715 resultados para Child physical abuse
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L’exposition à la violence conjugale est une forme répandue de mauvais traitement psychologique envers l’enfant dont les conséquences néfastes sont maintenant bien connues. Les enfants ne sont pas tous affectés de la même manière par la violence conjugale et peuvent présenter différents profils d’adaptation. Des recherches de plus en plus nombreuses suggèrent l’importance de variables médiatrices qui permettent d’établir le lien entre l’exposition à la violence conjugale et l’adaptation de l’enfant. Toutefois, peu d’études permettent encore de préciser les relations entre ces variables, ni de connaître la pertinence de ces variables pour un profil d’adaptation particulier. Cette thèse, comprenant deux études empiriques, visait deux objectifs principaux. La première étude avait pour objectif d’examiner les liens entre le point de vue de l’enfant sur la violence conjugale et sur ses relations familiales, deux facteurs reconnus comme des médiateurs entre la violence conjugale et l’adaptation de l’enfant. Il était prévu que le point de vue de l’enfant sur la violence, pouvant se refléter par le blâme que l’enfant s’attribue pour la violence, sa perception de menace et sa peur d’être abandonné par ses parents, prédit son point de vue sur ses relations familiales, étudié sous l’angle de la parentification et des conflits de loyauté de l’enfant. Cette étude a été menée auprès de 79 enfants âgés de 8 à 12 ans et vivant avec leur mère dans un refuge pour femmes violentées. Les résultats révèlent que le blâme et la peur d’abandon prédisent la parentification et que la peur d’abandon prédit aussi les conflits de loyauté. L’objectif de la deuxième étude était de dégager des profils d’adaptation parmi les enfants exposés à la violence conjugale et d’identifier les facteurs qui leur sont associés. Ces facteurs renvoient à l’expérience de violence de l’enfant, à son point de vue sur la violence, à la qualité de la relation mère-enfant et à la parentification. Cette étude a été menée auprès de 116 enfants âgés entre 8 et 12 ans vivant en maison d’hébergement pour femmes victimes de violence conjugale ou fréquentant d’autres organismes offrant des services aux familles confrontées à la violence conjugale. Les résultats révèlent la présence de quatre profils d’adaptation : troubles extériorisés seulement, troubles intériorisés seulement, troubles à la fois extériorisés et intériorisés et absence de problème apparent. Ces quatre profils se distinguent selon la présence d’abus physique envers l’enfant, la qualité de la relation mère-enfant, le point de vue de l’enfant sur la violence et le degré de parentification de l’enfant. Les résultats sont discutés en fonction de l’apport respectif des parents et de l’enfant dans le développement de la parentification et des conflits de loyauté chez l’enfant exposé à la violence conjugale. La discussion souligne également la variabilité des manifestations de la détresse des enfants exposés à la violence conjugale. Les facteurs associés aux différents profils d’adaptation laissent entrevoir les besoins des enfants appartenant à un profil particulier et permettent de suggérer des liens entre ces facteurs.
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La relation mère-enfant est une variable déterminante de l’adaptation de l’enfant exposé à la violence conjugale. Toutefois, les rares études qui analysent simultanément le point de vue de la mère et celui de l’enfant au sujet de la qualité de leur relation révèlent peu de liens entre eux. La présente étude vise à identifier les variables associées à l’écart dans l’évaluation que la mère et l’enfant victimes de violence conjugale font de la qualité de leur relation. Au total, 117 mères victimes de violence conjugale et leur enfant âgé entre 8 et 12 ans ont participé à l’étude. Conformément aux hypothèses, plusieurs variables déjà liées à la qualité de la relation mère-enfant en contexte de violence conjugale sont associées aux différences de points de vue. C’est le cas pour les troubles extériorisés de l’enfant, son degré de parentification, la détresse de la mère et les troubles intériorisés de l’enfant. En revanche, l’intensité de la violence conjugale, la présence d’abus physique et le sexe de l’enfant ne prédisent pas de manière significative les écarts de point de vue entre la mère et l’enfant. La discussion montre l’intérêt de prendre en compte non seulement le point de vue de la mère et celui de l’enfant à propos de leur relation mais également leurs écarts de point de vue et les facteurs qui y contribuent.
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Les mauvais traitements représentent un facteur de risque pouvant entraver le développement normal des enfants qui en sont victimes. L’objectif général de cette thèse est de mieux comprendre le concept d’état de stress post-traumatique-complexe (ÉSPT-C) et ce, en permettant l’évaluation rigoureuse de ses symptômes et en documentant sa relation avec d’autres variables. La présente thèse est composée de deux articles empiriques. L’objectif du premier article est d’obtenir une mesure de l’ÉSPT-C pour une population francophone. Pour ce faire, les qualités psychométriques de la traduction francophone du Structured Interview of Disorders of Extreme Stress-Self-Report (SIDES-SR) ont été testées par le biais d’analyses préliminaires auprès de 438 adultes canadiens-français provenant de la population générale et de l’Université de Montréal. Les résultats démontrent que l’instrument possède une structure factorielle de 5 facteurs comparable à celle obtenue pour l’instrument en anglais dans sa version originale. Les facteurs obtenus sont : 1) les croyances pessimistes par rapport aux autres et au futur, 2) la gestion des affects, 3) l’évitement des contacts physiques et sexuels, 4) la somatisation et 5) la prise de risques. La cohérence interne de 4 facteurs sur 5 varie d’acceptable à très satisfaisante alors que leur stabilité temporelle et leur validité convergente, divergente et concurrente ressortent comme étant assez satisfaisantes. Le but du deuxième article de cette thèse est d’examiner l’apport des symptômes d’ÉSPT-C retrouvés chez les mères et de leurs pratiques parentales (supervision et utilisation abusive de la punition) pour expliquer les symptômes d’ordre psychologique chez leurs enfants victimes d’agression sexuelle (AS). Les symptômes d’ÉSPT-C des mères et leurs pratiques éducatives ont été évalués auprès de 96 mères à l’aide de mesures auto-rapportées alors que les symptômes de leur enfant ont été mesurés à partir d’un instrument qui leur était destiné. Les résultats suggèrent qu’en contrôlant les variables sociodémographiques et les caractéristiques de l’AS de l’enfant, les symptômes d’ÉSPT-C des mères sont liés à plusieurs symptômes retrouvés chez les enfants après le dévoilement de l’AS qu’ils ont subie. Le rôle modérateur de la supervision maternelle dans la relation entre l’ÉSPT-C des mères et les symptômes de dépression et d’opposition des enfants a également été démontré. Les implications théoriques et cliniques concernant les résultats obtenus dans le cadre de ce projet doctoral sont finalement abordées.
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Les agressions sexuelles envers les enfants sont un fléau social important. Elles portent atteinte à l’intégrité physique et psychologique des enfants qui en sont victimes, entraînant des conséquences délétères pour l’enfant et ses parents. Ces derniers sont d’ailleurs considérés comme des personnes clés dans le rétablissement des enfants. Toutefois, les connaissances scientifiques dans ce domaine ont été principalement acquises auprès des mères, reléguant ainsi le père à une place secondaire. Cette thèse a pour objectif général d’élargir notre compréhension du vécu et du rôle des pères ayant à faire face au dévoilement de l’agression sexuelle de leur enfant. La présente thèse est composée de deux articles empiriques. L’objectif du premier article est de décrire le vécu des pères non agresseurs ayant un ou plusieurs enfants victimes d’agression sexuelle extra ou intrafamiliale sous l’angle de leurs réactions émotionnelles, cognitives et comportementales à la suite du dévoilement de l’AS. Pour ce faire, 17 pères provenant soit du Centre d’Expertise Marie-Vincent de Montréal, soit du Centre d’Intervention en Abus Sexuels pour la Famille de Gatineau ou encore soit de la population générale et ayant un ou plusieurs enfants victimes d’agression sexuelle intra ou extra-familiale ont été rencontrés pour une entrevue individuelle semi-dirigée. Les résultats démontrent que les pères rencontrés dans le cadre de cette étude vivent un véritable choc psychologique, s’apparentant à un traumatisme secondaire, à l’annonce du dévoilement. Cette étude a également mis en lumière la mise en place d’un travail de deuil chez les pères qui sont confrontés à la perte de l’innocence de leur enfant. Les objectifs du deuxième article est de décrire les répercussions du dévoilement de l’agression sexuelle sur la façon dont les pères s’engagent auprès de leurs enfants et de dégager les dimensions du soutien paternel offert à l’enfant. L’analyse du discours de 17 pères ayant vécus le dévoilement d’une agression sexuelle par leur(s) enfant(s) suggèrent que le dévoilement peut être considéré comme un élément de rupture dans le lien à l’enfant nécessitant une adaptation à cette nouvelle réalité. Bien que l’ensemble pères rencontrés expriment leurs inquiétudes pour leur(s) enfant(s) et leur désir de le(s) soutenir, les résultats mettent en évidence les difficultés pour certains pères de s’engager auprès de leurs enfants en raison soit d’une détresse psychologique personnelle importante, soit d’une ambivalence à l’égard de l’enfant ou encore en raison d’une sensation d’inconfort ressentie lors des contacts physiques au cours des soins primaires à prodiguer ou des situations de jeu physique. Leurs propos témoignent également de leurs volontés et de leurs capacités à aider l’enfant à composer avec les conséquences de l’agression sexuelle subie. La mise à jour d’une nouvelle dimension spécifiquement paternelle soit la capacité d’ouvrir son enfant victime d’AS sur le monde extérieur et ainsi jouer un rôle dans le développement de sa confiance en soi apparait comme un résultat novateur de la présente thèse. Les implications cliniques concernant les résultats obtenus dans le cadre de cette thèse ainsi que les pistes de recherche sont finalement abordées.
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Cette étude a été rendue possible grâce aux bourses doctorales accordées à la première auteure par les organismes suivants : le Conseil de recherche en sciences humaines (CRSH), la Chaire interuniversitaire Marie-Vincent sur les agressions sexuelles envers les enfants (CIMV), l’Équipe violence sexuelle et santé (ÉVISSA) et le Centre de recherche interdisciplinaire sur les problèmes conjugaux et les agressions sexuelles (CRIPCAS). Cette étude a également été soutenue par une subvention de recherche accordée par le Bureau d’aide aux victimes d’actes criminelle (BAVAC) du ministère de la justice du Québec accordée à Mireille Cyr.
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The study research case with a quantitative approach and prospective data, carried out between December 2010 and February 2011 with the aim of identifying the profile of women in the study, to characterize the acts of violence in the type, frequency, location occurrence and aggressor, analyze the steps taken after the occurrence of acts of violence and the main consequences on the victims. The population consisted of 285 workers in a tertiary institution in Rio Grande do Norte. The results showed that 99 (34.74%) have between 51 to 60 years of age, 78 (27.37%) of 41 to 50 and 62 (21.75%) between 20 and 30 years, are considered color white, 162 (56.84%) have completed higher education, 171 (60.00%) and of these 97 (56.73%) reported having some post-graduate degrees, are married, 141 (49.47%) and have from zero to one child, 148 (51.93%) reside in the south of the city of Natal, 146 (51.23%) have a monthly income of three to five minimum wages, 171 (60.00%) and are mostly in the Technical Administrative Sciences 152 (53.33%), 77 (27.02%) reported having experienced violence, 60 (62.50%) episodes of verbal aggression, 26 (27.08%) of bullying , 05 (5.21%) of physical abuse and 05 (5.21%) sexual harassment; 05 (100.00%) assaults were made by the spouse or partner of the victims and co-workers is another profession were responsible for 18 (30.00%) verbal aggression, 15 (57.69%) bullying and 03 (60.00%) sexual harassment, 02 (40.00%) of victims of physical aggression and 18 (30.00 %) of verbal abused only once, 10 (38.46%) of bullying and 02 (40.00%) of sexual harassment experienced four or more times 05 (100.00%) assaults occurred at domestic and work stood out with 36 (60.00%), verbal abuse, 22 (84.62%), moral harassment and 04 (80.00%) sexual harassment, 35 (36.46%) told colleagues work and 31 (32.29%) for family and friends in 75 (78.13%) cases there was no intervention, 07 (7.29) were unable to respond if something had been done and 14 (14.58% ) have been reported intervention of these, 09 (64.29%) were taken by the heads of the victims, 26 (32.10%) did not notify the fact on the ground that no action would be taken, 62 (80.52%) felt stress , 5 (1.76%) of women turned away from work after the episode of violence, accounting for 198 days of absenteeism. It is concluded that there is a high rate of violence against women, even when they have a good socioeconomic status, and in this sense is important to establish bases of new proposals for improving control of cases of health professionals, especially nurses, to approach patients with a more investigative, and that by identifying a case of violence, be instructed about the paths to be followed for notification while providing psychological support to victims.
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Objective: In this study, we compared the frequency and intensity of childhood traumas in alcohol- or other drug-dependent patients, in patients with depression, and in a control group without psychiatric diagnoses. Methods: The study had a retrospective design of a clinical sample of men and women from the groups listed above. They were evaluated by the same standardized instrument: the Childhood Trauma Questionnaire.. Results: A higher frequency and intensity of emotional, physical, and sexual abuse were found in alcohol- and other drug-dependent patients than in patients with depression, who, in turn, presented significantly higher proportions than the control group. In all of the cases, the frequency was higher among women than men. Conclusion: Because of the high frequency and intensity of childhood traumas among alcohol- or other drug-dependent patients and depressed patients, the assessment of problems due to childhood traumas among these patients is essential to a better understanding of the etiology of those disorders and to their treatment. © 2010 Elsevier Ltd. All rights reserved.
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This study aimed to investigate the profile of the occurrence of abuse against children and adolescents. We analyzed the data recorded in police reports from the Department of Women's Defense, Araçatuba-SP, in 2008, relating to assault, victim-offender relationship, sociodemographic characteristics of offenders and victims, and victims' demand for health services. Among the accusations, there was a higher prevalence of physical abuse, being the residence the place of higher incidence of aggression. In most cases, the aggressor was the mother of the child, being the subject of aggression not reported, in most cases. Thus, we can define the profile of violent incidents against children, contributing to the visualization, knowledge and to deal with the problem.
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Introduction: One of the violence types more observed against children is the physical abuse, which produces many types of traumatic injuries. Contusions are common trauma signs and may indicate aggression when frequently present in locations where accidental injuries are rare. Contusions in skin undergo color changes with the passage of time, and such change in color is called “spectrum of bruise colors of Legrand du Saulle”. Thus, it is possible to estimate the age of the lesion based on the evaluation of color. Injuries caused by child abuse often reach regions of head, face and neck, because they are exposed and easily accessible. Therefore, the dentist is responsible with regard to the diagnosis and the actions to be undertaken against the cases of child abuse. Objective: To present and discuss the significance of the spectrum of bruise colors as a considerable visible trace in suspicion of violence against children and adolescents, during dentists’ clinical routine. Literature review: The study of the “spectrum of bruise colors of Legrand du Saulle” refers to the estimation of the age of the injury, in respect to the color change. The application of this study is of great value for identify if a lesion occurred from a single incident or from multiple incidents, especially in cases where it occurs in the same region of the body, indicative of repetitive trauma. Conclusion: The spectrum of bruise colors is very important for health professionals, such as dentists, for the identification or suspicion of cases of abuse against children and adolescents. As great part of the lesions originated of abuse involve the areas of head and neck, it is unacceptable that these professionals are unaware of the basic signs to help in early diagnosis, which is the case of the colors of the lesions. However, concerning the chronology of the spectrum of bruise colors, it is not possible to establish rigorous times.
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Parenting practices can be understood as the behaviors emitted by parents to educate and socialize their children. The present study investigates the influence of the parenting practices according to the baby sex and age, family configuration and number of children. For this, 50 adult mothers were questioned according to the Parental Styles Inventory for Mothers with Babies (IEPMB). An analysis with the results indicates that mothers with baby girls normally uses a more Positive Monitoring practice when compared with mothers with boy babies. A positive correlation (r = +0.54, p <0.001) was found, between the age of the baby and the practice of negligence, meaning that there is an increase of the usage in the practical as the baby age increases. Also a significant difference (p = 0.04) in the Inconsistent Punishment practice pointed out to the fact that mothers from nuclear families seem to use this practice more than mothers from other family configurations. And multiparous mothers use more Physical Abuse practical than primiparous mothers (p = 0.02). Concerning this analysis, we support a discussion in the present work about the importance of interventions that focus on the effect of specific positive practices, the reduction of negative practices and the role of the network support on the children development.
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Introduction: Bipolar disorder (BD) is a highly incapacitating disease typically associated with high rates of familial dysfunction. Despite recent literature suggesting that maternal care is an important environmental factor in the development of behavioral disorders, it is unclear how much maternal care is dysfunctional in BD subjects. Objective: The objective of this study was to characterize maternal care in DSM-IV/SCID diagnosed BD type I subjects compared to healthy controls with (PD) and without (NPD) other psychiatric diagnoses. Materials and methods: Thirty-four BD mothers and 106 controls underwent an interview about family planning and maternal care, obstetrical complications, and mother-child interactions. K-SADS-PL questions about violence exposure were used to ascertain domestic violence and physical/sexual abuse. Results: BD mothers were less likely to have stable unions (45.5%; p < 0.01) or to live with the biological father of their children (33.3%; p < 0.01), but had higher educational level and higher rates of social security use/retirement. They also had fewer children and used less contraceptive methods than controls. Children of BD women had higher rates of neonatal anoxia, and reported more physical abuse (16.1%; p = 0.02) than offspring of NPD mothers. Due to BD mothers' symptoms, 33.3% of offspring suffered physical and/or psychological abuse. Limitations: Post hoc analysis, and the use of questions as a surrogate of symptoms as opposed to validated instruments. Conclusion: This is one of few reports confirming that maternal care given by BD women is dysfunctional. BD psychopathology can lead to poor maternal care and both should be considered important environmental risk factors in BD, suggesting that BD psychoeducation should include maternal care orientation. (C) 2012 Elsevier B.V. All rights reserved.
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To assess the prevalence and correlates of childhood and adolescent sexual and/or physical abuse (SPA) in bipolar I disorder (BDI) patients treated for a first episode of psychotic mania.
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High prevalence of trauma has been reported in psychosis. While role of trauma as a risk factor for developing psychosis is still debated, its negative impact on outcome has been described. Few studies have explored this issue in first-episode psychosis (FEP) patients. We assessed rate of stressful events, as well as premorbid and outcome correlates of past sexual and/or physical abuse (SPA) in an epidemiological FEP patients cohort.
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The CHILDREN AT RISK documentaries “Domestic Minor Sex Trafficking” and “International Human Trafficking” draw attention to the dire consequences of our failure as a society to ensure that all children are raised with healthy experiences in safe and loving environments. It is our collective responsibility to put policies and services into place to prevent child prostitution from happening in the first place, while also providing treatment and care for the victims of prostitution. We must embed the prevention of child prostitution into a broader vision for healthy child development and encourage our national, state, and local policymakers to prioritize the development and implementation of a comprehensive and coordinated strategy for children.
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Borderline personality disorder (BPD) and substance use disorders (SUDs) often co-occur, partly because they share risk factors. In this international multicenter study, risk factors for BPD were examined for SUD patients. In total, 1,205 patients were comprehensively examined by standardized interviews and questionnaires on psychiatric diagnosis and risk factors, and it was found that 1,033 (85.7%) had SUDs without BPD (SUD) and 172 (14.3%) had SUD with BPD (SUD + BPD). SUD + BPD patients were significantly younger, more often females and more often diagnosed with comorbid adult attention deficit/hyperactivity disorder. SUD + BPD patients did not differ from SUD patients on most risk factors typical for SUD such as maternal use of drugs during pregnancy or parents having any SUD. However, SUD + BPD patients did have a higher risk of having experienced emotional and physical abuse, neglect, or family violence in childhood compared to SUD patients, suggesting that child abuse and family violence are BPD-specific risk factors in patients with SUDs. © 2015 S. Karger AG, Basel.