189 resultados para Commentators
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Travail réalisé en cotutelle (Université de Paris IV-La Sorbonne).
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Le réseau Internet a probablement causé un tourbillon économique et social sans équivalent dans l’histoire du monde moderne. De tels bouleversements ont amené plusieurs personnes à s’interroger sur la puissance de cet outil, sa liberté et son impact sur l’humanité. Nombreux sont ceux qui ont ainsi voulu attribuer à l’Internet un rôle primordial dans l’ensemble des maux de notre siècle, notamment en l’accusant de favoriser la propagation des messages de haine, la perversion des mœurs et le contournement de la loi. L’auteur se propose ici de prendre le contre-pied de ce courant pessimiste, et de faire la démonstration des avancées considérables que cet outil merveilleux a permises dans le domaine des droits économiques et sociaux. En s’appuyant sur les textes internationaux ayant donné naissance à ces droits voulus pragmatiques, l’auteur précise d’abord le contenu de prérogatives qui concernent directement le quotidien de chacun, sans pour autant faire l’objet d’une réelle application. Il met ensuite en parallèle l’objectif initial recherché par le législateur international et les avancées concrètes permises par le réseau dans des domaines aussi variés que la liberté d’expression, l’accès au droit, et la participation de tous à la vie culturelle et politique de la société. Cet article est une tentative de redonner au réseau ses lettres de noblesse, et d’encourager les lecteurs à utiliser mieux encore ses fantastiques ressources.
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La prolifération des acteurs non étatiques, favorisée par la mondialisation, est un phénomène marquant de notre histoire contemporaine. Rassemblés sous le vocable de « société civile », ils ont contribué à créer un foisonnement de normes sur le plan international allant, pour certains commentateurs, jusqu’à concurrencer l’État sur sa capacité de dire le droit. Parmi ces acteurs privés, les organisations non gouvernementales (ONG) et les entreprises multinationales jouent un rôle prépondérant. Notre imaginaire collectif oppose cependant trop souvent l’ONG, symbole du désintéressement, à la multinationale assoiffée de profit. Le présent mémoire vise à relativiser ce constat manichéen et simplificateur. En analysant, dans une perspective de droit international, les moyens d’action des ONG et des multinationales, on se rend compte que les passerelles entre les deux « mondes » sont en réalité nombreuses. ONG et multinationales se retrouvent d’ailleurs dans leur aspiration commune à être reconnues formellement sur la scène internationale. L’opportunité d’une reconnaissance juridique de la société civile sera discutée.
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Cette analyse porte sur le schématisme des concepts purs de l’entendement, tel que présenté par Emmanuel Kant dans la Critique de la raison pure et interprété par Martin Heidegger. La lecture proposée par Heidegger est critiquée par un bon nombre de commentateurs dans la mesure où ils considèrent que son interprétation ne lui sert qu’à faire valoir ses propres théories philosophiques au sujet du Dasein et de l’ontologie fondamentale. Notre approche se distingue de la leur dans la mesure où nous tentons de comprendre les raisons qui ont poussé Heidegger à défendre l’interprétation du schématisme qui est la sienne. Notre étude s’attarde au texte de Kant de manière à en souligner les éléments qui ont permis à Heidegger d’établir sa lecture, telle qu’il la présente dans son ouvrage de 1929, ayant pour titre Kant et le problème de la métaphysique. La méthode utilisée est comparative, car notre but est de démontrer la valeur de l’interprétation heideggérienne contre celle des commentateurs qui le critiquent pour des raisons insuffisantes. Bref, le thème du schématisme kantien est analysé de long en large et la conclusion à laquelle nous parvenons est que Heidegger a permis des avancées philosophiques considérables par son herméneutique de la Critique et qu’il est nécessaire de leur accorder l’attention qui leur est due.
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Thèse de doctorat effectuée en cotutelle au Département d’histoire de l’art et d’études cinématographiques de la Faculté des arts et des sciences de l'Université de Montréal et à la Section d’histoire et esthétique du cinéma de la Faculté des lettres de l'Université de Lausanne.
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Comment pouvons-nous représenter un principe moral universel de manière à le rendre applicable à des cas concrets ? Ce problème revêt une forme aiguë dans la philosophie morale d’Emmanuel Kant (1724-1804), tout particulièrement dans sa théorie du jugement moral, car il soutient que l’on doit appliquer la loi morale « suprasensible » à des actions dans le monde sensible afin de déterminer celles-ci comme moralement bonnes ou mauvaises. Kant aborde ce problème dans un chapitre de la Critique de la raison pratique (1788) intitulé « De la typique de la faculté de juger pratique pure » (KpV 5: 67-71). La première partie de la thèse vise à fournir un commentaire compréhensif et détaillé de ce texte important, mais trop peu étudié. Étant donné que la loi morale, en tant qu’Idée suprasensible de la raison, ne peut pas être appliquée directement à des actions dans l’intuition sensible, Kant a recours à une forme particulière de représentation indirecte et symbolique. Sa solution inédite consiste à fournir la faculté de juger avec un « type [Typus] », ou analogue formel, de la loi morale. Ce type est la loi de la causalité naturelle : en tant que loi, il sert d’étalon formel pour tester l’universalisabilité des maximes ; et, en tant que loi de la nature, il peut aussi s’appliquer à toute action dans l’expérience sensible. Dès lors, le jugement moral s’effectue par le biais d’une expérience de pensée dans laquelle on se demande si l’on peut vouloir que sa maxime devienne une loi universelle d’une nature contrefactuelle dont on ferait soi-même partie. Cette expérience de pensée fonctionne comme une « épreuve [Probe] » de la forme des maximes et, par ce moyen, du statut moral des actions. Kant soutient que tout un chacun, même « l’entendement le plus commun », emploie cette procédure pour l’appréciation morale. De plus, la typique prémunit contre deux menaces à l’éthique rationaliste de Kant, à savoir l’empirisme (c’est-à-dire le conséquentialisme) et le mysticisme. La seconde partie de la thèse se penche sur l’indication de Kant que la typique « ne sert que comme un symbole ». Un bon nombre de commentateurs ont voulu assimiler la typique à la notion d’« hypotypose symbolique » présentée dans le § 59 de la Critique de la faculté de juger (1790). La typique serait un processus de symbolisation esthétique consistant à présenter, de façon indirecte, la représentation abstraite de la loi morale sous la forme d’un symbole concret et intuitif. Dans un premier chapitre, cette interprétation est présentée et soumise à un examen critique qui cherche à montrer qu’elle est erronée et peu judicieuse. Dans le second chapitre, nous poursuivons une voie d’interprétation jusqu’ici ignorée, montrant que la typique a de plus grandes continuités avec la notion d’« anthropomorphisme symbolique », une procédure strictement analogique introduite auparavant dans les Prolégomènes (1783). Nous en concluons, d’une part, que la typique fut un moment décisif dans l’évolution de la théorie kantienne de la représentation symbolique et que, d’autre part, elle marque la réalisation, chez Kant, d’une conception proprement critique de la nature et de la morale comme deux sphères distinctes, dont la médiation s’opère par le biais des concepts de loi et de conformité à la loi (Gesetzmässigkeit). En un mot, la typique s’avère l’instrument par excellence du « rationalisme de la faculté de juger ».
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Les épicuriens étaient-ils pieux? Des témoins du moyen et du dernier épicurisme, tels Cicéron et Plutarque, ont eu beaucoup de peine à le croire : selon eux, les épicuriens ne voyaient dans les prêtres que des bouchers, et ne participaient au culte populaire que pour éviter les accusations d’athéisme. Les épicuriens, quant à eux, se sont toujours qualifiés de pieux. L’archéologie nous confirme que les épicuriens ont activement participé au culte populaire, et ce tout au long de l’histoire de l’école. Malgré ces preuves archéologiques, la théologie épicurienne reste problématique : bien que leur éthique fasse des dieux des modèles, il ne semble pas y avoir de place pour les dieux dans leur physique. Que faire, donc, des pratiques rituelles où les dieux sont invoqués, voire où ils sont montrés au moyen d’un support matériel? Pourrait-on réduire la piété épicurienne à un exercice rationnel, froid et distant, au cœur même des temples? Mais cette distance avec le culte ne supposerait-elle pas une certaine hypocrisie, celle-là même qui fut décriée par Cicéron ou par Plutarque? Notre travail entend montrer de quelle manière les épicuriens purent être pieux, de façon non distante, tout en restant cohérents avec le problème philosophique de la représentation des dieux. Cette cohérence ne sera possible qu’au prix d’une « conversion » à l’épicurisme (et à son épistémologie) grâce à laquelle nous pourrons voir les dieux et nous reconnaître nous-mêmes comme des dieux.
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Le présent texte porte sur la question du ressort ou mobile (« Triebfeder ») de l’action morale chez Kant. L’interprétation qui y est soutenue consiste à dire qu’il n’y a pas qu’un seul ressort de ce type chez Kant, comme le soutiennent maints commentateurs, mais plutôt deux : la loi morale et le sentiment de respect. Le nerf argumentatif de cette thèse réside dans la prise en compte systématique des aspects des facultés de l’esprit humain impliquées dans la question du ressort moral chez Kant. Deux éléments jouent ici un rôle particulièrement important : (i) les deux sens explicites attribués par Kant au mot « volonté », mot qui peut signifier (a) la raison pratique et (b) la faculté de désirer, et (ii) la division de la faculté de désirer en (a) (libre) arbitre et (b) raison pratique. Plus d’une douzaine d’interprétations, réparties sur plus d’un siècle, sont analysées de manière critique, et deux modifications du manuscrit allemand de la « Critique de la raison pratique » sont proposées pour le chapitre « Des ressorts de la raison pure pratique ».
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In this paper we champion Diophantus of Alexandria and Isabella Basmakova against Norbert Schappacher. In two publications ([46] and [47]) he puts forward inter alia two propositions: Questioning Diophantus' originality he considers affirmatively the possibility, that the Arithmetica are the joint work of a team of authors like Bourbaki. And he calls Basmakova's claim (in [5]), that Diophantus uses negative numbers, a "nonsense", reproaching her for her "thoughtlessness". First, we disprove Schappacher's Bourbaki thesis. Second, we investigate the semantic meaning and historical significance of Diophantus' keywords leipsis and mparxis. Next, we discuss Schappacher's epistemology of the history of mathematics and defend Basmakova's methods. Furthermore, we give 33 places where Diophantus uses negative quantities as intermediate results; they appear as differences a - b of positive rational numbers, the subtrahend b being bigger than the minuend a; they each represent the (negative) basis (pleyra) of a square number (tetragonos), which is afterwards computed by the formula (a - b)^2 = a^2 + b^2 - 2ab. Finally, we report how the topic "Diophantus and the negative numbers" has been dealt with by translators and commentators from Maximus Planudes onwards.
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En este trabajo académico se presentan los resultados de un estudio cualitativo-pragmático de una muestra de las transmisiones la Copa del Mundo de fútbol de 2010 realizadas por la televisión abierta colombiana. Se argumenta que las transmisiones deportivas (dentro de las cuales las transmisiones de fútbol son las más extendidas) deben ser entendidas como un género mediático y periodístico específico y, por tanto, deben ser analizadas desde criterios diferentes a otros productos tradicionales de la comunicación masiva.
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In this reply to Neal and Hesketh and to the commentators, we argue that implicit knowledge is partly abstract and can be usefully defined by the criteria of both metaknowledge and intentional control. We suggest that the pattern of dissociations supports a claim of separate implicit and explicit learning modes. According to our characterization, implicit learning leads to knowledge that is not automatically represented as knowledge by the learning process; instead, the presence of knowledge has to be inferred by the subject (partial explicitation) if metaknowledge is gained at all. During explicit learning, knowledge is automatically labeled as knowledge by the learning process, so that metaknowledge comes immediately and to the fullest extent. Finally, we suggest that implicit knowledge may to some degree apply regardless of intention.
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Current literature offers little understanding about how procurement methods are enacted in practice. Developments in procurement are often viewed as the result of responding to recommendations from particular constituents within the sector. The research seeks to remove itself from such deterministic leaning, counselling instead that procurement should not be viewed in static terms, but dynamically manifesting over time within a complex web of interconnections between various actors, their situated context and the broader industrial structure. Attention is given to how a client and construction firm engaged in a collusive interaction to realise an innovative procurement method that derived its legitimacy from a backcloth of initiatives promoted by various commentators. A case study of a medium-size regional contractor demonstrates how the first partnering arrangement was enacted within the UK affordable housing maintenance sector in the UK. The case study finds that the enactment of new procurement methods strongly relies on iterative learning between clients and contractors. It is further suggested that construction firms need to initiate new procurement in order to remain competitive within the sector. The findings point towards a pro-active initiative by the contractor and client to enact a ‘procurement first’. Encouragement may be drawn from this example by other contractors seeking to offer more than simply responsive procurement solutions.
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The academic discipline of television studies has been constituted by the claim that television is worth studying because it is popular. Yet this claim has also entailed a need to defend the subject against the triviality that is associated with the television medium because of its very popularity. This article analyses the many attempts in the later twentieth and twenty-first centuries to constitute critical discourses about television as a popular medium. It focuses on how the theoretical currents of Television Studies emerged and changed in the UK, where a disciplinary identity for the subject was founded by borrowing from related disciplines, yet argued for the specificity of the medium as an object of criticism. Eschewing technological determinism, moral pathologization and sterile debates about television's supposed effects, UK writers such as Raymond Williams addressed television as an aspect of culture. Television theory in Britain has been part of, and also separate from, the disciplinary fields of media theory, literary theory and film theory. It has focused its attention on institutions, audio-visual texts, genres, authors and viewers according to the ways that research problems and theoretical inadequacies have emerged over time. But a consistent feature has been the problem of moving from a descriptive discourse to an analytical and evaluative one, and from studies of specific texts, moments and locations of television to larger theories. By discussing some historically significant critical work about television, the article considers how academic work has constructed relationships between the different kinds of objects of study. The article argues that a fundamental tension between descriptive and politically activist discourses has confused academic writing about ›the popular‹. Television study in Britain arose not to supply graduate professionals to the television industry, nor to perfect the instrumental techniques of allied sectors such as advertising and marketing, but to analyse and critique the medium's aesthetic forms and to evaluate its role in culture. Since television cannot be made by ›the people‹, the empowerment that discourses of television theory and analysis aimed for was focused on disseminating the tools for critique. Recent developments in factual entertainment television (in Britain and elsewhere) have greatly increased the visibility of ›the people‹ in programmes, notably in docusoaps, game shows and other participative formats. This has led to renewed debates about whether such ›popular‹ programmes appropriately represent ›the people‹ and how factual entertainment that is often despised relates to genres hitherto considered to be of high quality, such as scripted drama and socially-engaged documentary television. A further aspect of this problem of evaluation is how television globalisation has been addressed, and the example that the issue has crystallised around most is the reality TV contest Big Brother. Television theory has been largely based on studying the texts, institutions and audiences of television in the Anglophone world, and thus in specific geographical contexts. The transnational contexts of popular television have been addressed as spaces of contestation, for example between Americanisation and national or regional identities. Commentators have been ambivalent about whether the discipline's role is to celebrate or critique television, and whether to do so within a national, regional or global context. In the discourses of the television industry, ›popular television‹ is a quantitative and comparative measure, and because of the overlap between the programming with the largest audiences and the scheduling of established programme types at the times of day when the largest audiences are available, it has a strong relationship with genre. The measurement of audiences and the design of schedules are carried out in predominantly national contexts, but the article refers to programmes like Big Brother that have been broadcast transnationally, and programmes that have been extensively exported, to consider in what ways they too might be called popular. Strands of work in television studies have at different times attempted to diagnose what is at stake in the most popular programme types, such as reality TV, situation comedy and drama series. This has centred on questions of how aesthetic quality might be discriminated in television programmes, and how quality relates to popularity. The interaction of the designations ›popular‹ and ›quality‹ is exemplified in the ways that critical discourse has addressed US drama series that have been widely exported around the world, and the article shows how the two critical terms are both distinct and interrelated. In this context and in the article as a whole, the aim is not to arrive at a definitive meaning for ›the popular‹ inasmuch as it designates programmes or indeed the medium of television itself. Instead the aim is to show how, in historically and geographically contingent ways, these terms and ideas have been dynamically adopted and contested in order to address a multiple and changing object of analysis.
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This article explores the impact of wider social contact on the experience of Chinese postgraduate students of adaptation to life in the UK. Focus group and individual interviews were conducted with a group of 11 Chinese students on an MA programme at a university in southern England and individual interviews with three representatives of a local volunteer group (LVG) offering support to the Chinese students. Although it was perceived that the students’ support needs were not adequately met by the University, the additional support offered outside the University was unanimously valued and considered as enriching their cultural and linguistic experiences and meeting their expectations. However, frequent social contact with the LVG, whose members were mostly Christians, also had an impact on their values, religious beliefs and identities. In a discussion framed within the sociological perspective of proselytization or religious conversion and the broad framework of international education and globalization, the different responses to this contact are described in terms of believers, doubters, empathisers and commentators. Implications are considered for universities, people involved in providing social support for international students, and sponsors of international students.
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RE/Search Publications’ Modern Primitives (Vale and Juno 1989) changed countless lives, bringing what had been a localized and niche set of body modification practices, aesthetics and philosophies out of San Francisco to a global audience, dominating scholarly and popular discourse around body modification subculture for more than a decade afterwards. The voice of Fakir Musafar dominates the book. This article argues that modern primitives as Musafar defines them never really existed (and never could have existed) in the terms he suggests, and goes on to address an important sub-strand within Modern Primitives almost entirely ignored by critics and commentators, who have read the book as generally representative of the body modification culture as a whole. With specific reference to contributors such as infamous tattoo artist Don Ed Hardy who do not frame their practice in ‘primitive’ terms, the article concludes with a study of an alternative account presented by Vale and Juno’s book: body modification as artistic practice.