436 resultados para Campesinos
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Le Pérou a sombré pendant vingt ans dans un climat de violence politique, opposant des groupes subversifs, comme le Sentier Lumineux, à l’armée péruvienne. Ce conflit a causé la disparition de 70 000 personnes, majoritairement des paysans andins quechuaphone. Poussés à fuir pour survivre, ils ont dû abandonner leurs terres pour migrer dans des centres urbains où l’adaptation n’a pas toujours été facile. C'est pourquoi on remarque, dès les années 90, avec la mise en place d'une politique de repeuplement par Fujimori, un retour des paysans dans leur communauté. Le retour, et par conséquent le déplacement, ont généré une nouvelle dynamique dans les communautés et perturbé les relations sociales. Les liens de confiance ont été rompus, les liens sociaux brisés et sont remplacés par un ressentiment qui déstructure l’organisation des communautés et principalement celle de Cayara. Le traumatisme pesant incite les Cayarinos au silence. Un silence qui ne peut être associé à l’oubli, mais qui a pour fonction de protéger les générations futures des horreurs du passé. Tout traitement de la souffrance causé par la violence suppose une politique de la mémoire. À cette mémoire silencieuse, que je qualifierai de traumatique s’oppose une mémoire active qui opère dans la ville d'Ayacucho. Les hommes représentant 80% des disparus, ce sont les femmes qui ont dû prendre en charge la gestion des communautés, en assumant de nouvelles responsabilités. Ce sont elles qui se sont battues pour amener la paix en dénonçant les horreurs commises. Et ce sont elles qui aujourd’hui luttent pour préserver la mémoire du conflit, afin que celui-ci ne se répète pas. À l’inverse du silence des communautés, à Ayacucho les femmes agissent activement, ce qui nous amène à penser que la transmission de la mémoire passerait par une spécialisation de celle-ci. On qualifierait la mémoire vive, de mémoire féminine.
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Dans cette thèse nous démontrons que la paysannerie colombienne s'est constituée telle quelle, à partir de: 1) la construction et de la mise en œuvre des pratiques économiques et agro-productives compatibles avec l'environnement; 2) des habitus et des coutumes qu’elle a inventé et a récré à partir de l'interaction quotidienne avec sa famille et sa communauté et 3) de la lutte politique qu'elle a entrepris tant pour exiger à l'État sa reconnaissance sociale, territoriale et juridique, comme pour arrêter l'avance territoriale des entrepreneurs agraires. Par conséquent, la paysannerie ne peut pas être conçue comme une catégorie conceptuelle construite, a priori , définie dehors de l’histoire, comme un groupe social homogène, et avec caractéristiques égales à niveau global. La paysannerie colombienne, dans sa lutte politique pour la défense du territoire, a affronté à un entrepreneur agraire qui, orienté par une logique unidirectionnelle, élitiste et exclusive de « progrès » et du « développement », a nié à la paysannerie ses droits territoriaux, économiques, sociaux et culturels. De plus, en faisant un usage patrimonial de l’État, il l`a poursuivi, stigmatisé et expulsé de la communauté politique. La paysannerie a affronté un État et un entrepreneur agraire que, depuis l'État d’Exception et de la déclaration de la paysannerie comme “obstacle du développement” et “ennemi de la nation”, ils ont revendiqué le droit, inhérent des souverainetés classiques, de définir qui peut vivre et qui doit mourir. La dynamique historique et successive d'expropriation territoriale de la paysannerie et la mise en œuvre de ce qui est dénommé, dans cette thèse, nécro-politique agraire, ont été cachées dans le concept de “colonisation spontanée” et dans un discours qui présente au paysan comme « héros», «entrepreneur» et «constructeur de patrie», quand il a été obligé par raisons d'ordre économique, juridique et militaire, à entreprendre de nouveaux processus de colonisation forcée. La réponse de la paysannerie à cette dynamique a inclus des résistances de caractère intrasystémique et contre-systémique. Elle n'a jamais décliné à sa lutte par le droit à la terre – qui fait partie de son territoire et considère comme inaliénable - et à son droit d'avoir des droits. En étudiant le cas de la paysannerie de l'Amazonie colombienne, dans cette recherche, nous démontrons que la paysannerie a eu une grande capacité d'affronter les adversités économiques et politiques, et de s’inventer et de se refaire eux-mêmes dans nouveaux espaces. La paysannerie est un sujet social qui a refusé de façon entêtée et permanente, avec ses attitudes et ses actions, à obéir et à être domestiquée par les paramètres de la modernité. Elle s'est refusée à modifier ses dispositions internes et ses manières de voir le monde, son habitus et s’est reconstituée chaque jour dans une modernité qui menace sa subjectivité et son autonomie. La paysannerie formule des projets agro-écologiques, socioéconomiques et d'insertion politique dans un modèle du développement agraire qui insiste de le nier comme sujet avec des droits.
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Editado con la ayuda de la Consejería de Cultura del Principado de Asturias para la promoción del bable. Su traducción fue realizada por David Guardado Díez
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La monografía es un estudio de la organización campesina en algunos mercados especializados en el municipio de El Colegio (Cundinamarca), donde existe una red de cooperación entre organizaciones públicas y privadas que han desarrollado una experiencia valiosa de trabajo asociativo campesino. Se tomaron en cuenta los casos de organizaciones como la ANUC municipal y Aromacol (organización de base campesina que produce tomate y aromáticas orgánicas) que están vinculadas a la producción para mercados de exportación, mercados orgánicos ó para programas distritales como Bogotá Sin Hambre. En el contexto de estos nuevos mercados, indago por las estrategias que desarrollan los campesinos para vincularse y permanecer en estos escenarios que presentan situaciones económicas y políticas específicas. Presento un análisis crítico de las políticas públicas y privadas que promueven el modelo agroexportador, que condicionan el rol del campesinado y también doy cuenta de la forma como las organizaciones campesinas responden a este marco institucional.
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Retratos de memoria recoge la memoria de la vida de Esther Lorusso, una joven secuestrada y desaparecida en la Argentina de los años setenta, durante la dictadura militar presidida por el General Jorge Rafael Videla. También relata la historia de José Fidel y Raúl Quintero, miembros de una familia de campesinos colombianos, quienes fueron asesinados en el contexto del conflicto armado. Las vidas de estos personajes reposan en las memorias de sus familiares, amigos y conocidos y hoy día son recordadas en la calle Bulnes de Buenos Aires, en el caso de Esther y en la Plaza de Bolívar de Bogotá, en el caso de los hombres de la familia Quintero. Cada homenaje a estas personas, es una celebración, una fiesta, una reverencia a la vida y al recuerdo, una evocación a lo que jamás puede volver a ocurrir y una resistencia desde la trinchera del amor por la vida.
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Propone describir y analizar el desarrollo de una forma de acción colectiva de origen campesino que tuvo lugar en la región del Medio Atrato, demostrando que los factores endógenos de los movimientos sociales son cruciales en su emergencia, pero sus efectos positivos pueden ser contrarrestados por la influencia de factores exógenos adversos.
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La descripción de procesos sociales es una de las opciones más significativas para que desde los ejercicios académicos se puedan desarrollar investigaciones. En el presente trabajo el autor desde las herramientas conceptuales, procedimentales, metodológicas y sociojurídicas realizó el análisis de dos modelos de mediación como mecanismos para tratar conflictos comunitarios. Por un lado el Modelo Relacional Simbólico (MRS), de otro el modelo de mediación comunitaria campesina (MMCC) que históricamente ha existido en la Región Rural del Alto Sumapaz. Del anterior análisis se pudo establecer un diálogo que permitió concluir que los dos modelos son procedimientos que han evolucionado en contextos tan diferentes como complejos. Su implementación antes que replicarla es necesario estudiarla más en profundidad desde cada uno de sus contextos, sin la intención fundamental de incidir sobre los mismos y mucho menos sobre los campos específicos en donde coexistes socialmente. La reconstrucción del discurso sumapaceño como eje central de la investigación giró en torno al reconocimiento y exaltación de los elementos y principios fundamentales del modelo de mediación campesina. Esto se pudo construir a partir de entrevistas y desde el diseño cualitativo de un grupo de discusión que dio cuenta del sistema de justicia alternativa existente. Finalmente, el estudio académico durante la Maestría en Mediación Familiar y Comunitaria, permitió hallar diferentes construcciones argumentativas que para la presente investigación lograron aportar elementos críticos en campos como los mecanismos alternativos de transformación de conflictos, la justicia comunitaria, el pluralismo jurídico, la mediación y por supuesto al modelo relacional simbólico (MRS).
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La investigación acerca de la problemática ambiental que está sufriendo el páramo de Sumapaz, se ha plasmado en un multimedia que intenta recopilar los diferentes puntos de vista de quienes están directamente involucrados con este territorio. El páramo de Sumapaz cuenta con la presencia de los pobladores, quienes en su mayoría son campesinos que viven de la agricultura. Además allí se encuentra la Brigada XIII de Sumapaz, que actualmente combate a las cuadrillas 51 y 53 de las FARC. Históricamente, el páramo de Sumapaz ha sido un territorio con bastantes problemas de orden público. Además de los problemas ambientales actuales que lo aquejan, las condiciones sociales a través de la historia y las disputas por la tierra reflejan un lugar en el que el conflicto tiene de por medio a la población civil, convirtiendo el páramo en una zona hostil. Según los ambientalistas, el páramo de Sumapaz se encuentra en peligro, pues el conflicto armado y la actividad agraria lo están afectando en gran medida, dado que como se refleja en la investigación, esta, es una zona muy frágil y cualquier tipo de actividad desde la siembra de cultivos hasta la presencia humana en masas y su constante pisoteo por el área podrían afectar su funcionamiento. Pero cada presencia tiene una justificación, los pobladores basan su economía en el agro y el Ejército está en función de sus labores; justificaciones que no son válidas a la hora de analizar las condiciones de deterioro en que se encuentra el Páramo de Sumapaz.
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Este reportaje es una mirada al fenómeno del desplazamiento forzado en Colombia a partir de las historias de Francy Johana Conde, Luis Guillermo Pinilla y Jesús Muñoz; tres campesinos que al ser desterrados de sus tierras buscaron una salida en el programa del Gobierno Nacional Proyectos Productivos apoyado también por algunas organizaciones privadas. Existen desplazados que salen adelante con sus proyectos, otros desaparecen con el dinero o prefieren invertirlo en ropa y comida. Según expertos, hace falta un mayor acompañamiento por parte del Gobierno Nacional.
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La fundación Educativa para la Equidad y el desarrollo Rural C.I.F.A es una institución que tiene el ánimo de promover el desarrollo rural, por medio de capacitaciones a campesinos subsidiada por entes públicos y privados. Teniendo en cuenta que esta fundación tiene un factor diferenciador frente a otras instituciones educativas que al igual que esta trabajan en pro del desarrollo rural, deseamos desarrollar un modelo matricial que nos permita crear estrategias las cuales potencialicen la institución como la número uno en formación agrícola en Colombia.
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En el centro del departamento del Cesar, se encuentra un municipio que podría ser una perfecta analogía del Macondo de García Márquez. Cuenta la historia de cómo se transforman sus humildes casas en ¿mansiones¿, sus viejas bicicletas en carros últimos modelo, las calles llenas de polvo en grandes avenidas pavimentadas, donde se cambió el ¿sancocho¿ por comidas sofisticadas, la estadía en la casa de un amigo por un hotel. Donde la iglesia, la devoción por la virgen de Chiquinquirá, un hospital municipal a medio dotar, un notario único, la Caja Agraria y un juzgado hacían parte de la estructura social del pueblo. Luego vinieron las regalías, contratos, y burocracia. Un pueblo que cuenta la historia de cómo existen grandes duchas en sus nuevas casas, pero no hay agua. Donde existen grandes televisores para ver películas, pero no hay luz, donde se han adjudicado millonarios contratos para la construcción de un alcantarillado que no ha sido terminado. Una mega biblioteca a punto de caerse, los estancos llenos, las cantinas llenas, dónde todo extranjero es costeño en carnavales o en las fiestas del ocho de septiembre. Los campesinos aún trabajan en parcelas, los pescadores aún venden desde la madrugada, un mercado que sigue funcionando desde las 3 de la mañana, un comercio de tiendas paisas. Un pueblo lleno de contrastes, pero sobre todo, con la responsabilidad de tener dentro de su jurisdicción uno de los proyectos mineros más rentables del país. Este municipio Macondiano se llama: Chiriguaná.
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El problema de la propiedad de la tierra en Colombia es un problema bastante antiguo que se remonta mucho antes del siglo XX, el cuestionamiento de los títulos de propiedad de los terratenientes, representa el inicio de una larga lucha del campesinado por defender su trabajo y su propia vida. En la presente investigación, se busca establecer la relación entre los conflictos por el acceso a la tierra y el origen de grupos guerrilleros en la región de Sumapaz, oriente y sur del Tolima en los años 1946 a 1966. En los años 1946 a 1966, en la transición de los grupos de autodefensa de masas a movimientos guerrilleros, fueron determinantes factores como: la desigualdad social en el campo, los conflictos por el acceso a la tierra, la lucha bipartidista y la influencia del Partido Comunista. Estos factores tuvieron una fuerte incidencia en la organización campesina y posteriormente en la conformación de las Fuerzas Armadas Revolucionarias de Colombia, FARC.
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El presente estudio de caso analiza desde la construcción espacial comunitaria del campesinado, las maneras en que la Asociación Campesina del Valle del Rio Cimitarra teje formas de resistencia política a las estructuras latifundistas imperantes en el Magdalena Medio. En un periodo donde el modelo agroindustrial relacionado con la globalización tiene mayor profundización en el sector agrario nacional, se analiza como la organización campesina ejerce una resistencia localizada en defensa de lo territorial, como filón para detener la expansión de los circuitos de acumulación de Capital.
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Los campesinos que se ubican a lo largo de las riberas del río Munguidó(...) en el Medio Atrato chocoano, quienes cultivan el chontaduro que se come en algunas ciudades colombianas, vieron interrumpidas de forma insospechada, tanto su vida productiva como su cotidianidad durante el 2002, cuando el Ejército de Liberación Nacional (ELN) secuestró veintiséis turistas en la ensenada de Utría (Chocó). Los medios de comunicación informaron al país la labor de la fuerza pública por presionar la liberación de los secuestrados. Sin embargo, guardaron silencio frente a los efectos de esta operación militar. El 8 de septiembre, un día antes de que el ELN liberara diez de los turistas secuestrados, doscientos campesinos del Munguidó se vieron obligados a abandonar sus tierras. Desde el 3 de septiembre de 2002, centenares de hombres de la Armada Nacional hicieron presencia en la boca del río Munguidó. Restringieron totalmente la entrada de personas y alimentos, para evitar que los secuestradores alcanzaran ríos navegables como el Baudó. Este cierre de la boca del río fue una estrategia exitosa para presionar la liberación de los secuestrados, pero el costo de ello fue el hambre que padecieron durante esos días las comunidades de la zona. En ese entonces, como la producción agrícola de las parcelas se concentraba en pocos productos, los campesinos del Munguidó no contaban con lo indispensable para sostener una dieta balanceada y autosuficiente. Por el río llevaban a Quibdó los productos que obtenían en las parcelas y con el dinero de sus ventas compraban en esa ciudad los artículos de primera necesidad. Con la escasez de alimentos llegó la presencia sorpresiva del ejército. Este hecho, más que confianza y tranquilidad, generó temor y zozobra en medio de los habitantes. Su presencia aumentaba la probabilidad de confrontaciones entre la fuerza pública y los grupos guerrilleros. Adicionalmente, las víctimas de los hechos ocurridos en Bellavista (Bojayá), el 2 de mayo de 2002, permanecían en la memoria de los habitantes del Munguidó. El hambre y el miedo, efectos colaterales de la guerra, fueron causas suficientes para que las riberas del rio fueran desocupadas. Según el censo realizado por el Consejo Comunitario Mayor de la Asociación de Campesinos del Medio Atrato (Cocomacia), el 8 de septiembre de 2002, cerca de 200 campesinos se vieron obligados a desplazarse a Quibdó y el 27 del mismo mes otras 2.150 personas hicieron lo mismo(...).
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Este es un resumen del trabajo de grado titulado Internacionalización de Frusan, realizado por Lina Veloza y Carolina León, que se realizó gracias a la recolección de información adquirida por los campesinos de la región. Gracias a las tendencias que se están presentando en la actualidad a nivel nacional e internacional, podemos observar que el consumo de fruta fresca se ha incrementado en grandes niveles, porque las personas prefieren consumir alimentos naturales.