899 resultados para Lumières Suisses
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Nous tudions la progression, au sicle des Lumières en France, de la critique de l'Inquisition espagnole partir de l'oeuvre de Montesquieu, en montrant comment Voltaire, principal dfenseur de la tolrance religieuse du sicle, a approfondi l'analyse de Montesquieu pour faire de l'Inquisition espagnole un modle exemplaire du fanatisme religieux, et comment finalement Voltaire a pour sa part influenc les articles sur le sujet rdigs par Louis de Jaucourt pour l'Encyclopdie.
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Sujet peu abord par l'historiographie helvtique, le chteau, comme institution et comme monument, est pourtant indissociable du paysage politique et culturel suisse au XVIIIe sicle. Lieu de pouvoir et de mmoire, centre administratif et agricole, cration artistique marquante, il est pour les lites de l'poque le symbole mme de la russite sociale. Ce colloque interdisciplinaire cherche comprendre de quelle manire le chteau est utilis et habit par ces lites, quelles formes d'arts s'y dveloppent et, plus largement, quel sens il conserve dans les petites rpubliques qui constituent la Suisse de l'Ancien Rgime. Le chteau sera ainsi tudi comme centre conomique et symbolique d'une entit seigneuriale. La perception qu'en avaient des patriciens soucieux de lgitimer leur aptitude traditionnelle au commandement politique retiendra galement l'attention, de mme que la vie culturelle qui s'y dveloppa, sous l'influence des Lumières. Son programme architectural sera compar aux difices fodaux plus anciens, afin de mettre en vidence comment les agencements du XVIII e sicle conjuguent tradition et modernit. L'intrt se portera encore sur son dcor intrieur et sur son mobilier, la recherche de l'imaginaire iconographique qui entoure la vie hors la ville. Enfin, le jardin qui accompagne le chteau permettra de mettre en vidence l'inscription de l'difice dans son cadre topographique.
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Colloque tenu en Sorbonne les 17-19 janvier 2008
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Le systme ducatif encourage une histoire positiviste, ordonne, unilatrale et universelle; par lincorporation de le dcoupage chronologique de lhistoire en quatre tapes. Mais, est-ce quil serait posible que les lves puissent tudier leur propre prsent? Mon commuication poursuit dexposer, comme Saab affirmait, le prsent est le point de dpart et darrive de lenseignement de lhistoire dtermine les allers et les retours au pass. La faon dapprocher lenseignement de lhistoire est confortable. Il ny a pas de questions, il ny a pas de discussions. Cette vision de lhistoire interprte par lhomme blancoccidental-htrosexuel sinscrit dans le projet de la modernit du Sicle des Lumières. Par consquent, cette histoire obvie que nous vivons dans una socit postmoderne de la suspicion, de la pense dbile. En ce qui concerne la problmatique autour de la pollution audiovisuelle et la faon dont les enseignants et les lves sont quotidiennement confronts ce problme. Par consquent, il est ncessaire de rflchir la question de lenseignement de lhistoire quadripartite. Actuellement, les mdias et les nouvelles technologies sont en train de changer la vie de lhumanit. Il est indispensable que llve connaisse son histoire presente et les scnarioshistoriques dans lavenir. Je pense en la ncessit dadopter une didactique de lhistoire presente et par consquent, nous devons utiliser la matrise des mdias et de linformation. Il faut une formation des enseignants que pose, comme Gadamer a dit: le pass y le prsent se trouvent par une ngociation permanente. Una formation des enseignants qui permette de comprendre et penser lhistoire future / les histoires futures. mon avis, si les lves comprennent la complexit de leur monde et leurs multiples visions, les lves seront plus tolrantes et empathiques.
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La pntration en Allemagne des philosophies des lumières franaises et cossaises concorde avec lmergence de la Popularphilosophie. Ce courant, prenant conscience de la place de la philosophie dans la socit, suscite un repositionnement du discours philosophique en lenvisageant comme sexerant publiquement. Cet article se propose dexaminer certaines consquences de cette mutation par le prisme dun dbat entre deux philosophes : Kant et Herder. Tous deux inspirs par lAufklrung, leurs conceptions de larticulation entre raison et langage les mnent pourtant dans deux directions opposes : vers luniversalit et la clart avec Kant ou vers le particularisme et lexpressivit avec Herder.
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La pntration en Allemagne des philosophies des lumières franaises et cossaises concorde avec lmergence de la Popularphilosophie. Ce courant, prenant conscience de la place de la philosophie dans la socit, suscite un repositionnement du discours philosophique en lenvisageant comme sexerant publiquement. Cet article se propose dexaminer certaines consquences de cette mutation par le prisme dun dbat entre deux philosophes : Kant et Herder. Tous deux inspirs par lAufklrung, leurs conceptions de larticulation entre raison et langage les mnent pourtant dans deux directions opposes : vers luniversalit et la clart avec Kant ou vers le particularisme et lexpressivit avec Herder.
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Dans certains milieux syndicaux qubcois, des initiatives porteuses destines prvenir les problmes de sant mentale au travail ont vu le jour. Des reprsentants syndicaux pionniers ont mis en place des structures dentraide oprantes, obtenu des jurisprudences importantes et dvelopp des approches innovantes pour corriger ou bonifier lorganisation du travail, et ce depuis plus de trois dcennies. Alors que la monte de lidologie nolibrale et les principes dorganisation du travail quelle sous-tend engendrent une intensification du travail qui fragilise la psych des travailleurs et que le rapport de force des syndicats seffrite, il apparat porteur dinterroger lexprience de ces reprsentants syndicaux pour mieux comprendre comment se structure laction syndicale en sant mentale au travail. Cette thse fait ltude de ralisations syndicales qubcoises en matire de sant mentale au travail visant prvenir et corriger les problmes de dtresse psychologique, dpuisement professionnel, de harclement, de dpression, de violence, de suicides relis au travail, etc. Pour ce faire, un cadre thorique mixte a t utilis. Dune part, une perspective large a t adopte pour comprendre les enjeux entourant les rapports humains au travail et laction. Pour ce faire, quatre auteurs influents de la philosophie des Lumières et de la philosophie contemporaine ont t slectionns, soit Thomas Hobbes, Adam Smith, Karl Marx et Hannah Arendt. Dgager ces diffrentes perspectives du monde, de laction et du lien social avait pour objectif de mettre en place une grille danalyse susceptible de relier lexprience de reprsentants syndicaux ces visions du monde. Il est apparu essentiel de mieux saisir les bases idologiques sur lesquelles ces derniers ont construit leur action pour comprendre comment elles ont influenc leur dmarche singulire et collective. Dautre part, la thorie de lexprience sociale a t retenue (Dubet, 2009; 1994) pour analyser plus finement le travail des reprsentant syndicaux. Celle-ci distingue trois logiques daction complmentaires et en tension avec lesquelles doivent composer les acteurs sociaux : une logique dintgration, une logique stratgique et logique appuye sur la subjectivation. La coexistence de ces trois logiques signifie que lexprience que les individus font du monde nest pas une simple reproduction de dterminismes qui les prcdent. Les acteurs sont aussi sujets de leur exprience et capables de prendre une distance du social pour comprendre les significations de leur agir; ils sinscrivent dans le monde dans une dialectique critique. Cette thorie apporte un clairage permettant de dgager la fois ce qui freine et ce qui facilite laction individuelle et collective en matire de sant mentale au travail et de dcrire comment des reprsentants syndicaux se mobilisent pour rpondre aux nombreuses attentes des membres. Cette recherche qualitative sest appuye sur une mthodologie de rcit de vie (Rhaume 2008; Bertaux 2006). Vingt reprsentants syndicaux ont tmoign de la souffrance au travail (Dejours, 2008) vcue par leurs membres et ont prsent des actions dployes pour leur venir en aide. Les ralits dcrites par les participants montrent comment certains lments de lorganisation du travail sont associs des expriences de domination (Martuccelli, 2004): les mfaits du productivisme et de lhyperflexibilit, les accidents de travail, les maladies professionnelles et les situations dhorreur au travail, les rapports sociaux au travail devenus dltres et les utilisations abusives de lappareil judiciaire. Ltude dmontre aussi quel point des initiatives portes par des reprsentants syndicaux contribuent une rsolution de problmes dans une perspective dinterdpendance, de dveloppement du pouvoir dagir, de justice sociale et de lutte pour la dignit. Quatre catgories dinitiatives ont t retenues : lentretien du lien social dans lentraide au quotidien, la dfense juridique et lgale des membres, les clauses de convention collective et les actions sur lorganisation du travail. Enfin, la recherche dgage trois profils de reprsentants syndicaux : la militance qui tente de former un nous, la professionnalisation qui tente de faire reconnaitre son utilit et sa comptence, et lentraide qui cherche dvelopper une action engageant le Je. Leur rencontre laisse entrevoir le dveloppement dune praxis syndicale qui vise promouvoir et protger la dignit du travail et des travailleurs.
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3D films explicit new space depth arguably provides both an enhanced realistic quality to the image and a wealth of more acute visual and haptic sensations (a montage of attractions) to the increasingly involved spectator. But David Cronenbergs related ironic remark that cinema as such is from the outset a special effect should warn us against the geometrical naivet of such assumptions, within a Cartesian ocularcentric tradition for long overcome by Merleau-Pontys embodiment of perception and Deleuzes notion of the self-consistency of the artistic sensation and space. Indeed, 2D traditional cinema already provides the accomplished fourth wall effect, enclosing the beholder behind his back within a space that no longer belongs to the screen (nor to reality) as such, and therefore is no longer illusorily two-dimensional. This kind of totally absorbing, dream-like space, metaphorical for both painting and cinema, is illustrated by the episode Crows in Kurosawas Dreams. Such a space requires the actual effacement of the empirical status of spectator, screen and film as separate dimensions, and it is precisely the 3D caracteristic unfolding of merely frontal space layers (and film events) out of the screen towards us (and sometimes above the heads of the spectators before us) that reinstalls at the core of the film-viewing phenomenon a regressive struggle with reality and with different degrees of realism, originally overcome by film since the Lumires Arrival of a Train at Ciotat seminal demonstration. Through an analysis of crucial aspects in Avatar and the recent Cave of Forgotten Dreams, both dealing with historical and ontological deepening processes of going inside, we shall try to show how the formal and technically advanced component of those 3D-depth films impairs, on the contrary, their apparent conceptual purpose on the level of contents, and we will assume, drawing on Merleau-Ponty and Deleuze, that this technological mistake is due to a lack of recognition of the nature of perception and sensation in relation to space and human experience.
