947 resultados para Cultural Operational Principles
Resumo:
Une des questions les plus débattues dans le domaine de l’éthique en ce XXIème siècle entre l’Afrique et le monde occidental concerne le respect de l’intégrité physique des femmes. Parmi les actions humaines qui touchent le plus l’intégrité corporelle, les excisions et les infibulations sont les plus dénoncées en Afrique. Longtemps considérées comme des rites d’initiation pubertaire des filles, ces pratiques sont maintenant considérées comme néfastes à la santé, et communément désignées par la communauté internationale de « mutilations sexuelles féminines ». Au cours des dernières décennies, ces pratiques ont été progressivement interdites légalement tant dans la plupart des pays d’Afrique que dans les pays occidentaux. Le Comité Inter-Africain (CIAF) contre les mutilations sexuelles demande la « tolérance zéro » par rapport à ces pratiques. La communauté internationale les combat avec des armes juridiques, en se référant aux conséquences médicales et aux droits de l’homme. Notre thèse est née d’une interrogation sur les raisons pour lesquelles ces rites se poursuivent encore en Afrique et plus spécialement au Mali, alors que dans les pays occidentaux, on élève fortement la voix pour les dénoncer comme sévices infligés aux femmes. Sur le plan international, on hésite à imposer des valeurs universelles à un phénomène perçu dans une large mesure comme une tradition conforme aux normes sociales des communautés qui les maintiennent. Afin de mieux cerner le sujet, notre questionnement a été le suivant : « Comment les pratiques culturelles des excisions et des infibulations, dans la ville de Bamako au Mali, interpellent-elles l’éthique : en quoi l’analyse de ces rites constitue-t-elle un domaine légitime d’application des principes de la bioéthique ? » Notre réflexion part du postulat que la dignité humaine est une norme à l’aune de laquelle se mesurent les défis éthiques liés à ces rites. Un proverbe Bambara dit ceci : « Une seule main ne lave pas proprement un éléphant ». La logique de cette sagesse met en évidence qu’une seule approche disciplinaire ne saurait faire ressortir les enjeux éthiques de ces pratiques. Notre analyse bioéthique se veut une démarche interdisciplinaire, qui permet d’articuler les approches philosophiques, anthropologiques, sociologiques et biomédicales de ces pratiques. Le premier chapitre, à travers la revue des écrits, présente la problématique de ces rites. Le deuxième chapitre présente le cadre théorique basé sur la notion de dignité humaine et délimite « ses contours, ses sources, ses formes et ses conséquences » afin de la rendre plus efficace et opérationnelle comme moyen de protection de l’être humain. Le troisième chapitre présente la méthodologie de la recherche basée sur la méthode qualitative et l’induction analytique et décrit le contexte de l’étude. Le quatrième chapitre présente les résultats de la recherche qui font ressortir que ces pratiques se résument essentiellement au contrôle du désir sexuel féminin. Ces pratiques sont par ailleurs déritualisées, touchent de plus en plus des enfants, comportent des risques et des conséquences sur la santé avec des coûts humains et financiers pour la société. Le cinquième chapitre analyse ces pratiques avec les principes éthiques qui démontrent qu’elles constituent un problème de santé publique malgré leur caractère culturel. Enfin, le sixième chapitre présente la portée et la limite de la thèse. Celle-ci montre qu’il est possible de mener un débat sur les excisions et les infibulations à travers une éthique de discussion. Elle offre un moyen pour y parvenir avec une vision de la notion de dignité humaine comme une « valeur éthique universelle » susceptible d’être utilisée dans toutes les actions impliquant l’être humain et dans tous les contextes socio-culturels. Notre démarche élargit ainsi le champ d’application des principes bioéthiques à des pratiques non-médicales. Par cette thèse, nous souhaitons contribuer à enrichir la réflexion éthique sur les excisions et les infibulations et inspirer les politiques de santé publique dans le respect des diversités culturelles. Nous espérons pouvoir inspirer aussi d’autres recherches en vue de rapprocher la bioéthique des pratiques culturelles traditionnelles afin de trouver des compromis raisonnables qui pourraient renforcer le rôle de protection de la dignité humaine.
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Une des questions les plus débattues dans le domaine de l’éthique en ce XXIème siècle entre l’Afrique et le monde occidental concerne le respect de l’intégrité physique des femmes. Parmi les actions humaines qui touchent le plus l’intégrité corporelle, les excisions et les infibulations sont les plus dénoncées en Afrique. Longtemps considérées comme des rites d’initiation pubertaire des filles, ces pratiques sont maintenant considérées comme néfastes à la santé, et communément désignées par la communauté internationale de « mutilations sexuelles féminines ». Au cours des dernières décennies, ces pratiques ont été progressivement interdites légalement tant dans la plupart des pays d’Afrique que dans les pays occidentaux. Le Comité Inter-Africain (CIAF) contre les mutilations sexuelles demande la « tolérance zéro » par rapport à ces pratiques. La communauté internationale les combat avec des armes juridiques, en se référant aux conséquences médicales et aux droits de l’homme. Notre thèse est née d’une interrogation sur les raisons pour lesquelles ces rites se poursuivent encore en Afrique et plus spécialement au Mali, alors que dans les pays occidentaux, on élève fortement la voix pour les dénoncer comme sévices infligés aux femmes. Sur le plan international, on hésite à imposer des valeurs universelles à un phénomène perçu dans une large mesure comme une tradition conforme aux normes sociales des communautés qui les maintiennent. Afin de mieux cerner le sujet, notre questionnement a été le suivant : « Comment les pratiques culturelles des excisions et des infibulations, dans la ville de Bamako au Mali, interpellent-elles l’éthique : en quoi l’analyse de ces rites constitue-t-elle un domaine légitime d’application des principes de la bioéthique ? » Notre réflexion part du postulat que la dignité humaine est une norme à l’aune de laquelle se mesurent les défis éthiques liés à ces rites. Un proverbe Bambara dit ceci : « Une seule main ne lave pas proprement un éléphant ». La logique de cette sagesse met en évidence qu’une seule approche disciplinaire ne saurait faire ressortir les enjeux éthiques de ces pratiques. Notre analyse bioéthique se veut une démarche interdisciplinaire, qui permet d’articuler les approches philosophiques, anthropologiques, sociologiques et biomédicales de ces pratiques. Le premier chapitre, à travers la revue des écrits, présente la problématique de ces rites. Le deuxième chapitre présente le cadre théorique basé sur la notion de dignité humaine et délimite « ses contours, ses sources, ses formes et ses conséquences » afin de la rendre plus efficace et opérationnelle comme moyen de protection de l’être humain. Le troisième chapitre présente la méthodologie de la recherche basée sur la méthode qualitative et l’induction analytique et décrit le contexte de l’étude. Le quatrième chapitre présente les résultats de la recherche qui font ressortir que ces pratiques se résument essentiellement au contrôle du désir sexuel féminin. Ces pratiques sont par ailleurs déritualisées, touchent de plus en plus des enfants, comportent des risques et des conséquences sur la santé avec des coûts humains et financiers pour la société. Le cinquième chapitre analyse ces pratiques avec les principes éthiques qui démontrent qu’elles constituent un problème de santé publique malgré leur caractère culturel. Enfin, le sixième chapitre présente la portée et la limite de la thèse. Celle-ci montre qu’il est possible de mener un débat sur les excisions et les infibulations à travers une éthique de discussion. Elle offre un moyen pour y parvenir avec une vision de la notion de dignité humaine comme une « valeur éthique universelle » susceptible d’être utilisée dans toutes les actions impliquant l’être humain et dans tous les contextes socio-culturels. Notre démarche élargit ainsi le champ d’application des principes bioéthiques à des pratiques non-médicales. Par cette thèse, nous souhaitons contribuer à enrichir la réflexion éthique sur les excisions et les infibulations et inspirer les politiques de santé publique dans le respect des diversités culturelles. Nous espérons pouvoir inspirer aussi d’autres recherches en vue de rapprocher la bioéthique des pratiques culturelles traditionnelles afin de trouver des compromis raisonnables qui pourraient renforcer le rôle de protection de la dignité humaine.
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Recently, resilience has become a catchall solution for some of the world’s most pressing ecological, economic and social problems. This dissertation analyzes the cultural politics of resilience in Kingston, Jamaica by examining them through their purported universal principles of adaptation and flexibility. On the one hand, mainstream development regimes conceptualize resilience as a necessary and positive attribute of economies, societies and cultures if we are to survive any number of disasters or disturbances. Therefore, in Jamaican cultural and development policy resilience is championed as both a means and an end of development. On the other hand, critics of resilience see the new rollout of resilience projects as deepening neoliberalism, capitalism and new forms of governmentality because resilience projects provide the terrain for new forms of securitization and surveillance practices. These scholars argue that resilience often forecloses the possibilities to resist that which threatens us. However, rather than dismissing resilience as solely a sign of domination and governmentality, this dissertation argues that resilience must be understood as much more ambiguous and complex, rather than within binaries such as subversion vs. neoliberal and resistance vs. resilience. Overly simplistic dualities of this nature have been the dominant approach in the scholarship thus far. This dissertation provides a close analysis of resilience in both multilateral and Jamaican government policy documents, while exploring the historical and contemporary production of resilience in the lives of marginalized populations. Through three sites within Kingston, Jamaica—namely dancehall and street dances, WMW-Jamaica and the activist platform SO((U))L HQ—this dissertation demonstrates that “resilience” is best understood as an ambiguous site of power negotiations, social reproduction and survival in Jamaica today. It is often precisely this ambiguous power of ordinary resilience that is capitalized on and exploited to the detriment of vulnerable groups. At once demonstrating creative negotiation and reproduction of colonial capitalist social relations within the realms of NGO, activist work and cultural production, this dissertation demonstrates the complexity of resilience. Ultimately, this dissertation draws attention to the importance of studying spaces of cultural production in order to understand the power and limits of contemporary policy discourses and political economy.
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The integration of cultural elements into the operational planning process is a complex task that requires practical and theroretical tools for a wide comprehension of the context to help solve the problem. This article shows the results of an empirical research which presents conflicting cultural factors as the starting point for the construction of mediating structures. The main result of our research is a partial cognitive structure, a system of ideas, represented in a template listing the basic conflictive factors at the tactical level that military could find in the development of their tasks. The template is also a valuable aid to design military training curricula and to be applied to any post-conflict stability operation in complex environments resulting from irregular or asymmetric conflicts.
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Urgency to embed awareness of sustainability principles and practice across society, and need for digital literacy and advocacy for sustainability are reshaping ESD. These, together with developments in learning and teaching, demand new tools to support implementation of project-based learning and more interactive approaches. This investigation explores the evolution of susthingsout.com, an online magazine for students, academics and expert practitioners, developed by the University of Worcester. This comprises two parts; the first, a private site specifically for students involved in sustainability learning on-campus; the second, an open-access site developed to deliver sustainability information and good practice across campus, community and not-for-profit and commercial organisations. This paper involves only the private site i.e. the equivalent of an in-house VLE specifically designed to support the teaching of sustainability to multi-disciplinary first and second year undergraduate students. It reports on the progress of the VLE, following three years of use and initial improvements, in terms of the student support and engagement, as well as considering the practical issues affecting these. The results fall into four categories of pedagogical, operational, cultural and external factors, which are synthesised to capture and share emerging knowledge of good practice offering insights to other developers of online sustainability materials.
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The present paper examines some of the tensions, problems and challenges associated with claims for equality of opportunity (the fairness argument). The introductory part identifies three separate forms of justification for public education, including the argument associated with equality of opportunity. Part II examines in detail two questions that reveal part of the anatomy of equality of opportunity: (1) what an opportunity is, and (2) when individuals’ opportunities are equal. This is followed by a presentation of the two basic principles of equality of opportunity: (1) the principle of non-discrimination, and (2) the “levelling the playing field” principle. The next part takes up the multiculturalist hypothesis advanced by minority groups for the accommodation and recognition of cultural diversity. This is followed by the identification of a set of claims comprising the “fairness argument”. The last section focuses on the “currency problem” associated with cultural diversity as a form of “unfair disadvantage”. Part V examines two of the major shortcomings associated with the multicultural conception of equality of opportunity, while the concluding part discusses some of the questions that must be answered by any conception of equal opportunities. (DIPF/Orig.)
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Portugal, nas últimas décadas, como efeito da globalização, adjetivou-se de multicultural, fazendo verdadeiramente valer a sua função de país de acolhimento. É natural, portanto, a existência de uma certa heterogeneidade sociocultural e diversidade linguística nas escolas portuguesas. Ora, a Escola Básica de 2.º e 3.º Ciclos, onde implementámos o nosso estudo, não constituiu em si a exceção. Porém, constatámos que a diversidade nela existente, embora respeitada, não era devidamente valorizada. Perante tal situação, traçámos como finalidade do estudo o desenvolvimento de uma investigação que nos concedesse um instrumento, a ser trabalhado numa aula de Português, que incide sobre a partilha de memórias de infância caminhando para a valorização e tomada de consciência do Outro linguística e culturalmente diferente. Consequentemente, esperamos contribuir para a melhor integração dos alunos provenientes de outras culturas e para a não existência de eventuais mecanismos de discriminação. Os nossos dados foram, essencialmente, recolhidos através da análise das memórias escritas dos alunos e de uma entrevista a uma aluna cabo-verdiana, constituindo esta a sua biografia linguística. No tratamento da informação recorremos a uma metodologia qualitativa com análise de conteúdo em que foram determinadas as categorias a conhecer: Brincadeiras de infância, Locais preferidos, Encontros interculturais e Momento da infância mais saudoso. A Declaração de Princípios sobre a Tolerância (1995) afirma que a diversidade deve ser reconhecida como uma riqueza a aceitar e a desenvolver. “A tolerância (…) é a harmonia na diferença.” (Artigo 1.º, 1.1). Como tal, através dos resultados do nosso projeto, acreditamos que com o trabalho em torno das memórias de infância é possível fomentar uma educação intercultural que potencie a referida tolerância e forme alunos capazes de dar resposta aos novos desafios desta nossa sociedade mutável que se conjetura cada vez mais multicultural e multilingue.
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Tese (doutorado)—Universidade de Brasília, Instituto de Letras, Departamento de Linguística, Português e Línguas Clássicas, Programa de Pós-Graduação em Linguística, 2016.
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El creciente interés de China por África ha modificado y estructurado una nueva política exterior, en donde el fortalecimiento de las relaciones políticas y económicas se ve ligado al uso de la diplomacia cultural como una herramienta de atracción. Teniendo en cuenta lo anterior, la presente investigación tiene por objetivo principal indagar cómo China construye una identidad a través de su diplomacia cultural en Angola, demostrando así, que este país utiliza sus costumbres, principios y normas para establecer una identidad de rol en la que se asume como una potencia que debe cooperar. No obstante, sus intereses van más allá de la cooperación al profundizar en relaciones de confianza que lo beneficien política y económicamente. Haciendo un uso del concepto de Imperialismo, la investigación mostrará las limitaciones y los vacíos de la noción de identidad para explicar acciones chinas en Angola, mostrando cómo se hacen uso de herramientas imperialistas para un beneficio propio.
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Despite the importance of the preservation of the historic built environment for the benefit of present and future generations, there is a lack of knowledge of the effects of architectural rehabilitation decisions on the cultural significance of historic buildings. Architectural heritage conservation literature has focused almost exclusively on providing principles and guidelines, describing intervention methodologies, and discussing predicted impacts of design on material values. This thesis argues that a focus on the actual effects is needed if the sociocultural sustainability of historic buildings significance is to be achieved. Supported by an extensive literature review and informed by personal insights from the researcher’s everyday practice, an adapted model of the Theory of Change based on Weiss (1995) was designed, providing a tool to evaluate the effects of rehabilitation on cultural significance [ERECS]. Using a selection of six recently rehabilitated historic secondary schools in Portugal (liceus), this research investigated architectural decisions and their effects on the cultural values of this building typology for education, focusing on three objectives, corresponding to three stages of interventions: understanding the existing cultural significance, identifying the design strategies applied and assessing the short-term effects of design decisions on the cultural values. Stressing the role of stakeholders in rehabilitation processes, data were collected from the buildings and architectural projects, the decision makers in the conservation process, and the school community. Although confirming that the evaluation of the effects of architectural decisions on cultural values is a complex task, the findings demonstrate that the historic liceus have historical, architectural and sociocultural values, and whilst strategies did not value social values, material cultural values were generally considered and preserved, contributing to the enhancement of intangible values. The implications of this theory-based and evidence-based research highlight the importance of evaluating actual effects for cultural heritage theory, architectural conservation practice and heritage management policy.