerando suas várias interpretações e sua importância para a afirmação do caráter vanguardista atribuído ao seu legado, em especial à "Uma estória de amor". Durante a realização da festa que marcará a inauguração da fazenda, os muito contadores e cantadores chegam à Samarra (propriedade de Federico Freire, patrão de Manuelzão) com a missão de contar narrativas e cantigas que conduzirão o velho vaqueiro a um raro momento de parada dos seus afazeres na fazenda, levando-o a fazer parte da celebração de sua festa. Com vista a realizar o objetivo proposto nesta Dissertação, sua divisão estrutura-se na construção de três capítulos, sendo cada um, subdividido em duas partes. Tal divisão há de servir ao alcance das questões, conclusões e possibilidades interpretativas sobre "Uma estória de amor". Assim é que, já no primeiro capítulo do texto, explorar-se-á a recepção crítica de "Uma estória de amor", bem como seu caráter vanguardista, tomando como exemplo a Literatura oral, que torna a novela de Guimarães Rosa objeto mais do que suficiente aos estudos propostos por Jauss. No segundo capítulo, dissertar-se-á sobre o amor, segundo a discussão empreendida por Derrida acerca do phármakon, teorizado em A farmácia de Platão (1991), como recorrência, ao mesmo tempo, desencadeadora de um veneno e de um poder curativo, que atribuem, ao protagonista da novela em questão, o papel do ouvinte ainda capaz de se emocionar e surpreender-se com a simples audição de relatos, aparentemente tão ingênuos sobre estórias adquiridas e perpassadas ao longo dos anos pela oralidade. No capítulo final, intenta-se realizar uma análise de alguns cantos, e, especificamente, de três narrativas condicionadas em "Uma estória de amor", dialogando com leituras mais recentes da obra (Sandra Vasconcelos, em Puras Misturas [1997], por exemplo), para demonstrar a importância do relato transmitido pelas várias gerações que procedem à narrativa original, as quais, indiferente às mudanças de rumo constantes nesses possíveis textos, muitas vezes, parecem discordar do original.

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Esta dissertação tem como objetivo principal “apresentar uma proposta para o ensino da língua parkatêjê apoiada na tradição oral do povo de mesma denominação, com vistas a sua implantação na Escola Indígena Pẽmptykre Parkatêjê”, da aldeia Parkatêjê, localizada na Terra Indígena Mãe Maria, à altura do quilômetro 30 da rodovia BR 222, no município Bom Jesus do Tocantins. Com base em Severino (2007), caracteriza-se como uma pesquisa etnográfica, por visar compreender a cotidianidade da aludida escola, no que se refere ao ensino e aprendizagem da língua tradicional, e também como pesquisa bibliográfica, tendo em vista a natureza das fontes utilizadas para sua tessitura. A pesquisa está vinculada à Linguística Aplicada, uma área da INdisciplina ou transdisciplinar, segundo Moita Lopes (2006), pautada na democracia cognitiva por uma educação emancipadora, conforme Petraglia (2013). O texto está estruturado em quatro partes, além da introdução e das considerações finais. A primeira parte apresenta considerações gerais sobre os Parkatêjê. A segunda parte trata de uma abordagem histórica acerca do desenvolvimento da linguística indígena no contexto educacional brasileiro, com base nos acontecimentos observados desde o ano de 1540 até os dias atuais. A terceira parte reúne algumas características de sociedades reguladas pela tradição oral, ou principalmente por meio dessa tradição, e, a partir de uma definição de cultura, apresenta reflexões sobre cultura oral e cultura escrita. A quarta parte trata do histórico da educação formal na aldeia parkatêjê e aborda informações referentes ao protagonismo do povo de mesma denominação no momento contemporâneo da mencionada escola. Ainda nesta última parte, a aludida proposta de ensino, que se intitula “A tradição oral no ensino da língua parkatêjê”, é apresentada, com o apoio de Queiroz e Pereira (2013), Belintane (2007; 2008), Calvet (2011) e de outros estudos levados a efeito por autores favoráveis à pujança da oralidade no ensino de língua. A pesquisa destaca os velhos da aldeia, índios de primeira geração, como atores importantes no processo de ensino e aprendizagem da língua tradicional na educação formal.

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Pós-graduação em Estudos Literários - FCLAR

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From 1986 to 1994, Patrick Chamoiseau and Raphaël Confiant published a series of fictional and non-fictional writings focusing on language issues. Interest in these themes can certainly in part be explained by the "surconscience linguistique" that Lise Gauvin attributes to Francophone authors: a linguistic over-awareness which, in the case of these two Martiniquais writers, may be attributed to their Creole-French diglossia. Although we might believe that the idea of Gauvin is right, it doesn't seem enough to explain why the linguistic theme plays such a central role in Chamoiseau's and Confiant's works. Deeply influenced by Glissant's theories on Creole popular culture and Antillean literature (Le discours antillais), they conceived a "Créolité" poetics based on a primarly identity-based and geopolitical discourse. Declaring the need to build an authentically Creole literary discourse, one that finally expresses the Martiniquais reality, Chamoiseau and Confiant (as well as Bernabé, third and last author of Éloge de la créolité) found the «foundations of [their] being» in orality and its poetics in the Creole language. This belief was maily translated into their works in two ways: by representing the (diglossic) relationships occurring between their first languages (Creole and French) and by representing the Creole parole (orality) and its function. An analysis of our authors' literary and theoretical writings will enable us to show how two works that develop around the same themes and thesis have in fact produced very divergent results, which were perhaps already perceivable in the main ambiguities of their common manifestos.

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La relazione interdisciplinare tra letteratura e fotografia, nella rilettura della storia recente del Mozambico, è l’oggetto di studio della presente tesi. Il presupposto coincide in primo luogo con la disamina interna della dialettica esistente tra archivio coloniale e oralità, modalità narrativa in parte transitata nella estória, declinazione lusofona della forma breve che permette di recuperare l’eredità popolare del racconto tradizionale. Il dialogo tra verbale e visuale consente a sua volta di stabilire nuovi paradigmi interpretativi nel dibattito postcoloniale tra memoria, trauma e rappresentazione. L’analisi comparativa tra la narrativa di João Paulo Borges Coelho e la fotografia di Ricardo Rangel rivela sguardi diversi sul mondo circostante, ma anche convergenze contemplative che si completano nell’incorporazione reciproca delle “omologie strutturali” comuni alle due modalità espressive. La fotografia colma delle lacune fornendoci delle visioni del passato, ma, in quanto “rappresentazione”, ci mostra il mondo per come appare e non per come funziona. Il testo letterario, grazie al suo approccio dialogico-narrativo, consente la rielaborazione museologica della complessa pletora di interferenze semantiche e culturali racchiuse nelle immagini, in altre parole fornisce degli “indizi di verità” da cui (ri)partire per l’elaborazione di nuovi archetipi narrativi tra l’evento rappresentato e la Storia di cui fa parte. Il punto di tangenza tra i due linguaggi è la cornice, espediente fotografico e narrativo che permette di tracciare i confini tra l’indicibile e l’invisibile, ma anche tra ciò che si narra e ciò che sta fuori dalla narrazione, ovvero fuori dalla storia. La tensione dialettica che si instaura tra questi due universi è seminale per stabilire le ragioni della specificità letteraria mozambicana perché, come afferma Luandino Vieira, “nel contesto postcoloniale gli scrittori sono dei satelliti che ruotano intorno ai «buchi neri della storia» la cui forza di attrazione permette la riorganizzazione dell’intero universo letterario.

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Questo lavoro è volto a far conoscere l'opera dello scrittore H. Krausser "Einsamkeit und Sex und Mitleid" e il genere Pulp. Ho voluto approfondire alcune caratteristiche di questo genere perché è ancora poco conosciuto, dato che questa corrente letteraria è nata soltanto negli anni Novanta. Nella prima parte dell'elaborato ho inserito una breve presentazione del genere per spiegare l'origine del termine pulp e descrivere le caratteristiche principali che lo definiscono. In modo particolare mi sono concentrato sulla sua diffusione in Italia attraverso la corrente dei cannibali, indicandone i principali esponenti. Successivamente ho presentato l'autore Helmut Krausser che, attraverso un accurato lavoro letterario, è stato in grado di mettere insieme un mosaico di personaggi sparsi per la metropoli di Berlino. Julia König è una donna ambiziosa ed esigente, Vincent è un gigolò rinomato, Ekki un ex professore ridotto alla miseria, Swentja una giovane ragazza contesa tra due giovani e incapace di badare a sua sorella. Questi sono solo alcuni dei personaggi presenti nell'opera. Questo libro risultava interessante sul piano traduttivo poiché gli spunti da analizzare erano molteplici e, a mio avviso, intriganti. Visto l'ampio numero di personaggi, l'opera di H. Krausser è incentrata sul dialogo. Si tratta di una tipologia testuale che all'apparenza potrebbe sembrare semplice e lineare, ma in realtà può rivelarsi insidiosa per la traduzione. Infatti, non è semplice restituire la stessa spontaneità del testo di partenza e trasmettere in maniera fedele il registro tipico dell'oralità. Ho ritenuto opportuno analizzare questo genere letterario per le peculiarità che lo contraddistinguono dagli altri. Con i suoi toni crudi, violenti e talvolta anche cinici il pulp offre immagini di realtà drammatiche che producono un forte impatto emotivo sul lettore grazie a uno stile diretto, privo dei filtri della moralità e del pudore.