140 resultados para sortes Homericae
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Considérations méthodologiques Nous avons limité aux précisions indispensables à la compréhension de notre propos les considérations sur la gigantomachie en général. Nous renvoyons aux études signalées plus haut (supra, p. 7, n. 2), principalement pour ce qui concerne les géants avant leur transformation en anguipèdes à partir de l'époque hellénistique. Notre recherche de parallèles reposera sur quelques oeuvres d'art encore existantes : les sculptures décorant les plus importantes d'entre elles feront dès lors figure d'archétype, même si, bien sûr, rien ne permet d'exclure qu'il en ait existé de plus significatives. Parmi les nombreux monuments aujourd'hui disparus, respectivement parmi ceux qui seraient encore à découvrir, il s'en trouvait sans doute qui auraient été susceptibles de servir de modèle pour les sculptures ornant le fanum de Lousonna, duquel bien peu de restes nous sont parvenus. A l'exception de quelques renvois ponctuels, notre démarche s'est appuyée exclusivement sur du matériel et des informations déjà publiés. Pour la reconstitution des bas-reliefs de Lousonna, nous nous sommes inspiré généralement de sculptures hellénistiques et romaines dont l'ornementation présentait des similitudes avec les fragments à notre disposition ; la plupart des parallèles sont mentionnés dans le Lexicon Iconographicum Mythologiae Classicae. L'examen des volumes du Corpus Signorum Imperii Romani et de quelques autres recueils nous a permis de faire des propositions pour les cas restés en suspens. A une exception près, l'échantillonnage aéré formé à partir d'ensembles sculptés qui devaient avoir les mêmes caractéristiques que le matériel que nous tenterons d'identifier : ils comportaient des monstres anguipèdes avec les jambes se terminant par la tête du serpent, remontant au plus tard à la fin de la période romaine et produits dans un atelier gréco-romain. Afin de recréer avec le plus de vraisemblance possible l'environnement du fanum de Lousonna, nous avons recherché des édifices de caractéristiques semblables dans les catalogues de temples gallo-romains dressés par P. D. HORNE et A. C. KING (1980), respectivement I. FAUDUET et P. ARCELIN (1993). Tant l'absence presque complète de restes architecturaux susceptibles d'être rapportés à l'édifice religieux que la nature somme toute modeste du vicus lémanique nous ont fait opter pour une variante minimaliste, se limitant finalement à la structure supportant la gigantomachie devant un temple sans aucune décoration. Pour tenter de préciser les modalités de la transmission du thème des géants, nous envisagerons trois cheminements possibles : la tradition orale, la transmission littéraire et, enfin, la représentation iconographique, qu'il s'agisse de monuments, d'objets mobiliers ou même des quelques rares illustrations de textes antiques. Sauf indication contraire, les textes anciens sont cités dans les traductions des Belles-Lettres, des Sources chrétiennes ou de la Loeb Classical Library dont la liste figure à la page 161. La version française des textes dont aucune traduction n'était disponible est généralement due à François Mottas (traduction F.M.). Nous ne reportons les dates de naissance des auteurs ou des artistes mentionnés que lorsqu'elles sont utiles à la compréhension de notre exposé. En plus du rôle qu'ont pu jouer les oeuvres d'art disparues au cours des deux derniers millénaires, divers facteurs ont dû assurer la constitution et la mise au point d'un imaginaire de plus en plus élaboré des gigantomachies. La mémoire a certes sa part dans l'inspiration des artistes qui réalisèrent les sculptures de la cité lémanique; mais si un mythe ou le récit d'un événement peuvent s'être transmis de bouche à oreille au cours des siècles, certaines ressemblances dans l'attitude des personnages sont trop frappantes, même en tenant compte de ces gestes qu'il n'existe qu'une seule façon de représenter: il n'est dès lors pas possible d'imaginer que la transmission des détails des scènes se serait pratiquée uniquement par voie orale. Si le voyage touristique; tel que nous l'entendons de nos jours, n'a pas existé, les personnes susceptibles d'avoir ramené des informations de leurs déplacements à travers l'Empire sont plus nombreuses qu'on ne le croirait au premier abord. Fonctionnaires allant prendre leur charge ou en mission dans une contrée voisine; soldats, parmi lesquels des mercenaires gaulois; pèlerins ayant visité de grands sanctuaires, comme celui d'Esculape à Pergame, emplacement de la gigantomachie la plus impressionnante, ou d'autres lieux de culte; jeunes fortunés ayant étudié à Athènes; commerçants accompagnés par des muletiers ou des portefaix acheminant leurs marchandises; membres de corporations ou artisans exerçant des métiers itinérants; esclaves, dont l'exportation devait représenter une source de revenus intéressante pour les commerçants romains; en dernier lieu, sans parler des artistes eux-mêmes, ces arpenteurs-géomètres chargés de toutes sortes de relevés qui accompagnaient les empereurs lors de leurs déplacements (infra, p. 36). Il faudra cependant rester prudent quant à l'affirmation d'une connaissance visuelle directe que les sculpteurs de Lousonna auraient eue des réalisations antiques avec lesquelles nous mettrons la gigantomachie en parallèle. Même si elle n'a toujours pas pu être prouvée, la circulation de cahiers de modèles semble bel et bien assurée: dans un atelier, les maîtres ont forcément passé leurs croquis à leurs successeurs et ceci s'est peut-être répété pour plusieurs générations d'artisans. Sans parler des monnaies, d'autres moyens de transmission peuvent encore être mentionnés : éventuelles éditions illustrées de textes antiques, motifs gravés sur des gemmes ou représentés sur des récipients décorés... Une observation s'impose ici : la plupart des monuments que nous utiliserons pour notre reconstitution existaient encore lors de l'érection de notre gigantomachie. Une fois les bas-reliefs de Lousonna reconstitués, restait donc à combler l'absence de toute étude sur la survie de la gigantomachie à travers les âges et à préciser l'emploi qui en serait fait à la Renaissance. Divers recueils d'ouvrages consacrés à la mythologie et remontant à cette période nous ont permis de décrire les modalités de la reprise du récit de la guerre des géants; en l'absence de toute synthèse sur ceux-ci dans la peinture de la Renaissance, c'est en partant de l'examen des nombreux travaux consacrés au Palazzo del Te à Mantoue que nous avons pu établir un lien entre les représentations de géants peintes durant la première moitié du 16ème siècle, au cours duquel la gigantomachie était redevenue un sujet d'actualité. Le monument de la bourgade lémanique comporte encore neuf personnages et constitue, avec celui d'Yzeures-sur-Creuse, l'exemplaire le plus complet découvert dans la partie occidentale de l'Empire romain : il méritait bien d'être à l'origine d'une telle démarche.
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Contient : 1 « Decouverte de la terre australe par Abel Tasman » ; 2 Acte de LOUIS XIV, par lequel il règle les conditions dans lesquelles les « chefs d'escadre et capitaines de la marine qui seront nommez et choisis par » le « duc de Vandome » pour « courre sur les ennemis de l'Estat, nettoyer la mer des pirattes de Tunis et d'Alger et les prendre pour renforcer la chiourme de ses galleres », exerceront leur commission. « Donné à Vincennes, le XVIIIe jour d'octobre 1656 » ; 3 « Instruction au sieur de Fricambaud, en execution de l'ordonnance du roy, dont copie est cy dessus transcripte... Faict à Annet, le XXIIIIe jour d'octobre 1656. Signé : CESAR DE VANDOSME. Et, à costé, est escrit, de la main de S. A. : Instruction pour le sieur de Fricambaud, chef d'escadre allant en course pour le service du roy avec le vaisseau le Soleil, qui est à S. M. Et, plus bas : Par monseigneur Chappellain, et scellé du seau des armes de Sad. Altesse » ; 4 « Pensées d'un zelé François pour le bien de sa patrie, sur le project mis en lumière touchant le commerce des Indes orientales » ; 5 « Memoire de M. CLAUDE BLOT touchant la navigation et commerce, du 3e de may 1664. Pour monseigneur Du Fresne » ; 6 « Memoire sur les offres faittes de la part des Espagnols pour composer une compagnie de commerce pour les Indes, avec divers princes d'Allemagne » ; 7 « Memoire general de l'estat et scituation de l'isle St-Domingue, sa grandeur, le nombre de familles que la partie françoise de ceste isle peut entretenir, la bonté de ses portz, les differentes cultures qu'on y peut faire, et celles qui sont les plus necessaires ou utilles à l'Estat, les bestiaux qu'on y peut eslever, les differentes sortes de bois qui y croissent, et ce qu'il convient de faire pour les conserver et les perpetuer... A Paris, le 2e Xbre 1717 ». Signé : « DE LA BOULAYE ». — Au dos on lit : « Mss. venant de Mr Fevret de Fontette, conseiller au parlement de Dijon, mon parent et ami, sur l'ille de Saint-Domingue ». Original ; 8 Supplique adressée « à monseigneur de Pontchartrain » par « la femme du Sr Du Casse, gouverneur de Saint-Domingue », pour se plaindre des procédés de « Mr de Pointis » ; 9 Récit du siège et de la prise de Carthagène, en Colombie, par « Mr de Pointis » et « Mr Du Casse », gouverneur de S. Domingue, en 1697 ; 10 « Proposition pour la descouverte des terres australles... inconneues » et l'établissement d'une « mission chrestienne » en ces contrées, adressée à « Messieurs de la compagnie françoise des Indes Orientales » par « quelques particuliers ecclesiastiques et autres » ; 11 « Notes sur une partie des côtes de l'isle de Madagascar, depuis la pointe d'Itapere jusqu'à la baye d'Andrahomenu » ; 12 « Memoire touchant ce que l'on a fait esperer de la part du roy pour la formation d'une compagnie des terres australles, pour en faire la descouverte, y passer des colonies françoises et y annoncer l'Evangile » ; 13 « Copie d'un edit de creation d'un conseil souverain en la Nouvelle France, à Quebec ». Acte de LOUIS XIV. 1662 ; 14 « Monnoyes des Yndes » qui ont « cours dans tous les pays de la domination du Mogol... Diverses espèces de monnoye ayant cours dans tout le royaume de Perse » ; 15 « Bibliothèque de Mr le marquis de Quincye. Lettre mss. ecritte à M. Rollin, ancien recteur de l'Université de Paris, professeur d'eloquence au Collège royal, sur le lac Moeris d'Egipte... A Paris, le 30 juillet 1736 » ; 16 Lettre non signée d'un gentilhomme, qui semble être officier dans un régiment de l'Ile de France, dont le gouverneur était alors « Mr Des Roches ». Cette lettre, marquée « Duplicata », est adressée par ledit gentilhomme à sa femme. Il semble engagé à l'Ile de France dans une entreprise de mines de fer et de forges, et sa femme, restée à Paris, est en relation avec le Palais-Royal et les princesses de la maison d'Orléans. La lettre, en partie chiffrée, est datée « De Mondesir, à l'Isle de France, le 20 novembre 1769 ». Il y est fait allusion plusieurs fois à des passages du Voyage autour du monde de Bougainville ; 17 « Observations concernant la terre australe, tirées des ordres que la compagnie hollandaise des Indes Orientales donne aux capitaines et pilotes qu'elle envoye annuellement aux Grandes Indes et à leur fameuse Batavia » ; 18 « Memoire pour adjouster à l'instruction de S. M. envoyée le 22e decembre dernier au Sr commandeur de Neuchèses, intendant general de la navigation et commerce de France, commandant l'armée navalle de S. M... Faict à Paris, le 7e jour de febvrier 1662 »
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Contient : « Table généralle des proportions de la masture des vaisseaux qui sont au port de Tolon » ; « Tarife de toutes sortes de marchandises poids de table et de marc nécessaires pour la construction... des vaisseaux du Roy » ; Règlements de Louis XIV portant sur les quantités d'agrès, apparaux, armes, munitions à embarquer suivant le rang du vaisseau, et sur la solde des équipages, 10 février 1674 et 22 novembre 1673
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Contient : 1° Le Maréchal des batailles [par le sieur DE LOSTELNEAU], recueil de dessins relatifs au maniement des armes, aux évolutions, etc ; 2° « Maximes observées au regiment des gardes du roy par le commandement de Sa Majesté » ; 3° « Pour le logement » ; 4° « Instruction pour former toutes sortes de bataillons et ordres de bataille avec facilité »
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Contient : I, livre préliminaire太上感應篇纂註Tai shang gan ying pian zuan zhu.Le Tai shang gan ying pian, avec commentaires ; II, livre préliminaire文昌帝君陰隲文纂註Wen chang di jun yin zhi wen zuan zhu.Le Yin zhi wen, du dieu de la Littérature, avec commentaires ; III, livre préliminaire文昌帝君覺世文纂註Wen chang di jun jue shi wen zuan zhu.Traité pour éveiller le monde, par le dieu de la Littérature ; IV, livre préliminaire關聖帝君覺世經 。釋略并諭Guan sheng di jun jue shi jing. Shi lüe bing yu.Le vrai livre sacré du réveil du monde, par le dieu de la Guerre ; V, livre préliminaire純陽祖師警士文Chun yang zu shi jing shi wen.Avertissement aux lettrés, traité du dieu Fu you ; VI, livre préliminaire魏元君勸世文Wei yuan jun quan shi wen ; VII, livre 1勸孝集說Quan xiao ji shuo.Recueil de textes recommandant la piété filiale ; VIII, livre 2戒淫集說Jie yin ji shuo.Recueil de textes contre l'impureté ; IX, livre 2文昌帝君戒淫文Wen chang di jun jie yin wen.Traité contre l'impureté, par le dieu de la Littérature ; X, livre 2文昌帝君天戒錄Wen chang di jun tian jie lu.Défenses célestes, notées par le dieu de la Littérature ; XI, livre 2三丰張眞人戒淫說San feng zhang zhen ren jie yin shuo.Traité contre l'impureté, par l'homme vrai Zhang, de San feng ; XII Livre 2文昌帝君慾海廻狂寶訓Wen chang di jun yu hai hui kuang bao xun.Instructions pour tirer l'insensé de la mer de la concupiscence, par le dieu de la Littérature ; XIII, livre 3勸戒彚抄Quan jie hui chao.Recueil de conseils et de défenses.Wen di quan zhong.Traité pour conseiller la fidélité, par le dieu de la Littérature ; XIV, livre 3文帝戒士子文Wen di jie shi zi wen.Conseils aux lettrés, par le dieu de la Littérature ; XV, livre 3文帝鱣壇勸世文Wen di zhan tan quan shi wen.Conseils donnés au monde par le dieu de la Littérature, à l'autel Zhan ; XVI, livre 3文帝鱣壇語錄Wen di zhan tan yu lu.Entretiens du dieu de la Littérature à l'autel Zhan ; XVII, livre 3蕉窻十則并序Jiao chuang shi ze bing xu.Les dix commandements de Jiao tchhoang, avec préface ; XVIII, livre 3文帝三教論 。七願 。十戒Wen di san jiao lun. Qi yuan. Shi jie.Dissertation sur les trois religions ; les sept vœux ; les dix commandements : du dieu de la Littérature ; XIX, livre 3呂祖師訓世文Lü zu shi xun shi wen.Instructions au monde par le dieu Fu you ; XX, livre 3勸敬惜字紙文Quan jing xi zi zhi wen.Traité pour conseiller le respect des caractères d'écriture ; XXI, livre 3敬字說Jing zi shuo.Traité sur le respect des caractères d'écriture ; XXII, livre 3惜字說Xi zi shuo.Traité sur le ménagement des caractères d'écriture ; XXIII, livre 3勸敬惜五榖文Quan jing xi Wu gu wen.Traité du respect des cinq sortes de grains ; XXIV, livre 3戒殺生說Jie sha sheng shuo.Traité pour défendre de tuer les êtres ayant vie ; XXV, livre 3戒溺女說Jie ni nü shuo.Traité pour défendre de noyer les petites filles ; XXVI, livre 3戒賭文Jie du wen.Traité contre le jeu ; XXVII, livre 3戒嗜酒Jie shi jiu.Défense d'aimer le vin ; XXVIII, livre 3戒貪財Jie tan cai.Défense de convoiter les richesses ; XXIX, livre 3戒聽讒Jie ting chan.Défense d'écouter la calomnie ; XXX, livre 3戒口過文Jie kou ge wen.Traité pour interdire les péchés de langue ; XXXI, livre 3戒損人利己說Jie sun ren li ji shuo.Traité pour interdire de chercher des avantages personnels au détriment d'autrui ; XXXII, livre3不自棄文Bu zi qi wen.Traité recommandant de ne pas s'abandonner au vice ; XXXIII, livre 3戒慢葬Jie man zang.Traité pour défendre d'user de négligence dans les funérailles ; XXXIV, livre 3戒不修治墳墓Jie bu xiu zhi fen mu.Traité recommandant d'entretenir les tombes ; XXXV, livre 3勸塾師培植子弟Quan shu shi pei zhi zi di.Traité recommandant aux maîtres de prendre soin de leurs élèves ; XXXVI, livre 3勸尊重師傅Quan zun zhong shi fu.Traité recommandant aux élèves d'honorer leur maître ; XXXVII, livre 3勸幕賓Quan mo bin.Conseils aux secrétaires privés des mandarins ; XXXVIII, livre 3勸公門修行Quan gong men xiu xing.Dans les affaires publiques, il faut régler sa conduite ; XXXIX, livre 3勸擇術慎業Quan ze shu shen ye.Il faut choisir un métier et s'y appliquer ; XL, livre 3勸化惡助善Quan hua e zu shan.Il faut corriger le mal et contribuer au bien ; XLI, livre 3勸排難解紛Quan phai nan jie fen.Il faut écarter les obstacles et dissiper les difficultés ; XLII, livre 3勸謙和雍睦Quan qian he yong mu.Traité pour conseiller l'esprit de conciliation et de concorde ; XLIII, livre 3勸救濟Quan jiu ji.Il faut aider (ceux qui ont besoin d'aide) ; XLIV, livre 3賑饑十二善Zhen ji shi er shan.Il faut nourrir les affamés ; XLV, livre 3勸敬說Quan jing shuo.Traité sur le respect ; XLVI, livre 3勸畏說Quan wei shuo.Traité sur la crainte respectueuse ; XLVII, livre3改過之法Gai ge zhi fa.Moyen de corriger les fautes ; XLVIII, livre3勸惜福Quan xi fu.Il faut ménager sa part de bonheur ; XLIX, livre3耕心說Geng xin shuo. Autre titre : 勸耕治心地Quan geng zhi xin di.Il faut cultiver son cœur ; L, livre3廣立命說Guang li ming shuo.Développement du traité sur la direction de la vie ; LI, livre3為學當從事性道Wei xue lang cong shi xing dao.Pour étudier, il faut s'appliquer à la voie naturelle ; LII, livre3性道集說Xing dao ji shuo.Recueil de textes sur la voie naturelle ; LIII, livre3夢覺圖說Mong jue tu shuo.Traité et figure sur l'illusion universelle ; LIV, livre4功過格彚編Gong ge ge hui bian.Liste des mérites et des péchés ; LV, livre4行功過格說Xing gong ge ge shuo.Traité sur l'usage de l'échelle des mérites et des péchés ; LVI, livre4功過格例Gong ge ge li.Règles annexes à l'échelle des mérites et des péchés ; LVII, livre4功過格分類彚編Gong ge ge fen lei hui bian.Liste méthodique des mérites et des péchés ; LVIII, livre 4不費錢功德例Bu fei qian gong de li.Manière d'obtenir des mérites sans dépenser d'argent ; LIX, livre final勸世詩歌Quan shi shi ge.Recueil de poésies morales
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Contient : 1 « Definition d'amour », par « S[AINT] G»[ELAIS] ; 2 « Rondeau », par « S[AINT] G»[ELAIS] (fol. 2). Refrain : « Mal ou bien » ; 3 « Le Courtisant » [par BALTHASARD DE CASTIGLIONE] ; 4 « Epistre » ; 5 Épigramme contre le duc de Guise et le cardinal de Lorraine ; 6 « Epistre de J[ACQUES] C»[OLIN] ; 7 « Epistre du chevalier navré et prins devant Pavie à sa dame negligente de luy escribre » ; 8 « Epistre » ; 9 « Epistre » ; 10 « Compte d'amour fugitif, translaté de grec en latin par POLITIAN, et de latin en françois par CLEMENT MAROT » ; 11 « Six Dames de Paris à Clement Marot », épître, par « JANNE DEMONT » ; 12 « Epistre de CLEMENT MAROT à trois sortes de dames parisiennes » ; 13 « A six dames, Dieu sçait quelles, qui luy envoierent une epistre pleine de ce qu'elles sçavent dire », par le même ; 14 « A celles de qui ledict MAROT ne vouldroit perdre la grace » — Commençant (fol. 60) par: Et vous aultres bien saiges... » ; 15 « CLEMENT MAROT aux gentilz veaulx « Qui ont faict les adieux nouveaulx » ; 16 Huit rondeaux, par « C[LEMENT] M»[AROT]. Refrains ; 1 « Au temps passé » ; 2 « Avant mes jours » ; 3 « En la baisant » ; 4 « Toutes les nuictz » ; 5 « S'il est ainsy » ; 6 « D'avoir le pris » ; 7 « Tout à par soy » ; 8 « De nuict » ; 17 « Dixain », par « C[LEMENT] M»[AROT] ; 18 Cinq rondeaux, par « J[ACQUES] C»[OLIN]. Refrains ; 1 « Je le voy bien » ; 2 « Quand j'ay voulu » ; 3 « Taire ou cryer » ; 4 « En me taisant » ; 5 « Incontinent » ; 19 Sept rondeaux, par « J. G ». Refrains ; 1 « De m'acquiter » ; 2 « Sy ne revient » ; 3 « Si longuement » ; 4 « L'honesteté » ; 5 « Tout vient de Dieu » ; 6 « Oultre mon gré » ; 7 « De ton ennuyt » ; 20 Cinq rondeaux, par « J[EAN] MA»[ROT]. Refrains ; 1 « Contre le coup » ; 2 « Plus chault que feu » ; 3 « Dont vient cela » ; 4 « D'un seul regard » ; 5 « Pour le deduyt » ; 21 Quatorze rondeaux. Refrains ; 1 « Au feu d'amours » ; 2 « Aupres du vif » ; 3 « Comme ung phoenix » ; 4 « Mort ou mercy » ; 5 « Faict ou failly » ; 6 « Sy mieulx ne vient » ; 7 « De grise teste » ; 8 « D'estre amoureux » ; 9 « A ma requeste » ; 10 « Je n'en veuls point » ; 11 « Au tour de vous » ; 12 « Maulgré moy » ; 13 « Quand je vous voy » ; 14 « Ung jour » ; 22 « Dixain » ; 23 Trois stances amoureuses sur les mêmes rimes ; 24 « Dixain » ; 25 « Huittain » ; 26 Deux quatrains, par « L[A] M»[AISONNEUVE] ; 27 Huitain ; 28 Deux quatrains ; 29 Deux huitains ; 30 Deux huitains ; 31 « Epitaphe » ; 32 Deux huitains ; 33 Huitain ; 34 Deux huitains ; 35 Huitain ; 36 « La Royne de Navarre, du dieu Cupido » ; 37 « Dixain » ; 38 « Complaincte fort lugubre » ; 39 « In amorem furem », épigramme latine ; 40 Traduction de l'épigramme précédente, par « STROSIUS, poeta ferrariensis » ; 41 « AUSONIUS e greco », texte latin et « translat » de l'épigramme suivante ; 42 Trois quatrains amoureux, par « le roy » [FRANÇOIS Ier] ; 43 « Dixain » ; 44 Pièce de vers de « CHAP»[UIS] ; 45 Epigramme sur « les Blancs Manteauls » ; 46 « Response » de « MAROT » à l'épigramme précédente ; 47 Deux huitains ; 48 « Response » aux huitains précédents ; 49 Rondeau, par « CHAP»[UIS]. Refrain : « Che foeu » ; 50 Deux rondeaux. Refrains ; 51 Rondeau, par [LA] « M[AISON] N»[EUVE]. Refrain ; 52 Rondeau (fol. 97). Refrain : « En bone foy » ; 53 Dixain « pour les dames de la rue S. Antoine », par « S[AINT] G»[ELAIS] ; 54 En envoyant un portrait, par « H. J. » ; 55 Huitain, par « CHAP»[UIS] ; 56 Vers sur l'«amour », par « S[AINT] G»[ELAIS] ; 57 Deux quatrains, par « COLIN » ; 58 Quatrain, par « CHAP»[UIS] ; 59 « Rondeau » (fol. 100). Refrain : « A Dieu » ; 60 Dixain ; 61 Huitain ; 62 Dixain, par [LA] « M[AISON] N»[EUVE] ; 63 Trois sixains, par « CHAP»[UIS] ; 64 Douzain, par « le roy » [FRANÇOIS Ier] et « CHAP»[UIS] ; 65 Dixain, par « S[AINT] G»[ELAIS] ; 66 Vers sur une « amitié... decousue », par « S[AINT] G»[ELAIS] ; 67 Deux quatrains, par « C[LAUDE] C»[OLLET] ; 68 Quatrain, par « CHAP»[UIS] ; 69 « Blason de couleurs », par « BRO»[DEAU] ; 70 Huitain, par « S[AINT] G»[ELAIS] ; 71 « Enigme » ; 72 Huitain, par « CHAP»[UIS] ; 73 Dixain, par « CHAP»[UIS] ; 74 Plainte d'amour, par « CHAP»[UIS] ; 75 ; 76 « Dixain », par « CHAP»[UIS] ; 77 « Response d[e] MACAULT » ; 78 Dixain ; 79 « Dixain », par « CHAP»[UIS] ; 80 Huitain, par « CHAP»[UIS] ; 81 « Dixain », par « CHAP»[UIS] ; 82 Huitain, par « S»[AINT-GELAIS] ; 83 Dixain, par « CHAP»[UIS] ; 84 Sept vers d'amour, par « CHAP»[UIS] ; 85 A une dame qui avait mêlé sa voix au son du luth de « SAINCT GELAIS » ; 86 Huitain, par « M. T. » ; 87 Huitain, par « M. T. » ; 88 Dixain, par « T. » ; 89 Huitain, par « T. » ; 90 Huitain, par « T. » ; 91 Dixain, par « le roy » [FRANÇOIS Ier] ; 92 « Rithme françoise tirée d'un epigramme latin de JONI PONTAN » ; 93 Huitain, par « CHAP»[UIS] ; 94 Dixain ; 95 Dixain, par « CHAP»[UIS] ; 96 Dixain, par « S[AINT] G»[ELAIS] ; 97 « Envoy » ; 98 Huitain, par « LA M»[AISONNEUVE] ; 99 Dixain, par « GHAP»[UIS] ; 100 Dixain ; 101 Neuf vers d'amour, par « CHAP»[UIS] ; 102 Cinq quatrains d'amour ; 103 Huitain, par « CHAP»[UIS] ; 104 Dixain, par « CHAP»[UIS] ; 105 Sept vers d'amour, par « CHAP»[UIS] ; 106 « Pour monsieur de S. », dixain ; 107 Huitain ; 108 « Response » ; 109 Dixain ; 110 Dixain « du roy » [FRANÇOIS Ier] ; 111 Unzain « d'une qui allumat le foeu de la S. Jehan » ; 112 Douzain « de monseigneur le cardinal DE TOURNON » ; 113 Quatrain, par « M. D. L. »
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Contient : 1 « Memorial redigé en briefve description de l'estoc et plusieurs branches de la genealogie des Picarts originaires et regnicoles de France » ; 2 « Sommaire extraict des surnoms des familles et maisons alliées des Picarts » ; 3 « De la noblesse » ; 4 « Comme la genealogie se peut dresser » ; 5 « Forme de genealogie par cartiers » ; 6 « Des diverses sortes de chevalerie » ; 7 « Memorable extraict de l'antiquité, de l'origine, source et tige de la noble maison et famille des Picarts, issus de la directe race du sire Hilgauld Le Picart, chevalier, comte de Montreuil sur la mer, seigneur de Han » ; 8 « Figure des armes de Jean Le Picart, chevalier, conseiller du roy, son premier secretaire, maistre ordinaire en sa chambre des comptes de Paris et general des finances » ; 9 « Ensuit ce qui a esté extraict des quatorze enfants issus du mariage dud. Jean Le Picart et de Catherine Du Poncher » ; 10 « Ensuit ce qui a esté recolligé des quinze enfants issus du mariage de Jean Le Picart, controlleur general de Bourgogne, et de Jacquette de Champanges » ; 11 « Memoires de la vie de François Le Picart, docteur en theologie de la Faculté de Paris, curé de S. Germain l'Auxerrois » ; 12 « Ensuit la description des sept enfants issus de Jean Le Picart, secretaire du roy, et de Eleonor de La Couppelle » ; 13 « Ensuit la description des enfants issus de Charles Le Conte, Sr de La Martiniere, maistre des comptes à Paris, et de Jeanne Le Picart » ; 14 « Ensuit la description des cinq enfants de Martin Le Picart, maistre des comptes à Paris, et de Catherine d'Ysome » ; 15 « Memoires de la maison d'Ysome » ; 16 « Memoires de la maison de Paris » ; 17 « Memoires du siege et prise de Rhodes par Soliman, en 1523 » ; 18 « Extraict d'un livre en parchemin contenant seize feuillets, escrit et cotté au dos : Hic explicatur ortus et nativitas liberorum nostrorum, certifié et signé de la propre main de messire Jean Jouvenel Des Ursins, chevalier, auquel livre la preface et chacun article de la naissance, jusques au nombre de seize enfants, issus durant son mariage, et de dame Michelle de Victry, sa femme, qui fut fille de Guillaume de Victry, conseillier du roy en sa court de parlement de Paris et maistre des réquestes de son hostel, et de damoiselle Jeanne Le Picart, sa femme ; à la fin duquél livre sont deux certifications de Jean Fabry, prestre curé de S. Landry de Paris, du 15 janvier 1439. Genealogie de la maison Des Ursins » ; 19 « Genealogie de la maison de Victry » ; 20 « Lettre d'un auditeur de rote à Antoine d'Ysome, secretaire du roy, touchant la maison d'Ysome, en 1490 ; 21 « Ensuit la description des huict enfants de Jean de Sallart, Sr de Bouron, maistre des comptes à Paris, capitaine de Chaumont en Bassigny, et de Jeanne Le Picart, sa femme » ; 22 « Ensuit la description des quatre enfants de Christophle Le Picart, seigneur de Sevigny, et de Catherine Sanguin » ; 23 « Genealogie de la maison de Brulart » ; 24 « Memoires de la maison de Cauchon, de Manneville et du Drac » ; 25 « Memoires de la maison de Mandosse » ; 26 « Ensuit la description de quatre enfants issus, en premiere nopce, de Clerembauld Le Picart et d'Estienette de Paillart » ; 27 « Ensuit la description de neuf enfants d'Eustache Le Picart, seigneur de Montguicher, secretaire du roy et greffier du conseil, et de Marie Du Pré » ; 28 « Ensuit la description de quatre enfants de Jacques Le Picart, Sr Des Essars, advocat à la cour, et de Charlotte Turquan » ; 29 « Ensuit la description de dix enfants d'Estiene Le Picart, seigneur en partie de La Grange Nivelon, commissaire de l'artillerie, et de Louyse de Longuejoe » ; 30 « Enfants de Jacques Le Picart et de Jeanne Bauldry » ; 31 « Memoires de Mrs Chevalier » ; 32 « Memoires des maisons de Bezançon, de Marillac et de Maillart » ; 33 « Memoires des maisons de Thou, Hurault et Du Poncher » ; 34 « Memoires des maisons de Potier, Brinon, Chartier et Hacqueville » ; 35 « Genealogie de Picot » ; 36 « Enfants de Guillaume Le Picart, seigneur d'Estelan, bailly de Rouen, gouverneur de toutes les finànces de France, et de Jeanne de La Garde » ; 37 « Genealogie du Luc et Spifame » ; 38 « Ensuit la description des descendants de Jean Lallemant, seigneur de Marmagnes et de Voulzay, et de Jeane de Champanges » ; 39 « Memoires de Le Roy » ; 40 « Description des enfans de Germain de Marle, Sr de Thillay, et de Marie de Champanges » ; 41 « Memoires de Raguier » ; 42 « Genealogie de Fournier » ; 43 « Memoires de Petit » ; 44 « Memoires des cinq enfants de Clerembauld de Champanges et de Jeanne de Folmarie » ; 45 « Description des descendants de Martin Le Picart, Sr de Villeron, et de Jeanne de Marle » ; 46 « Enfants de Henry de Marle, chancelier de France, et de Jeanne Mahault » ; 47 « Descendants de Clerembauld de Champanges et de Jeanne de Folmarie » ; 48 « Ensuit la description des treize enfants de Germain de Marle, Sr de Thilloy, general des monoyes, et de Marie de Champanges » ; 49 « Memoires de la maison de Corbie » ; 50 « Memoires de Seure et de Livré » ; 51 « Memoires de la maison de Corbie » ; 52 « Memoires de la maison Du Val » ; 53 « Genealogie de la maison de Livré et de Luillier » ; 54 « Genealogie de Longueil » ; 55 « Genealogie de Brulart » ; 56 « Genealogies d'Anthonis et Chartier » ; 57 « Genealogie de Dolet » ; 58 « Genealogie du Puys » ; 59 « Genealogie de Coqueborne » ; 60 « Genealogie de Mesmes » ; 61 « Genealogie de la maison des Picarts de Paris » ; 62 « Genealogie de la maison de Allegrin » ; 63 « Genealogie des Luilliers » ; 64 « Genealogie de Refuge » ; 65 « Descente de la maison de Refuge, depuis qu'ils sont venus en France, avec ses alliances » ; 66 « Genealogie de Briçonet » ; 67 « Descente de la maison de Riviere et de leurs alliances » ; 68 « Genealogie de Sanguin » ; 69 « Alliances faites en la maison du Drac » ; 70 « Genealogie de Chartier » ; 71 « Genealogie de Dormans » ; 72 « Genealogie de Myron » ; 73 « Genealogie et alliances de la maison de Viole » ; 74 « Genealogie et alliances de la maison de Forget » ; 75 « Genealogie de la maison de Fournier » ; 76 « Genealogie de Potier » ; 77 « Fondation faite en l'eglise de S. Gervais de Paris, par Charles Le Prevost, intendant des finances. Du 3 janvier 1571 » ; 78 « Blasons des armoiries contenues en ce volume »
Resumo:
Communication présentée au congrès de l’ACFAS, Mai 2001
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Une des façons d’approcher la question de l’existence de raisons partiales non-dérivatives d’une quelconque sorte consiste à expliquer ce que sont les raisons partiales et ensuite à chercher à savoir s’il y a des raisons de cette sorte. Si de telles raisons existent, alors il est au moins possible qu’il y ait des raisons partiales d’amitié. C’est cette approche que j’adopterai ici, et elle produit des résultats intéressants. Le premier a trait à la structure des raisons partiales. C’est au moins une condition nécessaire pour qu’une raison soit partiale qu’elle aie une composante relationnelle explicite. Cette composante, techniquement parlant, est un relatum dans la relation d’être une raison qui elle-même est une relation entre la personne à qui la raison s’applique et la personne concernée par l’action pour laquelle il y a une raison. La deuxième conclusion de ce texte est que cette composante relationnelle est aussi requise dans de nombreuses sortes de raisons admises comme impartiales. Afin d’éviter de banaliser la distinction entre raisons partiales et impartiales nous devons appliquer une condition suffisante additionnelle. Finalement, bien qu’il pourrait s’avérer possible de distinguer les raisons impartiales ayant une composante relationnelle des raisons partiales, cette approche suggère que la question de savoir si l’éthique est partiale ou impartiale devra se régler au niveau de l’éthique normative, ou à tout le moins, qu’elle ne pourra se régler au niveau du discours sur la nature des raisons d’agir.
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Toujours en évolution le droit maritime est constamment en train de se moderniser. Depuis ses débuts Ie droit maritime essaie de s'adapter aux réalités de son temps. Le changement fut lent et difficile à atteindre. Au départ la pratique voulait qu'un transporteur maritime puisse échapper à presque toute responsabilité. L'application des coutumes du domaine et du droit contractuel avait laissé place aux abus et aux inégalités de pouvoir entre transporteurs maritimes et chargeurs/propriétaires de marchandises. La venue du vingtième siècle changea tout. L'adoption des Règles de la Haye, Haye / Nisby et Hambourg a transforme Ie système de transport de marchandise par mer tel qu'on Ie connaissait jusqu'à date. Ainsi une évolution graduelle marqua l'industrie maritime, parallèlement Ie droit maritime se développa considérablement avec une participation judiciaire plus active. De nos jours, les transporteurs maritimes sont plus responsables, or cela n'empêche pas qu'ils ne sont pas toujours capables de livrer leurs cargaisons en bonne condition. Chaque fois qu'un bateau quitte Ie port lui et sa cargaison sont en danger. De par ce fait, des biens sont perdus ou endommages en cours de route sous la responsabilité du transporteur. Malgré les changements et l'évolution dans les opérations marines et l'administration du domaine la réalité demeure telle que Ie transport de marchandise par mer n' est pas garanti it. cent pour cent. Dans les premiers temps, un transporteur maritime encourait toutes sortes de périls durant son voyage. Conséquemment les marchandises étaient exposées aux pertes et dangers en cours de route. Chaque année un grand nombre de navires sont perdu en mer et avec eux la cargaison qu'ils transportent. Toute la modernisation au monde ne peut éliminer les hauts risques auxquels sont exposes les transporteurs et leurs marchandises. Vers la fin des années soixante-dix avec la venue de la convention de Hambourg on pouvait encore constater que Ie nombre de navires qui sont perdus en mer était en croissance. Ainsi même en temps moderne on n'échappe pas aux problèmes du passe. "En moyenne chaque jour un navire de plus de 100 tonneaux se perd corps et biens (ceci veut dire: navire et cargaison) et Ie chiffre croit: 473 en 1978. Aces sinistres majeurs viennent s'ajouter les multiples avaries dues au mauvais temps et les pertes pour de multiples raisons (marquage insuffisant, erreurs de destination...). Ces périls expliquent : (1) le système de responsabilité des transporteurs ; (2) la limitation de responsabilité des propriétaires de navires; ... " L'historique légal du système de responsabilité et d'indemnité des armateurs démontre la difficulté encourue par les cours en essayant d'atteindre un consensus et uniformité en traitant ses notions. Pour mieux comprendre les différentes facettes du commerce maritime il faut avoir une compréhension du rôle des armateurs dans ce domaine. Les armateurs représentent Ie moyen par lequel le transport de marchandises par mer est possible. Leur rôle est d'une importance centrale. Par conséquent, le droit maritime se retrouve face à des questions complexes de responsabilités et d'indemnités. En particulier, la validité de l'insertion de clauses d'exonérations par les transporteurs pour se libérer d'une partie ou de toutes leurs responsabilités. A travers les années cette pratique a atteint un tel point d'injustice et de flagrant abus qu'il n'est plus possible d'ignorer Ie problème. L'industrie en crise se trouve obliger d'affronter ces questions et promouvoir Ie changement. En droit commun, l'armateur pouvait modifier son obligation prima facie autant qu'il le voulait. Au cours des ans, ces clauses d'exception augmentaient en nombre et en complexité au point qu'il devenait difficile de percevoir quel droit on pouvait avoir contre Ie transporteur. Les propriétaires de marchandise, exportateurs et importateurs de marchandises i.e. chargeurs, transporteurs, juristes et auteurs sont d'avis qu'il faut trouver une solution relative aux questions des clauses d'exonérations insérées dans les contrats de transport sous connaissement. Plus précisément ces clauses qui favorisent beaucoup plus les armateurs que les chargeurs. De plus, depuis longtemps la notion du fardeau de preuve était obscure. Il était primordial pour les pays de chargeurs d'atteindre une solution concernant cette question, citant qu'en pratique un fardeau très lourd leur était impose. Leur désir était de trouver une solution juste et équitable pour toutes les parties concernées, et non une solution favorisant les intérêts d’un coté seulement. Le transport par mer étant en grande partie international il était évident qu'une solution viable ne pouvait être laissée aux mains d'un pays. La solution idéale devait inclure toutes les parties concernées. Malgré le désir de trouver une solution globale, le consensus général fut long à atteindre. Le besoin urgent d'uniformité entre les pays donna naissance à plusieurs essais au niveau prive, national et international. Au cours des ans, on tint un grand nombre de conférences traitant des questions de responsabilités et d'indemnités des transporteurs maritimes. Aucun succès n'est atteint dans la poursuite de l'uniformité. Conséquemment, en 1893 les États Unis prennent la situation en mains pour régler le problème et adopte une loi nationale. Ainsi: «Les réactions sont venues des États Unis, pays de chargeurs qui supportent mal un système qui les désavantage au profit des armateurs traditionnels, anglais, norvégiens, grecs... Le Harter Act de 1893 établit un système transactionnel, mais impératif... »2 On constate qu'aux États Unis la question des clauses d'exonérations était enfin régie et par conséquent en grande partie leur application limitée. L'application du Harter Act n'étant pas au niveau international son degré de succès avait des limites. Sur Ie plan international la situation demeure la même et Ie besoin de trouver une solution acceptable pour tous persiste. Au début du vingtième siècle, I'utilisation des contrats de transport sous connaissement pour Ie transport de marchandise par mer est pratique courante. Au coeur du problème les contrats de transport sous connaissement dans lesquels les armateurs insèrent toutes sortes de clauses d'exonérations controversées. II devient évident qu'une solution au problème des clauses d'exonérations abusives tourne autour d'une règlementation de l'utilisation des contrats de transport sous connaissement. Ainsi, tout compromis qu'on peut envisager doit nécessairement régir la pratique des armateurs dans leurs utilisations des contrats de transport sous connaissement. Les années antérieures et postérieures à la première guerre mondiale furent marquées par I'utilisation croissante et injuste des contrats de transport sous connaissement. Le besoin de standardiser la pratique devenait alors pressant et les pays chargeurs s'impatientaient et réclamaient l'adoption d'une législation semblable au Harter Act des États Unis. Une chose était certaine, tous les intérêts en cause aspiraient au même objectif, atteindre une acceptation, certitude et unanimité dans les pratiques courantes et légales. Les Règles de la Haye furent la solution tant recherchée. Ils représentaient un nouveau régime pour gouverner les obligations et responsabilités des transporteurs. Leur but était de promouvoir un système bien balance entre les parties en cause. De plus elles visaient à partager équitablement la responsabilité entre transporteurs et chargeurs pour toute perte ou dommage causes aux biens transportes. Par conséquent, l'applicabilité des Règles de la Haye était limitée aux contrats de transport sous connaissement. Avec le temps on a reconnu aux Règles un caractère international et on a accepte leur place centrale sur Ie plan global en tant que base des relations entre chargeurs et transporteurs. Au départ, la réception du nouveau régime ne fut pas chaleureuse. La convention de la Haye de 1924 fut ainsi sujette à une opposition massive de la part des transporteurs maritimes, qui refusaient l'imposition d'un compromis affectant l'utilisation des clauses d'exonérations. Finalement Ie besoin d'uniformité sur Ie plan international stimula son adoption en grand nombre. Les règles de la Haye furent pour leur temps une vraie innovation une catalyse pour les reformes futures et un modèle de réussite globale. Pour la première fois dans 1'histoire du droit maritime une convention internationale régira et limitera les pratiques abusives des transporteurs maritimes. Les règles ne laissent pas place aux incertitudes ils stipulent clairement que les clauses d'exonération contraire aux règles de la Haye seront nulles et sans valeur. De plus les règles énoncent sans équivoque les droits, obligations et responsabilités des transporteurs. Néanmoins, Ie commerce maritime suivant son cours est marque par le modernisme de son temps. La pratique courante exige des reformes pour s'adapter aux changements de l'industrie mettant ainsi fin à la période d'harmonisation. Les règles de la Haye sous leur forme originale ne répondent plus aux besoins de l'industrie maritime. Par conséquent à la fin des années soixante on adopte les Règles de Visby. Malgré leur succès les règles n'ont pu échapper aux nombreuses critiques exprimant l'opinion, qu'elles étaient plutôt favorables aux intérêts des transporteurs et au détriment des chargeurs. Répondant aux pressions montantes on amende les Règles de la Haye, et Ie 23 février 1968 elles sont modifiées par Ie protocole de Visby. Essayant de complaire à l'insatisfaction des pays chargeurs, l'adoption des Règles de Visby est loin d'être une réussite. Leur adoption ne remplace pas le régime de la Haye mais simplement met en place un supplément pour combler les lacunes du système existant. Les changements qu'on retrouve dans Visby n'étant pas d'une grande envergure, la reforme fut critiquée par tous. Donnant naissance à des nouveaux débats et enfin à une nouvelle convention. Visby étant un échec, en 1978 la réponse arrive avec l'instauration d'un nouveau régime, différent de son prédécesseur (Hay/Haye-Visby). Les Règles de XI Hambourg sont Ie résultat de beaucoup d'efforts sur Ie plan international. Sous une pression croissante des pays chargeurs et plus particulièrement des pays en voie de développement la venue d'un nouveau régime était inévitables. Le bon fonctionnement de l'industrie et la satisfaction de toutes les parties intéressées nécessitaient un compromis qui répond aux intérêts de tous. Avec l'aide des Nations Unis et la participation de toutes les parties concernées les Règles de Hambourg furent adoptées. Accepter ce nouveau régime impliqua le début d'un nouveau système et la fin d'une époque centrée autour des règles de la Haye. II n'y a aucun doute que les nouvelles règles coupent les liens avec Ie passe et changent Ie système de responsabilité qui gouverne les transporteurs maritimes. L'article 4(2) de la Haye et sa liste d'exception est éliminé. Un demi-siècle de pratique est mis de coté, on tourne la page sur les expériences du passe et on se tourne vers une nouvelle future. Il est clair que les deux systèmes régissant Ie droit maritime visent Ie même but, une conformité internationale. Cette thèse traitera la notion de responsabilité, obligation et indemnisation des transporteurs maritimes sous les règles de la Haye et Hambourg. En particulier les difficultés face aux questions d'exonérations et d'indemnités. Chaque régime a une approche distincte pour résoudre les questions et les inquiétudes du domaine. D’un coté, la thèse démontrera les différentes facettes de chaque système, par la suite on mettra l'accent sur les points faibles et les points forts de chaque régime. Chaque pays fait face au dilemme de savoir quel régime devrait gouverner son transport maritime. La question primordiale est de savoir comment briser les liens du passe et laisser les Règles de la Haye dans leur place, comme prédécesseur et modèle pour Ie nouveau système. Il est sûr qu'un grand nombre de pays ne veulent pas se départir des règles de la Haye et continuent de les appliquer. Un grand nombre d'auteurs expriment leurs désaccords et indiquent qu'il serait regrettable de tourner le dos à tant d'années de travail. Pour se départir des Règles de la Haye, il serait une erreur ainsi qu'une perte de temps et d'argent. Pendant plus de 50 ans les cours à travers Ie monde ont réussi à instaurer une certaine certitude et harmonisation sur Ie plan juridique. Tout changer maintenant ne semble pas logique. Tout de même l'évident ne peut être ignorer, les Règles de la Haye ne répondent plus aux besoins du domaine maritime moderne. Les questions de responsabilité, immunité, fardeau de preuve et conflit juridictionnel demeurent floues. La législation internationale nécessite des reformes qui vont avec les changements qui marque l'évolution du domaine. Les précurseurs du changement décrivent les Règles de la Haye comme archaïques, injustes et non conforme au progrès. Elles sont connues comme Ie produit des pays industrialises sans l'accord ou la participation des pays chargeurs ou en voie de développement. Ainsi I'adoption des Règles de Hambourg signifie Ie remplacement du système précédent et non pas sa reforme. L'article 5(1) du nouveau système décrit un régime de responsabilité base sur la présomption de faute sans recours à une liste d'exonération, de plus les nouvelles règles étendent la période de responsabilité du transporteur. Les Règles de Hambourg ne sont peut être pas la solution idéale mais pour la première fois elle représente les intérêts de toutes les parties concernées et mieux encore un compromis accepte par tous. Cela dit, il est vrai que Ie futur prochain demeure incertain. II est clair que la plupart des pays ne sont pas presses de joindre ce nouveau régime aussi merveilleux soit-il. Le débat demeure ouvert Ie verdict délibère encore. Une chose demeure sure, l'analyse détaillée du fonctionnement de Hambourg avec ses défauts et mérites est loin d'être achevée. Seulement avec Ie recul on peut chanter les louanges, la réussite ou I'insuccès d'un nouveau système. Par conséquent, Ie nombre restreint des parties y adhérents rend l'analyse difficile et seulement théorique. Néanmoins il y'a de l'espoir qu'avec Ie temps l'objectif recherche sera atteint et qu'un commerce maritime régi par des règles et coutumes uniformes it. travers Ie globe sera pratique courante. Entre temps la réalité du domaine nous expose it. un monde divise et régi par deux systèmes.
Resumo:
En salle d’opération, les tâches de l’anesthésiste sont nombreuses. Alors que l’utilisation de nouveaux outils technologiques l’informe plus fidèlement sur ce qui se passe pour son patient, ces outils font que ses tâches deviennent plus exigeantes. En vue de diminuer cette charge de travail, nous avons considérer l’administration automatique d’agents anesthésiques en se servant de contrôle en boucle fermée. À cette fin, nous avons développé un système d’administration d’un agent anesthésique (le propofol) visant à maintenir à un niveau optimal la perte de conscience du patient pendant toute la durée d’une chirurgie. Le système comprend un ordinateur, un moniteur d’anesthésie et une pompe de perfusion. L’ordinateur est doté d’un algorithme de contrôle qui, à partir d’un indice (Bispectral IndexTM ou BIS) fournit par le moniteur d’anesthésie détermine le taux d’infusion de l’agent anesthésiant. Au départ, l’anesthésiste choisit une valeur cible pour la variable de contrôle BIS et l’algorithme, basé sur système expert, calcule les doses de perfusion de propofol de sorte que la valeur mesurée de BIS se rapproche le plus possible de la valeur cible établie. Comme interface-utilisateur pour un nouveau moniteur d’anesthésie, quatre sortes d’affichage ont été considérés: purement numérique, purement graphique, un mélange entre graphique et numérique et un affichage graphique intégré (soit bidimensionnel). À partir de 20 scenarios différents où des paramètres normaux et anormaux en anesthésie étaient présentés à des anesthésistes et des résidents, l’étude des temps de réaction, de l’exactitude des réponses et de la convivialité (évaluée par le NASA-TLX) a montré qu’un affichage qui combine des éléments graphiques et numériques était le meilleur choix comme interface du système. Une étude clinique a été réalisée pour comparer le comportement du système d’administration de propofol en boucle fermée comparativement à une anesthésie contrôlée de façon manuelle et conventionnelle où le BIS était aussi utilisé. Suite à l’approbation du comité d’éthique et le consentement de personnes ayant à subir des chirurgies générales et orthopédiques, 40 patients ont été distribués également et aléatoirement soit dans le Groupe contrôle, soit dans le Groupe boucle fermée. Après l’induction manuelle de propofol (1.5 mg/kg), le contrôle en boucle fermée a été déclenché pour maintenir l’anesthésie à une cible de BIS fixée à 45. Dans l’autre groupe, le propofol a été administré à l’aide d’une pompe de perfusion et l’anesthésiste avait aussi à garder manuellement l’indice BIS le plus proche possible de 45. En fonction du BIS mesuré, la performance du contrôle exercé a été définie comme excellente pendant les moments où la valeur du BIS mesurée se situait à ±10% de la valeur cible, bonne si comprise de ±10% à ±20%, faible si comprise de ±20% à ±30% ou inadéquate lorsque >±30%. Dans le Groupe boucle fermée, le système a montré un contrôle excellent durant 55% du temps total de l’intervention, un bon contrôle durant 29% du temps et faible que pendant 9% du temps. Le temps depuis l’arrêt de la perfusion jusqu’à l’extubation est de 9 ± 3.7 min. Dans le Groupe contrôle, un contrôle excellent, bon, et faible a été enregistré durant 33%, 33% et 15% du temps respectivement et les doses ont été changées manuellement par l’anesthésiste en moyenne 9.5±4 fois par h. L’extubation a été accomplie après 11.9 ± 3.3 min de l’arrêt de la perfusion. Dans le Groupe boucle fermée, un contrôle excellent a été obtenu plus longtemps au cours des interventions (P<0.0001) et un contrôle inadéquat moins longtemps (P=0.001) que dans le Groupe contrôle. Le système en boucle fermée d’administration de propofol permet donc de maintenir plus facilement l’anesthésie au voisinage d’une cible choisie que l’administration manuelle.
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Avant-propos: La résolution de conflits s’est installée dans les cursus universitaires comme une discipline à part entière sinon comme une orientation au sein de plusieurs sciences sociales. En effet, ce champ d’étude fait de plus en plus l’objet de réflexions en sciences politiques, en sociologie, en anthropologie, etc, et ce, de par l’interdisciplinarité des questionnements qui en relèvent. Toutefois, la dimension religieuse, souvent considérée comme source de conflits, est quasi inexistante lorsqu’il est question d’approches de résolution. Nous nous proposons donc d’examiner la solha, une pratique proche orientale au sein de laquelle le fait religieux est une composante essentielle à la réconciliation escomptée. Note concernant la translittération: Les termes provenant de l’arabe feront l’objet d’une translittération phonétique basée sur le français. Notez que les translittérations en langue française sont différentes de celle en langue anglaise. Par exemple, le terme solha trouvera son équivalent anglais dans le terme sulha (d’où la différence d’orthographe entre le contenu de cette étude et les citations qui proviennent d’articles anglophones). De plus, notez que le genre (féminin, masculin) des termes translittérés reprendra celui de la langue d’origine, l’arabe. Ainsi, solha sera féminin, jaha aussi, etc… Finalement, pour des raisons de clarté, les termes translittérés seront tous en italique dans le texte.
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La politique extérieure canadienne en regard de la Guerre civile espagnole fut adoptée en juillet 1937. Le gouvernement canadien adopta une politique de neutralité analogue à celle pilotée par la Grande-Bretagne à travers le Comité de non-intevention. Il promulgua un embargo sur l’exportation d’armes de toutes sortes sur le territoire espagnol, et ce, aux deux belligérants. De plus, avec la Loi sur l’enrôlement à l’étranger, Ottawa criminalisa l’engagement volontaire sur toutes ses formes, plus particulièrement le Bataillon Mackenzie – Papineau, ramification canadienne des Brigades Internationales. Au Québec, cette guerre fut fortement ressentie. Les élites traditionnelles et le clergé catholique anathématisent le Front Populaire espagnol en l’assimilant au communisme soviétique, et se solidarisent avec leurs coreligionnaires espagnols. Selon Ernest Lapointe, bras droit de Mackenzie King au Québec, Ottawa doit tenir compte du courant conservateur chez les Québécois francophones afin de prévenir une crise domestique pouvant avoir des conséquences sur l’unité nationale. Mais la politique étrangère du Canada à l’égard du gouvernement républicain espagnol n’a que partiellement été influencée par la réaction clérico-nationaliste au Québec. Elle est bien davantage le résultat de l’alignement du Canada sur la politique étrangère britannique.
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Le sujet général de cette thèse est l’étude de la fonctionnalisation covalente des nanotubes de carbone (CNT) et son application en électronique. Premièrement, une introduction au sujet est présentée. Elle discute des propriétés des CNT, des différentes sortes de fonctionnalisation covalente ainsi que des principales techniques de caractérisation utilisées au cours de la thèse. Deuxièmement, les répercussions de la fonctionnalisation covalente sur les propriétés des nanotubes de carbone monoparoi (SWNT) sont étudiées. Deux types de fonctionnalisation sont regardés, soit le greffage de groupements phényles et le greffage de groupements dichlorométhylènes. Une diminution de l’absorption optique des SWNT dans le domaine du visible-proche infrarouge est observée ainsi qu’une modification de leur spectre Raman. De plus, pour les dérivés phényles, une importante diminution de la conductance des nanotubes est enregistrée. Troisièmement, la réversibilité de ces deux fonctionnalisations est examinée. Il est montré qu’un recuit permet de résorber les modifications structurales et retrouver, en majorité, les propriétés originales des SWNT. La température de défonctionnalisation varie selon le type de greffons, mais ne semble pas affectée par le diamètre des nanotubes (diamètre examinés : dérivés phényles, Ømoyen= 0,81 nm, 0,93 nm et 1,3 nm; dérivés dichlorométhylènes, Ømoyen = 0,81 nm et 0,93 nm). Quatrièmement, la polyvalence et la réversibilité de la fonctionnalisation covalente par des unités phényles sont exploitées afin de développer une méthode d’assemblage de réseaux de SWNT. Celle-ci, basée sur l’établissement de forces électrostatiques entre les greffons des SWNT et le substrat, est à la fois efficace et sélective quant à l’emplacement des SWNT sur le substrat. Son application à la fabrication de dispositifs électroniques est réalisée. Finalement, la fonctionnalisation covalente par des groupements phényles est appliquée aux nanotubes de carbone à double paroi (DWNT). Une étude spectroscopique montre que cette dernière s’effectue exclusivement sur la paroi externe. De plus, il est démontré que la signature électrique des DWNT avant et après la fonctionnalisation par des groupements phényles est caractéristique de l’agencement nanotube interne@ nanotube externe.
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Cette thèse porte sur le rapport université/entreprise au Mexique après 1990. Il s’agit d’une étude de cas sur l’Université Nationale Autonome du Mexique (UNAM), la plus grande université mexicaine et la plus importante institution productrice de connaissances scientifiques au pays. À partir de 1988, l’introduction au Mexique d’une économie du marché a été le point de départ des nombreux changements politiques et économiques qui ont modifié les conditions d’exploitation des organisations et des institutions au pays. Ainsi, depuis 1990, le nouveau contexte politique et économique du Mexique a modifié les politiques gouvernementales vers les institutions publiques y compris celles de la santé et de l’éducation. Pour ce qui est des universités publiques mexicaines, ces politiques ont réduit leur financement et leur ont demandé une participation plus active à l’économie nationale, par la production de connaissances pouvant se traduire en innovation dans le secteur de la production. Ces nouvelles conditions économiques et politiques constituent des contingences auxquelles les universitaires font face de diverses façons, y compris l’établissement des relations avec les entreprises, comme le prescrivent les politiques du gouvernement fédéral élaborées sur la base des recommandations de l’OCDE. En vue de contribuer à la connaissance des relations université/entreprise développées au Mexique, nous avons réalisé notre étude de cas fondée sur une approche méthodologique qualitative à caractère exploratoire qui a recueilli des données provenant de sources documentaires et perceptuelles. Nous avons encadré notre recherche du point de vue de l’organisation par la théorie de la contingence, et pour l’analyse de la production de la connaissance sur la base des modèles de la Triple hélice et du Mode 2. Différents documents de sources diverses, y compris l’Internet, ont été consultés pour l’encadrement des rapports université/entreprise au Mexique et à l’UNAM. Les sources perceptuelles ont été 51 entrevues semi-structurées auprès de professeurs et de chercheurs à temps plein ayant établi des rapports avec des entreprises (dans les domaines de la biomédecine, la biotechnologie, la chimie et l’ingénierie) et de personnes ayant un rôle de gestion dans les rapports des entreprises avec l’institution. Les données recueillies ont montré que la politique de l’UNAM sur les rapports université/entreprise a été aussi flottante que la structure organisationnelle soutenant sa création et formalisation. Toutes sortes d’entreprises, publiques ou privées collaborent avec les chercheurs de l’UNAM, mais ce sont les entreprises parastatales et gouvernementales qui prédominent. À cause du manque d’infrastructure scientifique et technologique de la plupart des entreprises au Mexique, les principales demandes adressées à l’UNAM sont pour des services techniques ou professionnels qui aident les entreprises à résoudre des problèmes ponctuels. Le type de production de connaissance à l’UNAM continue d’être celui du Mode 1 ou traditionnel. Néanmoins, particulièrement dans le domaine de la biotechnologie, nous avons identifié certains cas de collaboration plus étroite qui pointaient vers l’innovation non linéaire proposée par le Mode 2 et la Triple hélice. Parmi les principaux avantages découlant des rapports avec les entreprises les interviewés ont cité l’obtention de ressources additionnelles pour la recherche, y compris de l’équipement et des fonds pour les bourses d’étudiants, mais souvent ils ont observé que l’un des plus gros avantages était la connaissance qu’ils obtenaient des contacts avec les firmes et le sens du réel qu’ils pouvaient intégrer dans la formation des étudiants. Les programmes gouvernementaux du CONACYT pour la science, la technologie et l’innovation ne semblent pas réussir à renforcer les rapports entre les institutions génératrices de la connaissance et le secteur de la production du Mexique.