Does friendship give us non-derivative partial reasons ?


Autoria(s): Reisner, Andrew
Data(s)

23/07/2008

23/07/2008

01/03/2008

Resumo

Une des façons d’approcher la question de l’existence de raisons partiales non-dérivatives d’une quelconque sorte consiste à expliquer ce que sont les raisons partiales et ensuite à chercher à savoir s’il y a des raisons de cette sorte. Si de telles raisons existent, alors il est au moins possible qu’il y ait des raisons partiales d’amitié. C’est cette approche que j’adopterai ici, et elle produit des résultats intéressants. Le premier a trait à la structure des raisons partiales. C’est au moins une condition nécessaire pour qu’une raison soit partiale qu’elle aie une composante relationnelle explicite. Cette composante, techniquement parlant, est un relatum dans la relation d’être une raison qui elle-même est une relation entre la personne à qui la raison s’applique et la personne concernée par l’action pour laquelle il y a une raison. La deuxième conclusion de ce texte est que cette composante relationnelle est aussi requise dans de nombreuses sortes de raisons admises comme impartiales. Afin d’éviter de banaliser la distinction entre raisons partiales et impartiales nous devons appliquer une condition suffisante additionnelle. Finalement, bien qu’il pourrait s’avérer possible de distinguer les raisons impartiales ayant une composante relationnelle des raisons partiales, cette approche suggère que la question de savoir si l’éthique est partiale ou impartiale devra se régler au niveau de l’éthique normative, ou à tout le moins, qu’elle ne pourra se régler au niveau du discours sur la nature des raisons d’agir.

One way to approach the question of whether there are non-derivative partial reasons of any kind is to give an account of what partial reasons are, and then to consider whether there are such reasons. If there are, then it is at least possible that there are partial reasons of friendship. It is this approach that will be taken here, and it produces several interesting results. The first is a point about the structure of partial reasons. It is at least a necessary condition of a reason’s being partial that it has an explicit relational component. This component, technically, is a relatum in the reason relation that itself is a relation between the person to whom the reason applies and the person whom the action for which there is a reason concerns. The second conclusion of the paper is that this relational component is also required for a number of types of putatively impartial reasons. In order to avoid trivialising the distinction between partial and impartial reasons, some further sufficient condition must be applied. Finally, there is some prospect for a way of distinguishing between impartial reasons that contain a relational component and partial reasons, but that this approach suggests that the question of whether ethics is partial or impartial will be settled at the level of normative ethical discourse, or at least not at the level of discourse about the nature of reasons for action.

Formato

266523 bytes

application/pdf

Identificador

Reisner, Andrew, "Does friendship give us non-derivative partial reasons ?", Les ateliers de l’éthique, vol. 3, no. 1, Printemps 2008, pp. 70-79.

1718-9977

http://www.creum.umontreal.ca/IMG/pdf_volume3no1_07_reisner.pdf

http://hdl.handle.net/1866/2515

Idioma(s)

en

Publicador

Centre de recherche en éthique de l'UdeM (CRÉUM)

Relação

Revue Les ateliers de l'éthique / The Ethics Forum

Palavras-Chave #éthique #éthique publique #éthique appliquée #éthique normative
Tipo

Article