617 resultados para Écriture palimpseste
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Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Diverses œuvres de poésie moderne et contemporaine mettent en scène le rapport à l’écriture d’un sujet lyrique. Une telle problématique trouve une incarnation particulièrement intéressante dans l’œuvre de Patrice Desbiens, notamment dans certains de ses textes des années 1990 et 2000, où elle apparaît avec plus d’acuité. Pourtant, sa pratique auto-réflexive a fait l’objet de très peu de recherches. Afin d’éclairer le rapport qu’entretient Patrice Desbiens avec l’écriture et avec la poésie, ce mémoire s’intéresse à deux de ses textes, soit La fissure de la fiction (1997) et Désâmé, (2005) en accordant davantage d’espace au premier, que je considère comme un texte-charnière dans la production poétique de Desbiens. Dans un premier temps, mon travail présente ainsi la précarité qui caractérise le protagoniste de La fissure de la fiction et, sous un autre angle, le sujet lyrique de Désâmé. Dans cette optique, la figure du poète est étudiée dans La fissure de la fiction à la lumière de la reprise ironique du mythe de la malédiction littéraire et du sens que la réactualisation de ce mythe confère au personnage dans ce récit poétique. Dans un second temps, ce mémoire s’attache à montrer que la cohérence et la vraisemblance des univers mis en scène dans La fissure de la fiction et Désâmé sont minées. C’est à l’aune de ces analyses que peut ensuite être envisagé le rôle d’une poésie qui, en dernière instance, comporte malgré tout un caractère consolateur, en dépit ou en raison de l’esthétique du grotesque, tantôt comique, tantôt tragique, dans laquelle elle s’inscrit et que nous tâcherons de mettre en lumière.
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Le mouvement derridien de la différance marque la rupture avec l'affirmation de la métaphysique de la présence, avec l'autorité du signifié transcendantal. Dans cet univers mouvant de signifiants qui se renvoient perpétuellement les uns aux autres, la logique d'univocité se disloque. La "présence" n'est que fantomatique, s'esquissant au sein d'une chaîne ininterrompue de signifiants et se laissant toujours creuser par la marque d'un irréductible manque. Face au logocentrisme, corollaire de l'affirmation de la présence, l'écriture se veut siège et articulation de la trace, d'une origine qui ne peut être que raturée, véhicule d'une irrémédiable fêlure. La volet littéraire de la déconstruction a pour but de mettre en évidence le fonctionnement de l'"indécidabilité" du discours, soit une certaine ambivalence dans la signification qui caractérise tout texte. L'objectif principal de la présente recherche est de fournir une compréhension plus approfondie de la déconstruction en insistant sur l'ancrage langagier de tout texte. Le discours philosophique n'échappe ainsi pas au mécanisme différentiel du langage et de la dérive métaphorique. La parenté entre la perspective déconstructiviste derridienne et la conception mallarméenne du langage poétique semble frappante. La mise en oeuvre, par Mallarmé, d'une dislocation de l'espace textuel, son minutieux "creusement" du vers après renoncement à toute quête d'"Idéal", la mise en relief du leurre de l'appropriation langagière, voilà qui trouve un écho particulier dans les thèses derridiennes. La "mimésis" platonicienne se voit au travers du prisme de la "mimique" mallarméenne. La déconstruction poursuit son travail de "luxation" de l'oreille philosophique, insérant les philosophèmes dans la matrice langagière, les livrant ainsi au hasard du cheminement textuel et les confrontant à l'aporie. La philosophie n'a alors d'autre choix que d'abandonner ses prétentions transcendantales. La marche de la "différance" instaure une inexorable distance qui prive le sujet de tout rapport direct avec une origine assurée et lui ôte toute possibilité de maîtrise sur le monde. Au travers de la langue, se profile la question de l'altérité, de la relation dissymétrique qui nous lie à cet "autre", ce "tout-autre" qui nous fonde et nous constitue. L'accueil inconditionnel de cette altérité nous mènera à l'étude de la "religion", la déconstruction se tournant vers le "religieux" tout en effectuant un "retournement" habile de tout credo essentialiste.
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L'influence de l'Église catholique sur la vie des Québécois, autrefois dominante, s'est beaucoup amenuisée au cours des dernières décennies. Si tel est le cas, les signes, les motifs, les images et les mots de la religion n’ont pas, quant à eux, déserté l’espace symbolique. Ils sont les traces d’un héritage et squattent l'imaginaire social (Pierre Popovic) du Québec contemporain. À ce titre, ils peuvent être mobilisés, maniés, détournés, resémantisés par la littérature. Ce mémoire a pour but d’étudier ces reliques imaginaires de la religion chrétienne, laquelle est considérée en tant qu'Église et en tant que mythologie, dans deux romans québécois publiés en 2011 : L'âge de Pierre de Pierre Gariépy et Maleficium de Martine Desjardins. Dans une perspective sociocritique, il analyse les rapports à l'autorité, à l'érotisme, à la morale, aux étrangers et à l'écriture tels qu'ils sont travaillés par les « mises en texte » (Claude Duchet) dans ces œuvres. L’étude démontre que les deux romans thématisent la religion et la tiennent pour un matériau familier et malléable à merci, non pour entretenir un patrimoine ni par nostalgie, mais afin de porter un regard critique sur la société québécoise contemporaine. D’une certaine manière, ils disent que celle-ci est toujours pieuse, mais que les croyances qui la traversent sont à chercher désormais du côté de la politique, des médias et du commerce.
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Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Cette thèse analyse la manifestation de la tradition dans certains textes des écrivains migrants au Québec, nommément La Québécoite et L’Immense fatigue des pierres de Régine Robin, Comment faire l’amour avec un nègre sans se fatiguer, Cette grenade dans la main du jeune nègre est-elle une arme ou un fruit ?, Pays sans chapeau et L’Énigme du retour de Dany Laferrière et, enfin L’Ingratitude et Immobile de Ying Chen. Les références à des récits, à des croyances et à des pratiques collectives qui se trouvent dans ces textes signalent une transformation de la transmission de l’héritage culturel d’une génération à l’autre. Afin de parvenir à une meilleure compréhension des liens entre la mémoire collective et la communauté culturelle se définissant dans le présent, je me sers du travail de folkloristes comme Alan Dundes, Simon Bronner et Richard Handler de même que des théories sur la faculté de la tradition proposées par Paul Ricœur, Walter Benjamin et Pierre Nora. Dans la première partie de la thèse, j’étudie l’imaginaire populaire du XIXe siècle et son incorporation dans la littérature canadienne-française de l’époque. Ensuite, j’analyse la remise en question de la tradition – de même que le rôle sous-jacent qu’elle continue de jouer, lors de la Révolution tranquille. Par rapport à ces deux périodes précédentes, l’usage du folklore chez les auteurs migrants laisse présager une nouvelle opération de la tradition dans un contexte où plusieurs groupes culturels se rencontrent. Dans un contexte pluraliste, l’idée de la communauté culturelle est fabriquée en fonction de notre appartenance à plusieurs groupes. Je m’intéresse à comment les gens qui habitent ensemble formulent des liens au passé même dans une situation dans laquelle ils ne partagent pas les mêmes rapports à la mémoire collective. Explorant le renouvellement, qui peut sembler paradoxal, de la tradition, je forme l’hypothèse qu’il est possible pour un groupe de se définir en fonction de valeurs culturelles puisées dans un passé collectif qui s’adaptent constamment à la réalité actuelle.
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Este artículo describe una propuesta de innovación docente basada en la corriente educativa de la Educación para el Desarrollo, así como la mejora de Competencia Comunicativa en L2 y de las Competencias Literarias e Interculturales por medio de un taller diseñado para tal fin. El propósito de este artículo es doble: por un lado mostrar las posibilidades que ofrece el Taller de Escritura e Ilustración Creativa para el desarrollo de las Competencias Literaria, Intercultural y Comunicativa en L2. Se muestra cómo el taller cumple con las directrices marcadas por la Educación para el Desarrollo que se describe en el marco teórico. El segundo objetivo es narrar cómo se han organizado, coordinado e implementado el Taller de Escritura e Ilustración Creativa en la Universidade Federal do Amazonas en Manaos (Brasil), basándose en la metodología del aprendizaje basado en tareas, y cómo se ha conseguido (i) promover la creación de puentes para la consolidación de las relaciones bilaterales entre universidades; (ii) motivar la colaboración científica con los centros brasileños que cuentan con un departamento de español, y (iii) emplear y crear herramientas que permitan incluir la Educación para el Desarrollo.
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Este trabajo presenta la reelaboración de un modelo de producción de textos escritos, publicado por el Grupo Didactext en 2003. Se sitúa en un marco sociocognitivo, lingüístico y didáctico, y está concebido desde la interacción de tres dimensiones simbolizadas por círculos concéntricos recurrentes. El primer círculo corresponde al ámbito cultural: las diversas esferas de la praxis humana en las que está inmersa toda actividad de composición escrita. El segundo se refiere a los contextos de producción, de los que forman parte el contexto social, el situacional, el físico, la audiencia y el medio de composición. El tercer círculo corresponde al individuo, en el que se tiene en cuenta el papel de la memoria en la producción de un texto desde el enfoque sociocultural, la motivación, las emociones y las estrategias cognitivas y metacognitivas, dentro de las cuales se conciben seis unidades funcionales que actúan en concurrencia: acceso al conocimiento, planificación, redacción, revisión y reescritura, edición, y presentación oral. La orientación didáctica se interesa por la enseñanza y el aprendizaje de la escritura académica en las aulas, así como por la investigación de la escritura en contextos de educación.
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El presente ensayo versa sobre la conversación escrita que mantienen los jóvenes hoy en sus chats. Se tratan las diferentes variedades lingüísticas. La escritura de los chats equivale a una conversación: los textos escritos se convierten en textos orales, las conversaciones se transcriben y las normas lingüísticas se rompen. Esto no significa que los jóvenes no sepan cuáles son, pero en los chats, no les interesan.
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This article focuses on the theme of illness in Albert Camus. Special emphasis is placed on his last published novel, La Chute. The issue of disease is usually focused in relation to death and finitude both in literature and philosophy. This article focuses on the relation between the existential experience of illness and the decay of the plenitude of life. The case of Albert Camus is especially significant for his chronical illness and because disease has a prominent place in his literary works. Here La Chute is chosen because it offers a great richness of interpretative levels unparalleled in other camusian works. Two different reading levels are proposed. The distinction and the analysis of these two levels will allow for more nuanced view of the relationship of the author to his work and of the controversy about the social role of the intellectual. The conclusion of this article differs both from the critics who only consider the novel in relation to the polemic with Jean-Paul Sartre, and those who interpret it as a disguised confession.
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A travers l’étude de la Correspondance Jules Supervielle-Etiemble et sa confrontation avec les manifestes du poète que sont « Eléments d’une poétique » et « En songeant à un art poétique », notre article tente de définir la spécificité de la conception supervilienne de la poésie tout en évoquant les difficultés du poète à extérioriser, dans les premières années de sa jeunesse, les images inhérentes à son univers intérieur, et en faisant l’inventaire de quelques principes qui régissent son activité poétique : le refus de toutes les esthétiques et de toutes les techniques qui régissent préalablement la création poétique, l’adoption d’une technique a posteriori ou d’une « technique mouvante qui ne se fixe qu’à chaque poème », le travail de corrections, de retouches et de ratures, et le culte de l’oubli considéré moins comme une défaillance de la mémoire que comme le catalyseur des associations et images inattendues.