680 resultados para Tourisme urbain
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La llegada de forasteros a nuestro pas no era una empresa fcil de acometer en una Espaa en crisis despus de 1898, dividida polticamente entre conservadores y liberales, y con serias carencias en sus infraestructuras y transportes. La actividad comercial espaola necesitaba nuevos frentes y el turismo podra convertirse en un importante factor y motor mercantil.La bsqueda y la construccin en torno a ese objetivo comenz a partir de 1905, cuando la iniciativa pblica y privada realizaron las primeras gestiones encaminadas a este fin, y se constituyen se constituyeron sociedades-sindicatos, segn el modelo francs, para fomentar la aficin por los viajes y la recepcin de viajeros.
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En este artculo se explora el impacto socio-econmico de la crisis internacional de 1929 en Senegal y ms concretamente en la ciudad-puerto de Dakar. Se analizan las consecuencias de la dependencia externa y la extroversin econmica que caracterizaba a las estructuras productivas coloniales, destacando tambin la respuesta organizada de los movimientos sociales africanos. Por otra parte, se estudia la evolucin de las infraestructuras y actividad portuaria, observando la metropolizacin regional de Dakar durante este periodo.
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Les organismes de promotion gourmands sont bien implants au Qubec. En effet, laide des regroupements de producteurs locaux, la majorit des rgions touristiques possdent leur marque de commerce rgionale gourmande favorisant le dveloppement conomique des rgions du Qubec. Sachant que ces organismes de promotions gourmands sont de proprit collective et quils disposent tous dun cahier de charges pouvant tre plus ou moins exigeant dune rgion lautre, une recension des crits a permis dtablir les principales attentes quentretiennent les divers segments de march (i.e., clientle locale, clientle touristique, clientle originaire de la rgion promotionnelle de lorganisme et clientle non originaire de la rgion promotionnelle de lorganisme) envers ceux-ci. Lobjectif est de vrifier si ces divers types de clientles entretiennent des attentes diffrentes vis--vis les entreprises membres dun organisme de promotion gourmand, en plus danalyser si ces diverses clientles valuent la performance des entreprises membres de Gaspsie Gourmande de la mme manire. Un questionnaire a t mis la disposition des rpondants sur le site internent de Gaspsie Gourmande. Les rsultats indiquent quil y a quelques diffrences entre ces divers types de clientles quant aux variables tudies. De plus, une analyse des carts performances perues attentes selon la mthodologie du paradigme de confirmation / disconfirmation des attentes a permis de savoir si Gaspsie Gourmande rpond aux attentes des divers segments de march.
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Rendre compte des conditions dmergence de la lutte contre lobsit, cest aussi rendre compte dun corps socialement attendu. Ce corps socialement attendu, en Occident, prend racine la Renaissance dans les discours du peintre Alberti et le corps de justes proportions, de lducateur Mercurialis et le corps transformable volont, et avec le mdecin Vsale et le corps rparable : il sagit l de trois constantes qui traverseront toutes les poques. Ce corps socialement attendu sera fdr sous la contenance de soi et la gouvernance de soi issues de la Rforme. De l, une image sociale du corps merge qui se doit dtre contenu et gouvern, do les jugements moraux de plus en plus en svres ports sur le corps en excs de masse adipeuse. Au XVIIe sicle, dans la foule des traits de civilits, cest le passage de lide dtre un corps celle davoir un corps dont lindividu est personnellement et socialement responsable, qui culminera, au milieu du XIXe sicle, avec lintroduction de lindice de masse corporelle, du pse-personne, du miroir et de la mode : lindividu est dsormais matre et esclave de son image des pieds la tte. Cette quantification de soi aura comme impact de confronter directement lindividu son propre poids et ses propres comportements, do la mise en place dune batterie dinterventions dployer sur le corps pour le maintenir dans une fourchette de poids idal. Au milieu du XXe sicle, avec la monte du complexe agroalimentaire, de la monte de lindustrie de la restauration rapide, de la transformation profonde du tissu urbain, de larrive massive de lautomobile, de la transformation des emplois de plus en plus orientes vers le secteur tertiaire, se met graduellement en place ce quil est convenu dappeler linfrastructure de la prise de poids qui entranera dans son sillage tout un discours de la modration. Le XXIe sicle se donnera pour mission non pas de modifier linfrastructure de la prise de poids mise en place au XXe sicle, mais de donner lindividu les moyens de lutter contre la prise de poids travers le discours de la saine alimentation et de la discipline personnelle. Lobse ou la personne en simple surpoids est dsormais totalement responsable de sa propre condition.
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En avril 1975, les Khmers rouges prennent le pouvoir du Cambodge et forcent lvacuation presque complte des villes du pays vers les campagnes. Le rgime restreint lextrme les droits individuels, dont la proprit prive. la chute du rgime khmer rouge en janvier 1979, le foncier urbain est en thorie dtach de tous droits antrieurs. Par une enqute historique et ethnographique mene Battambang, ce mmoire explore comment les relations de proprit autour des ressources foncires et immobilires prexistantes de la ville se sont dveloppes dans ce contexte. Il examine plus prcisment les mcanismes daccs et dexclusion, issus la fois des normes politico-lgales et de la coutume, qui ont alors lgitim la proprit sur divers types de biens immobiliers situs surtout en ville. La recherche couvre une priode historique allant de 1979 1992-1993, annes de la transition du rgime socialiste vers une dmocratie librale. Les rsultats montrent que plusieurs logiques daccs et de possession se sont croises durant ces annes, souvent en marge de la loi et parfois de manire conflictuelle et violente. La diversit de relations de proprit rvle par lclairage historique par en bas nuance lide que lallocation de la proprit en contexte socialiste a t essentiellement chaotique et contrle par un tat nopatrimonial. Elle nuance aussi lide quune pleine privatisation de la proprit a eu lieu au tournant des annes 1990. Les nombreuses frictions qui ont rsult de cette formalisation, particulirement entre ltat local et les petits occupants, invitent conceptualiser la proprit de manire plus large et repenser les penchants normatifs pour un rgime foncier strict bas sur des droits de proprit individuels et exclusifs, particulirement dans des rgimes post-conflit. En outre, le mmoire sert donner une profondeur historique la crise foncire que connat actuellement le Cambodge.
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Ce mmoire prend pour objet ltude des vues du Paris moderne par Gustave Caillebotte. Son engagement profond dans la ralit vcue le conduit vers une fascination particulire pour la reproduction de limage urbaine. Entre 1876 et 1880, lartiste dambule dans les rues et les boulevards en vue dexcuter des traitements picturaux originaux et peindre des visions singulires, par rapport sa propre production artistique de mme qu celle de ses confrres impressionnistes. En raison des diffrents points de vue traits dans lespace urbain, sa perception de la ville semble, notre avis, volutive. Que ce soit depuis la rue ou en hauteur, Caillebotte reproduit Paris telle quelle se prsente devant lui ; cest ce qui parat le guider dans sa recherche. Si bien que notre travail consiste dmontrer quil est un peintre de la ville moderne. Par lanalyse de trois points de vue privilgis (dans la rue, la fentre et au balcon), remarqus la fois dans son corpus et dans sa dmarche, cette recherche veut montrer comment lartiste peroit lurbanit moderne et comment il la rend. Nous observons quune adquation entre les moyens plastiques modernes utiliss et lintrt de reprsenter la ralit elle-mme moderne, traduit son processus cratif. Apporter des arguments au sujet de son tude des vues de ville, permet aujourdhui de mieux cerner le travail unique de Gustave Caillebotte dans le paysage urbain.
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Cette recherche aborde le chant de la cueca chilienne travers le spectre de la voix dans la construction de reprsentations sociales, et ce, sur la base dune mthodologie mixte qui combine la recherche bibliographique, lobservation participante, les entrevues et lanalyse musicale. Comme point de dpart, on remarque la pratique dune cueca surnomme urbana, brava ou chilenera, caractrise par un timbre vocal singulier associ au milieu populaire des chanteurs. Remontant aux premires traces de la cueca, au Chili, le chapitre 2 aborde les descriptions de la voix de la zamacueca au XIXe sicle publi dans des rcits de voyage. Lanalyse du contexte dans lequel ces rcits se publient permet de constater que lide du caractre nasal de la cueca sassocie la constitution daltrit. Le chapitre 3 aborde la faon dont une thorie spcifique sur lorigine de la cueca chilienne contribue aux conceptions de la voix dans le genre. Le sujet de la nasalit apparat encore, cette fois-ci imbriqu dans limagination de lorigine arabo-andalouse de la cueca. Sintressant la reprsentation du sujet populaire, le chapitre 4 expose deux figures centrales de la culture chilienne : le huaso et le roto, reprsentants du paysan et du sujet urbain, tous deux entremls avec des discours nationalistes. Le parler populaire apparat reprsent dans divers styles de cueca, en produisant des vocalits affectes par limagination de la classe sociale, et ce dans le contexte de dbats sur lauthenticit. Le chapitre 5 aborde finalement lexprience vcue par de jeunes chanteurs actifs sur une scne de revitalisation. Leurs dynamiques de chant en groupe soulignent limpact de la comptition sur le dploiement de la voix. La pratique structure selon le chant en ronde - chant la rueda montrera que la production dun bon pito , soit dune voix adquate la cueca, rvle la ncessit dadapter les voix aux besoins du groupe. La conclusion met en lumire que le rapport entre voix et style se prsente comme une correlation cruciale pour comprendre non seulement la diversit des variantes de cuecas existantes un moment donn, mais galement leurs transformations au cours du temps par lentremise dun processus de stylisation. Au-del du style, pourtant, la voix parat exprimer quelque chose du sujet qui la fait rsonner. Par ce biais, les diverses tiquettes accompagnant le terme cueca nous informent sur les caractristiques ethniques, du genre et de classe des chanteurs, y compris les diffrentes voix dun mme sujet qui chante.
Un systme de soins lchelle urbaine : la communalisation de lassistance Montpellier (XIIe-XVe sicles)
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Ce mmoire se donne pour objectif de revisiter lhistoire de lassistance Montpellier au Moyen ge la lumire des nouveaux questionnements soulevs par lhistoriographie actuelle. En sappuyant sur des sources consulaires varies, la prsente recherche souhaite examiner comment se met en place le phnomne de la communalisation de lassistance qui survient la fin de la priode mdivale. Ce mmoire sintresse tout particulirement aux diffrentes institutions hospitalires de la ville. On revient dabord sur lhistorique des fondations de ces diffrentes institutions pour ensuite sintresser aux diffrents acteurs impliqus de prs ou de loin dans le milieu de lassistance. Finalement, le mmoire souhaite montrer comment les hpitaux font lobjet dune prise en charge et dune rorganisation par le consulat urbain dans le but de mieux rpondre aux besoins des habitants en matire de sant publique. Ces transformations ont lieu dans un contexte de crise, alors que les pidmies de peste dciment la population montpelliraine. Cette recherche montre galement comment la prise en charge des hpitaux par le consulat rsulte dune prise de conscience des autorits urbaines de leur responsabilit en matire de sant publique qui mne llaboration dune relle politique de sant publique.
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Les villes dAfrique subsaharienne devront faire face de grands phnomnes complexes dans les prochaines dcennies : une forte croissance dmographique, une demande alimentaire croissante, des impacts des changements climatiques, une augmentation des problmatiques environnementales dues aux activits humaines en dveloppement. Les difficults de gestion de ces grands phnomnes sajouteront aux problmatiques conomiques, politiques, alimentaires, lgislatives, sanitaires et sociales dj omniprsentes diffrentes chelles dans les villes dAfrique subsaharienne. Lensemble de ces dfis et ces contraintes nuit au dveloppement des activits agricoles urbaines et priurbaines qui ont peu doptions leur disposition pour btir des systmes efficaces et productifs dans ces milieux denses et perturbs. Les proccupations de durabilit et de sant peuvent alors souvent se trouver au bas de la liste de priorit des producteurs. Lagriculture marachre urbaine et priurbaine peut cependant offrir plusieurs bnfices importants pour les citoyens et la gestion cologiques des villes. Elle participe dune part lapprovisionnement en aliments frais localement produits pour les citoyens urbains de diverses classes sociales. Elle a des impacts positifs sur la scurit alimentaire et nutritionnelle ainsi que sur les conditions conomiques des mnages faible revenu. La proximit des marchs et des services urbains offrent aussi des avantages intressants pour les producteurs qui peuvent couler leur marchandise hautement prissable sur les marchs urbains et sapprovisionner en intrants dans les commerces et les industries urbaines. Les activits agricoles urbaines et priurbaines prsentent cependant des risques pour la sant et la qualit de lenvironnement urbain et priurbain puisquelles utilisent parfois de grandes quantits dintrants synthtiques ou des sources de fertilisation inapproprie pour la culture des fruits et lgumes. Les dernires dcennies de domination dagriculture conventionnelle nous ont permis dapprendre que les pratiques tels que lusage abondant dintrants chimiques et synthtiques, le lourd travail des sols, lutilisation dune faible diversit de cultivars haut rendement et les techniques dirrigation inadapte aux conditions locales engendrent des impacts ngatifs importants sur le plan environnemental et cologique. Aujourdhui, de nombreuses solutions de rechange sont proposes pour remplacer le modle agricole conventionnel mondial. Lagrocologie fait partie de ces solutions de rechange et propose une vision plus intgrative de lagriculture. Elle propose une vision des systmes alimentaires en entier plutt que des paramtres agricoles qui permettent daugmenter la production alimentaire. Cet essai explore la possibilit de pratiquer une agriculture urbaine et priurbaine base selon les principes de cette vision agrocologique dans les villes dAfrique subsaharienne. Cet essai explore aussi de faon complmentaire lopportunit que reprsente cette avenue pour rpondre aux besoins alimentaires des villes dAfrique subsaharienne. Les pratiques agrocologiques proposes et dcrites offrent des possibilits diffrentes de travailler sur les principaux lments agricoles dune exploitation urbaine ou priurbaine (e.g. travail du sol, fertilisation, irrigation, protection des cultures, organisation des cultures et du paysage). Les pratiques agrocologiques prsentent des possibilits variables de transformer les agrocosystmes urbains en systmes durables, quitables, socialement et culturellement sensibles ainsi quconomiquement viables. Pour valuer si les pratiques agrocologiques ont un bon potentiel dapplication dans un lieu donn, il faut regarder si elles offrent la possibilit de rpondre aux besoins et aux contraintes du type de production agricole concern, des acteurs impliqus et des caractristiques agrocologiques et environnementales du site dexploitation. Si ces lments ne sont pas tenus en compte, les agrocosystmes ne pourront pas tirer profit au maximum des avantages que reprsente lapproche agrocologique. Limplication des autorits nationales et internationales, ainsi que des investissements dans le domaine de la recherche et du dveloppement sont essentiels pour arriver une plus grande adoption de pratiques agrocologiques dans les milieux urbains et priurbains.
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Les changements climatiques, au niveau de la variabilit du climat, se font ressentir un peu partout travers le globe que ce soit par le dcalage des saisons, une variation des prcipitations ou laugmentation des tempratures. Certaines rgions telles que le delta du Gange-Brahmapoutre-Meghna subissent au quotidien les impacts de ces variations. Quatre grandes perturbations environnementales chamboulent cette dynamique dans cette grande rgion du delta du GANGE-BRAHMAPOUTRE-MEGHNA : le changement du rgime des prcipitations, la fonte des glaciers cause par la hausse des tempratures moyennes annuelles, laugmentation du niveau marin moyen et les perturbations climatiques extrmes ponctuelles. Ces perturbations transforment le trait de cte, dune manire directe ou indirecte. Cette fragilit des berges devient problmatique dans un environnement urbain forte densit. Nos rsultats mettent en vidence que, dans un contexte de variabilit climatique changeant et de densit de population croissante, la rgion du delta du GANGE-BRAHMAPOUTRE-MEGHNA souffre dune perte de terre viable entranant des dplacements de populations. Certaines villes ont connu une augmentation de leur population allant au-del de 1000% sur la priode de 1921-2011. Lanalyse de photographies ariennes sur la priode 2001- 2013 montre un accroissement de ltendue des zones urbaines, mais aussi du mouvement des berges. Sur une priode plus rcente, on constate mme que de nouveaux quartiers ont t construits dans les zones inondes de 2004.
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Les consquences associes aux changements climatiques peuvent dj tre perues dans diffrents secteurs socio-conomiques. Tel est le cas des zones ctires. Afin dassurer la prennit des populations dans les rgions insulaires, diffrentes mesures dadaptation ctires peuvent tre utilises. Or, ces mesures peuvent parfois manquer de vision long terme et dintgration de lautre type de raction aux changements climatiques soit lattnuation. La difficult relier adaptation et attnuation est prsente dans plusieurs secteurs, dont les zones ctires. La situation dans les territoires Qubcois maritimes (plus prcisment les ctes de la Cte-Nord, du Bas- Saint-Laurent et de la Gaspsie-les-de-la-Madeleine) est semblable celle observe ailleurs, mais demeure unique tant donn la composition de ses ctes, lvolution dmographique de ces municipalits et son conomie fortement base sur le tourisme et lindustrie des pches. Les principaux enjeux retrouvs dans ces territoires sont associs au tourisme, lindustrie de la pche, la densit humaine et aux infrastructures qui en dcoulent ou au milieu naturel. Ces enjeux prsentent diffrentes vulnrabilits face au changement climatique ctier auxquelles les municipalits doivent sadapter. Les mesures dadaptation ctires implantes au Qubec peuvent tre divises en deux grandes catgories : les mesures techniques et les mesures rglementaires et politiques. Or, afin de sadapter adquatement les municipalits doivent faire preuve de multidisciplinarit et combiner les diffrentes techniques disponibles, ceci peut prsenter une difficult notable. La situation canadienne lextrieur du Qubec est similaire pour les territoires Atlantiques Canadiens. Du ct du Pacifique, les types de menaces surviennent dans des proportions diffrentes celles de lEst. De faon gnrale, les provinces les plus risques de la hausse du niveau des mers sont aussi celles qui utilisent principalement des mesures de protection durgence, optant pour une vision court terme, ceci incluant le Qubec. Le cadre lgislatif encadrant les territoires ctiers qubcois du Golfe est complexe. En effet, il sagit dune combinaison de lois et rglements fdraux et provinciaux qui sentrecoupent, tant donn lentrecroisement des comptences gouvernemental dans ce secteur. Ceci peut compliquer davantages le travail des municipalits qubcoises. Afin de faciliter limplantation de mesures dadaptation considrant lattnuation, les municipalits ctires qubcoises pourraient dvelopper un cadre dvaluation des diffrentes mesures.
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Laugmentation des chaleurs estivales jumele laugmentation des frquences de smog affectera la sant publique. Le phnomne des lots de chaleur urbain apporte son lot dimpacts environnementaux, sociaux et conomiques partout travers le monde. La perte de biodiversit, les maladies pulmonaires, la pauvret et contamination des sols, les dpenses astronomiques lies aux traitements des eaux pluviales obligent les acteurs du territoire trouver des mesures dattnuation plus durable et impactant. Dans la foule, le verdissement sous lapproche de larbre apparait comme une des stratgies les plus douces et simples mettre en uvre. Les bnfices encourus par ces grands tres vivants que sont les arbres peuvent aussi jouer la fois sur lconomie, lenvironnement et la sant. Do lengouement des mtropoles verdir leur espace urbain: parc, corridor forestier, lot de verdure, etc. Alors que certaines villes visent augmenter leur indice de canope, dautres esprent seulement procurer de meilleures conditions de vie leur masse citoyenne. Dans les grandes villes et les rgions occidentales, dont au Qubec et Montral, le verdissement demeure un terme rcent et mconnu. Lobjectif du document est de recommander des mthodes dactions de verdissement lchelle des parcs industriels montralais. Celui de larrondissement dAnjou a t choisi comme tude de cas. Les conclusions de lanalyse permettent de raliser quun projet de plantation darbres en milieu industriel se droule en 2 phases et 10 tapes. En tenant compte du diagnostic territorial ralis en amont, les acteurs du territoire ciblent des enjeux afin dtablir des situations gagnantes aux projets de verdissement. Cette dmarche vise insuffler un nouveau visage aux parcs industriels montralais. Les territoires industriels ont trop longtemps t des lieux ingrats, sous-utiliss et dpourvus darbres, toutefois ils tmoignent dun immense potentiel de verdissement. Do la raison dy accorder une importance. Pour faire face ce changement de vision, les lus, les narques et les acteurs du territoire montralais doivent miser: sur le dveloppement dune cohrence des politiques sectorielles, sur le renforcement des rglements durbanismes, sur une relle lutte aux ICU et latteinte des objectifs du Plan daction canope, sur la cration dincitatifs conomiques favorables, sur le dveloppement des capacits et enfin sur le rseautage des citoyens ainsi que sur le rseautage des adeptes de lamnagement durable.
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La ville de Sherbrooke a prsent dans son schma d'amnagement et de dveloppement rvis 2012-2027 son projet d'implanter une ceinture verte sur son territoire. Elle n'a cependant pas dfini d'orientations claires quant aux objectifs et la dlimitation de celle-ci. Le but de cet essai est d'alimenter la rflexion des dcideurs de la ville de Sherbrooke ce sujet en prsentant des scnarios cartographiques de ceintures vertes. Pour raliser ces scnarios, une revue de littrature a t effectue afin de dfinir le concept de ceinture verte et didentifier les fonctions remplies par ces ceintures vertes. Parmi ces fonctions, cinq sont priorises par la Ville de Sherbrooke, soit : contrler l'talement urbain, prserver la biodiversit, favoriser l'accs des citoyens un espace vert, protger contre les inondations et connecter la ceinture verte avec les corridors cologiques rgionaux. Les scnarios cartographiques produits sont bass sur des indicateurs et indices spatiaux aptes reprsenter ces fonctions sur le territoire de la municipalit. Ces traitements gomatiques ont permis de crer des cartes reprsentant les zones de sensibilit du territoire de Sherbrooke pour l'implantation d'une ceinture verte selon ces cinq fonctions prioritaires. Ces traitements ont permis de dterminer que les zones les plus prioritaires pour limplantation dune ceinture verte reprsentent un peu plus de la moiti du territoire de la ville de Sherbrooke. Elles encerclent la trame urbaine tout en incluant quelques lots en priphrie et le secteur sud-ouest du territoire municipal. L'approche de conception de scnarios de ceinture verte prsente ici est compare dautres approches utilises au Qubec et dans dautres tudes sur le sujet. Cette approche multi-fonction est novatrice et constitue un outil prcieux pour les responsables municipaux qui souhaitent se doter d'une ceinture verte. Cette dmarche est adaptative et le scnario de ceinture verte produit pour la Ville de Sherbrooke pourra tre mis jour selon lvolution de leur rflexion sur les fonctions prioritaires. Cette dmarche est galement facilement gnralisable dautres contextes municipaux.
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Lobjectif de cet essai est de dterminer comment la mobilit des citoyens de la Ville de Sherbrooke pourrait tre transforme pour rduire la dpendance aux combustibles fossiles tout en amliorant le potentiel de rsilience urbaine de sa communaut. La rsilience urbaine est un concept gagnant en popularit dans le discours qui accompagne le dveloppement durable. Elle permet aux socits de mieux sadapter et se transformer face aux crises quelles sont voues vivre dans un contexte environnemental, social et conomique changeant. La poursuite dune rsilience urbaine plus forte est dautant plus pertinente face aux enjeux nergtiques et climatiques pressants. La rcolte de pistes de solution menant une plus faible dpendance au ptrole par lexprimentation dune approche participative conviant des parties prenantes intresses par les transports urbains de Sherbrooke est un sous-objectif de lessai. Les mthodes de planification participative sont dailleurs rputes pour favoriser la mise en uvre de projets au sein des communauts par lengagement citoyen quelles suscitent, en plus dadopter une approche plus systmique face aux problmatiques environnementales. Lanalyse des pistes de solutions rcoltes dmontre que la rsilience urbaine de Sherbrooke peut tre revitalise via la mise en uvre conjointe de celles-ci. Effectivement, lide de dvelopper un systme de transport collectif bas sur des nergies alternatives au ptrole complte les trois autres pistes de solution. Ces dernires tant de mettre en place des mesures incitatives au sein des organisations sherbrookoises pour la promotion du transport actif chez les employs, de prioriser la marche et le vlo sur lensemble des rues de la ville et de densifier lamnagement urbain au profit des transports actifs et des commerces de proximit. Trois grandes recommandations peuvent donc tre faites pour la communaut sherbrookoise afin de faciliter la mise en uvre de ces solutions et augmenter son potentiel de rsilience urbaine. Premirement, la Ville de Sherbrooke pourrait mettre en place un programme de soutien la cration dco-quartiers afin de faciliter la priorisation des transports actifs et la densification urbaine. Deuximement, les dcideurs sont invits utiliser davantage des approches de planification participative au sein de leurs processus dcisionnels afin dadopter une approche plus systmique et prendre plus en considration les opinions citoyennes. Finalement, la ville pourrait joindre le mouvement vlosympathique de Vlo Qubec et rcompenser les organisations sherbrookoises qui mettent en place des incitatifs pour encourager le transport actif chez leurs employs.
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Rsum : Les amnagements axs sur le transport en commun (transit-oriented development ou TOD) reposent sur la cration de dveloppements rsidentiels proximit dun nud de transport existant. Dans le cadre de cet essai, on cherche plutt identifier les quartiers existants de Montral possdant dj les caractristiques propices lamnagement dun TOD, mais mal desservis par les transports en commun. En sinspirant dune tude mene aux Pays-Bas, on a eu recours une analyse spatiale multicritres afin de concevoir un indice du potentiel TOD, comportant quatre critres jugs essentiels, soit : la densit dhabitants, la mixit des utilisations du sol, la mixit sociale, ainsi que la distance aux transports. Malgr la difficult dintgrer lensemble des critres identifis dans la littrature, les rsultats rvlent un fort potentiel TOD sur le Plateau Mont-Royal, dans le Sud-Ouest, Hochelaga-Maisonneuve et plus particulirement dans Anjou et Saint-Michel. On recommande notamment un secteur situ dans Saint-Michel, dont le potentiel TOD pourrait tre enrichi par la cration de plus fortes connexions au rseau de transports en commun.