1000 resultados para Durée de séjour


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Ce cahier fournit les principales informations concernant les durées de séjour et le nombre de sorties observées dans 33 hôpitaux suisses pour l'années 1984. La description des clientèles hospitalières est fondée sur les "Diagnosis Related Groups" (DRG), qui forment une classification de 472 groupes de patients hospitalisés. [Auteurs, p. 1]

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Introduction: Les services d'urgences sont régulièrement confrontés à des intoxications par ingestion de champignons. Ces situations, souvent banales, peuvent nécessiter une prise en charge intensive et comporter un risque réel de morbi-mortalité, en particulier lors de cytolyse hépatique aiguë. La prévalence, ainsi que la fréquence réelle des complications liées à l'ingestion de champignons sont mal connues. Méthodes: Etude rétrospective dans un service d'urgence universitaire entre décembre 2004 et octobre 2011. Les codes diagnostics «intoxication aux champignons», ainsi que les termes «amanite» ou «champignons» ont été extraits de la base de données des urgences. Les caractéristiques des patients, leurs présentations cliniques, durées de séjour et complications ont été analysées. Résultats: 72 cas ont été répertoriés et revus, âge 44,3 ± 2,0 ans (moy ± SE, 95%CI 40,2-48,4), ratio H:F 1:1,2 (33H, 39F). 81% des cas sont survenus entre août et décembre. 14 cas sont arrivés sous forme de clusters familiaux (35 patients, moyenne = 2,6 cas/cluster, min: 2, max: 7). Un spécialiste en mycologie a été contacté dans 25 cas pour identifier les champignons. 69 patients (96%) sont rentrés à domicile depuis les urgences (séjour de 10,8 ± 1,3 heures, 95%CI 8,2-13,4 h). Lorsque les symptômes survenaient <= 4 heures après l'ingestion, les patients restaient moins longtemps (N = 57, durée séjour médiane 6,1 h, P25-P75 3,2-11,8 h) que les cas avec des symptômes plus tardifs (N = 15, durée séjour médiane 13,3 h, P25-P75 10,2-36,2) (p = 0,0001 selon Mann-Whitney). Une patiente a nécessité un transfert dans un centre spécialisé (intoxication par amanite phalloïde, avec dosage positif de l'alpha-amanitine). Elle a bénéficié de silibinine et d'une hospitalisation (9 jours), avec une évolution favorable sans nécessité de transplantation. Les symptômes étaient apparus tardivement (7 h). Conclusions: Sur les 72 cas, un seul (1,4%) a nécessité une prise en charge spécialisée. Les autres patients ont pu rentrer à domicile dans les heures qui ont suivi leur admission. Une grande partie des cas est survenue entre août et décembre, période favorable pour la récolte ou la consommation de champignons. Cette analyse confirme que la plupart des cas sont bénins et que les patients peuvent rentrer rapidement à domicile une fois les symptômes passés. Le seul cas potentiellement grave a présenté des symptômes tardifs et une longue hospitalisation, ce qui réaffirme les données de la littérature.

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Introduction: Des unités d'attente de placement ont vu le jour pour¦répondre à la pénurie de lits d'hébergement de long séjour dans le¦Canton de Vaud et désengorger les hôpitaux aigus. Pour les patients¦qui y sont admis, la décision de placement intervient au sortir d'une¦hospitalisation aiguë, laissant peu de temps à la personne pour¦cheminer face à cette décision. Cette étude pilote vise à investiguer¦le degré de sérénité de ces patients face à l'hébergement de longue¦durée et déterminer s'il existe une relation avec la durée d'attente ou¦le décès en unité d'attente.¦Population et méthode: Personnes âgées (N = 78) admises dans¦une structure d'attente et préparation à l'hébergement de longue¦durée après un séjour hospitalier aigu. Des données démographiques,¦fonctionnelles, cognitives et affectives ont été récoltées dans les 4¦semaines après l'admission. La sérénité ressentie face à l'hébergement¦longue durée a été évaluée à l'aide d'une échelle de type Likert à¦quatre niveaux (pas du tout/plutôt pas/plutôt/tout à fait serein).¦Résultats: Les patients étaient âgés de 85.6 ans en moyenne, 74%¦(58/78) étaient des femmes, 47% (37/78) avaient des troubles cognitifs¦et 35% (27/78) des troubles dépressifs. Globalement 24% (19/78)¦des patients se déclaraient peu ou pas du tout sereins face au¦placement. Comparés aux patients sereins, ces 19 patients étaient¦significativement (p <.05) moins âgés (83.2 ± 1.0 vs 86.8 ± 6.5 ans),¦plus dépendants dans les activités de la vie quotidienne (BAVQ 2.5 ±¦1.7 vs 3.5 ± 1.6), plus déprimés (GDS 15-items 7.0 ± 3.5 vs 4.4 ± 3.0),¦et avaient plus souvent des antécédents de chutes (95% vs 75%). En¦analyse multivariée, le manque de sérénité restait significativement¦associé à une dépendance plus élevée dans les BAVQ, à un score¦GDS plus élevé ainsi qu'aux antécédents de chute. Il n'y avait pas de¦différence significative en termes de durée moyenne de séjour avant le¦placement (90.0 ± 57.3j vs 87.8 ± 73.2, médianes 85 vs 57, P = .45), ni¦de mortalité dans l'unité d'attente (5% vs 5%) entre les deux groupes¦de patients.¦Conclusion: Près d'un quart des patients en unité d'attente se¦déclarent peu sereins face à la perspective du placement. Ces patients¦sont plus dépendants, ont des antécédents de chutes et sont plus¦déprimés, ce qui souligne l'importance d'une identification précoce de¦ces patients afin de leur offrir un soutien dans cette période difficile de¦transition dans leur parcours de vie.