992 resultados para Revues littéraires
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Ce mémoire fait découvrir Cécile Gagnon en traçant, dans le chapitre 1, un portrait détaillé des différents volets de sa carrière. D'abord illustratrice, Gagnon commence sa carrière d'écrivaine, dès 1961, en publiant son premier album, aux éditions du Pélican. Jusqu' à maintenant, Gagnon a publié 135 titres, dans 28 maisons d'édition, soit 97 titres au Québec et 38 livres en Europe. En plus de sa carrière d'illustratrice et d'écrivaine, Cécile Gagnon oeuvre aux comités de direction des revues Passe-Partout (1978-1979 et 1985) et Coulicou (1983-1988). Le deuxième chapitre met en relief ses actions et ses gestes posés à titre de pionnière dans le domaine des lettres. Nous identifions, dans le dernier chapitre, les raisons pour lesquelles Cécile Gagnon demeure méconnue du grand public. Tout d'abord, la littérature de jeunesse, au Québec, est considérée comme une paralittérature par rapport à la littérature générale. De plus, 60% des oeuvres de Gagnon ont été publiées par des maisons d'édition dites économiques, selon les axes d'Ignace Cau, qui privilégient la production de masse."--Résumé abrégé par UMI
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Comme l'ont souligné certains critiques, un des aspects essentiels de l'écriture sanantonienne réside dans la mise en scène de l'acte de narration. Dans le but de comprendre l'évolution de l'oeuvre de San-Antonio, l'analyse de cette caractéristique, à travers un corpus de romans parus dans cinq décennies différentes, s'est avérée opportune. L'étude du paratexte réel, d'une part, et de la représentation fictive du paratexte, d'autre part, démontre que cette mise en scène de la narration s'est développée et complexifiée de 1950 à 1980. Par la suite, cette pratique est demeurée, mais a été utilisée avec moins d'emphase. Par ailleurs, l'exploration des possibilités paratextuelles menée par San-Antonio révèle en creux les nombreuses conventions littéraires qui reposent sur le paratexte. Enfin, la mise en évidence de la narration est une sorte de défi au pouvoir de la fiction: la magie du récit opère toujours malgré ces évidents bris du réalisme.
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This interdisciplinary study examines the contribution that a book-review magazine makes to the cultural identity of its readers. It is the result of reflections on the cultural work of Books in Canada , on whether or not this periodical was a cultural worksite and if that is the case how it performed that cultural work. In addition, it interrogates factors that may have contributed to the magazine's demise. The study affirms that Books in Canada, a cultural enterprise from 1971 to 2008, mirrored and helped to shape book and literary culture in Canada through its circulation, through the personalities of its editors, through its front covers and through its reviewers and their reviews. Furthermore, it proposes that the demise of the enterprise was due to a combination of factors. The study begins with an introduction to book reviewing and special-interest magazines. Chapter I examines the interplay between selected visual and textual contents published in Books in Canada in its founding years. These components reflected and helped to fuel the cultural nationalism that was sweeping Canada subsequent to the 1967 World's Fair in Montreal. There were also persistent rumours and comments about the magazine that caused certain"cracks in the foundation" to appear. Chapter II compares the aims and editorial challenges of Val Clery, founder of Books in Canada , with those of Adrien Thério, founder of Lettres québécoises, and of the editors of the magazines' twentieth-anniversary issues, Paul Stuewe in the case of the former and André Vanasse in the case of the latter. Evidence in the content of the magazine, editorial and otherwise, indicated that the"contracts" that the editors made with their readers over the years were similar, to reflect and shape a cultural identity, but the result of their"projects," that is, the nature of those identities, was distinctly different. Evidently then, personal aims, preferences and political leanings of editors can have a major impact on the content of a book-review magazine and thus on the cultural work that it does. Therefore, in Chapter III, I focus on selected contents published during the tenures of two of Books in Canada 's key editors, Paul Stuewe and Olga Stein, in order to understand ways that their choices constituted a form of cultural work. The second part of this chapter moves from an analysis of the cultural work of editors to an examination of the cultural work of reviewers. Here, through a close-reading of a selection of reviews published in Books in Canada, and in other periodicals, I argue that reviewers do cultural work in the way that they negotiate their presence in a review, and in how they signal that presence through lexical choices and through the degree of intellectual interaction that they invite. Intellectual interaction is at the core of Chapter IV.This chapter consists of close readings of some of the"billboards" of the enterprise, that is, the front covers of Books in Canada , in order to show how these important components do cultural work by requiring readers to make an intellectual leap from image to text. Chapter V suggests that book reviews, the company's"bills of goods," do cultural work in much the same way as the paratexts of a book. One of my own reviews is offered as a case-study along with a number of other reviews of how central components of a book-review magazine do cultural work through the illocutionary force of their sentences. The first part of Chapter VI, the final chapter, measures the legacy of the magazine, in particular, the annual Books in Canada First Novel Award. Created in 1976, this prize is awarded to the author of the novel judged by a Books in Canada prize committee to be the best first novel in English of the year. The second part of Chapter VI sheds light on factors that may have contributed to the closure of the enterprise, including the copyright uproar that accompanied the agreement that Adrian Stein, publisher of Books in Canada and Olga Stein's husband, made in 2001 with the online book merchant, Amazon.com. Furthermore, this penultimate section of the study suggests that one of the most important factors in the magazine's demise was the decision by the Steins to exploit their position as owners, publisher, and editor of a book-review periodical, a government-subsidized one at that, to publish their own lengthy pre-trial defense of Conrad Black. The chapter then zooms back from the particular to the general with a broader consideration of the impact of technology and globalization on the book industry and on the ability of Books in Canada to survive in any form, print or digital.
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Ce mémoire porte sur la réception, par des lectrices de la génération X, de cinq oeuvres autofictionnelles écrites par les auteures québécoises Marie-Sissi Labrèche ( Borderline 2000 et La brèche 2003), Nelly Arcan (Putain 2001 et Folle 2004) et Mélikah Abdelmoumen (Le dégoût du bonheur 2001), lesquelles appartiennent à cette même génération. Leurs récits ont suscité un certain engouement public et obtenu un écho considérable dans la sphère médiatique et dans le milieu de la recherche universitaire. Les observateurs notent, de façon générale, que les narratrices autodiégétiques, alter ego des auteures, sont brutalement imparfaites, névrosées, mal dans leur peau, sexuellement soumises, assujetties aux désirs des hommes, et qu'elles ne parviennent pas à s'épanouir comme êtres humains, mais surtout, comme femmes. D'une part, les héroïnes rompent avec les représentations largement véhiculées dans les médias et dans la littérature québécoise contemporaine. D'autre part, leur profil correspond aux discours populaires sur la génération X, fréquemment qualifiée de génération sacrifiée, désabusée. Ma recherche, exploratoire, se fonde sur quatre approches théoriques : théorie des genres littéraires, théories de la réception, études féministes et gender studies, sociologie des générations. J'ai tenu cinq entretiens collectifs auprès de seize Québécoises de la génération X. J'ai réuni ces lectrices, qui s'étaient d'elles-mêmes intéressées aux récits, en petits groupe [i.e. groupes] de trois ou quatre participantes. Le compte-rendu et l'analyse de leurs discussions m'ont permis d'observer la portée sociale des récits éminemment personnels de Labrèche, d'Arcan et d'Abdelmoumen. Une interrogation m'a habitée du début à la fin de ma démarche : pourquoi et comment ces récits"parlent-ils", intellectuellement et émotionnellement, aux lectrices de la génération X? Je dégage de mon analyse quelques hypothèses interprétatives. D'abord, les lectrices ont du mal à distinguer les auteures et les narratrices. Elles tendent à appréhender les récits autofictionnels comme des autobiographies et elles procèdent à une lecture littérale des oeuvres. Ensuite, plus de la moitié des lectrices s'identifient, à différents degrés, aux narratrices. Comme ces dernières, les participantes à ma recherche affirment qu'elles ressentent une certaine pression sociale liée aux normes de beauté et de féminité et à l'hypersexualisation de l'espace public. En cela, leurs positions se rapprochent de celles du courant féministe radical. Cependant, les lectrices refusent d'être cantonnées dans un rôle de victime. Elles reprochent aux narratrices de s'autodétruire. Les femmes doivent, selon les participantes, se responsabiliser et se montrer critiques envers les modèles qui leur sont offerts. Enfin, les lectrices reconnaissent dans les héroïnes certains traits associés à la génération X. Elles attribuent en partie la souffrance des narratrices au contexte social dans lequel ces dernières évoluent. Mais elles estiment que cette souffrance est surtout tributaire de carences familiales. Les discussions des lectrices reflètent en quelque sorte leur propre appartenance à la génération X. Ainsi, l'importance qu'elles accordent à la sphère privée, par rapport à la sphère publique, constitue une des particularités des X qui ressort clairement des entretiens. Par ailleurs, leurs observations sont teintées d'un certain individualisme. Bref, à la lumière de mes résultats, je conclus que les récits autofictionnels de Marie-Sissi Labrèche, de Nelly Arcan et de Mélikah Abdelmoumen ont une certaine portée sociale, mais que leur écho résonne davantage sur le plan individuel, chez les lectrices qui s'identifient personnellement aux narratrices. Cela dit, les participantes semblent toutes avoir été portées à se questionner et à réfléchir, pendant et après leur lecture, sur l'identité féminine dans la société actuelle.
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Tese de doutoramento em Línguas e Literaturas Românicas, Literatura Românica Comparada
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Cette étude examine deux copies de la "Vie et Passion de Jésus Christ" conservées par la Cinémathèque suisse avec une première préoccupation de type philologique qui conduit à prendre la mesure de l'autonomisation de chacun des "tableaux" composant le film et de l'hétérogénéité de ce dernier. Puis les constats émis à propos du support matériel sont articulés avec une réflexion d'ordre esthétique qui dégage l'importance de l'"effet-tableau" inscrivant cette production filmique dans une généalogie plus large. Le cinéma étant alors le lieu de convergences entre diverses séries culturelles, l'article envisage les liens entre la production Pathé et une pratique jusqu'ici peu discutée dans ce contexte, celle du tableau vivant. This article is a study of two copies of the "Life and Passion of Jesus Christ" held at the Cinemathèque suisse. Our first, broadly philological, concern is to recognise the degree of autonomy of each of the "tableaus" that make up the film, thus establishing the latter's heterogeneous composition. Secondly, adopting a more aesthetic approach, we discuss the importance of the tableau-effect, placing this kind of film production in a wider genealogical context. Given that cinema was at the time a meeting place for different cultural sequences, this article the examines the links between Pathe films and the "tableau vivant", a practice that until now has been rarely discussed in this regard.
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En invitant à se pencher sur les modalités concrètes de la réception d'un écrivain, l'étude des lettres de lecteurs à Simenon met en lumière ce que ce dernier fait à et pour eux, et ce, dans l'enchevêtrement de la personne réelle, du personnage de fiction (Maigret) et de la vedette. Les traits marquants de la relation auteurs-lecteurs sont examinés, en tenant compte de la tension spécifique engendrée par les valeurs marchandes et symboliques portées ensemble par un auteur présent sur plus d'un terrain : commercial, médiatique et littéraire. Au final, il s'agit de décrire les formes d'un « attachement aux grands singuliers » (Heinich) qu'illustre la correspondance « ordinaire » à Simenon.
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Les médecins se trouvent plus facilement confrontés à des problèmes médico-légaux dans leur pratique de tous les jours. Heureusement, cette situation n'atteint pas encore les proportions que connaissent d'autres pays. La question se pose cependant de savoir si l'existence de recommandations pour la pratique clinique (RPC) ou les revues systématiques constituent un avantage ou un inconvénient en cas de litige à l'égard des médecins. En plus, face à une attitude «recommandée», l'intégration de l'avis d'un patient qui serait totalement différent reste difficile à gérer dans la pratique devant la crainte d'un litige. Cet article a pour but de refaire le point sur ces importantes questions.
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La mort est au centre de toutes les sociétés. Quelles que soient les procédures funéraires suivies - de la crémation du cadavre à l'embaumement le plus sophistiqué -, la mort fait l'objet de traitements obéissant aux conceptions que les sociétés se font de la mort elle-même, du devenir du défunt et des relations que les vivants entretiennent avec ce dernier. Si la mort donne lieu à des rites funéraires fort variés, ceux-ci partagent cependant des fonctions communes: prendre acte d'une rupture tout en la dissolvant dans le temps long d'une transition, créer un espace dans le temps ordinaire continu, recomposer du lien social là où la mort a imposé un vide.... Etudier les rites funéraires, c'est donc s'intéresser aux réponses culturelles développées par les êtres humains face à la mort biologique, s'interroger sur les pratiques mises en place pour accompagner les défunts, mais aussi aborder la question du deuil et de la séparation des vivants d'avec leurs morts. -- Trois dimensions Pour transmettre ces connaissances, une nouvelle forme de communication multimédia a été mise au point au sein d'une équipe interdisciplinaire sciences humaines-informatique : «les eTalks», un nouveau nom que nous nous permettons d'utiliser désormais en français. Cette nouvelle forme est décrite plus bas. Quant à leur contenu, les eTalks proposés sont issus de deux cycles de formation continue organisés par l'Université de Lausanne et la Haute école pédagogique du canton de Vaud en 2010 et 2012. Les conférences, données par des professeurs d'université, de Hautes Ecoles ou par des praticiens, s'adressaient à un public provenant d'horizons professionnels très variés (enseignants, agents funéraires, membres du corps médical, représentants des communautés religieuses, etc.). Il est donc à relever que les genres littéraires de ces e-talks varient, depuis la communication académique standard, jusqu'aux témoignages de professionnels engagés sur le terrain. -- Pour des raisons de clarté, nous avons regroupé les eTalks en trois sous-thèmes: -- 1. A la découverte des cultures funéraires Génératrice de culture depuis la préhistoire, la mort suscite des attitudes et des pratiques diversifiées selon les époque et les sociétés. Les eTalks regroupés ici visent à présenter et à expliquer des pratiques funéraires développées dans trois traditions religieuses distinctes - l'Egypte ancienne, le monde réformé (du XVIe - XIXe siècle) et l'islam - et invitent ainsi à comparer des usages provenant d'horizons culturels très différents. -- 2. Rites funéraires sur le terrain Dans nos sociétés très institutionnalisées, la mort et les demandes de rites funéraires qui en découlent ont aussi un impact au sein des établissements professionnels que l'on fréquente à différentes étapes de nos vies. Les eTalks regroupés ici s'intéressent aux rites funéraires et à la gestion du deuil dans des institutions telles que l'école, les établissements médico-sociaux, le monde du travail et les pompes funèbres. Ils joignent des recherches menées sur le terrain et rendent compte des expériences vécues par les acteurs institutionnels confrontés à la mort. -- 3. Rites funéraires contemporains Certains déplorent la déperdition des rites funéraires dans nos sociétés contemporaines. Mais en est-il vraiment ainsi ? N'assiste-t-on pas aujourd'hui à une revitalisation des formes rituelles que ce soit à travers la reélaboration de pratiques anciennes ou la création de nouveaux rites ? Les eTalks regroupés ici démontrent en tous les cas une grande vitalité rituelle que ce soit par le biais de la réinterprétation et de l'adaptation des traditions religieuses ou de la créativité dont témoignent des non-croyants. Ils indiquent qu'après un temps marqué par l'éloignement de la mort, nous sommes peut-être engagés dans des formes multiples de réappropriation de cette dernière.
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La nouvelle organisation sociale du travail du début du 21e siècle pose une série de questions et lance de nombreux défis aux spécialistes de l'accompagnement en orientation professionnelle. Compte tenu de la mondialisation du conseil en orientation, c'est dans un cadre international que nous avons décidé d'aborder ces questions, puis de formuler des réponses potentiellement innovantes. Cette approche permet d'éviter les difficultés que soulève la création de modèles et de méthodes dans un pays donné en tentant ensuite de les exporter dans d'autres, où ils doivent être adaptés pour être utilisés. Cet article présente le premier résultat tangible de cette collaboration : un modèle et des méthodes d'accompagnement des personnes. Le modèle « Construire sa vie », destiné à des interventions d'accompagnement en orientation se fonde sur cinq présupposés concernant les personnes et leur vie professionnelle : des possibilités liées aux contextes, des processus dynamiques, une progression non linéaire, des perspectives multiples et des configurations individuelles. En partant de ces présupposés, nous avons bâti un modèle en contexte, se réclamant de l'épistémologie du constructionnisme social, reconnaissant en particulier que les connaissances et l'identité d'un individu sont le produit d'interactions sociales et que le sens est co-construit, via la médiation du discours. Le cadre général « construire sa vie » s'appuie sur les théories de la construction de soi (Guichard, 2005) et de la construction des parcours professionnels (Savickas, 2005), qui décrivent les conduites d'orientation et leurs développements. Ce cadre concerne toute la vie, il est holiste, tient compte des contextes et est préventif.
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À partir d'entretiens et d'observations réalisés dans une pharmacie de garde de Suisse romande, cette étude explore les relations que les pharmaciens d'officine entretiennent avec les usagers. Dans un contexte de démocratisation des savoirs relatifs à la santé, l'enquête effectuée montre que cette relation se reconfigure, selon la nature du problème de santé, au profit d'une plus grande autonomie des usagers. En effet, dans certaines situations, les usagers peuvent exprimer le désir de se passer de la compétence du pharmacien. Mais, dans d'autres circonstances, bien que s'efforçant de s'adapter aux demandes des usagers, les professionnels peuvent réaffirmer leur autorité d'expert si le problème soulevé ou les médicaments désirés nécessitent plus de vigilance. La relation pharmacien-usager oscille donc dans une négociation constante selon la marge de manoeuvre dont, dans une situation donnée, les uns et les autres disposent.