991 resultados para Code- switching
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Raquel Merino Álvarez, José Miguel Santamaría, Eterio Pajares (eds.)
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Problème: Ma thèse porte sur l’identité individuelle comme interrogation sur les enjeux personnels et sur ce qui constitue l’identification hybride à l’intérieur des notions concurrentielles en ce qui a trait à l’authenticité. Plus précisément, j’aborde le concept des identifications hybrides en tant que zones intermédiaires pour ce qui est de l’alternance de codes linguistiques et comme négociation des espaces continuels dans leur mouvement entre les cultures et les langues. Une telle négociation engendre des tensions et/ou apporte le lien créatif. Les tensions sont inhérentes à n’importe quelle construction d’identité où les lignes qui définissent des personnes ne sont pas spécifiques à une culture ou à une langue, où des notions de l’identité pure sont contestées et des codes communs de l’appartenance sont compromis. Le lien créatif se produit dans les exemples où l’alternance de code linguistique ou la négociation des espaces produit le mouvement ouvert et fluide entre les codes de concurrence des références et les différences à travers les discriminations raciales, la sexualité, la culture et la langue. Les travaux que j’ai sélectionnés représentent une section transversale de quelques auteurs migrants provenant de la minorité en Amérique du Nord qui alternent les codes linguistiques de cette manière. Les travaux détaillent le temps et l’espace dans leur traitement de l’identité et dans la façon dont ils cernent l’hybridité dans les textes suivants : The Woman Warrior de Maxine Hong Kingston (1975-76), Hunger of Memory de Richard Rodriguez (1982), Comment faire l’amour avec un nègre sans se fatiguer de Dany Laferrière (1985), Borderlands/La Frontera de Gloria Anzalduá (1987), Lost in Translation de Eva Hoffman (1989), Avril ou l’anti-passion de Antonio D’Alfonso (1990) et Chorus of Mushrooms de Hiromi Goto (1994). Enjeux/Questions La notion de l’identification hybride est provocante comme sujet. Elle met en question l’identité pure. C’est un sujet qui a suscité beaucoup de discussions tant en ce qui a trait à la littérature, à la politique, à la société, à la linguistique, aux communications, qu’au sein même des cercles philosophiques. Ce sujet est compliqué parce qu’il secoue la base des espaces fixes et structurés de l’identité dans sa signification culturelle et linguistique. Par exemple, la notion de patrie n’a pas les représentations exclusives du pays d’origine ou du pays d’accueil. De même, les notions de race, d’appartenance ethnique, et d’espaces sexuels sont parfois négativement acceptées si elles proviennent des codes socialement admis et normalisés de l’extérieur. De tels codes de la signification sont souvent définis par l’étiquette d’identification hétérosexuelle et blanche. Dans l’environnement généralisé d’aujourd’hui, plus que jamais, une personne doit négocier qui elle est, au sens de son appartenance à soi, en tant qu’individu et ce, face aux modèles locaux, régionaux, nationaux, voire même globaux de la subjectivité. Nous pouvons interpréter ce mouvement comme une série de couches superposées de la signification. Quand nous rencontrons une personne pour la première fois, nous ne voyons que la couche supérieure. D’ailleurs, son soi intérieur est caché par de nombreuses couches superposées (voir Joseph D. Straubhaar). Toutefois, sous cette couche supérieure, on retrouve beaucoup d’autres couches et tout comme pour un oignon, on doit les enlever une par une pour que l’individualité complète d’une personne soit révélée et comprise. Le noyau d’une personne représente un point de départ crucial pour opposer qui elle était à la façon dont elle se transforme sans cesse. Sa base, ou son noyau, dépend du moment, et comprend, mais ne s’y limite pas, ses origines, son environnement et ses expériences d’enfance, son éducation, sa notion de famille, et ses amitiés. De plus, les notions d’amour-propre et d’amour pour les autres, d’altruisme, sont aussi des points importants. Il y a une relation réciproque entre le soi et l’autre qui établit notre degré d’estime de soi. En raison de la mondialisation, notre façon de comprendre la culture, en fait, comment on consomme et définit la culture, devient rapidement un phénomène de déplacement. À l’intérieur de cette arène de culture généralisée, la façon dont les personnes sont à l’origine chinoises, mexicaines, italiennes, ou autres, et poursuivent leur évolution culturelle, se définit plus aussi facilement qu’avant. Approche Ainsi, ma thèse explore la subjectivité hybride comme position des tensions et/ou des relations créatrices entre les cultures et les langues. Quoique je ne souhaite aucunement simplifier ni le processus, ni les questions de l’auto-identification, il m’apparaît que la subjectivité hybride est aujourd’hui une réalité croissante dans l’arène généralisée de la culture. Ce processus d’échange est particulièrement complexe chez les populations migrantes en conflit avec leur désir de s’intégrer dans les nouveaux espaces adoptés, c’est-à-dire leur pays d’accueil. Ce réel désir d’appartenance peut entrer en conflit avec celui de garder les espaces originels de la culture définie par son pays d’origine. Ainsi, les références antérieures de l’identification d’une personne, les fondements de son individualité, son noyau, peuvent toujours ne pas correspondre à, ou bien fonctionner harmonieusement avec, les références extérieures et les couches d’identification changeantes, celles qu’elle s’approprie du pays d’accueil. Puisque nos politiques, nos religions et nos établissements d’enseignement proviennent des représentations nationales de la culture et de la communauté, le processus d’identification et la création de son individualité extérieure sont formées par le contact avec ces établissements. La façon dont une personne va chercher l’identification entre les espaces personnels et les espaces publics détermine ainsi le degré de conflit et/ou de lien créatif éprouvé entre les modes et les codes des espaces culturels et linguistiques. Par conséquent, l’identification des populations migrantes suggère que la « community and culture will represent both a hybridization of home and host cultures » (Straubhaar 27). Il y a beaucoup d’écrits au sujet de l’hybridité et des questions de l’identité et de la patrie, toutefois cette thèse aborde la valeur créative de l’alternance de codes culturels et linguistiques. Ce que la littérature indiquera Par conséquent, la plate-forme à partir de laquelle j’explore mon sujet de l’hybridité flotte entre l’interprétation postcoloniale de Homi Bhabha concernant le troisième espace hybride; le modèle d’hétéroglossie de Mikhail Bakhtine qui englobent plusieurs de mes exemples; la représentation de Roland Barthes sur l’identité comme espace transgressif qui est un modèle de référence et la contribution de Chantal Zabus sur le palimpseste et l’alternance de codes africains. J’utilise aussi le modèle de Sherry Simon portant sur l’espace urbain hybride de Montréal qui établit un lien important avec la valeur des échanges culturels et linguistiques, et les analyses de Janet Paterson. En effet, la façon dont elle traite la figure de l’Autre dans les modèles littéraires au Québec fournisse un aperçu régional et national de l’identification hybride. Enfin, l’exploration du bilinguisme de Doris Sommer comme espace esthétique et même humoristique d’identification situe l’hybridité dans une espace de rencontre créative. Conséquence Mon approche dans cette thèse ne prétend pas résoudre les problèmes qui peuvent résulter des plates-formes de la subjectivité hybride. Pour cette raison, j’évite d’aborder toute approche politique ou nationaliste de l’identité qui réfute l’identification hybride. De la même façon, je n’amène pas de discussion approfondie sur les questions postcoloniales. Le but de cette thèse est de démontrer à quel point la subjectivité hybride peut être une zone de relation créatrice lorsque l’alternance de codes permet des échanges de communication plus intimes entre les cultures et les langues. C’est un espace qui devient créateur parce qu’il favorise une attitude plus ouverte vis-à-vis les différents champs qui passent par la culture, aussi bien la langue, que la sexualité, la politique ou la religion. Les zones hybrides de l’identification nous permettent de contester les traditions dépassées, les coutumes, les modes de communication et la non-acceptation, toutes choses dépassées qui emprisonnent le désir et empêchent d’explorer et d’adopter des codes en dehors des normes et des modèles de la culture contenus dans le discours blanc, dominant, de l’appartenance culturelle et linguistique mondialisée. Ainsi, il appert que ces zones des relations multi-ethniques exigent plus d’attention des cercles scolaires puisque la population des centres urbains à travers l’Amérique du Nord devient de plus en plus nourrie par d’autres types de populations. Donc, il existe un besoin réel d’établir une communication sincère qui permettrait à la population de bien comprendre les populations adoptées. C’est une invitation à stimuler une relation plus intime de l’un avec l’autre. Toutefois, il est évident qu’une communication efficace à travers les frontières des codes linguistiques, culturels, sexuels, religieux et politiques exige une négociation continuelle. Mais une telle négociation peut stimuler la compréhension plus juste des différences (culturelle ou linguistique) si des institutions académiques offrent des programmes d’études intégrant davantage les littératures migrantes. Ma thèse vise à illustrer (par son choix littéraire) l’identification hybride comme une réalité importante dans les cultures généralisées qui croissent toujours aujourd’hui. Les espaces géographiques nous gardent éloignés les uns des autres, mais notre consommation de produits exotiques, qu’ils soient culturels ou non, et même notre consommation de l’autre, s’est rétrécie sensiblement depuis les deux dernières décennies et les indicateurs suggèrent que ce processus n’est pas une tendance, mais plutôt une nouvelle manière d’éprouver la vie et de connaître les autres. Ainsi les marqueurs qui forment nos frontières externes, aussi bien que ces marqueurs qui nous définissent de l’intérieur, exigent un examen minutieux de ces enjeux inter(trans)culturels, surtout si nous souhaitons nous en tenir avec succès à des langues et des codes culturels présents, tout en favorisant la diversité culturelle et linguistique. MOTS-CLÉS : identification hybride, mouvement ouvert, alternance de code linguistique, négociation des espaces, tensions, connectivité créative
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Memoria de máster (Universidad de Texas, 2010). Resumen basado en el de la publicación
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This handbook article gives an historical overview of the development of research into code-switching and discusses its relationship to other language contact phenomena.
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This is one of the first papers in which arguments are given to treat code-switching and borrowing as similar phenomena. It is argued that it is theoretically undesirable to distinguish both phenomena, and empirically very problematic. A probabilistic account of code-switching and a hierarchy of switched constituents (similar to hierarchies of borrowability) are proposed which account for the fact that some constituents are more likely to be borrowed/switched than others. It is argued that the same kinds of constraints apply to both code-switching and borrowing.
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Studies of code-switching in writing are very limited in comparison with the numerous investigations of this phenomenon in oral communication. Recent research has revealed that in text-based computer-mediated communication internet users bring into play the various languages available in their linguistic repertoire and, consequently, switch between them. In this case study, I investigate digital code-switching between Cypriot and Standard Greek, the two varieties of Greek spoken on the island of Cyprus. Following Auer’s conversation analytic approach and Gafaranga’s view that conversational structure coexists with social structure, I investigate code-switching in online interactions. The data to be analysed here, unlike those considered in most studies of code-switching, are written data, obtained from channel #Cyprus of Internet Relay Chat. The results suggest that code-switching in writing is influenced not only by macro-sociolinguistic factors, but they are also shaped by the medium- and social-specific characteristics of Internet Relay Chat. This, in turn, allows internet users to gain access to different roles and perform various identities within this online context.
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Two varieties of Greek are spoken on the island of Cyprus: the local dialect, namely the Greek-Cypriot Dialect (GCD), and Standard Modern Greek (SMG). English is also influential, as Cyprus was an English colony until 1960. The dialect is rarely employed for everyday written purposes; however, it is now evident in computer-mediated communication (CMC). As a contribution to the field of code-switching in writing, this study examines how Greek-Cypriot internet users employ GCD, SMG, and English in their Facebook interactions. In particular, we investigate how identities (discursive and social) are performed and indexed through the linguistic choices of Greek-Cypriot internet users. The findings indicate that switches to GCD add a humorous tone and express solidarity and informality. SMG is mostly used for ‘official’ statements, and it is preferred by mature internet users, while English is used with expressions of affect and evaluative comments.
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Bilingualism is reported to re-structure executive control networks, but it remains unknown which aspects of the bilingual experience cause this modulation. This study explores the impact of three code-switching types on executive functions: (1) alternation of languages, (2) insertion of lexicon of one language into grammar of another, (3) dense code-switching with co-activation of lexicon and grammar. Current models hypothesise that they challenge different aspects of the executive system because they vary in the extent and scope of language separation. Two groups of German-English bilinguals differing in dense code-switching frequency participated in a flanker task under conditions varying in degree of trial-mixing and resulting demands to conflict-monitoring. Bilinguals engaging in more dense code-switching showed inhibitory advantages in the condition requiring most conflict-monitoring. Moreover, dense code-switching frequency correlated positively with monitoring skills. This suggests that the management of co-activated languages during dense code-switching engages conflict-monitoring and that the consolidation processes taking place within co-activated linguistic systems involve local inhibition. Code-switching types requiring greater degrees of language separation may involve more global forms of inhibition. This study shows that dense code-switching is a key experience shaping bilinguals’ executive functioning and highlights the importance of controlling for participants’ code-switching habits in bilingualism research.
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Coordenação de Aperfeiçoamento de Pessoal de Nível Superior (CAPES)
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Coordenação de Aperfeiçoamento de Pessoal de Nível Superior (CAPES)
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The goal of the present thesis was to investigate the production of code-switched utterances in bilinguals’ speech production. This study investigates the availability of grammatical-category information during bilingual language processing. The specific aim is to examine the processes involved in the production of Persian-English bilingual compound verbs (BCVs). A bilingual compound verb is formed when the nominal constituent of a compound verb is replaced by an item from the other language. In the present cases of BCVs the nominal constituents are replaced by a verb from the other language. The main question addressed is how a lexical element corresponding to a verb node can be placed in a slot that corresponds to a noun lemma. This study also investigates how the production of BCVs might be captured within a model of BCVs and how such a model may be integrated within incremental network models of speech production. In the present study, both naturalistic and experimental data were used to investigate the processes involved in the production of BCVs. In the first part of the present study, I collected 2298 minutes of a popular Iranian TV program and found 962 code-switched utterances. In 83 (8%) of the switched cases, insertions occurred within the Persian compound verb structure, hence, resulting in BCVs. As to the second part of my work, a picture-word interference experiment was conducted. This study addressed whether in the case of the production of Persian-English BCVs, English verbs compete with the corresponding Persian compound verbs as a whole, or whether English verbs compete with the nominal constituents of Persian compound verbs only. Persian-English bilinguals named pictures depicting actions in 4 conditions in Persian (L1). In condition 1, participants named pictures of action using the whole Persian compound verb in the context of its English equivalent distractor verb. In condition 2, only the nominal constituent was produced in the presence of the light verb of the target Persian compound verb and in the context of a semantically closely related English distractor verb. In condition 3, the whole Persian compound verb was produced in the context of a semantically unrelated English distractor verb. In condition 4, only the nominal constituent was produced in the presence of the light verb of the target Persian compound verb and in the context of a semantically unrelated English distractor verb. The main effect of linguistic unit was significant by participants and items. Naming latencies were longer in the nominal linguistic unit compared to the compound verb (CV) linguistic unit. That is, participants were slower to produce the nominal constituent of compound verbs in the context of a semantically closely related English distractor verb compared to producing the whole compound verbs in the context of a semantically closely related English distractor verb. The three-way interaction between version of the experiment (CV and nominal versions), linguistic unit (nominal and CV linguistic units), and relation (semantically related and unrelated distractor words) was significant by participants. In both versions, naming latencies were longer in the semantically related nominal linguistic unit compared to the response latencies in the semantically related CV linguistic unit. In both versions, naming latencies were longer in the semantically related nominal linguistic unit compared to response latencies in the semantically unrelated nominal linguistic unit. Both the analysis of the naturalistic data and the results of the experiment revealed that in the case of the production of the nominal constituent of BCVs, a verb from the other language may compete with a noun from the base language, suggesting that grammatical category does not necessarily provide a constraint on lexical access during the production of the nominal constituent of BCVs. There was a minimal context in condition 2 (the nominal linguistic unit) in which the nominal constituent was produced in the presence of its corresponding light verb. The results suggest that generating words within a context may not guarantee that the effect of grammatical class becomes available. A model is proposed in order to characterize the processes involved in the production of BCVs. Implications for models of bilingual language production are discussed.