52 resultados para Psychothérapie psychodynamique
Resumo:
El arteterapia permite una aproximación creativa biográfica particularmente valiosa en la etapa final de la vida. La persona enferma presenta múltiples necesidades – físicas, emocionales, sociales y espirituales – que solo una atención holística puede pretender abarcar, tal como lo contempla la filosofía de los cuidados paliativos. El arteterapeuta integrado en el equipo interdisciplinar contribuye a aliviar y acompañar el sufrimiento del paciente y su familia. Se presentan aquí las bases teóricas y la metodología de la intervención, así como el marco sanitario en el cual se inscribe.
Resumo:
La vestibulodynie provoquée (VP) est la forme la plus répandue de douleur génito-pelvienne/trouble de la pénétration et la cause la plus fréquente de douleur vaginale chez les femmes pré-ménopausées. Les femmes qui en souffrent rapportent plus de détresse psychologique ainsi qu’un fonctionnement sexuel appauvri, une diminution de la fréquence des activités sexuelles et du plaisir, et plus d’attitudes négatives à l’égard de la sexualité. Les recherches portant sur les couples souffrant de VP ont montré le rôle prépondérant des variables relationnelles dans la modulation des conséquences sexuelles et psychologiques pour les femmes et leurs partenaires. Cependant, aucune analyse dyadique n’a été appliquée au facteur de risque étiologique le plus robuste, soit la maltraitance durant l’enfance. Par ailleurs, malgré des recommandations répétées pour inclure le partenaire dans le traitement psychologique pour la VP, aucune étude à ce jour n’a examiné l’efficacité d’une psychothérapie qui inclut systématiquement le partenaire et dont la cible est le couple. L’objectif général de cette thèse a été d’utiliser une perspective dyadique afin d’examiner les antécédents de maltraitance et l’efficacité d’une intervention conçue pour améliorer les issues des couples souffrant de VP. Le premier article vise à examiner les liens entre la maltraitance durant l’enfance des femmes souffrant de VP et leurs partenaires, et leur fonctionnement sexuel, leur ajustement psychologique, leur satisfaction conjugale et enfin avec la douleur rapportée par les femmes durant les relations sexuelles. Quarante-neuf couples souffrant de VP ont complété des questionnaires auto-rapportés. La maltraitance durant l’enfance chez les femmes était associée à un fonctionnement sexuel plus faible chez les femmes et les hommes, une augmentation de l’anxiété chez les femmes seulement, et une douleur affective accrue durant les relations sexuelles. La maltraitance durant l’enfance chez les hommes était associée à un fonctionnement sexuel plus faible, moins de satisfaction conjugale, plus d’anxiété chez les femmes et les hommes, et une douleur affective accrue durant les relations sexuelles rapportée par les femmes. En se basant sur les recommandations issues des études empiriques, une thérapie cognitive et comportementale pour les couples (TCCC) souffrant de VP a été développée. Le deuxième article présente les résultats d’une étude pilote testant son efficacité, fidélité et faisabilité potentielles. Neuf couples ont complété des questionnaires auto-rapportés pré- et post-traitement. La TCCC de 12 rencontres était manualisée. Les femmes ont rapporté une amélioration significative de la douleur, du fonctionnement et de la satisfaction sexuels, et les partenaires ont rapporté une amélioration significative de leur satisfaction sexuelle. Les couples ont rapporté des niveaux élevés de satisfaction quant à la psychothérapie, et les psychothérapeutes ont rapporté suivre le manuel de traitement de manière fidèle. Le troisième article, s’appuyant sur les résultats prometteurs de l’étude pilote, décrit le protocole de recherche pour un essai clinique randomisé mesurant l’efficacité de la TCCC comparée à une intervention médicale de première ligne, la lidocaïne topique, pour le traitement de la VP. Enfin, les implications cliniques et théoriques de la thèse sont discutées.
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L’épuisement professionnel (ÉP) chez les psychothérapeutes constitue une problématique ayant un impact sur la qualité des soins offerts à des patients généralement vulnérables ou en état de détresse psychologique. Certaines recherches s’intéressant à l’étude de l’ÉP chez les psychothérapeutes ont fait état que certaines vulnérabilités narcissiques puissent prédisposer à l’ÉP. L’objectif principal de cette étude est de mieux comprendre l’influence que peuvent avoir les vulnérabilités narcissiques sur les symptômes de l’ÉP en prenant en considération le contexte de pratique. En deuxième temps, cette étude tente d’explorer la relation que l’empathie peut entretenir à la fois avec l’ÉP et avec le modèle à l’étude. Nous avons également pris en compte certaines variables démographiques. Afin de répondre aux objectifs de recherche, 240 participants âgés entre 24 et 77 ans ont été invités à remplir une batterie de questionnaires auto-administrés sur les variables à l’étude. Ces questionnaires sont le Pathological Narcissism Inventory (PNI), le Hypersensitive Narcissim Scale (HSNS), le Toronto Empathy Questionnaire (TEQ), le Interpersonal Reactivity Index (IRI), le Maslach Burnout Inventory – Human Services Survey (MBI-HSS), le Professional Quality of Life (ProQOL), et un questionnaire à propos des informations démographiques et du contexte de pratique de psychothérapie. Des analyses bivariées, de corrélation de Pearson et de régressions multiples hiérarchiques ont été conduites afin de répondre aux objectifs et aux hypothèses proposées. Les résultats indiquent, dans un premier temps, un lien négatif entre l’ÉP et différentes variables liées au contexte de pratique tel que le nombre d’années d’expérience de pratique en psychothérapie, et, dans iv un deuxième temps, plusieurs liens significatifs entre différentes mesures de l’ÉP et plusieurs aspects du narcissisme, majoritairement associé à la dimension vulnérable. L’empathie semble également avoir un rôle prédicteur de l’ÉP. La discussion rend compte du lien entre les variables démographiques et liées au contexte de pratique et l’ÉP, entre le narcissisme, plus particulièrement les aspects s’étant révélés significatifs lors des analyses, et l’ÉP, et du lien entre l’empathie, le narcissisme et l’ÉP, afin de réfléchir au rôle de l’empathie dans le modèle à l’étude. Les implications cliniques et scientifiques découlant des résultats, les limites de l’étude ainsi que les pistes de recherche futures sont présentées.
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La violence conjugale est un problème social qui engendre des coûts sérieux (Statistique Canada, 2016). Son traitement est important. Les taux d’abandon thérapeutique observés dans les programmes de traitement en groupe pour les hommes auteurs de comportements violents en contexte conjugal se situent entre 15 et 58 % (Jewell & Wormith, 2010). Ces hauts taux d’abandon réduisent l’efficacité réelle des suivis pour violence conjugale (Bowen & Gilchrist, 2006). Des études montrent que l’âge, l’occupation, le statut conjugal, le faible revenu, l’expérience de violence physique à l’enfance, la consommation de drogue et d’alcool, ainsi que la personnalité colérique et la fréquence des comportements de violence sont des variables qui permettent de prédire l’abandon d’un programme de traitement de la violence conjugale en format de groupe et de type fermé (Jewell & Wormith, 2010). Aucune étude recensée n’a étudié les prédicteurs liés à l’abandon thérapeutique d’un traitement en format individuel de type ouvert. Cette étude visait à identifier quels sont les moments-clés où il y a cessation du suivi pour violence conjugale et à vérifier quelles variables sont associées à une cessation plus ou moins précoce du traitement individuel des hommes auteurs de violence conjugale. Une batterie de questionnaires auto-rapportés a été soumise à 206 hommes francophones qui amorcent une consultation individuelle pour un problème de violence conjugale dans un centre communautaire de la province de Québec. Parmi ceux-ci se trouvaient des questionnaires évaluant l’expérience de la colère, les comportements de violence conjugale, les insécurités d’attachement amoureux et la désirabilité sociable. Le nombre de séances complétées par chaque participant a également été obtenu par le biais de l’organisme. Une première analyse de survie a permis de produire une table de survie et d’identifier trois moments où la cessation du suivi est la plus fréquente, soient une cessation précoce (1 ou 2 séances), une cessation à court terme (3 à 5 séances) et une cessation à moyen terme (après la 11e séance). L’analyse de survie par régression de Cox a ensuite permis de montrer que l’âge, le fait d’avoir complété ou non des études post-secondaires, le fait d’avoir une occupation stable (emploi ou études à temps plein) ou non, le fait de consulter sous ordonnance légale, le niveau de violence psychologique émise, ainsi que les insécurités d’attachement (évitement de l’intimité, anxiété d’abandon) sont tous des prédicteurs significatifs du moment de cessation d’un suivi individuel de type ouvert pour violence conjugale. Plus précisément, les participants qui n’ont pas complété d’études post-secondaires, qui sont sans occupation stable, qui consultent sous ordonnance de la Cour ou de la DPJ et qui présentent peu d’évitement de l’intimité ont davantage tendance à cesser leur suivi de façon précoce; les participants qui ont complété des études post-secondaires et qui présentent peu d’anxiété d’abandon ont davantage tendance à cesser leur suivi à court terme; les clients qui posent moins d’actes de violence psychologique ont davantage tendance à mettre fin à leur suivi à moyen terme. Les implications cliniques de ces résultats sont discutées
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La vestibulodynie provoquée (VP) est la forme la plus répandue de douleur génito-pelvienne/trouble de la pénétration et la cause la plus fréquente de douleur vaginale chez les femmes pré-ménopausées. Les femmes qui en souffrent rapportent plus de détresse psychologique ainsi qu’un fonctionnement sexuel appauvri, une diminution de la fréquence des activités sexuelles et du plaisir, et plus d’attitudes négatives à l’égard de la sexualité. Les recherches portant sur les couples souffrant de VP ont montré le rôle prépondérant des variables relationnelles dans la modulation des conséquences sexuelles et psychologiques pour les femmes et leurs partenaires. Cependant, aucune analyse dyadique n’a été appliquée au facteur de risque étiologique le plus robuste, soit la maltraitance durant l’enfance. Par ailleurs, malgré des recommandations répétées pour inclure le partenaire dans le traitement psychologique pour la VP, aucune étude à ce jour n’a examiné l’efficacité d’une psychothérapie qui inclut systématiquement le partenaire et dont la cible est le couple. L’objectif général de cette thèse a été d’utiliser une perspective dyadique afin d’examiner les antécédents de maltraitance et l’efficacité d’une intervention conçue pour améliorer les issues des couples souffrant de VP. Le premier article vise à examiner les liens entre la maltraitance durant l’enfance des femmes souffrant de VP et leurs partenaires, et leur fonctionnement sexuel, leur ajustement psychologique, leur satisfaction conjugale et enfin avec la douleur rapportée par les femmes durant les relations sexuelles. Quarante-neuf couples souffrant de VP ont complété des questionnaires auto-rapportés. La maltraitance durant l’enfance chez les femmes était associée à un fonctionnement sexuel plus faible chez les femmes et les hommes, une augmentation de l’anxiété chez les femmes seulement, et une douleur affective accrue durant les relations sexuelles. La maltraitance durant l’enfance chez les hommes était associée à un fonctionnement sexuel plus faible, moins de satisfaction conjugale, plus d’anxiété chez les femmes et les hommes, et une douleur affective accrue durant les relations sexuelles rapportée par les femmes. En se basant sur les recommandations issues des études empiriques, une thérapie cognitive et comportementale pour les couples (TCCC) souffrant de VP a été développée. Le deuxième article présente les résultats d’une étude pilote testant son efficacité, fidélité et faisabilité potentielles. Neuf couples ont complété des questionnaires auto-rapportés pré- et post-traitement. La TCCC de 12 rencontres était manualisée. Les femmes ont rapporté une amélioration significative de la douleur, du fonctionnement et de la satisfaction sexuels, et les partenaires ont rapporté une amélioration significative de leur satisfaction sexuelle. Les couples ont rapporté des niveaux élevés de satisfaction quant à la psychothérapie, et les psychothérapeutes ont rapporté suivre le manuel de traitement de manière fidèle. Le troisième article, s’appuyant sur les résultats prometteurs de l’étude pilote, décrit le protocole de recherche pour un essai clinique randomisé mesurant l’efficacité de la TCCC comparée à une intervention médicale de première ligne, la lidocaïne topique, pour le traitement de la VP. Enfin, les implications cliniques et théoriques de la thèse sont discutées.
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Tutkielmassa tutustutaan psykoterapian keskeiseen ranskankieliseen ja suomenkieliseen käsitteistöön ja termistöön terminologian näkökulmasta. Terminologisessa näkökulmassa yhdistyvät perinteinen käsitteellinen lähestymistapa, kielitiedettä painottava leksikaalis-semanttinen lähestymistapa ja sosioterminologinen deskriptiivisyys. Termistön pää- ja lähdekieli on ranska ja vastinekieli suomi. Kohderyhmä ovat ranska–suomi-suuntaan kääntävät ja tulkkaavat kieliasiantuntijat, joille psykoterapian erikoisala on vieras. Tutkielman tavoitteina on tarjota kohderyhmälle tietoa psykoterapian erikoisalan keskeisistä ominaiskäsitteistä ja näiden järjestäytymisestä käsitejärjestelmiksi, tarjota mahdollisimman kattava termistö, joilla valittuihin käsitteisiin viitataan erikoisalan nykyisessä diskurssissa sekä ennaltaehkäistä synonymiasta ja polysemiasta mahdollisesti aiheutuvia erikoisalan diskurssin tulkitsemisen ongelmia. Termistössä on 204 termitietuetta, 421 ranskankielistä termiä ja 508 suomenkielistä termiä tai termivastine-ehdotusta. Tutkielmassa esitellään lyhyesti terminologian tutkimusala, terminologian teorian keskeisiä käsitteitä, sanastotyön menetelmä ja periaatteita sekä psykoterapian erikoisala. Esiteltäväksi valitut terminologian teorian keskeiset käsitteet muodostavat tutkielman teoreettisen perustan. Tutkielman sanastotyön menetelmä perustuu pääosin Sanastokeskus TSK:n Sanastotyön käsikirjaan (1989), mutta kohdekielisten vastineiden hakuun on käytetty ensisijaisesti sosioterminologista tiedonkeruun menetelmää: erikoisalan kielenkäyttäjien puolistrukturoitua haastattelua. Termistön lähdekielisenä aineistona käytetään ensisijaisesti kahta teosta, Premiers pas en psychothérapie (Schmitt 2010) ja Pratiquer la psychothérapie (Delourme & Marc 2014). Kohdekielisenä aineistona käytetään ensisijaisesti kahdelta erikoisalan asiantuntijalta kerättyä suomenkielistä suullista sanastoa. Sanastotyön yhteydessä tutkielmassa on kiinnitetty huomiota ranskankielisen psykoterapian erikoiskielen piirteisiin. Tutkitun tekstiaineiston perusteella tärkeimpiä havainto-ja ranskankielisestä psykoterapian erikoiskielestä ovat seuraavat: Enin osa termeistä on substantiiveja ja rakenteeltaan moniosaisia substantiivilausekkeita. Moniosaisten termien tyypillisin rakenne on sanaliitto substantiivi + adjektiivi. Erikoiskielessä esiintyy delfisiä ja kryptisiä termejä, termien elliptisiä muotoja, synonymiaa ja polysemiaa. Termistössä esitetään erikoisalan asiantuntijoilta kerättyjä vastine-ehdotuksia ja lyhyitä selittäviä suomenkielisiä kuvauksia niille ranskankielisille termeille, joiden käsitettä ei ole olemassa suomeksi. Termistöä voidaan jatkossa laajentaa ottamalla mukaan enemmän erikoisalan osa-alueita sekä englannin kieli.
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Introduction : Cet article présente un cas de psychothérapie de stress post-traumatique chez l’agresseur. Ce syndrome clinique est bien décrit dans la littérature, mais notre recherche ne nous a permis de trouver que 2 rapports de cas témoignant de son traitement en psychothérapie. Le traitement de cette population présente plusieurs défis. Un effort a dû être déployé pour réviser une littérature complexe. D’autres contraintes à notre démarche touchaient l’identification d’un sujet éligible, l’adaptation du protocole de psychothérapie à ce sujet et à au contexte de la pratique clinique, ainsi que l’administration du protocole en tenant compte de contraintes organisationnelles spécifiques. Méthode : Toutes les étapes du projet ont été dirigées par le premier auteur. Une revue de la littérature sur l’état de stress post-traumatique chez l’agresseur a été réalisée sous la supervision du deuxième auteur. Elle a été présentée au congrès annuel de l’Association des Médecins Psychiatres du Québec (AMPQ) de 2011. Cette expérience a permis une sensibilisation aux manifestations de ce syndrome clinique dans la pratique psychiatrique. Grâce à cela, un sujet hospitalisé a été identifié comme présentant des symptômes suggestifs d’état de stress post-traumatique chez l’agresseur. Une psychothérapie a été planifiée et administrée, à partir des connaissances acquises lors de la revue de la littérature, sous la supervision du troisième auteur. Le sujet a été sélectionné par échantillon de convenance. Les données colligées concernant l’évolution clinique du sujet sont de nature qualitative. La méthode d’intervention est une thérapie cognitivo-comportementale intensive, chez un patient hospitalisé. Une attention particulière a été portée au vécu subjectif de l’agresseur, tel que suggéré par la littérature. Un suivi a eu lieu en clinique externe par la suite, permettant de colliger des données supplémentaires. Résultats : L’évolution du sujet a été positive, se concluant par le désir de devenir un membre productif de la société. Conclusion : Un protocole de thérapie cognitivo-comportementale visant l’état de stress post-traumatique en général peut être adapté à la situation de l’agresseur. L’exercice d’être attentif à l’expérience subjective de l’agresseur permet de dépasser certains défis que présente son traitement. La psychothérapie peut être adaptée à la situation du patient hospitalisé en psychiatrie. L’ensemble de la démarche illustrée dans cet article représente un exemple concret d’application de principes scientifiques au traitement d’un sujet dont la présentation clinique ne correspond pas à un diagnostic pour lequel il existe un traitement bien établi. Nous invitons le lecteur clinicien à aborder les défis présentés par un cas clinique en formulant une question de recherche pertinente, qui pourra être mise à l’épreuve pendant la phase de traitement du patient. De plus, nous croyons que la rédaction d’une histoire de cas, organisée en fonction de ce principe, constitue un outil didactique précieux dans la formation en psychiatrie.