920 resultados para Catholic Church Thomas, Aquinas, Saint Retreats - Catholic Spiritual exercises
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Ma thèse montre la présence et le rôle de la métaphysique dans Vérité et méthode. Elle tente de démontrer que Gadamer s'inspire du néoplatonisme pour surmonter le subjectivisme de la modernité et propose une métaphysique à cette fin. Après avoir expliqué comment Gadamer se réapproprie l’héritage de la pensée grecque pour critiquer la modernité en situant son interprétation de Platon par rapport à celle de Heidegger, je montre que Gadamer s’approprie la conception de l’être de Plotin de façon telle qu’il peut s’y appuyer pour penser l’autoprésentation de l’être dans l’expérience herméneutique de la vérité. L’art va, pour ce faire, redevenir sous la conduite du néoplatonisme source de vérité. Gadamer redonne en effet une dignité ontologique à l’art grâce à la notion d’émanation, notion qui permet de penser qu’il y a une présence réelle du représenté dans sa représentation, celle-ci émanant du représenté sans l’amoindrir, mais lui apportant au contraire un surcroît d’être. La notion d’émanation permet ensuite à Gadamer d’affirmer le lien indissoluble qui unit les mots aux choses. En effet, la doctrine du verbe intérieur de Thomas d’Aquin implique ce lien que Platon avait occulté en réduisant le langage, comme la logique, à n’être qu’un instrument de domination du réel. L’utilisation de la notion néoplatonicienne d’émanation permet donc de dépasser la philosophie grecque du logos et de mieux rendre compte de l’être de la langue. Je montre ensuite comment Gadamer radicalise sa pensée en affirmant que l’être qui peut être compris est langage, ce qui veut dire que l’être, comme chez Plotin, est autoprésentation de soi-même. Pour ce faire, Gadamer rattache l’être du langage à la métaphysique néoplatonicienne de la lumière. Les dernières pages de Vérité et méthode rappellent en effet que la splendeur du beau est manifestation de la vérité de l’être. On rattachera alors le concept de vérité herméneutique à ses origines métaphysiques. La vérité est une manifestation de l’être dont on ne peut avoir part que si on se laisse submerger par sa lumière. Loin d’être affaire de contrôle méthodique, l’expérience de la vérité exige de se laisser posséder par ce qui est à comprendre. Je démontre ainsi que Gadamer a découvert dans le néoplatonisme des éléments permettant de s’opposer à la dictature du sujet moderne, dictature qui doit être renversée, car elle masque le réel rapport de l’homme à la vérité en faisant abstraction de la finitude de son existence concrète. La critique du subjectivisme moderne sous la conduite du néoplatonisme ouvre ainsi le chemin vers une métaphysique de la finitude.
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Ce mémoire démontre que la pratique littéraire de l’écrivain américain Ralph Waldo Emerson s’inscrit dans le sillage de la tradition des exercices spirituels mise au jour par l’helléniste Pierre Hadot et qu’elle permet de penser une modernité insoupçonnée par ce dernier. La production de textes littéraires devient alors une manière d’établir « une relation originale avec l’univers » (cf. l’introduction de Nature). Le premier chapitre explique la spécificité de la spiritualité traditionnelle, où l’écriture consiste à implanter en soi le texte de la tradition. La pratique littéraire de Marc Aurèle, Sénèque et saint Augustin est étudiée afin de montrer comment ils tâchent de vivre conformément à la conception de la transcendance qui est la leur : personnelle chez les stoïciens, institutionnelle chez les chrétiens. Le deuxième chapitre montre comment Emerson renverse le rapport traditionnel au texte dans la vie de l’esprit en arguant que la révélation du Christ est, à l’origine, une expérience personnelle de la transcendance qui n’est pas institutionnalisable. Il se dégage de cette confrontation romantique avec le christianisme un concept de littérature lié au mysticisme et inséparable d’une compréhension « expressiviste » du langage (Charles Taylor). Le dernier chapitre examine l’ascèse littéraire d’Emerson : sa conception antiscolastique du « scholar » est étudiée puis mise en relief avec sa façon d’arrimer sa pratique de la pensée à une conception fluctuante de l’univers. La dernière section porte sur la façon dont son mode de vie expérimental suppose une conception de la littérature en tant que processus.
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L’herméneutique de Gadamer s’inscrit-elle dans la foulée de la critique heideggérienne de la métaphysique ? Devrait-on, par surcroit, la considérer comme une forme de nihilisme, où l’être serait réduit au langage et partant, à la pluralité des interprétations ? La présente étude vise plutôt à montrer, sous la conduite des indications de Gadamer lui-même, qu’il est impératif de reconnaître à son maître-ouvrage une dimension métaphysique certaine et cruciale et dont la portée consiste précisément à s’opposer aux interprétations nihiliste et nominaliste de notre rapport à l’être. Pour ce faire il sera d’abord établi que le concept d’appartenance (Zugehörigkeit) est le maître-concept de Vérité et méthode, comme l’avait vu Ricoeur, puis comment Gadamer rattache explicitement celui-ci à la métaphysique médiévale des transcendantaux, métaphysique qui demeure visible jusque dans les dernières conclusions de l’ouvrage qui traitent de la métaphysique de la lumière (Lichtmetaphysik). Nous verrons que c’est précisément à la lumière de cette proximité constante avec la métaphysique des transcendantaux qu’il faut comprendre la thèse de Gadamer à l’effet que l’être susceptible d’être compris est langage, de manière à y voir une affirmation soutenue de l’intelligibilité de l’être, comme l’avait d’ailleurs saisi Heidegger lui-même. Notre intention est ainsi de rendre perceptibles les sources et le cadre de cette métaphysique des transcendantaux, qui ont été négligés dans la réception de Gadamer. Nous porterons donc notre regard sur les sources médiévales de sa pensée que Gadamer connaît et commente, soit Thomas d’Aquin et Nicolas de Cues, mais aussi sur des auteurs moins connus de la tradition herméneutique, dont Philippe le Chancelier, auteur indispensable lorsqu’il s’agit de traiter de la métaphysique des transcendantaux à laquelle Gadamer se réfère. Cette enquête nous amènera à démontrer comment l’herméneutique de Gadamer s’inscrit dans la conception traditionnelle de la vérité comme adaequatio rei et intellectus, définition dont nous devons surtout à Thomas de l’avoir léguée à la postérité mais qu’ont aussi reprise les modernes, incluant Kant et Heidegger. C’est ainsi une nouvelle lecture du rapport de Gadamer à son maître Heidegger et à sa critique de la métaphysique qui résultera de cette archéologie des sources métaphysiques du concept d’appartenance ; il sera en effet démontré que l’héritage de Gadamer est à comprendre, de son propre aveu, en continuité et non en rupture avec la métaphysique. Enfin, fidèle à l’esprit herméneutique de l’application, nous éprouverons cette compréhension renouvelée du concept d’appartenance à l’aune d’une discussion de nature plus théologique, de manière à jeter un éclairage nouveau sur la fécondité de l’herméneutique gadamérienne dans le contexte de la théologie moderne. C’est ainsi que le concept de foi, compris habituellement dans le cadre imposé par la métaphysique moderne de la subjectivité qui le réduit à une « croyance » ou à un « choix personnel », sera mis à l’épreuve du tournant ontologique pris par l’herméneutique avec Gadamer et qui incite à dépasser la dichotomie entre le sujet et son objet en pensant le sujet à partir de l’être. C’est une compréhension de la foi comme appartenance, au sens précis que Gadamer donne à ce concept, qui sera ici mise au jour.
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According to divine premotionism, God does not merely create and sustain the universe. He also moves all secondary causes to action as instruments without undermining their intrinsic causal efficacy. I explain and uphold the premotionist theory, which is the theory of St Thomas Aquinas and his most prominent exponents. I defend the premotionist interpretation of Aquinas in some textual detail, with particular reference to Suarez and to a recent paper by Louis Mancha. Critics, including Molinists and Suarezians, raise various objections to the view that premotion is compatible with genuine secondary causation. I rebut a number of these objections, in the course of which I respond to the central challenge that premotionism destroys free will. I also offer a number of positive reasons for embracing the premotionist theory.
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This dissertation aims to present a elementar vision of thomistic thought about human sexuality from knowledges of vices and virtues. Introduce the notion of vice as otherwise to human nature and seek its etymological meaning, approaching with the neotestamentary perspective of sin and malice. This notion is based in aristotelian and augustinian notion, used by Thomas Aquinas. Also present two virtues inside of the christian thought about the sexuality. They are temperance and chastity. The temperance is a virtue that orders the pleasures of tact, and regulates the chastity. Finally, we show that is possible in thomistic thought admit the legitimacy of sexual pleasure and also the natural necessity in relations, and this relations just can be designed inside of legitimate marriage
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Na tradição ocidental, a virtude tem sido sempre considerada a plenitude do ser humano, como resume Tomás de Aquino: ultimum potentiae, ou, em linguagem de hoje, o máximo do que se pode ser. Curiosamente essa mesma concepção ocorre em outras culturas, como a Tupi. Milton Nascimento compôs uma canção que expressa o próprio cerne dessa tradição. A língua árabe dá um passo além: a virtude excede!
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El propósito de esta investigación es mostrar las razones que tiene Tomás de Aquino para privilegiar una moral de la templanza por sobre una de mera continencia. Pero más allá de detenerse en los pocos artículos que Santo Tomás dedica a comparar ambas disposiciones, el fin de nuestro trabajo es, a partir de los textos referidos a la naturaleza de la virtud moral, mostrar por qué sólo la templanza puede ser considerada una virtud, mientras la continencia es una “mezcla" de virtud y desorden. En segundo lugar, esta investigación pretende justificar la validez de los argumentos tomasianos, demostrando que si se prescinde de esta distinción entre virtud perfecta y continencia, necesariamente se introduce un dualismo antropológico en el plano de la acción. En esta misma línea, se buscará, a su vez, comparar la postura de Santo Tomás con la postura de Escoto, para quien los afectos y las pasiones son meros “facilitadores" de la elección, pero no elementos constitutivas de ésta.
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En el horizonte del pensamiento contemporáneo, Martín Heidegger subrayó la necesidad de una reflexión fundamental acerca del hombre, fundamentación que, sin embargo, él mismo no llegó a desplegar completamente. No obstante ha puesto de relieve la necesidad de una interpretación del hombre que llegue hasta sus estructuras ontológicas fundamentales, relacionadas al problema del ser, que, en su caso, reviste una modalidad distinta al ser de las demás cosas, aún, de los demás vivientes, motivo por el cual la pregunta acerca del hombre es también metafísica. No pretenderemos dar una respuesta acabada a estos puntos de vista, ni los abordaremos desde su propia comprensión de la ontología, del hombre y del ser. En su lugar nos propondremos recoger algunas perspectivas ya presentes en el pensamiento medieval que puedan aportar, al menos en principio, una orientación hacia su desarrollo. La comunicación quedará configurada por dos características: abordará la problemática de la relación entre naturaleza y persona desde una perspectiva preferentemente metafísica a partir del Comentario a las Sentencias de Pedro Lombardo de Tomás de Aquino; y sugerirá algunas tendencias en este campo que ponen de relieve la preeminencia de la persona en el conjunto de su pensamiento filosófico.
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Pese a los indicios que podrían encontrarse en la filosofía griega, la noción de persona es de origen netamente cristiano y no pudo haber sido formulada sino dentro de ese horizonte de pensamiento. El hombre ha sido creado a imagen de Dios y es persona porque, en primer término, Dios lo es. Aquí se enlazan, durante el medioevo, las cuestiones antropológicas y teológicas (trinitarias y cristológicas). Un ejemplo paradigmático se encuentra en las Sentencias de Pedro Lombardo y sus comentadores, entre los que hemos reparado especialmente en Tomás de Aquino. En este contexto, “naturaleza" (divina o humana) y “persona" son nociones íntimamente vinculadas, pues es propio de tales naturalezas el existir y manifestarse como seres personales. Esa relación, sin embargo, se pierde durante la modernidad, época en que persona y naturaleza se vuelven términos antagónicos. Martin Heidegger, agudo crítico de esa transformación en la historia del pensar, propone una concepción de lo humano que, no obstante su “ateísmo metodológico", finalmente parece aproximarse a la noción cristiana de persona.
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Algunos autores de la filosofía contemporánea ha criticado a la antropología medieval aduciendo que ella ha sustentando en una visión sustancialista que no da razón de la riqueza de la realidad personal (como es el caso de Zubiri que, con sus palabras, propone que la persona es sustantividad y supra-estante). Sin embargo, en la respuesta de Tomás de Aquino al problema planteado por Pedro Lombardo en las Sententiae de qué es y cómo está la caridad en el ser humano se plantea la posibilidad de que en el hombre haya una virtud o hábito, insertado en la estructura psicológica del hombre, que tenga por origen un don creado de carácter divino, que perfecciona el alma humana y haciéndole capaz de un fin sobrenatural, pero que responde a la dinámica de facultades, hábitos y actos que estructura la realidad del acto verdaderamente humano. La respuesta tomista que justifica la existencia de una virtud como la caridad revela un planteamiento antropológico con una noción de persona de gran riqueza.
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Se analiza aquí la crítica que Santo Tomás hizo a Aristóteles sobre el concepto de posibilidad en un pasaje de su Comentario al Peryermeneias. A partir de ese texto parece que Aristóteles no considera suficientemente la contingencia desde un punto de vista metafísico. Entre las interpretaciones modernas del pensamiento del Aquinate, no es frecuente encontrar advertida dicha crítica, y, como consecuencia de ello, se olvida aquello que articula el entendimiento de la filosofía tomista sobre las modalidades: la posibilidad necesaria.