994 resultados para Texte journalistique
Resumo:
Num texto de cariz jornalístico, escrito na plena maturidade da sua vida literária, em 1895, Eça de Queirós reflecte irónica e liricamente sobre a chamada ―influência‖ do clima sobre a mentalidade, a cultura e a economia dos povos europeus. É seu pretexto uma cómica palinódia dos seus sarcasmos juvenis acerca de um romântico desabafo poético-político de um ex-primeiro-ministro português, o qual enaltecia, como principal riqueza nacional, ―o luminoso e magnífico céu azul que nos cobre!‖. Já desde a década de 1870, no advento da sua vida de escritor, que, para Eça, é tema recorrente uma espécie de ―mitologia do sul‖, em que impera a tutela benfazeja e doce do céu meridional. Nesta crónica, no fim da sua vida, Eça de Queirós retoma e desenvolve, definitivamente, uma representação cultural e psicológica do clima meridional, pretexto para uma magnífica síntese contrastiva sobre o Norte e o Sul da Europa, uma enternecida apologia do sol, do calor e da luz dos climas ―ricos‖, saudosamente evocados durante um Inverno sombrio em Paris. É justamente a coerência exemplar deste motivo – associada, não obstante, à natural e estratégica evolução estético-ideológica do autor – que será objecto de reflexão deste texto: porque o signo climático e a oposição Norte/ Sul podem funcionar como noções heurísticas de uma obra e de um autor sobre os quais (como sobre Flaubert) já se disse muito, mas nunca se diz o suficiente.
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Coordenação de Aperfeiçoamento de Pessoal de Nível Superior (CAPES)
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La Lanterne d’Arthur Buies, publiée à Montréal de 1868 à 1869 et inspirée de La Lanterne de Rochefort, se distingue des journaux de cette période durant laquelle le clergé, qui en contrôle un grand nombre, impose l’idée que tout bon catholique obéisse au pouvoir en place. En publiant La Lanterne, Buies s’oppose au milieu journalistique, non seulement par ses nombreuses critiques à son endroit, mais aussi par le choix du genre du pamphlet, qui confronte les normes de l’époque en empruntant une forme plus proche du discours oral et centrée essentiellement sur la dénonciation. Sans être officiellement victime de censure, le pamphlétaire subit les pressions du clergé et de la presse conservatrice, qui nuisent à ses projets de faire de son journal un grand organe de la jeunesse. Faire l’histoire de la publication de La Lanterne et son analyse littéraire, en comparaison avec la réédition de 1884, permet d’identifier les manifestations de l’ambition de Buies, qui s’oppose aux signes plus discrets indiquant les difficultés liées à la rédaction du journal. Le pamphlétaire se met en scène dans son propre journal, en interaction avec ses adversaires et ses lecteurs. De plus, l’étude de la réception de La Lanterne révèle que les rares journaux qui s’intéressent à Buies dénigrent son pamphlet, celui-ci lutte alors contre l’absence d’un véritable interlocuteur. Notre analyse du texte apporte une meilleure compréhension des objectifs de Buies et des outils dont il entendait se servir pour transformer la presse et, par là, la jeunesse canadienne. En nous intéressant à la réception, nous désirons également éclairer le fonctionnent du milieu journalistique canadien-français et comprendre le rôle que Buies a pu y tenir.
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La terminologie ‘écriture écran’ est souvent utilisée dans un sens proche de celui que lui donne Annie Ernaux lorsqu’elle écrit que ‘la fiction protège’ en permettant à un auteur de dire tout en gardant le lecteur à distance. Pourtant, de Blanchot à Genette, de nombreux critiques ont souligné que le texte est par essence un espace qui n’existe que dans et par cet échange, le lecteur – surtout dans le cas des textes de fiction – devant s’investir, se projeter dans le texte lu. Le texte de fiction serait-il donc un écran protecteur pour celui qui tient la plume et un écran projecteur pour celui qui tient le livre ? En nous basant principalement sur des textes de la psychanalyste Rachel Rosenblum et de l’auteure et survivante de la Shoah Anna Langfus, nous suggèrerons que, pour l’auteur comme pour le lecteur, le texte de fiction est à la fois un écran protecteur et un écran projecteur, ces deux fonctions étant étroitement liées et nullement contradictoires. Nous montrerons en effet qu’aucun genre n’est a priori protecteur puisque c’est l’acte de lecture ou d’écriture qui peut se transformer en morbide compulsion de répétition quand la mémoire d’un lecteur ou d’un auteur est devenue pathologique.
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French Studies (2012) 66 (1): 125-126 doi:10.1093/fs/knr208
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Collection : Encyclopédie théorique et pratique des connaissances civiles et militaires