814 resultados para naissance prématurée
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Les donnes du recensement de 2006 de Statistique Canada ont t utilises afin dtudier les immigrants diplms ou certifis au collgial ou luniversitaire, tout en essayant de les comparer aux natifs du Qubec et du reste du Canada. En fait, nous avons expliqu le fait de dtenir un titre postsecondaire du systme ducatif qubcois chez lensemble de la population et chez les diffrentes gnrations dimmigrants selon les rgions de naissance ou dorigine des individus. De plus, nous avons examin leffet de lge limmigration, de la langue dusage la maison et de la priode darrive sur le fait de dtenir un diplme ou un certificat postsecondaire du systme ducatif qubcois. Pour raliser cette tude, nous avons donc utilis une analyse bivarie et multivarie axe sur des variables socio-conomiques, dmographiques, ethnoculturelles et contextuelles. Nous avons trouv que les natifs du Qubec ont des chances suprieures aux autres groupes tudis (immigrants des diverses rgions et natifs du reste du Canada) davoir un titre collgial. Cependant, les immigrants, surtout ceux de lAfrique et de lAsie de lEst ou du Sud-est, et les natifs du reste du Canada ont des chances nettement suprieures de dtenir un titre universitaire que les natifs du Qubec. Les immigrants ns aux tats-Unis et en Afrique sont plus souvent diplms de luniversit que ceux ns en Asie de lEst et du Sud-est. Les Latino-amricains de premire gnration sont plus susceptibles davoir un diplme ou un certificat collgial que les Asiatiques de lEst ou du Sud-est. Les immigrants de deuxime gnration dont la mre est ne dans les Carabes ou au Qubec ont plus de chance de dtenir un diplme ou certificat du collge que les immigrants de deuxime gnration dont la mre est ne en Asie de lEst ou du Sud-est. Les enfants qui migrent au Qubec ou au Canada avant 10 ans ont des chances nettement plus leves davoir un titre collgial que de ne pas en avoir, en comparaison ceux arrivs aprs cet ge. Un immigrant dont la langue dusage la maison nest ni le franais ni langlais russit bien au collgial, mais dtient moins souvent un titre universitaire. Enfin, la cohorte dimmigrants arrive durant la priode 2000-2006 a significativement plus de chances de dtenir un titre universitaire que les autres cohortes tudies.
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Ce mmoire prsente une analyse indirecte dtaille des niveaux de la fcondit de la population canadienne au XIXe sicle. Lexploitation des recensements canadiens de 1852 et 1881 est rendue possible grce au Programme de recherche en dmographie historique (PRDH) constituant ainsi la source de donnes sur laquelle s'appuie ce mmoire. Une analyse critique du recensement canadien de 1852 tablit quil est reprsentatif pour ce qui est de lge des individus, du sexe, de ltat matrimonial, du lieu de naissance et du type de maison habite, malgr la destruction de prs dun tiers de ses manuscrits avant davoir t transposs sur microfilm. De plus, limpact de labsence totale ou partielle des donnes pour les villes est mitig, car moins de 10 % de la population tait tabli en ville cette anne-l. Lutilisation de micro-donnes censitaires permet dlaborer diffrentes mesures de la fcondit, telles que le rapport enfants par femme et la mthode des enfants propres. Des rsultats indits sont d'ailleurs prsents, notamment laide du recensement de 1852, car ces donnes nont pas encore t exploites, permettant ainsi dallonger dans le temps lanalyse de la fcondit.Une analyse diffrentielle du risque quont les femmes maries ges entre 40 et 49 ans vivant avec un enfant de moins de 5 ans a dmontr que la fcondit effective tait plus leve chez les femmes catholiques nes au Canada, appartenant au groupe dge plus jeune (40-44 ans), vivant en zone rurale et ayant un mari cultivateur. Nous concluons que ces associations sont videntes autant en 1852 quen 1881.
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Lencphalopathie hypoxique-ischmique cause des milliers de victimes travers le monde chaque anne. Les enfants survivants un pisode hypoxique-ischmique sont risque de dvelopper des problmes neurologiques incapacitants comme une paralysie crbrale, un retard mental, une pilepsie ou des troubles dordre comportemental. Les modles animaux ont amlior nos connaissances sur les mcanismes sous-jacents aux dommages crbraux, mais elles sont encore trop incompltes pour tre capables de prvenir les problmes neurologiques. Ce projet vise comprendre limpact dun pisode asphyxique prinatale associ des convulsions ainsi que lactivation de ladenosine monophosphate-activated protein kinase (AMPK) sur les circuits GABAergiques inhibiteurs en dveloppement chez la souris. Dans le but dinvestiguer le sort des neurones inhibiteurs, appels interneurones, suite un pisode asphyxique prinatal associ des convulsions avec des animaux transgniques, nous avons pris avantage dun nouveau modle dhypoxie permettant dinduire des convulsions chez la souris. Deux populations dinterneurones reprsentant ensemble environ 60% de tous les interneurones corticaux ont t tudies, soit les cellules exprimant la parvalbumine (PV) et les cellules exprimant la somatostatine (SOM). Ltude strologique na montr aucune mort neuronale de ces deux populations dinterneurones dans lhippocampe chez les souris hypoxique dge adulte. Par contre, le cortex des souris hypoxiques prsentait des zones compltement ou fortement dpourvues de cellules PV alors que les cellules SOM ntaient pas affectes. Lutilisation dune ligne de souris transgnique exprimant une protine verte fluorescente (GFP) dans les cellules PV nous a permis de comprendre que les trous PV sont le reflet de deux choses : 1) une diminution des cellules PV et 2) une immaturit des cellules PV restantes. Puisque les cellules PV sont spcifiquement affectes dans la premire partie de notre tude, nous avons voulu tudier les mcanismes molculaires sous-jacents cette vulnrabilit. LAMPK est un senseur dnergie qui orchestre le rtablissement des i niveaux dnergie cellulaire dans le cas dune dpltion nergtique en modulant des voies de signalisation impliquant la synthse de protines et lexcitabilit membranaire. Il est possible que lactivation dAMPK suite un pisode asphyxique prinatal associ des convulsions soit nfaste long-terme pour le circuit GABAergique en dveloppement et modifie ltablissement de linnervation prisomatique dune cellule PV sur les cellules pyramidales. Nous avons tudi cette hypothse dans un modle de culture organotypique en surexprimant la forme wild-type (WT) de la sous-unit 2 dAMPK, ainsi quune forme mute dominante ngative (DN), dans des cellules PV individuelles. Nous avons montr que pendant la phase de formation synaptique (jours post-natals quivalents EP 10-18), la surexpression de la forme WT dsorganise la stabilisation des synapses. De plus, labolition de lactivit dAMPK semble augmenter le nombre de synapses prisomatiques faits par la cellule PV sur les cellules pyramidales pendant la phase de formation et semble avoir leffet inverse pendant la phase de maturation (EP 16-24). La neurotransmission GABAergique joue plusieurs rles dans le cerveau, depuis la naissance jusqu lge adulte des interneurones, et une dysfonction des interneurones a t associe plusieurs troubles neurologiques, comme la schizophrnie, lautisme et lpilepsie. La maturation des circuits GABAergiques se fait majoritairement pendant la priode post-natale et est hautement dpendante de lactivit neuronale et de lexprience sensorielle. Nos rsultats rvlent que le lourd fardeau en demande nergtique dun pisode asphyxique prinatal peut causer une mort neuronale slective des cellules PV et compromettre lintgrit de leur maturation. Un des mcanismes sous- jacents possible cette immaturit des cellules PV suite lpisode hypoxique est lactivation dAMPK, en dsorganisant leur profil dinnervation sur les cellules pyramidales. Nous pensons que ces changements dans le rseau GABAergique pourrait contribuer aux problmes neurologiques associs une insulte hypoxique.
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Notre thse de doctorat a pour but dvaluer les contraintes psychosociales au travail et les symptmes dpressifs majeurs chez les femmes enceintes. Plus spcifiquement, il est question didentifier les facteurs associs aux symptmes dpressifs majeurs, une tension psychologique au travail ou travail "tendu" ("high-strain" job), un travail "tendu" avec un faible soutien social au travail ("Iso-strain"), et enfin dvaluer lassociation entre ces contraintes psychosociales au travail et les symptmes dpressifs majeurs chez les femmes enceintes au travail. Les donnes analyses sont issues de ltude Montralaise sur la Prmaturit, une tude de cohorte prospective mene entre mai 1999 et avril 2004, auprs de 5 337 femmes enceintes interviewes 24-26 semaines de grossesse dans quatre hpitaux de lle de Montral (Qubec, Canada). Lchelle CES-D (Center for Epidemiological Studies Depression Scale) a t utilise pour mesurer les symptmes dpressifs majeurs (score CES-D 23). Lchelle abrge de Karasek a t utilise pour mesurer les contraintes psychosociales au travail. La prsente tude a conduit la rdaction de quatre articles scientifiques qui seront soumis des revues avec comit de pairs. Le premier article a permis de comparer la prvalence des symptmes dpressifs majeurs dans diffrents sous-groupes de femmes enceintes : femmes au foyer, femmes au travail, femmes en arrt de travail, femmes aux tudes et de rechercher les facteurs de risque associs aux symptmes dpressifs majeurs pendant la grossesse. 24-26 semaines de grossesse, la prvalence des symptmes dpressifs majeurs tait de 11,9% (11,0-12,8%) pour lensemble des femmes enceintes ltude (N=5 337). Les femmes enceintes au travail avaient une proportion de symptmes dpressifs moins leve [7,6% (6,6-8,7%); n=2 514] par rapport aux femmes enceintes au foyer qui avaient les prvalences les plus leves [19,1% (16,5-21,8%); n=893], suivi des femmes enceintes en arrt de travail [14,4% (12,7-16,1%); n=1 665] et des femmes enceintes aux tudes [14,3% (10,3-19,1%); n=265]. Les caractristiques personnelles (non professionnelles) associes aux symptmes dpressifs majeurs taient, aprs ajustement pour toutes les variables, le statut demploi, un faible niveau dducation, un faible soutien social en dehors du travail, le fait davoir vcu des vnements stressants aigus, davoir manqu dargent pour les besoins essentiels, les difficults relationnelles avec son partenaire, les problmes de sant chronique, le pays de naissance et le tabagisme. Le deuxime article avait pour objectif de dcrire lexposition aux contraintes psychosociales au travail et didentifier les facteurs qui y sont associs chez les femmes enceintes de la rgion de Montral, au Qubec (N=3 765). Au total, 24,4% des travailleuses enceintes se trouvaient dans la catgorie travail "tendu" ("high-strain" job) et 69,1% dentre elles avaient eu un faible soutien social au travail ("Iso-strain"). Les facteurs de risque associs un travail "tendu" taient : un faible soutien social au travail, certains secteurs dactivit et niveaux de comptences, le fait de travailler plus de 35 heures par semaine, les horaires irrguliers, la posture de travail, le port de charges lourdes, le jeune ge des mres, une immigration 5 ans, un bas niveau dducation, la monoparentalit et un revenu annuel du mnage <50 000$. Le troisime article a valu lassociation entre les contraintes psychosociales au travail et les symptmes dpressifs majeurs chez les femmes enceintes au travail (N=3 765). Dans les analyses bivaries et multivaries, les femmes enceintes qui avaient un "high-strain job" ou un "Iso-strain" prsentaient davantage de symptmes dpressifs majeurs que les autres sous-groupes. Les contraintes psychosociales au travail taient associes aux symptmes dpressifs majeurs lorsquon prenait en compte les autres facteurs organisationnels et les facteurs personnels auxquels elles taient confrontes lextrieur de leur milieu de travail. Notre tude confirme les vidences accumules en rfrence aux modles thoriques "demande-contrle" et "demande-contrle-soutien" de Karasek et Theorell. Limpact de ce dernier et le rle crucial du soutien social au travail ont t mis en vidence chez les femmes enceintes au travail. Cependant, leffet "buffer" du modle "demande-contrle-soutien" na pas t mis en vidence. Le quatrime article a permis dvaluer lexposition aux contraintes psychosociales au travail chez les femmes enceintes au travail et en arrt de travail pour retrait prventif et de mesurer lassociation entre les contraintes psychosociales au travail et les symptmes dpressifs majeurs en fonction du moment du retrait prventif (N=3 043). 24-26 semaines de grossesse, les femmes enceintes en retrait prventif du travail (31,4%) avaient t plus exposes un "high-strain job" (31,0% vs 21,1%) et un "Iso-strain" (21,0% vs 14,2%) que celles qui continuaient de travailler (p<0,0001); et elles avaient des proportions plus leves de symptmes dpressifs majeurs. Aprs ajustement pour les facteurs de risque personnels et professionnels, "lIso-strain" restait significativement associ aux symptmes dpressifs majeurs chez les femmes qui continuaient de travailler tout comme chez celles qui ont cess de travailler, et cela quel que soit leur dure dactivit avant le retrait prventif du travail (4 12 semaines/ 13 20 semaines/ 21 semaines). Les contraintes psychosociales au travail reprsentent un important facteur de risque pour la sant mentale des travailleuses enceintes. Malgr lapplication du programme "pour une maternit sans danger" il savre ncessaire de mettre en place dans les milieux de travail, des mesures de prvention, de dpistage et dintervention afin de rduire la prvalence des symptmes dpressifs prnataux et lexposition aux contraintes psychosociales au travail pour prvenir les complications maternelles et nonatales. Dautant plus que, la dpression prnatale est le principal facteur de risque de dpression postpartum, de mme que les enfants ns de mres souffrant de dpression sont plus risque de prmaturit et de petit poids de naissance.
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Les biphnyles polychlors (BPC) sont des contaminants de lenvironnement, omniprsents dans la chane alimentaire, qui ont une propension la bioaccumulation dans le corps humain. Ils traversent la barrire placentaire et sont suspects dinduire des altrations du dveloppement mental ou moteur chez des enfants exposs aux BPC pendant la vie intrautrine. Ces effets sexpliqueraient notamment par la capacit des BPC perturber lhomostasie de la fonction thyrodienne chez la femme enceinte ou le nouveau-n. Malgr le nombre considrable dtudes pidmiologiques ralises, la relation entre lexposition prnatale aux BPC et les altrations du dveloppement mental et moteur ou de la fonction thyrodienne na pas encore t clairement tablie ; dune part, diffrents bioindicateurs de lexposition ont t employs (diffrents congnres de BPC mesurs et diffrentes matrices biologiques ou units de mesure) limitant la comparaison directe entre les tudes et, dautre part, le lien de causalit entre les BPC et les effets cibls na pas t vrifi avec des critres pidmiologiques reconnus. Cette tude a t ralise afin danalyser la relation concentration biologique de BPC effet entre l'exposition aux BPC de la mre pendant la grossesse et le dveloppement mental et moteur de lenfant ainsi que les paramtres de la fonction thyrodienne chez la femme enceinte et le nouveau-n partir dune analyse systmatique des tudes pidmiologiques disponibles en standardisant les donnes biologiques entre les tudes. Sur la base de considrations toxicocintiques et en appliquant des facteurs de conversion tablis partir de la littrature pidmiologique publie, les concentrations des BPC rapportes dans les diffrentes tudes revues ont t standardises en termes dquivalent de BPC totaux par kilogramme de lipides dans le plasma maternel (g PCBMPEQ/kg de lipides). Afin danalyser la possibilit dune association causale entre lexposition aux BPC et les effets dintrt, les critres de Hill ont t appliqus systmatiquement lensemble des associations concentrations biologiques standardises effet cibls . En appliquant cette approche aux donnes publies de 20 tudes pidmiologiques sur la relation entre les BPC et le poids la naissance, lexposition prnatale aux BPC, aux niveaux dcrits (moyenne < 1920 g PCBMPEQ/kg de lipides), napparat pas associe de manire significative un poids la naissance infrieur 2500 g dans les populations tudies. Par ailleurs, en considrant des tudes menes sur le suivi de neuf cohortes denfants, la probabilit quune altration cognitive ou motrice cliniquement significative, qui persiste entre la naissance et lge scolaire, soit observe des concentrations de BPC totaux infrieures 1000 g PCBMPEQ/kg de lipides semble faible. Aussi, partir de lanalyse systmatique des donnes de 17 tudes pidmiologiques, lexposition aux BPC aux niveaux standardiss dcrits (moyenne < 1000 g PCBMPEQ/kg de lipides) ne semble pas induire de variation des hormones thyrodiennes ou de TSH en dehors des intervalles physiologiques reconnus chez la femme enceinte et le nouveau-n. Ainsi, la valeur biologique de rfrence tablie 1000 g PCBMPEQ/kg de lipides pour prvenir les effets sur le dveloppement devrait aussi prvenir les effets sur le poids la naissance et la fonction thyrodienne chez la femme enceinte ou le nouveau-n. Les rsultats prsents dans cette thse fournissent aux autorits de sant publique responsables de ltablissement de directives et des normes de linformation utile la rvision des critres sanitaires visant protger des effets des BPC sur le dveloppement de lenfant et la fonction thyrodienne chez la femme enceinte et le nouveau-n.
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Des tudes animales ont montr que lexposition du foetus ladversit affecte le dveloppement crbral et la rgulation dmotions plus tard. Cette rgulation serait relie aux changements structurels crbraux, particulirement au circuit fronto-limbique. Cependant, ces rsultats nont pas t entirement rpliqus chez lhumain. Le but de cette tude tait de tester si l'adversit prcoce conduit des altrations structurelles des rgions (orbitofrontal, prfrontal, cingulaire) fronto-limbiques, identifies comme rgions-cls dans la (de)rgulation dmotions. Les mesures principales de ladversit taient un poids lger la naissance et lhostilit maternelle puisquils taient parmi les plus prdictifs des rsultats dveloppementaux et comportementaux chez lhumain. Les mesures secondaires, incluant le temprament difficile denfant et limpulsivit en adolescence, taient utilises du leur lien avec le dveloppement crbral et motionnel. Les participants taient des jumeaux identiques, membres de ltude des Jumeaux Nouveau-ns du Qubec (JNQ, N = 650 paires) suivis depuis 5 mois 15 ans, leur ge actuel. Ceci a permis de mieux contrler le facteur gntique et ainsi mieux isoler les effets denvironnement. Trente-sept paires ont t recrutes. La structure crbrale de chacun, obtenue avec limagerie par rsonance magntique, a t analyse avec la rgression linaire. Le poids la naissance na eu aucun effet. Lhostilit maternelle a prdit une rduction de laire du gyrus cingulaire postrieur. Temprament difficile a prdit une rduction de laire du cortex orbitofrontal. Limpulsivit tait associe avec laire et volume du cortex prfrontal rduits. Ces rsultats soulignent limportance des interventions prcoces afin dempcher des altrations menant la psychopathologie.
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La priode prinatale est particulirement propice pour que les futures et nouvelles mres consommatrices de substances psychoactives et leur partenaire entrent en relation daide avec des intervenants mdicaux et psychosociaux. Pour ces mres et ces pres, larrive dun poupon dans leur vie est une source de motivation pour entreprendre une dmarche daide base sur la confiance. Pourtant, plusieurs tudes soulignent diffrentes contraintes qui rendent difficile lentre en relation daide de ces parents avec des intervenants. Ce mmoire donc pour objectif dexplorer, partir du point de vue de mres consommatrices et de leur partenaire, la faon dont se vivent leurs expriences relationnelles avec des intervenants mdicaux et psychosociaux au cours de la priode prinatale, tout en identifiant des lments qui ont influenc leurs rapports. Nous avons fait une analyse secondaire du discours de vingt mres consommatrices et de leur partenaire, recruts au moment de la naissance dans le cadre dune recherche de Morissette, Devault et Rondeau (2006-2010). Les rsultats obtenus indiquent que les parents semblent gnralement satisfaits de leurs relations avec les intervenants mdicaux et psychosociaux quils ont rencontrs cette priode, mme sils rapportent vivre des peurs importantes qui nuisent la relation daide. Nos rsultats rvlent galement plusieurs lments qui influencent les relations relevant autant des contextes dintervention que des intervenants eux-mmes et de leurs rles. Nous constatons daprs les rsultats quen dpit de certains aspects qui nuisent aux relations avec des intervenants, le cumul des lments qui les favorisent semble susciter une satisfaction des mres consommatrices et de leur partenaire. Dans les situations o plusieurs lments nuisent la relation daide, il se crer une dynamique de mfiance rciproque entre ces parents et les intervenants. Nanmoins, comme les relations ne sont pas immuables, il est possible de transformer les relations difficiles pour les rendre plus satisfaisantes pour les mres consommatrices, leur partenaire et les intervenants mdicaux et psychosociaux.
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Rapport de recherche prsent la Facult des arts et des sciences en vue de l'obtention du grade de Matrise en sciences conomiques.
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Rapport de recherche prsent la Facult des arts et des sciences en vue de l'obtention du grade de Matrise en sciences conomiques.
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PROBLMATIQUE: LOrganisation Mondiale de la Sant (OMS) considre les maladies cardiovasculaires (MCVs) comme l'hypertension, la maladie coronarienne (par exemple, infarctus du myocarde), l'insuffisance cardiaque ainsi que les accidents crbrovasculaires, parmi les principales causes de mortalit dans le monde. Les MCVs sont des maladies multifactorielles caractrises par des interactions complexes entre le gnome et l'environnement et dont la prvalence augmente rapidement dans toutes les populations du globe, ce qui vient compliquer d'autant l'tude de leurs bases hrditaires. Nos tudes prcdentes sur la population fondatrice des familles Canadiennes-franaises de la rgion du Saguenay-Lac-Saint-Jean (SLSJ) au Qubec ont permis dobtenir une carte des loci significativement lis des dterminants qualitatifs et quantitatifs de lhypertension et ses dterminants mtaboliques [1, 2]. HYPOTHSE ET OBJECTIF: Puisque nos donnes prliminaires nous suggrent que la mort prématurée conscutive aux MCVs possde des composantes gntique et environnementale, notre hypothse de dpart est que les maladies avec occurrences fatales et non fatales (OF et ONF, respectivement) ont des caractristiques distinctes, surtout lorsquen lien avec le systme CV. Pour raliser ce projet, nos objectifs sont danalyser les causes de morbidit/mortalit dhypertendus avec ou sans obsit chez des familles de la rgion du SLSJ. Nous accomplirons ceci en interrogeant les registres des hpitaux et de l'tat civil de mme que les donnes gnalogiques de 1950 jusqu' maintenant. Nous voulons dcrire et tudier les OF pour les comparer aux NFO. RSULTATS: Nous avons identifi un total de 3,654 diagnostiques appartenant aux OF et ONF chez les 343 sujets tudis. Pour les OF, nous avons trouv que: (1) un grand total de 1,103 diagnostiques du systme circulatoire ont affect 299 sujets avec 555 occurrences et 247 premires occurrences; (2) 333 des sujets participants ont reu 1,536 diagnostiques non-CV avec 195 occurrences et 107 premires occurrences; (3) 62 diagnostiques de toutes autres causes chez 62 des sujets participants avec 81 occurrences et 11 premires occurrences. Pour les ONF: (1) 156 diagnostiques du systme circulatoire ont affect 105 sujets; (2) 60 diagnostiques de causes non-CV chez 53 des sujets; (3) et 718 diagnostiques de toutes autres causes chez 252 des sujets. Pour les OF, 109 des 333 sujets affects par les maladies non-CV et 58 des 62 par toutes autres maladies taient atteints simultanment par des MCV. Nous avons dcrit les caractristiques des maladies avec occurrences fatales et non fatales. Les MCVs prdominaient dans les rsultats des premires occurrences et occurrences totales tandis que les maladies non-CV taient les plus leves pour les diagnostiques. De plus, les OF CV ont affect 67.1% de notre chantillon de population, incluant les sujets co-affects par les maladies non-CV ou de toutes autres causes. En fait, nos sujets ont un risque trois fois plus lev de dvelopper des MCVs (p<0.0001; 2=1,575.348), tandis quil diminue de moiti pour les maladies non-CV comparativement au reste de la population du SLSJ (p=0.0006; 2=11.834). Enfin, le risque de dvelopper des tumeurs malignes est diminu de moiti dans notre chantillon comparativement lincidence rgionale. CONCLUSION: Cette tude a apport une nouvelle perspective sur les OF et ONF chez nos sujets de la rgion SLSJ du Qubec aprs 11 ans. Quand on observe ces rsultats en conjonction avec les MCVs, ce risque double.
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Peu diffrencies la naissance, les motions deviendraient intelligibles en tant leves la conscience par le dveloppement dune sensibilit aux sensations internes accompagnant lmotion, sa reprsentation et sa symbolisation (Gergely & Watson, 1996). La thorie du miroir affectif-parental du biofeedback social de Gergely & Watson (1996), pousse plus loin par Fonagy, Gergely, Jurist et Target (2002), explique comment une interaction de biofeedback social complexe, inne, et probablement implicite, stablit entre parent et nouveau-n pour aider ce dernier diffrencier les somatosensations accompagnant lexprience dune motion, au travers dun comportement parental de miroir. Le but de cette thse est de rviser cette thorie, et plus particulirement lhypothse du miroir marqu (markedness), qui serait ncessaire pour dissocier le miroir parental du parent, et permettre lappropriation de son contenu informationnel par lenfant. Ce processus de sensibilisation est conu comme partie intgrante du travail de symbolisation des motions chez les enfants autant que chez les adultes. Cependant, le miroir marqu se manifestant par une expression exagre ou voix de bb (motherese) ncessiterait lutilisation par le thrapeute dune voix de patient (therapese) (Fonagy, 2010) pour tre appliqu la psychothrapie adulte, une proposition difficile soutenir. La rvision examine comment la sensibilisation dune motion est accomplie : par un mcanisme dinternalisation ncessitant un miroir marqu ou par un mcanisme de dtection de la contingence de lenfant. Elle dmontre que le dtecteur de contingence du nouveau-n (dun fonctionnement semblable au systme dentranement par biofeedback pour adultes) est le mdiateur des fonctions de sensibilisation, de reprsentation, et de symbolisation de la ii sensation dune motion par ses processus de dtection de la covariance-invariance, de la maximisation, et du contrle contingent du miroir parental. Ces processus permettent lmotion de devenir consciente, que le miroir parental soit marqu ou non. Le modle rvis devient donc applicable la thrapie des adultes. Une vignette clinique analyse laide de la perspective du Boston Change Process Study Group sur le changement est utilise pour contraster et illustrer les processus de sensibilisation et de symbolisation des motions, et leur application la psychothrapie adulte. Cette thse considre les implications cliniques du nouveau modle, et elle spcule sur les consquences de difficults parentales vis--vis de la disponibilit requise par les besoins de biofeedback social du nouveau-n, et sur les consquences de traumatismes dconnectant des motions dj sensibilises de leurs reprsentations. Finalement, elle suggre que le miroir sensible des motions en thrapie puisse remdier ces deux sortes de difficults, et que le modle puisse tre utilis concurremment dautres modles du changement, en facilitant la gnration dtats internes ressentis et symboliss pouvant tre utiliss pour communiquer avec soi-mme et les autres pour la rparation de difficults motionnelles et relationnelles chez les enfants et les adultes.
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Cette recherche vise mettre en lumire la nature des reprsentations sociales des enseignantes du primaire au sein dune commission scolaire qubcoise lgard des disciplines lies au domaine de lunivers social, et aussi de lenseignement de celles-ci. La recherche a pris naissance la suite de nombreuses interventions dans les classes du primaire en tant que superviseur de stage et de discussions avec les enseignantes relatives lenseignement des sciences humaines. Ce projet repose ses fondements sur le constat suivant : lapprentissage au primaire des savoirs et des comptences en univers social est dficient et ne rpond pas compltement aux attentes prescrites par le ministre de lducation, du Loisir et du Sport. Les enseignantes du primaire nenseignent que trs peu les savoirs et les comptences en univers social au Qubec; ainsi, les lves arrivent peu outills au secondaire. Des recherches antrieures ont permis de cibler certains facteurs permettant dexpliquer cet tat de fait. Or, nous supposions quil existait dautres raisons pouvant expliquer ce phnomne et nous croyions que lanalyse des reprsentations sociales des enseignantes pourrait apporter des informations importantes dans lanalyse de cette problmatique. Cette analyse des reprsentations sociales est base sur les travaux et les thories relatives au noyau central (Abric, 1994a). Elle fut construite autour dune recherche exploratoire au sein dune commission scolaire en rgion o 21 enseignantes ont t interviewes. Utilisant une mthodologie qualitative avec une approche sadressant plus particulirement aux sciences de lducation (Merriam, 1998), les rsultats de la recherche nous permettent didentifier trois facteurs dterminants dans la cration des reprsentations sociales des enseignantes lgard de lhistoire, de la gographie et de lducation la citoyennet. Ces facteurs amnent galement les enseignantes modeler leurs approches pdagogiques et didactiques quant lenseignement de lunivers social au primaire. Cette recherche a dailleurs permis de mieux comprendre la cration des reprsentations sociales des enseignantes quant aux disciplines associes aux sciences humaines et permis de cibler plusieurs facteurs dterminants de cette rticence enseigner cette matire aux lves.
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Cette recherche vise apporter un clairage sur les facteurs dterminants de la concertation conomique. De manire spcifique, elle poursuit trois principaux objectifs. Premirement, nous cherchons dfinir la notion de dialogue social et les termes qui y sont gnralement associs tels que la concertation, la consultation, le tripartisme, le partenariat, la ngociation collective, etc. Deuximement, nous faisons le point sur ltat du dialogue social au Qubec, notamment en dcrivant son volution historique, les acteurs impliqus, les objets abords et les instances de dialogue. Certaines comparaisons entre la culture qubcoise de concertation et celles caractrisant dautres cultures (Canada, tats-Unis, Europe) sont par ailleurs prsentes. De plus, ce tour dhorizon des diffrents lieux de dialogue social permettra de mieux saisir les composantes de la concertation en lien avec le dveloppement conomique, plus particulirement, sur les faons de planifier le dveloppement conomique dune manire socialement responsable (Papadakis, 2010). Troisimement, une analyse empirique des facteurs dterminants de la concertation conomique est effectue. Pour atteindre les objectifs et rpondre notre question de recherche, nous articulons cette recherche en deux phases. Dans un premier temps, une cartographie des instances de dialogue social au Qubec et la collecte de donnes auprs dinstances qubcoises sont tablies. Cette premire phase permet galement didentifier quels sont les facteurs dterminants de la concertation conomique gnralement reconnus au sein de la littrature. Afin de mieux saisir ces facteurs et par consquent, bonifier le modle danalyse, ltude sappuie sur une srie dentretiens exploratoires raliss au Qubec, mais aussi en France o la culture de dialogue social conomique semble plus dveloppe. Ce mouvement itratif entre la littrature et les entretiens exploratoires effectus permet de construire un modle danalyse des facteurs dterminants de la concertation conomique. Dans un second temps, ce modle danalyse est test en se concentrant sur deux organismes de concertation conomique au Qubec. Au sein de ces organismes ont t rencontrs des acteurs syndicaux, patronaux et gouvernementaux. Lentretien a t retenu comme la mthode de collecte de donnes utilise auprs des individus (Gavard-Perret, Gotteland, Haon et Jolibert, 2008) et plus spcifiquement, des entretiens semi-directifs auprs des rpondants afin de leur laisser la libert de sexprimer de faon plus large sur les questions et possiblement apporter de nouveaux lments pouvant enrichir le modle. La mthode de lappariement logique sert analyser les rponses aux questionnaires dentrevues (Yin, 1994) et les comparer aux propositions de recherche. Au plan thorique, lapport des thories no-institutionnalistes permet dapprofondir nos constats en lien avec la naissance et le dveloppement des institutions de dialogue social. Lanalyse de nos rsultats nous permet de vrifier la thorie sur la cration des institutions qui se veut la prise de conscience dune problmatique par les acteurs qui peroivent leur implication au sein des institutions comme une faon de rsoudre cette situation. Nous vrifions galement la notion dacteur dominant via le double rle de lacteur gouvernemental comme participant et comme donneur dargent. Finalement, notre recherche a permis de confirmer notre modle danalyse tout en le raffinant par lajout de nouveaux facteurs dterminants de la concertation conomique. Les entrevues que nous avons ralises nous ont permis dapporter des nuances et de prciser la porte des facteurs dterminants tirs de la littrature. Notre analyse confirme trois de nos propositions de recherche telle que formules et deux autres le sont que partiellement. Nos constats confirment en effet que la volont relle des parties travailler ensemble, la prsence dintrts communs et la participation de ltat sont tous des facteurs qui ont un impact positif sur la concertation conomique. La question de la confiance est ncessaire pour la poursuite de la concertation. En appui aux travaux antrieurs sur la question, nous avons observ que la confiance entre les acteurs influence positivement le droulement de la concertation conomique. Nous avons toutefois constat quun certain niveau de mfiance rside entre les acteurs qui participent ce processus, ces derniers reprsentant des organisations distinctes qui ont leurs intrts propres. Pour permettre la concertation entre acteurs, le niveau de confiance doit tre plus lev que le niveau de mfiance. Nos observations nous ont aussi permis dtablir des liens entre la prsence des facteurs dterminants et latteinte de rsultats par la concertation, mais nous ne pouvons pas dterminer leur importance relative: nous ne pouvons donc pas prtendre quun plus grand nombre de facteurs runis va assurer la russite du processus de concertation ou sil sagit plutt de la prsence de certains facteurs qui auraient plus dimpact sur les rsultats. Notre recherche fournit un apport important la littrature sur la concertation puisquelle a permis de cerner de nouveaux facteurs dterminants la russite de ce processus. Les entretiens raliss ont montr que le contrle des gos des acteurs de la concertation et la mise en place de mcanismes permettant une intgration russie des nouveaux participants au processus constituent des facteurs ne pas ngliger. De plus, notre recherche a permis de raffiner notre modle conceptuel puisque nous avons t en mesure de cerner diffrents sous-facteurs qui permettent dapprofondir lanalyse des facteurs dterminants de la concertation. Notre recherche comporte toutefois certaines limites puisque les institutions compares prsentent des diffrences importantes en termes de culture et le nombre restreint dorganisme tudi limite grandement la gnralisation des rsultats.
Resumo:
Rapport de stage prsent la facult des sciences infirmires en vue de lobtention du grade de Matre s sciences (M.Sc.) en sciences infirmires option expertise-conseil en soins infirmiers
Resumo:
Le manuscrit constituant l'annexe 1 a t publi en dcembre 2013 sous la rfrence : Vaccine. 2013 Dec 9;31(51):6087-91.
