991 resultados para Société des amis des arts de Lyon. Salon (1836) -- Appréciation
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Depuis 2001, le Programme de formation de l’école québécoise impose l’enseignement de la compétence « apprécier » dans les quatre disciplines artistiques. Ce mémoire s’intéresse à l’influence que peuvent avoir des activités intégrant les arts plastiques à la musique sur l’expérience d’appréciation musicale d’élèves de sixième année du primaire. Plus spécifiquement, elle vise à rendre compte des différentes dimensions présentes dans la description que font les élèves de leur expérience d’appréciation ainsi qu’à comprendre de quelle façon les activités d’appréciation intégrant les arts plastiques à la musique affectent la verbalisation que font les élèves de cette expérience. La recherche prend la forme d’études de cas réalisées auprès de cinq élèves de sixième année du primaire. Ces élèves, ainsi que tous les élèves de leur classe, ont participé à une activité d’appréciation musicale intradisciplinaire ainsi qu’à deux activités d’appréciation interdisciplinaires. Après chacune des activités, ces cinq élèves ont été rencontrés individuellement. Au cours d’entrevues semi-dirigées, il leur était demandé de rendre compte de leur expérience d’appréciation. Quatre grandes tendances ont émergé de l’analyse des propos des élèves, soit le sentiment de mieux s’approprier l’œuvre entendue, une verbalisation plus précise des éléments perçus, une verbalisation plus précise des sentiments ressentis et enfin, une forme de distraction par rapport à l’œuvre entendue. Au terme de cette étude, il semble que l’utilisation d’activité d’appréciation intégrant les arts plastiques à la musique, sans faire l’objet d’un usage systématique, pourrait constituer une forme de différenciation pédagogique qui serait utile à certains types d’apprenants.
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Turbulences et changements institutionnels au sein de la Société internationale : une perspective historique Cette recherche puise ses origines du constat que la présente société internationale apparaît plus que jamais mal outillée et en perte de légitimité pour gérer les nouveaux déséquilibres qui ébranlent sa sécurité. Nous voulons vérifier si les présentes difficultés à gérer l’ordre interétatique sont des signes précurseurs d’une période de turbulences systémiques qui ébranleraient ses fondations. Nous avançons comme principale hypothèse de recherche qu’une perte de légitimité dans les mécanismes d’ordre d’une société westphalienne engendre une période plus ou moins longue de turbulences systémiques, provoquant un retour à l’antihégémonie caractérisée par l’établissement d’un nouvel ordre sociétal. Pour vérifier cette hypothèse, nous nous associons au cadre théorique de l’École anglaise qui analyse les relations interétatiques en qualifiant le caractère de l’ordre qui les gouverne. Ses adeptes y parviennent en étudiant les forces qui engendrent le maintien d’un environnement international antihégémonique, ainsi que la nature des réciprocités interétatiques qui s’en dégage. Ainsi, en observant les diverses institutions créées pour gérer l’ordre, ils sont en mesure de mieux comprendre l’évolution, la diffusion et la pérennisation de l’établissement d’une société des États. Cette approche nous a permis de construire un modèle explicatif pour notre dynamique sociétale. Par la suite, afin de répondre à notre questionnement initial, nous proposons d’analyser le statut de diverses sociétés internationales lors d’époques caractérisées par une période systémique de grands chaos, suivie du retour d’un régime sociétal. Nous cherchons à établir si des analogies peuvent être faites sur leur processus de transformation pour, par la suite, vérifier si elles peuvent s’appliquer à la nature du changement qui s’opère dans la présente société internationale. L’analyse historique comparative s’avère un instrument tout désigné pour ce type de recherche. Les époques sélectionnées pour notre recherche couvrent la Guerre de Trente Ans, les Guerres napoléoniennes et la Première Guerre mondiale. La nature antihégémonique d’une société des États, en plus de maintenir un environnement anarchique, crée un climat de rivalités qui entraîne un processus de transformations dans la dynamique de l’ordre. Ce facteur de changement fut introduit sous le concept de progrès sociétal, lequel engendre une désuétude institutionnelle dans les mécanismes de l’ordre sociétal, pouvant entraîner une période de turbulences systémiques. Ainsi, pour mieux observer ce phénomène, nous avons adopté les institutions comme outils d’analyse. Elles nous permettent d’être plus critiques des phénomènes observés, tout en nous autorisant à les comparer entre elles, en raison de leur longévité. Nos recherches révèlent la pérennité d’une dynamique de transformation au sein des sociétés westphaliennes, dont la nature entraîne des déséquilibres sociétaux qui varient selon son intensité. Nous observons aussi que, malgré l’égalité légale que confère la souveraineté aux États, les Grandes puissances sont les principaux artisans d’un système international. Leur aptitude à l’unilatéralisme fut souvent associée à l’émergence de turbulences systémiques. Nos recherches montrent que l’interdépendance et la coopération interétatique sont aussi alimentées par la diffusion et le partage d’une économie libérale. C’est aussi cette même interdépendance qui, progressivement, rend la guerre entre Grandes puissances désuète. Plus l’interdépendance et le multilatéralisme s’intensifient dans un environnement sociétal, plus le progrès sociétal a tendance à se manifester sous les aspects d’une transformation systémique progressive (non violente) plutôt que révolutionnaire (période de turbulences systémiques). La présente société internationale est sous l’influence du progrès sociétal depuis son avènement. Sa stabilité est directement liée à la capacité de ses mécanismes d’ordre à contrer les déséquilibres que le progrès engendre, ainsi qu’à l’aptitude de ses Grandes puissances à limiter leur propension à l’unilatéralisme. Donc, ces mécanismes doivent pouvoir intégrer le progrès pour maintenir leur légitimité et éviter d’engendrer une période de turbulences systémiques.
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Thèse dirigée sous la direction conjointe de Lise Lamarche et Jean Trudel.
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Ce mémoire explore la place de l’interartialité, des relations entre les arts, dans le cinéma de Peter Greenaway, et les fonctions qu’elle y remplit. À l’occasion de l’analyse de deux films qui centralisent la figure du peintre et la forme du contrat - The Draughtsman’s Contract et Nightwatching – et prenant comme point de départ théorique les travaux de Walter Moser, nous identifions et analysons quelques-unes des relations interartielles à l’oeuvre dans ces films, pour montrer que la mise en relation des arts de la peinture, du théâtre et du cinéma, dans leurs rapports biartials et pluriartials, constituent la trame fondamentale des films de Greenaway, dans une « interartialité non hiérarchique ». Nous concluons que le recours au dialogue interartiel permet au cinéaste d’esquisser, en filigrane, une posture critique sur l’art et l’artiste, une « théorie de l’art », par laquelle il exprime un point de vue sur le rôle et le statut de l’artiste au sein de la société.
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Réalisé en cotutelle avec l’Université Lumière Lyon 2
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Thèse réalisée en cotutelle avec l'université de Franche-Comté, école doctorale Langage, espace, temps et société.
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Conférence invitée au colloque organisé par la Faculté des Arts de l'UQAM sur le thème : La recherche-création : territoire d'innovation méthodologique. Montréal, UQAM, 19 mars 2014.
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Des quelques 850 œuvres acquises par les écoles primaires et secondaires du Québec depuis les années 1980, en vertu de la Politique d’intégration des arts à l’architecture, il semble que peu d’entre elles s’adressent aux publics, enfant et adulte, qui les côtoient. La compréhension des enfants n’est pas toujours prise en compte dans le choix des œuvres commandées par un comité adulte. De même, lorsque les jeunes les rencontrent, leur sentiment spontané peut être refoulé par l’interprétation qu’en fait l’autorité – éducateur, surveillant ou parent – au profit d’un sens induit par la culture d’une société de droit. On remarque alors que le regard de l’enfant qui le pousse vers l’œuvre pour en parfaire la connaissance par l’expérience de ses sens – vision, toucher, audition, spatialité – est discrédité par celui de l’adulte qui a pour mission d'instruire et de socialiser l’élève en l’amenant à adopter un certain civisme. Comparant la volonté institutionnelle inscrite dans les textes législatifs et les rapports des comités d’intégration des œuvres à l’architecture, en amont, et les comportements et discours des enfants et adultes autour des œuvres, en aval, l’aperception des enfants dans le système scolaire peut être mise en adéquation avec l’aperception des œuvres intégrées aux écoles. L’enfant et l’œuvre dans l’institution sont-ils considérés pour eux-mêmes ou ne sont-ils vus par l’adulte qu’à travers une projection idéelle de ce qu’ils doivent être? Ainsi sera étudiée, théoriquement et empiriquement, la place laissée à l’enfant comme à l’œuvre dans l’espace scolaire afin de déterminer l’autonomie de chacun dans la relation avec l’adulte. Les théories de l’expérience matérielle, le pragmatisme deweyen et le socioconstructivisme vygotskien permettront de mettre en doute le constructivisme, le behaviorisme et le prétendu socioconstructivisme mis en œuvre dans l’institution. Par le biais de l’étude, il est compris que l’œuvre est synonyme de la place de l’enfant dans l’espace scolaire. L’adulte réserve à l’enfant, tout comme à l’œuvre, une place légitimant la sienne. À l’inverse, l’enfant intègre l’espace à sa représentation sans discrimination innée de genre, d’espèce ou de forme, comprenant l’œuvre comme lui-même.
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Ce travail analyse la portée subjective des Choix Électoraux à travers la notion psychanalytique du désarroi humain. Nous avons développé cette recherche ayant pour référence la pensée de Freud et de Lacan et suivant les jalons posés par les penseurs des sciences sociales nous nous sommes rapprochées de la réalité sociale pour y « atteindre sur son horizon la subjectivité de notre époque ». La condition de désarroi fait partie de la structuration du sujet, du fait qu il dépend entièrement de l Autre pour se construire. Cependant l être humain se crée des mécanismes pour se protéger du désarroi absolu, il trouve des arts de vivre qui lui rendent plus facile sa condition d être. Les idéaux, les pactes sociaux ce sont des modalités de sécurité sans lesquelles le sujet fixe ses particularités sans s engager dans le processus civilisatoire. Nous caractérisons la société contemporaine par la chute successive d une série d idéaux qui fait monter de plus en plus le désarroi. Dans l absence d idéaux sociaux et politiques sur lesquels l électeur puisse se repérer, nous remaquons une tendance vers l individualisme et vers l absence d investissements dans des projets colectifs. Cette façon d opérer se dévoile aussi au moment de choisir un candidat, ce qui se base sur la logique du particulier motivée par des perspectives individuelles, sans liens avec la promotion de la vie publique. Notre enquête a été réalisée à Natal durant la campagne électorale de 2002. Notre objectif est de comprendre surtout la logique des choix électoraux de la population de la périphérie, celle qui se trouve devant un double désarroi : celle de sa condition humaine et celle qu advient de la précaire condition de subsistance. Nous soutenons que l idée selon laquelle le candidat, par la position qu il occupe dans la société, détient la fonction d offrir quelques garanties à l électeur et de cette manière il entre dans la série de ce qui peut soulager et promouvoir un certain réconfort aux personnes, même si l on considère le fait que l électeur ne croit plus à ses représentants. Nous sommes partis des questions suivantes: comment identifier la dimension subjective des choix électoraux et de quelle manière celle-ci se manifeste-t-elle de nos jours ? Comment se passe le choix éléctoral de la population qui est à la marge du système? La thèse que nous soutenons est que l état de désarroi est un substrat subjectif qui est la base de tout choix éléctoral mais qui se configure de façon différenciée à partir des références de l électeur, de son contexte historique, des facteurs économiques, etc. Le sujet, face à son désarroi, construit des chemins pour pouvoir soutenir son existence ce que nous appellons ici un Projet Directionnel. Ce facteur directionnel est l un des éléments de motivation des électeurs dans leurs choix électoraux
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Plongés dans le temps présent, les dessins humoristiques, par la capacité de représenter, de suggérer et de communiquer une idée, marquent présence à l école et dans la salle de classe. Caractérisés par l utilisation d éléments comiques, satiriques et irôniques, outre la nature persuasive, ces dessins possibilitent le lecteur de faire une lecture critique des événements sociaux et politiques de notre société. En tant que langage visuel, structuré dans les formes verbale et icônique, de même que par le caractère analogique de représentation, les dessins humoristiques constituent un excellent recours pédagogique. Toutefois, ils sont longtemps restés inaperçus par l école et, seul récemment, ils sont devenus objet d investigation de la part des historiens. Dans ce sens, nous nous sommes proposés, dans cette étude, à analyser l utilisation de ces dessins par les professeurs d histoire des écoles publiques nommées Centros Paraibanos de Educação Solidária (CEPES), de João Pessoa, capitale de l Etat de Paraíba, en vue d appréhender et de discuter la façon dont ces professeurs font usage de ces dessins dans leur pratique pédagogique. Par le moyen des actions des professeurs, conçues comme des arts de faire, selon Certeau, et par l identification des usages qui se caractérisent comme des tactiques, nous avons essayé de percevoir comment se réalise le rapport humour et histoire, en salle de classe. La systématisation, la catégorisation et la narration des pratiques pédagogiques observées ont été réalisées par l analyse des questionnaires et des interviews appliqués aux professeurs et élèves, ainsi qu à l observation des classes. Notre recherche s est fondée sur les théories de Roger Chartier et Michel de Certeau, dont les concepts de représentation et d appropriation, d usages et de tactiques nous ont aidé à comprendre la forme par laquelle les sujets incorporés au quotidien de la salle de classe se sont appropriés de la dimension imagétique à travers l humour. A partir des concepts d usage et d appropriation nous avons identifié dans les actions et les parlers, la façon dont les dessins humoristiques sont travaillés par les professeurs. Conçus comme des registres visuels qui relatent des questions sociales, politiques et économiques, ces dessins sont perçus comme des registres visuels qui relatent des questions sociales, politiques et économiques, identifant, ainsi, les adversités du présent, dans le monde social
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Ce travail de thèse ici proposé a comme but de recherche la production litéraire du poète brésilien Manoel Wenceslau Leite Barros, Manoel de Barros, (1916 Cuiabá-MT) en l articulant avec la reflexion sur le concept de politique de l écrite proposé par le philosophe algérien-français Jacques Rancière (1940 Algiers Algérie). L hypothèse qui se presente est celle sur l écrite poétique de Manoel de Barros dont les ―marques du sensible‖ dans les expériences démocratiques sont perceptibles. Sa production inclue ce que se peut denominer d une micrologie poétique, une reconfiguration du ―partager‖, dans le sense de l élaboration pratiques de l égalité, des pratiques de redistribution et de circulation des voix, instauratrices de la constitution esthétiques des communautés différenciées, considérées comme alternatives, face au modèle de système canonique de la litérature. Au moment que sa fonctionnent comme des formes de subvertions, elles produisent des espaces ou marge d émancipation de l être : lecteur et écrivain, en déclanchant des nouvelles perspectives éthiques et esthétiques. De cette manière, l objectif qui se dessine est ce qui comprend comment se configure la proposition d une politique de l écrite de Manoel de Barros et la façon qu elle se place par rapport à une politique des arts. Pour cela, nous utiliseront comme base la pensée de Jacques Rancière qui se fait remarquer, les dernières années, pour entreprendre une refléxion systématique et lucide par rapport aux relations éxistantes entre esthétique et politique dans la société présente, alié à ce que se défine comme des manières et des formes de penser élaborées par le texte poétique (lui même) de Manoel de Barros et de manière incontinué dans ses entretiens-critiques, plubliées dans des journaux et revues, présentées en vidéos, et nous n oublierons pas non plus des contributions théoriques et des refléxions parvenues de la pensée contemporaine
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La ricerca indaga tensioni e trasformazioni che investono le principali correnti di pensiero politico in Francia nei primi anni della monarchia di Luglio, e vi osserva l’emergere del concetto di classe. Assumendo la dimensione dell’avvenimento come punto di intersezione fra storia e teoria, l’elaborato si concentra sul periodo novembre 1831-giugno 1832 per analizzare il modo in cui, nell’ordine del discorso politico repubblicano, liberale e socialista, le vicende di questi mesi vengono interpretate cercando di dar nome alle figure sociali che esse fanno irrompere nel dibattito pubblico. Il titolo Fra il nome e la storia fa dunque riferimento allo sforzo di indagare il campo di tensione che si apre fra concreto divenire storico e grandi operazioni di nominazione che segnano l’affiorare di strutture concettuali della lunga durata. L’emergere della nozione di classe operaia e delle categorie che intorno a essa si organizzano viene interpretata come una «formazione discorsiva» che pone in questione significato e confini del politico. La frattura del 1848 è assunta come orizzonte e margine esterno della ricerca nella misura in cui si ipotizza che essa segni una prima affermazione del regime di verità di tale formazione discorsiva: lo statuto politico del lavoro. L’elaborato consta di quattro capitoli. I primi tre indagano la riflessione sul politico e la funzione che in essa svolge il concetto di classe a partire dall’interpretazione di alcuni avvenimenti del tornante 1831-32 proposta nel discorso repubblicano del quotidiano «Le National» e della Société des Amis du Peuple, in quello del liberalismo dottrinario di François Guizot e in quello socialista nascente, prima del movimento sansimoniano, e poi muovendo fino al 1848 francese con l’analisi propostane da Karl Marx. Il quarto capitolo indaga infine la dimensione del «sociale», la sua elaborazione e articolazione attraverso il lavoro di studio e oggettivazione delle figure del mondo del lavoro.