25 resultados para Glissant


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Le roman Le Quatrième siècle, considéré comme un pilier de l’œuvre de l’écrivain martiniquais Édouard Glissant, est une réinvention du passé et de l’histoire des Antilles, tout en présentant une dimension moins étudiée : celle de l’enracinement dans le nouveau pays, de la création d’une communauté singulière et métissée. Glissant suggère que, malgré l’abolition de l’esclavage, beaucoup de chemin reste encore à faire et que la construction d’une identité passe par des ancrages solides et multiples dans le pays. Afin d’explorer ce thème, cette étude analyse la construction du parcours figuratif de l’enracinement dans Le Quatrième siècle. L’étude de divers personnages et de certains éléments du paysage, en particulier la mer, les mornes et la plaine, permettent de mieux cerner l’écriture de l’enracinement dans cette œuvre. En effet, par le biais de l’onomastique, des figures emblématiques de la colonisation, de la déconstruction des relations de pouvoir et du symbolisme de l’espace, Glissant met en scène les limites du marronnage, créant plutôt un imaginaire centré sur la définition de la collectivité à travers un lent processus d’enracinement et d’appropriation de l’espace.

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Este trabajo se propone analizar el intertexto que une al escritor Edouard Glissant con William Faulkner a través de dos obras: el ensayo Faulkner, Mississipi (1996) y la novela Sartorius (1999). En el primer texto, el autor enfatiza cuestiones presentes en su propia obra novelesca: la genealogía, la relación con el espacio de la plantación, el mestizaje, la (i)legitimidad de derechos con respecto a la posesión de la tierra, la opacidad. En el segundo, traza una línea genealógica de un personaje perteneciente a una etnia africana imaginaria, haciéndolo llegar hasta las plantaciones del sur de los Estados Unidos; paralelamente, presenta la línea genealógica de los Sartoris. En esta dirección, busco mostrar cómo el proyecto literario de Glissant dialoga con la obra de Faulkner, indagando e inventariando las mismas problemáticas con respecto al transplante de poblaciones y su inserción en el espacio de las plantaciones, tanto en el sur de los Estados Unidos como en las islas del Caribe. En las obras de ambos escritores puede percibirse el mismo vértigo trágico que persigue a los personajes, conduciéndolos a la locura, el sufrimiento y la muerte

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Fil: Sancholuz, Carolina. Universidad Nacional de La Plata. Facultad de Humanidades y Ciencias de la Educación; Argentina.

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Este trabajo se propone analizar el intertexto que une al escritor Edouard Glissant con William Faulkner a través de dos obras: el ensayo Faulkner, Mississipi (1996) y la novela Sartorius (1999). En el primer texto, el autor enfatiza cuestiones presentes en su propia obra novelesca: la genealogía, la relación con el espacio de la plantación, el mestizaje, la (i)legitimidad de derechos con respecto a la posesión de la tierra, la opacidad. En el segundo, traza una línea genealógica de un personaje perteneciente a una etnia africana imaginaria, haciéndolo llegar hasta las plantaciones del sur de los Estados Unidos; paralelamente, presenta la línea genealógica de los Sartoris. En esta dirección, busco mostrar cómo el proyecto literario de Glissant dialoga con la obra de Faulkner, indagando e inventariando las mismas problemáticas con respecto al transplante de poblaciones y su inserción en el espacio de las plantaciones, tanto en el sur de los Estados Unidos como en las islas del Caribe. En las obras de ambos escritores puede percibirse el mismo vértigo trágico que persigue a los personajes, conduciéndolos a la locura, el sufrimiento y la muerte

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Fil: Sancholuz, Carolina. Universidad Nacional de La Plata. Facultad de Humanidades y Ciencias de la Educación; Argentina.

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Este trabajo se propone analizar el intertexto que une al escritor Edouard Glissant con William Faulkner a través de dos obras: el ensayo Faulkner, Mississipi (1996) y la novela Sartorius (1999). En el primer texto, el autor enfatiza cuestiones presentes en su propia obra novelesca: la genealogía, la relación con el espacio de la plantación, el mestizaje, la (i)legitimidad de derechos con respecto a la posesión de la tierra, la opacidad. En el segundo, traza una línea genealógica de un personaje perteneciente a una etnia africana imaginaria, haciéndolo llegar hasta las plantaciones del sur de los Estados Unidos; paralelamente, presenta la línea genealógica de los Sartoris. En esta dirección, busco mostrar cómo el proyecto literario de Glissant dialoga con la obra de Faulkner, indagando e inventariando las mismas problemáticas con respecto al transplante de poblaciones y su inserción en el espacio de las plantaciones, tanto en el sur de los Estados Unidos como en las islas del Caribe. En las obras de ambos escritores puede percibirse el mismo vértigo trágico que persigue a los personajes, conduciéndolos a la locura, el sufrimiento y la muerte

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Cette étude présente une méthode d'analyse comparative destinée à explorer le processus de « différenciation » considéré ici comme un principe fondamental de l'interaction des cultures et de la création littéraire. Celle-ci tire sa capacité de créer des effets de sens toujours nouvellement pertinents de sa façon de se différencier des voix et des façons de dire déjà existantes. L'étude présente les présupposés, fondements théoriques et objectifs d'une telle « comparaison différentielle » qui accorde une importance constitutive aux langues et aux contextes énonciatifs dont émanent les oeuvres littéraires. Le souci d'explorer ce qui est « différentiel » ne mène pas au constat d'irréductibles différences, mais à la découverte du dialogisme intertextuel et interculturel qui sous-tend toute création littéraire. Les études littéraires en reçoivent un nouvel attrait, car elles nous apprennent quelque chose d'essentiel qu' Eduard Glissant résume dans cette formule : « C'est par la différence que fonctionne ce que j'appelle la Relation avec un grand R ».

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La présente thèse vise à analyser le thème de la mélancolie postcoloniale et son utilisation stratégique dans huit romans de Patrick Chamoiseau (Solibo Magnifique, Texaco, Biblique des derniers gestes et Un dimanche au cachot) et d’Émile Ollivier (Mère-Solitude, Passages, Les urnes scellées et La Brûlerie). Sous l’éclairage de la psychanalyse et de la critique postcoloniale, nous définissons cette notion fondamentale comme suit : un psychisme ambivalent entraîné par la perte ou le manque de certains objets d’attachement ––– objets qui sont en l’occurrence la mémoire collective et/ou le lieu d’appartenance identitaire. Comment et pourquoi ce thème se manifeste-t-il dans notre corpus ? Notre hypothèse est que l’utilisation dudit thème serait plus le résultat de leur choix stratégique que l’effet de leur état psychique. C’est afin d’examiner leurs propres problématiques des construction et perception identitaires dans le contexte postcolonial que ces écrivains mettent en récit une telle situation de manque mnémonique et spatial à travers l’écriture romanesque. Afin de mieux élucider la manifestation textuelle de ce thème, nous divisons celui-ci en deux motifs : la « non-histoire » et le « non-lieu ». En nous appuyant principalement sur les réflexions d’Édouard Glissant, de Takayuki Nakamura et de Marc Augé, nous définissons ces concepts comme deux aspects de la mélancolie postcoloniale : situation de manque de la mémoire collective et celle du lieu d’appartenance identitaire. Nos analyses de ces deux motifs sur un plan stylistique, narratologique, structurel et théorique permettent d’examiner de plus près les points de convergence et de divergence entre l’écriture romanesque de Chamoiseau et celle d’Ollivier. En nous fondant sur les quatre études dans la deuxième partie concernant la mise en récit de la non-histoire, nous analysons les utilisations stratégiques de ce motif afin de voir la mise en récit de la « vision prophétique du passé » (É. Glissant). Nous élucidons ensuite en quoi consiste cette vision temporelle paradoxale : choix de genres littéraires tels que le récit policier (Mère-Solitude et Solibo Magnifique) et le récit du retour au pays natal (Les urnes scellées et Bibliques des derniers gestes). Ce choix narratif se réfère toujours à ce que nous nommons la méthode inductive de la narration. La troisième partie, composée encore de quatre études, éclaire les stratégies de la description du lieu. Nous en déduisons une modalité sui generis de la description spatiale que nous appelons, d’après Marc Augé, l’« évocation prophétique d’espaces ». Cette stratégie descriptive se représente notamment par la spatialisation métaphorique de l’identité créole (Texaco et Un dimanche au cachot) ou migrante (Passages et La Brûlerie). En conclusion, nous résumons ces analyses pour en extraire les points communs et divergents entre les utilisations stratégiques de la mélancolie postcoloniale chez Chamoiseau et Ollivier. Entre autres aspects, nous constatons que la mise en récit de la vulnérabilité due à la mélancolie postcoloniale constitue leur positionnement esthétique et éthique afin qu’ils puissent réfléchir aux constructions et perception identitaires au sein du monde actuel devenu plus que jamais flou et fluide.

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La série Body Techniques (2007) a été réalisée par l’artiste britannique Carey Young dans le cadre d’une résidence offerte par la biennale de Sharjah, aux Émirats Arabes Unis. Les huit photographies de format tableau constituant la série montrent l’artiste qui, portant l’uniforme d’une femme d’affaires, réinterprète huit œuvres célèbres associées à la mouvance de l’art conceptuel. Des paysages singuliers, situés aux abords des villes de Sharjah et Dubaï, servent de toile de fond à ces actions et leur confèrent une aura futuriste. La présente analyse tâche de démontrer que la série est habitée par un paradoxe remettant en question le statut d’art engagé que l’artiste revendique pour son œuvre. Ce paradoxe se manifeste à travers trois axes, autour desquels s’articule notre réflexion : les médiations se glissant entre Body Techniques et les œuvres que la série réinterprète, la déconstruction du « médium » du paysage, et le rôle actif occupé par le dispositif photographique. Cet examen attentif de chacune des occurrences du paradoxe permet de révéler Body Techniques comme une incarnation exemplaire de la double contrainte traversant toute œuvre d’art contemporain engagé : celle permettant aux artistes de critiquer le système auquel ils participent, mais les forçant en retour à participer au système qu’ils critiquent.

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Notre dissertation propose un questionnement ayant pour thème l identité créole dans l oeuvre Texaco (1992), du martiniquais Patrick Chamoiseau. Texaco opère une rétrospective de l histoire martiniquaise en y apportant un nouveau point de vue, influencé par la culture populaire martiniquaise, inversant ainsi les représentations traditionnelles forgées à partir des modèles métropolitains. La théorie principale utilisée dans cette dissertation est celle d Edouard Glissant, lorsqu il utilisa la notion de rhizome pour l adapter à la réalité de la culture créole. D après cette perspective, une racine unique, qui représenterait symboliquement une culture unique, tuerait les autres racines se trouvant à son alentour, alors que le rhizome, c est-à-dire la racine multiple, irait à la rencontre des autres racines et se mélangerait avec elles, pour former un ensemble qui s étend à l infini. La théorie présente dans le livre de Patrick Chamoiseau Écrire en pays dominé (1997), s est révélé être d une importance fondamentale dans notre dissertation, en ce qui concerne le questionnement sur l usage de la langue de la métropole dans une ancienne colonie. Cette réflexion va permettre de commencer une discussion à propos de l influence de la culture métropolitaine sur la culture de l ancienne colonie, qui dans ce cas, se voit opprimée. Pour commencer, nous verrons dans la première partie les mécanismes d oppression utilisés en ce qui concerne la négation de l identité créole, s aidant de systèmes de domination linguistiques et culturelles. Dans la seconde partie, nous étudierons l émergence d une identité créole dans Texaco, grâce à une tentative de réecriture d une des possibles histoires de la Martinique

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Pós-graduação em Artes - IA

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Este artigo tem por objetivo reconhecer a obra do poeta paraense Bruno de Menezes como antecipadora dos conceitos de negritude e crioulização, impressos em Aimé Cesaire e Edouard Glissant, conceitos que qualificam a modernidade do literato. Para tanto, serão analisados três poemas de Menezes, publicados no livro Batuque (1931), considerando-se o estilo e as condições sociais e históricas de produção. Conclusivamente, destaca-se que o não reconhecimento da poesia de Menezes, no cânone local e nacional, foi muito mais decorrente de fatores sociais do que em razão da qualidade de sua obra.

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This study concerns the representation of space in Caribbean literature, both francophone and Anglophone and, in particular, but not only, in the martinican literature, in the works of the authors born in the island. The analysis focus on the second half of the last century, a period in which the martinican production of novels and romances increased considerably, and where the representation and the rule of space had a relevant place. So, the thesis explores the literary modalities of this representation. The work is constituted of 5 chapters and the critical and methodological approaches are both of an analytical and comparative type. The first chapter “The caribbean space: geography, history and society” presents the geographic context, through an analysis of the historical and political major events occurred in the Caribbean archipelago, in particular of the French Antilles, from the first colonization until the départementalisation. The first paragraph “The colonized space: historical-political excursus” the explores the history of the European colonization that marked forever the theatre of the relationship between Europe, Africa and the New World. This social situation take a long and complex process of “Re-appropriation and renegotiation of the space”, (second paragraph) always the space of the Other, that interest both the Antillean society and the writers’ universe. So, a series of questions take place in the third paragraph “Landscape and identity”: what is the function of space in the process of identity construction? What are the literary forms and representations of space in the Caribbean context? Could the writing be a tool of cultural identity definition, both individual and collective? The second chapter “The literary representation of the Antillean space” is a methodological analysis of the notions of literary space and descriptive gender. The first paragraph “The literary space of and in the novel” is an excursus of the theory of such critics like Blanchot, Bachelard, Genette and Greimas, and in particular the recent innovation of the 20th century; the second one “Space of the Antilles, space of the writing” is an attempt to apply this theory to the Antillean literary space. Finally the last paragraph “Signs on the page: the symbolic places of the antillean novel landscape” presents an inventory of the most recurrent antillean places (mornes, ravines, traces, cachots, En-ville,…), symbols of the history and the past, described in literary works, but according to new modalities of representation. The third chapter, the core of the thesis, “Re-drawing the map of the French Antilles” focused the study of space representation on francophone literature, in particular on a selected works of four martinican writers, like Roland Brival, Édouard Glissant, Patrick Chamoiseau and Raphaël Confiant. Through this section, a spatial evolution comes out step by step, from the first to the second paragraph, whose titles are linked together “The novel space evolution: from the forest of the morne… to the jungle of the ville”. The virgin and uncontaminated space of the Antilles, prior to the colonisation, where the Indios lived in harmony with the nature, find a representation in both works of Brival (Le sang du roucou, Le dernier des Aloukous) and of Glissant (Le Quatrième siècle, Ormerod). The arrival of the European colonizer brings a violent and sudden metamorphosis of the originary space and landscape, together with the traditions and culture of the Caraïbes population. These radical changes are visible in the works of Chamoiseau (Chronique des sept misères, Texaco, L’esclave vieil homme et le molosse, Livret des villes du deuxième monde, Un dimanche au cachot) and Confiant (Le Nègre et l’Amiral, Eau de Café, Ravines du devant-jour, Nègre marron) that explore the urban space of the creole En-ville. The fourth chapter represents the “2nd step: the Anglophone novel space” in the exploration of literary representation of space, through an analytical study of the works of three Anglophone writers, the 19th century Lafcadio Hearn (A Midsummer Trip To the West Indies, Two Years in the French West Indies, Youma) and the contemporary authors Derek Walcott (Omeros, Map of the New World, What the Twilight says) and Edward Kamau Brathwaite (The Arrivants: A New World Trilogy). The Anglophone voice of the Caribbean archipelago brings a very interesting contribution to the critical idea of a spatial evolution in the literary representation of space, started with francophone production: “The spatial evolution goes on: from the Martiniques Sketches of Hearn… to the modern bards of Caribbean archipelago” is the new linked title of the two paragraphs. The fifth chapter “Extended look, space shared: the Caribbean archipelago” is a comparative analysis of the results achieved in the prior sections, through a dialogue between all the texts in the first paragraph “Francophone and Anglophone representation of space compared: differences and analogies”. The last paragraph instead is an attempt of re-negotiate the conventional notions of space and place, from a geographical and physical meaning, to the new concept of “commonplace”, not synonym of prejudice, but “common place” of sharing and dialogue. The question sets in the last paragraph “The “commonplaces” of the physical and mental map of the Caribbean archipelago: toward a non-place?” contains the critical idea of the entire thesis.

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La mostra è diventata un nuovo paradigma della cultura contemporanea. Sostenuta da proprie regole e da una grammatica complessa produce storie e narrazioni. La presente ricerca di dottorato si struttura come un ragionamento critico sulle strategie del display contemporaneo, tentando di dimostrare, con strumenti investigativi eterogenei, assumendo fonti eclettiche e molteplici approcci disciplinari - dall'arte contemporanea, alla critica d'arte, la museologia, la sociologia, l'architettura e gli studi curatoriali - come il display sia un modello discorsivo di produzione culturale con cui il curatore si esprime. La storia delle esposizioni del XX secolo è piena di tentativi di cambiamento del rapporto tra lo sviluppo di pratiche artistiche e la sperimentazione di un nuovo concetto di mostra. Nei tardi anni Sessanta l’ingresso, nella scena dell’arte, dell’area del concettuale, demolisce, con un azzeramento radicale, tutte le convenzioni della rappresentazione artistica del dopoguerra, ‘teatralizzando’ il medium della mostra come strumento di potere e introducendo un nuovo “stile di presentazione” dei lavori, un display ‘dematerializzato” che rovescia le classiche relazioni tra opera, artista, spazio e istituzione, tra un curatore che sparisce (Siegelaub) e un curatore super-artista (Szeemann), nel superamento del concetto tradizionale di mostra stessa, in cui il lavoro del curatore, in quanto autore creativo, assumeva una propria autonomia strutturale all’interno del sistema dell’arte. Lo studio delle radici di questo cambiamento, ossia l’emergere di due tipi di autorialità: il curatore indipendente e l’artista che produce installazioni, tra il 1968 e il 1972 (le mostre di Siegelaub e Szeemann, la mimesi delle pratiche artistiche e curatoriali di Broodthaers e la tensione tra i due ruoli generata dalla Critica Istituzionale) permette di inquadrare teoricamente il fenomeno. Uno degli obbiettivi della ricerca è stato anche affrontare la letteratura critica attraverso una revisione/costruzione storiografica sul display e la storia delle teorie e pratiche curatoriali - formalizzata in modo non sistematico all'inizio degli anni Novanta, a partire da una rilettura retrospettiva della esperienze delle neoavanguardie – assumendo materiali e metodologie provenienti, come già dichiarato, da ambiti differenti, come richiedeva la composizione sfaccettata e non fissata dell’oggetto di studio, con un atteggiamento che si può definire comparato e post-disciplinare. Il primo capitolo affronta gli anni Sessanta, con la successione sistematica dei primi episodi sperimentali attraverso tre direzioni: l’emergere e l’affermarsi del curatore come autore, la proliferazione di mostre alternative che sovvertivano il formato tradizionale e le innovazioni prodotte dagli artisti organizzatori di mostre della Critica Istituzionale. Esponendo la smaterializzazione concettuale, Seth Siegelaub, gallerista, critico e impresario del concettuale, ha realizzato una serie di mostre innovative; Harald Szeemann crea la posizione indipendente di exhibition maker a partire When attitudes become forms fino al display anarchico di Documenta V; gli artisti organizzatori di mostre della Critica Istituzionale, soprattutto Marcel Broodhthears col suo Musée d’Art Moderne, Départment des Aigles, analizzano la struttura della logica espositiva come opera d’arte. Nel secondo capitolo l’indagine si sposta verso la scena attivista e alternativa americana degli anni Ottanta: Martha Rosler, le pratiche community-based di Group Material, Border Art Workshop/Taller de Arte Fronterizo, Guerrilla Girls, ACT UP, Art Workers' Coalition che, con proposte diverse elaborano un nuovo modello educativo e/o partecipativo di mostra, che diventa anche terreno del confronto sociale. La mostra era uno svincolo cruciale tra l’arte e le opere rese accessibili al pubblico, in particolare le narrazioni, le idee, le storie attivate, attraverso un originale ragionamento sulle implicazioni sociali del ruolo del curatore che suggeriva punti di vista alternativi usando un forum istituzionale. Ogni modalità di display stabiliva relazioni nuove tra artisti, istituzioni e audience generando abitudini e rituali diversi per guardare la mostra. Il potere assegnato all’esposizione, creava contesti e situazioni da agire, che rovesciavano i metodi e i formati culturali tradizionali. Per Group Material, così come nelle reading-room di Martha Rosler, la mostra temporanea era un medium con cui si ‘postulavano’ le strutture di rappresentazione e i modelli sociali attraverso cui, regole, situazioni e luoghi erano spesso sovvertiti. Si propongono come artisti che stanno ridefinendo il ruolo della curatela (significativamente scartano la parola ‘curatori’ e si propongono come ‘organizzatori’). La situazione cambia nel 1989 con la caduta del muro di Berlino. Oltre agli sconvolgimenti geopolitici, la fine della guerra fredda e dell’ideologia, l’apertura ai flussi e gli scambi conseguenti al crollo delle frontiere, i profondi e drammatici cambiamenti politici che coinvolgono l’Europa, corrispondono al parallelo mutamento degli scenari culturali e delle pratiche espositive. Nel terzo capitolo si parte dall’analisi del rapporto tra esposizioni e Late Capitalist Museum - secondo la definizione di Rosalind Krauss - con due mostre cruciali: Le Magiciens de la Terre, alle origini del dibattito postcoloniale e attraverso il soggetto ineffabile di un’esposizione: Les Immatériaux, entrambe al Pompidou. Proseguendo nell’analisi dell’ampio corpus di saggi, articoli, approfondimenti dedicati alle grandi manifestazioni internazionali, e allo studio dell’espansione globale delle Biennali, avviene un cambiamento cruciale a partire da Documenta X del 1997: l’inclusione di lavori di natura interdisciplinare e la persistente integrazione di elementi discorsivi (100 days/100 guests). Nella maggior parte degli interventi in materia di esposizioni su scala globale oggi, quello che viene implicitamente o esplicitamente messo in discussione è il limite del concetto e della forma tradizionale di mostra. La sfida delle pratiche contemporanee è non essere più conformi alle tre unità classiche della modernità: unità di tempo, di spazio e di narrazione. L’episodio più emblematico viene quindi indagato nel terzo capitolo: la Documenta X di Catherine David, il cui merito maggiore è stato quello di dichiarare la mostra come format ormai insufficiente a rappresentare le nuove istanze contemporanee. Le quali avrebbero richiesto - altrimenti - una pluralità di modelli, di spazi e di tempi eterogenei per poter divenire un dispositivo culturale all’altezza dei tempi. La David decostruisce lo spazio museale come luogo esclusivo dell’estetico: dalla mostra laboratorio alla mostra come archivio, l’evento si svolge nel museo ma anche nella città, con sottili interventi di dissimulazione urbana, nel catalogo e nella piattaforma dei 100 giorni di dibattito. Il quarto capitolo affronta l’ultima declinazione di questa sperimentazione espositiva: il fenomeno della proliferazione delle Biennali nei processi di globalizzazione culturale. Dalla prima mostra postcoloniale, la Documenta 11 di Okwui Enwezor e il modello delle Platforms trans-disciplinari, al dissolvimento dei ruoli in uno scenario post-szeemanniano con gli esperimenti curatoriali su larga scala di Sogni e conflitti, alla 50° Biennale di Venezia. Sono analizzati diversi modelli espositivi (la mostra-arcipelago di Edouard Glissant; il display in crescita di Zone of Urgency come estetizzazione del disordine metropolitano; il format relazionale e performativo di Utopia Station; il modello del bric à brac; la “Scuola” di Manifesta 6). Alcune Biennali sono state sorprendentemente autoriflessive e hanno consentito un coinvolgimento più analitico con questa particolare forma espressiva. Qual è l'impatto sulla storia e il dibattito dei sistemi espositivi? Conclusioni: Cos’è la mostra oggi? Uno spazio sotto controllo, uno spazio del conflitto e del dissenso, un modello educativo e/o partecipativo? Una piattaforma, un dispositivo, un archivio? Uno spazio di negoziazione col mercato o uno spazio di riflessione e trasformazione? L’arte del display: ipotesi critiche, prospettive e sviluppi recenti.

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From 1986 to 1994, Patrick Chamoiseau and Raphaël Confiant published a series of fictional and non-fictional writings focusing on language issues. Interest in these themes can certainly in part be explained by the "surconscience linguistique" that Lise Gauvin attributes to Francophone authors: a linguistic over-awareness which, in the case of these two Martiniquais writers, may be attributed to their Creole-French diglossia. Although we might believe that the idea of Gauvin is right, it doesn't seem enough to explain why the linguistic theme plays such a central role in Chamoiseau's and Confiant's works. Deeply influenced by Glissant's theories on Creole popular culture and Antillean literature (Le discours antillais), they conceived a "Créolité" poetics based on a primarly identity-based and geopolitical discourse. Declaring the need to build an authentically Creole literary discourse, one that finally expresses the Martiniquais reality, Chamoiseau and Confiant (as well as Bernabé, third and last author of Éloge de la créolité) found the «foundations of [their] being» in orality and its poetics in the Creole language. This belief was maily translated into their works in two ways: by representing the (diglossic) relationships occurring between their first languages (Creole and French) and by representing the Creole parole (orality) and its function. An analysis of our authors' literary and theoretical writings will enable us to show how two works that develop around the same themes and thesis have in fact produced very divergent results, which were perhaps already perceivable in the main ambiguities of their common manifestos.