603 resultados para Psychosis
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La voie msocorticolimbique est constitute dun ensemble dlments nerveux issus de laire tegmentaire ventrale msencphalique et projettant vers des rgions corticales et sous-corticales. Les neurones dopamine (DA) qui en font partie modulent plusieurs fonctions cognitives dont lattention, lapprentissage et la rcompense. Lactivit nerveuse des cellules DA augmente lorsque lorganisme anticipe et reoit une rcompense, ainsi quau cours de la phase dapprentissage des comportements dapptence. Or, si lactivit dopaminergique de la voie msocorticolimbique est dsordonne, voire aberrante, des stimuli neutres deviennent saillants et prennent une signification errone. Cette anomalie fonctionnelle du systme dopaminergique pourrait tre lorigine des symptmes psychotiques observs dans la schizophrnie. Cette hypothse est renforce par le fait que les mdicaments antipsychotiques efficaces ont tous une activit antagoniste aux rcepteurs DA de type 2 (D2); les antipsychotiques dits classiques (i.e. halopridole) possdent une forte affinit pour les rcepteurs D2 tandis que les antipsychotiques dits atypiques (i.e. clozapine) prsentent une plus forte affinit pour les rcepteurs srotonine de type 2a (5-HT2a) que pour les rcepteurs D2. Les antipsychotiques atypiques semblent plus efficaces contre les symptmes ngatifs (i.e. anhdonie) de la schizophrnie et induisent moins deffets moteurs extrapyramidaux et de dysphorie que les antipsychotiques classiques. Il a t propos que lefficacit des antipsychotiques atypiques soit expliqu par leur double action antagoniste aux rcepteurs 5-HT2a et D2. Afin de mieux comprendre les mcanismes de ces mdicaments, nous avons tudi leurs effets sur la rcompense en utilisant le modle dautostimulation intracrbrale (ASI) chez le rongeur. Le but de la premire tude tait dvaluer leffet dun antagoniste slectif des rcepteurs 5-HT2a, le M100907, sur la rcompense et sur lattnuation de la rcompense induite par lhalopridole. Lhypothse tait que lattnuation de la rcompense induite par lajout du M100907 lhalopridole serait similaire celle induite par la clozapine. Dans une seconde tude, leffet sur la rcompense dun agoniste partiel aux rcepteurs D2, lOSU-6162, a t caractris sous deux conditions : i) en condition de base et ii) lorsque la neurotransmission dopaminergique est altre par ladministration systmique de quinpirole, un agoniste des rcepteurs D2/D3. Les hypothses taient que lOSU-6162 i) attnuerait la rcompense induite par la stimulation et ii) empcherait lattnuation et la facilitation de la rcompense induites par le quinpirole. Les donnes obtenues montrent que le M100907 naltre pas la rcompense par lui-mme mais rduit lattnuation de la rcompense induite par lhalopridole. La co-administration du M100907 et de lhalopridole induit une attnuation de la rcompense damplitude similaire celle induite par la clozapine, ce qui suggre que lactivit antagoniste aux rcepteurs 5-HT2a de la clozapine contribue son efficacit. Les donnes de la seconde tude montrent que lOSU-6162 attnue la rcompense, de manire dose-dpendante, ainsi que la facilitation, mais pas lattnuation de la rcompense induite par le quinpirole. Cette dernire observation suggre que lOSU-6162 agit comme un antagoniste fonctionnel aux rcepteurs D2 post-synaptiques. Un ensemble de donnes suggrent que le comportement dASI constitue un modle valide permettant dvaluer lefficacit antipsychotique potentielle de nouvelles molcules. Le comportement dASI est attnu par les antipsychotiques cliniquement efficaces mais est peu ou pas modifi par des molcules dpourvues dactivit antipsychotique. Les donnes obtenues dans cette thse permettent de supposer que lOSU-6162 possde une activit antipsychotique de nature atypique, et cela sans altrer la neurotransmission srotoninergique.
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L'objectif gnral de cette thse est d'examiner le lien entre les traits de personnalit valus selon l'approche des cinq facteurs et les rsultats des traitements psychosociaux auprs de jeunes adultes prsentant un premier pisode psychotique. Afin d'atteindre cet objectif, 129 personnes ont t recrutes participer une tude exprimentale randomise. Les participants ont t assigns soit un groupe de thrapie cognitive-comportementale, soit un groupe d'entranement aux habilets sociales visant la gestion des symptmes, soit une liste d'attente. Les participants ont complt pr- et post-traitement le Questionnaire bref de personnalit NEO Rvis (Costa & McCrae, 1992), l'chelle abrge d'valuation psychiatrique (Lukoff et al., 1986; Ventura et al., 1993) et l'chelle d'adaptation cyberntique (Edwards & Baglioni, 1993). Dans le premier article, les profils de personnalit et la stabilit temporelle des traits de personnalit des jeunes adultes prsentant un premier pisode psychotique ont t tudis. Les rsultats rvlent diffrents profils de personnalit et une stabilit des traits de personnalit. Dans le second article, les profils de personnalit et la valeur prdictive des traits de personnalit ou des profils sur les rsultats thrapeutiques ont t investigus. Les rsultats rvlent aussi diffrents profils de personnalit, aucun spcifiquement li aux symptmes. Aucun lien n'a pu tre rapport entre les traits de personnalit et l'amlioration symptomatologique. Toutefois, les traits de personnalit et les profils sont lis l'amlioration des stratgies actives d'adaptation. Dans le dernier article, la valeur prdictive des traits de personnalit sur les rsultats thrapeutiques selon le groupe de traitement spcifique a t tudie. Les rsultats dmontrent un lien entre les traits de personnalit et l'amlioration symptomatologique et des stratgies d'adaptation selon le traitement. Les traits de personnalit sont particulirement lis aux rsultats thrapeutiques des stratgies actives d'adaptation. Cette thse contribue l'avancement des connaissances en se penchant sur l'importance des traits de personnalit dans le traitement psychosocial des jeunes adultes prsentant un premier pisode psychotique et en soulignant la ncessit d'tudier davantage les diffrences individuelles de la personnalit de cette clientle. Les implications cliniques des rsultats et les recommandations pour la recherche sont prsentes.
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Introduction Dissoci un trouble psychiatrique primaire (TPP) concomitant un problme dabus de substances dune psychose induite par consommation de substance (PICS) peut tre une tche difficile puisque plusieurs symptmes sont similaires. La dichotomie entre les symptmes ngatifs et les symptmes positifs de la schizophrnie a t suggr comme tant un indicateur puisque les symptmes ngatifs ne sont pas caractristiques dun double diagnostic (Potvin, Sepehry, & Stip, 2006). Objectif Cette tude explore la possibilit de distinguer des sous-groupes au sein de notre chantillon en utilisant le fonctionnement cognitif en vue didentifier des facteurs qui permettraient un meilleur dffrentiel entre un TPP concomitant un problme dabus de substance dune psychose induite par consommation de mthamphtamines (MA). Lhypothse stipule que les individus avec un TPP prsenteraient des dficits cognitifs diffrents comparativement aux individus avec une PICS. Mthode Les donnes utiliss font parties dune tude longitudinale qui sest droule Vancouver, CB, Canada. 172 utilsateurs de MA et prsentant une psychose ont t recrut. Lutilisation de substances, la svrit des symptmes et des dficits cognitifs ont t valu. Rsultats Des analyses par regroupement ont rvl deux profiles: les individus du Groupe 1 ont une performance infrieure au score total du Gambling task (M=-28,1) ainsi quun pourcentage de rtention infrieur au Hopkins Verbal Learning Test Revised (HVLT- R; M=63) comparativement ceux du Groupe 2. Les individus du Groupe 1 ont plus de symptmes ngatifs, t=2,29, p<0.05 et ont plus tendance avoir reu un diagnostic psychiatrique, X2(3) = 16.26, p< 0.001. Conclusion Les rsultats suggrent que des facteurs cognitifs pourraient aider identifier un TPP concomitant labus de MA.
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Contexte Autant dans une population schizophrne que non schizophrne, labus de substance a pour consquence la manifestation de symptmes psychiatriques et neurologiques. Dans les prsentes tudes cas-tmoins, nous avons examin les diffrences initiales ainsi que les changements suite au traitement de 12 semaines la quetiapine au niveau de la svrit de la toxicomanie et des symptmes psychiatriques et neurologiques chez 3 groupes distincts. Ces 3 groupes sont: des patients schizophrnes avec une toxicomanie (double diagnostic: DD), des patients schizophrnes sans toxicomanie concomittante (SCZ) et finalement, des toxicomanes non schizophrnes (SUD). Paralllement, afin de nous aider interprter nos rsultats, nous avons men deux revues systmatiques: la premire regardait leffet dantipsychotiques dans le traitement de troubles dabus/dpendance chez des personnes atteintes ou non de psychoses, la deuxime comparait lefficacit de la quetiapine et sa relation dose-rponse parmi diffrents dsordres psychiatriques. Mthodes Pour nos tudes cas-tmoins, lensemble des symptmes psychiatriques et neurologiques ont t valus via lchelle du syndrome positif et ngatif (PANSS), lchelle de dpression de Calgary, lchelle des symptmes extrapyramidaux (ESRS) ainsi quavec lchelle dakathisie de Barnes. Rsultats la suite du traitement de 12 semaines avec la quetiapine, les groupes SCZ et DD recevaient des doses de quetiapine significativement plus leves (moyenne = 554 et 478 mg par jour, respectivement) par rapport au groupe SUD (moyenne = 150 mg par jour). Aussi, nous avons observ chez ces mmes patients SUD une plus importante baisse du montant dargent dpens par semaine en alcool et autres drogues, ainsi quune nette amlioration de la svrit de la toxicomanie comparativement aux patients DD. Par consquent, la fin de lessai de 12 semaines, il ny avait pas de diffrence significative dans largent dpens en alcool et drogues entre les deux groupes de toxicomanes iv or, les patients DD prsentait, comme au point de dpart, un score de toxicomanie plus svre que les SUD. tonnamment, aux points initial et final de ltude, le groupe DD souffrait de plus de symptmes parkinsoniens et de dpression que le groupe SCZ. Par ailleurs, nous avons trouv quinitiallement, les patients SUD prsentaient significativement plus dakathisie, mais quen cours de traitement, cette akathisie relie labus/dpendance de cannabis sest nettement amliore en comparaison aux patients SCZ. Enfin, les patients SUD ont bnfici dune plus grande diminution de leurs symptmes positifs que les 2 groupes atteints de schizophrnie. Conclusions Bref, lensemble de nos rsultats fait montre dune vulnrabilit accentue par les effets ngatifs de lalcool et autres drogues dans une population de patients schizophrnes. galement, ces rsultats suggrent que labus de substance en combinaison avec les tats de manque miment certains symptmes retrouvs en schizophrnie. De futures tudes seront ncessaires afin de dterminer le rle spcifique qua jou la quetiapine dans ces amliorations.
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La schizophrnie est un trouble mental qui touche environ un pour cent de la population et dont les symptmes et troubles associs affectent la capacit des individus fonctionner dans la communaut. Dans la dernire dcennie, des services spcialiss dans la dtection et lintervention prcoce ds le premier pisode psychotique ont t implants dans plusieurs pays. Or, ces services ont surtout cibl, jusquici, la rduction des symptmes et de la demande de soins. Les difficults fonctionnelles des jeunes adultes schizophrnes justifient que les services qui leur sont destins misent galement sur la radaptation et lamlioration du fonctionnement dans la communaut. Les besoins, priorits et prfrences de cette population, ainsi que limpact des particularits dveloppementales du jeune ge adulte sur leur fonctionnement, sont mconnus. Cette tude propose de documenter le fonctionnement dans la communaut des jeunes adultes schizophrnes au stade du premier pisode psychotique et de le comparer celui de leurs pairs sans psychopathologie. Lutilisation dun modle thorique de radaptation, le modle de Comptence, permet de conceptualiser le fonctionnement sous langle de la relation personne-environnement. Ce projet sinscrit dans une approche de recherche synthtique ; le devis prconis est une tude de cas multiples avec lutilisation de mthodes mixtes (qualitatives et quantitatives), selon un modle concurrent de triangulation (Creswell & Plano Clark, 2007). Les rsultats mettent en lumire des diffrences entre les deux groupes dans les domaines des relations sociales et conjugales, du cheminement acadmique et de lindpendance rsidentielle et financire. Les donnes qualitatives, analyses selon le modle de la thorisation ancre (Glaser & Strauss, 1967), permettent de comprendre les processus sociaux impliqus dans laccomplissement des tches dveloppementales au jeune ge adulte, ainsi que les conditions personnelles et systmiques sous-jacentes. Les rsultats soulignent limportance dadapter les services rsidentiels aux particularits dveloppementales, de favoriser le soutien aux tudes et dinclure les amis et les pairs dans la radaptation des personnes touches. Cette thse permet la fois didentifier les besoins et priorits de cette population, de donner une voix aux jeunes adultes schizophrnes dans llaboration des services qui leur sont destins et dexaminer les enjeux mthodologiques relis lutilisation dun devis mixte en recherche clinique.
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La schizophrnie est une maladie complexe et a une prvalence approximative de 1% dans la population gnrale. Au sein des paradigmes neurochimiques, la thorie tiologique de la dopamine est celle qui prvaut alors que sont de plus en plus impliqus dautres circuits de neurotransmission comme celui du glutamate. En clinique, les patients atteints de schizophrnie ont une grande propension consommer des substances, particulirement du cannabis. Nous avons cherch tayer lhypothse dun dsordre du systme cannabinode endogne, un important neuromodulateur. Ce mmoire propose dabord dans un premier article une revue exhaustive de la littrature explorant le systme endocannabinode et ses implications dans la schizophrnie. Puis, nous exposons dans un second article les rsultats dune recherche clinique sur les endocannabinodes plasmatiques dans trois groupes de sujets avec schizophrnie et/ou toxicomanie, pendant 12 semaines. Nous avons observ un effet miroir de deux ligands endocannabinodes, lanandamide et loleylethanolamide, qui taient levs chez les patients avec double diagnostic et abaisss chez les toxicomanes, au dbut de ltude. Au terme de ltude, llvation des endocannabinodes sest maintenue et nous avons suppos un marqueur de vulnrabilit psychotique dans un contexte de consommation. Finalement, nous avons analys les rsultats en les intgrant aux connaissances molculaires et pharmacologiques ainsi quaux thories neurochimiques et inflammatoires dj dveloppes dans la schizophrnie. Nous avons aussi tenu compte des principales comorbidits observes en clinique: la toxicomanie et les troubles mtaboliques. Cela nous a permis de proposer un modle cannabinode de la schizophrnie et consquemment des perspectives de recherche et de traitement.
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De nos jours, lide selon laquelle bon nombre dindividus atteints de psychose peuvent se rtablir sensiblement au fil du temps est de plus en plus rpandue. Alors que le milieu mdical associe le rtablissement la rmission symptomatique, les usagers de services en sant mentale le voient plutt comme un processus o labsence de symptmes nest pas une condition sine qua non. Ne sopposant ni lun ni lautre de ces points de vue, le traitement actuel des psychoses vise le retour un fonctionnement social appropri. Chez les jeunes atteints dun premier pisode psychotique, une diminution marque des symptmes aprs un traitement pharmacologique se traduit rarement en une amlioration significative du fonctionnement, ce qui justifie la mise en place dinterventions psychosociales. On connait aujourdhui quelques variables associes au fonctionnement social chez cette population, mais celui-ci a peu t tudi de faon spcifique. De mme, on connait mal la manire dont ces jeunes vivent leur rtablissement en tant que processus. Cette thse porte donc sur le rtablissement et le fonctionnement social de jeunes en dbut de psychose. La premire partie consiste en une introduction aux concepts de rtablissement et de radaptation, et en une revue de la littrature des interventions psychosociales pouvant favoriser leurs rtablissement et fonctionnement. Plus spcifiquement, nous illustrons comment ces interventions peuvent sappliquer aux adolescents, clientle sur laquelle peu de littrature existe actuellement. La deuxime partie prsente les rsultats dune tude sur la valeur prdictive de variables sur trois domaines du fonctionnement social de 88 jeunes adultes en dbut de psychose. Des quations de rgression multiple ont rvl quun niveau plus lev de dpression tait associ une vie sociale moins active, quun moins bon apprentissage verbal court terme tait associ un plus bas fonctionnement vocationnel, que le fait dtre de sexe masculin tait ngativement associ aux habilets de vie autonome, et quun niveau plus lev de symptmes ngatifs prdisait de moins bonnes performances dans les trois sphres du fonctionnement. Finalement, la troisime partie sintresse au processus de rtablissement en dbut de psychose par lanalyse de rcits narratifs selon un modle en cinq stades. Nous avons dcouvert que lensemble de notre chantillon de 47 participants se situaient dans les deux premiers stades de rtablissement lors du premier temps de mesure, et que le fait de se trouver au deuxime stade tait associ de meilleurs scores dengagement social et de fonctionnement occupationnel, un meilleur dveloppement narratif, moins de symptmes ngatifs et positifs, et plus dannes de scolarit. Par ailleurs, lexamen des stades deux autres temps de mesure a rvl des profils relativement stables sur une priode de neuf mois. En somme, les rsultats dmontrent la ncessit dvaluer le fonctionnement social de faon plus spcifique et limportance doffrir des interventions psychosociales en dbut de psychose visant notamment le dveloppement des relations et lintgration scolaire/professionnelle, ou visant amliorer le faible dveloppement narratif. Cette thse est, de plus, un premier pas dans ltude du processus de rtablissement des jeunes atteints de psychose.
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Ralis en cotutelle internationale avec l'Universit de Toulouse II-Le Mirail
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Cette thse est divise en trois parties principales, ayant toutes trait la rgulation des motions ou l'efficacit des interventions issues de la troisime vague des thrapies cognitives comportementales, en particulier chez les personnes ayant des symptmes psychotiques. La thse est compose d'un chapitre de livre rdig en francais, de quatre articles rdigs en anglais (introduction, deux mta-analyses et une tude pilote) et dune discussion gnrale rdige en anglais. L'introduction, dj publie sous le format dun chapitre de livre (et dun article) constitue un examen exhaustif de la littrature portant sur la rgulation des motions dans la schizophrnie et dans les autres troubles psychotiques. Les individus prsentant une schizophrnie prsentent des drgulations, indpendantes lune de lautre, dans les trois domaines distincts suivants: lexpression des motions, le traitement des emotions, et lexprience motionnelle. Cette premire partie de la thse recommande fortement l'intgration des stratgies de rgulation des motions, notamment celles de la troisime vague des thrapies cognitives comportementales telles que la pleine conscience, l'acceptation et la compassion, dans le traitement des personnes souffrant de psychose. Dans la deuxime partie de la thse, deux mta-analyses examinant l'efficacit des stratgies de la troisime vague des traitements cognitifs comportementaux dans la rgulation des motions sont prsentes. La premire mta-analyse vise examiner l'efficacit de la thrapie base sur la pleine conscience pour tous les troubles psychologiques ainsi que pour les conditions mdicales. La deuxime mta-analyse porte plus spcifiquement sur l'efficacit des stratgies de la troisime vague pour la psychose. Les rsultats des deux mta-analyses dmontrent des tailles d'effet entre modres et larges, avec un effet plus marqu sur les symptmes affectifs, notamment l'anxit, la dpression et la dtresse. En outre, les stratgies tudies (la pleine conscience, l'acceptation et la compassion) sont des fortes modratrices positives de l'efficacit des traitements. Ces rsultats suggrent que ces stratgies sont efficaces dans la rgulation des motions, du moins lorsqu'elles sont mesures au sein de grands bassins de participants, y compris les personnes souffrant de psychose. La troisime partie de la thse implique le dveloppement et la validation prliminaire d'une nouvelle intervention de groupe pour des individus en dbut de psychose l'aide d'une combinaison de stratgies d'acceptation, de compassion et de la pleine conscience. Douze individus ont particip cette tude pilote. Les rsultats dmontrent la faisabilit et l'acceptabilit du traitement. Des amliorations significatives dans la rgulation des motions et dans les symptmes affectifs sont observes, et sont potentiellement lies l'intervention. Globalement, la thse offre un soutien empirique du rle de la rgulation motionnelle dans le traitement des personnes atteintes de troubles psychotiques. Plus de recherches sont ncessaires pour valider l'efficacit du nouveau traitement.
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Essai doctoral prsent la Facult des arts et des sciences en vue de l'obtention du grade de doctorat en psychologie (D.Psy.) option psychologie clinique
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Objectifs: Les tudes quantitatives ont document lampleur des problmes dobservance en dbut de psychose et les consquences cliniques qui en dcoulent. La comprhension du phnomne demeure toutefois limite. Notre tude propose dexplorer, partir de trois perspectives (celles des patients, des proches et des cliniciens), les raisons pour lesquelles les patients en dbut de psychose acceptent ou refusent les traitements. Mthode: La collecte des donnes sest faite laide dentrevues individuelles semi-structures auprs de 18 patients dune clinique spcialise en psychose dbutante classifis comme tant observants, ambivalents ou non observants, et auprs de 13 de leurs proches, ainsi qu laide dun focus group runissant 8 cliniciens de la clinique. Rsultats: Lobservance semble sinscrire dans un processus marqu par une certaine ambivalence pour la plupart des sujets. Cette ambivalence est module par: des enjeux identitaires, des enjeux relationnels, la comprhension du diagnostic et la signification du traitement. Conclusion: Lambivalence et linobservance seraient des tapes normales du processus au cours duquel le patient lutte pour reconstruire son identit. La prsence dun lien de confiance permet la rsolution progressive de lambivalence, facilitant ainsi le processus de rappropriation du traitement par le patient.
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Essai prsent la Facult des arts et des sciences en vue de lobtention du grade de Doctorat en psychologie option psychologie clinique
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Essai doctoral dintgration prsent la Facult des Arts et Sciences en vue de lobtention du grade de Doctorat en Psychologie Clinique (D.Psy)
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Laire tegmentaire ventrale (VTA) contient une forte densit de terminaisons neurotensinergiques ainsi que des rcepteurs la surface des neurones dopaminergiques et non-dopaminergiques. Le VTA a t impliqu dans des maladies comme la schizophrnie, les psychoses et labus de substance. Les drogues dabus sont connues pour induire le phnomne de sensibilisation - un processus de facilitation par lequel lexposition un stimulus produit une rponse augmente lors de lexposition subsquente au mme stimulus. La sensibilisation se dveloppe dans le VTA et implique mcanismes dopaminergiques et glutamatergiques. Il a t montr que les antagonistes neurotensinergiques bloquaient le dveloppement de la sensibilisation et certains mcanismes de rcompense et ces effets pourraient tre mdis indirectement par une modulation de la neurotransmission glutamatergique. Cependant, on connat peu les mcanismes de modulation de la transmission glutamatergique par la neurotensine (NT) dans le VTA. Le but de la prsente thse tait dtudier la modulation neurotensinergique de la neurotransmission glutamatergique dans les neurones dopaminergiques et non-dopaminergiques du VTA. Pour ce faire, nous avons utilis la technique du patch clamp dans la cellule entire dans des tranches horizontales du VTA pour tudier les effets de diffrents agonistes et antagonistes neurotensinergiques. Les neurones ont t identifi comme Ih+ (prsums dopaminergiques) ou Ih- (prsums non-dopaminergiques) selon quils exprimaient ou non un courant cationique activ par lhyperpolarisation (Ih). Des techniques dimmunocytochimie ont t utilises pour marquer les neurones et vrifier leur localisation dans le VTA. Dans une premire tude nous avons trouv que la neurotensine indigne (NT1-13) ou son fragment C-terminal, NT8-13, induisait une augmentation comparable des courants postsynaptiques excitateurs glutamatergiques (CPSEs) dans les neurones Ih+ ou Ih- du VTA. L'augmentation induite dans les neurones Ih+ par la NT8-13 a t bloque par le SR48692, un antagoniste des rcepteurs NTS1, et par le SR142948A, un antagoniste des rcepteurs NTS1 et NTS2, suggrant que l'augmentation tait mdie par lactivation des rcepteurs NTS1. Dans les neurones Ih- l'augmentation na t bloque que par le SR142948A indiquant une implication des rcepteurs NTS2. Dans une deuxime tude, nous avons test les effets de la D-Tyr[11]NT (un analogue neurotensinergique ayant diffrentes affinits de liaison pour les sous-types de rcepteurs neurotensinergiques) sur les CPSEs glutamatergiques dans les neurones Ih+ et Ih- en parallle avec une srie dexpriences comportementales utilisant un paradigme de prfrence de place conditionne (PPC) mene dans le laboratoire de Pierre-Paul Rompr. Nous avons constat que la D-Tyr[11]NT induisaient une inhibition dpendante de la dose dans les neurones Ih+ mdie par l'activation de rcepteurs NTS2. En revanche, la D-Tyr[11]NT a produit une augmentation des CPSEs glutamatergiques mdie par des rcepteurs NTS1 dans les neurones Ih-. Les rsultats des expriences comportementales ont montr que des microinjections bilatrales de D-Tyr[11]NT dans le VTA induisait une PPC bloque uniquement par la co-injection de SR142948A et SR48692, indiquant un rle pour les deux types de rcepteurs, NTS1 et NTS2. Cette tude nous a permis de conclure que i) la D-Tyr[11]NT agit dans le VTA via des rcepteurs NTS1 et NTS2 pour induire un effet de rcompense et ii) que cet effet est d, au moins en partie, une augmentation de la neurotransmission glutamatergique dans les neurones non-dopaminergiques (Ih-). Dans une troisime tude nous nous sommes intresss aux effets de la D-Tyr[11]NT sur les rponses isoles mdies par les rcepteurs N-mthyl-D-aspartate (NMDA) et acide -amino-3- hydroxy-5-mthyl-4-isoxazolepropionique (AMPA) dans les neurones du VTA. Nous avons constat que dans les neurones Ih+ lamplitude des CPSEs NMDA et AMPA taient attnues de la mme manire par la D-Tyr[11] NT. Cette modulation des rponses tait mdie par les rcepteurs NTS1 et NTS2. Au contraire, dans les neurones Ih-, lamplitude des rponses NMDA et AMPA taient augmentes en prsence de D-Tyr[11]NT et ces effets dpendaient de lactivation des rcepteurs NTS1 localiss sur les terminaisons glutamatergiques. Ces rsultats fournissent une preuve supplmentaire que le NT exerce une modulation bidirectionnelle sur la neurotransmission glutamatergique dans les neurones du VTA et met en vidence un nouveau type de modulation peptidergique des neurones non-dopaminergiques qui pourrait tre impliqu dans la sensibilisation. En conclusion, la modulation neurotensinergique de la neurotransmission glutamatergique dans les neurones dopaminergiques et non-dopaminergiques du VTA se fait en sens oppos soit, respectivement, par une inhibition ou par une excitation. De plus, ces effets sont mdis par diffrents types de rcepteurs neurotensinergiques. En outre, nos tudes mettent en vidence une modulation peptidergique de la neurotransmission glutamatergique dans le VTA qui pourrait jouer un rle important dans les mcanismes de lutte contre la toxicomanie.
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Determinar la relacin entre el diagnstico psiquitrico y las experiencias de estigma en pacientes ambulatorios de 7 municipios de Colombia. Mtodos: Estudio de corte transversal con 488 pacientes con diagnsticos de esquizofrenia, otros trastornos psicticos, Trastorno afectivo bipolar, trastorno depresivo, trastornos de ansiedad u otros diagnsticos psiquitricos. Aplicacin del inventario en espaol, experiencias de estigma, autodiligenciable. Resultados: Ms de la mitad de los participantes (275, 56.4%) inform alguna experiencia de estigma por enfermedad mental. Los diagnsticos ms frecuentemente relacionados con estigma fueron Esquizofrenia u otros trastornos psicticos (OR=1.758, IC 95%: 1.079,2.862), y el trastorno afectivo bipolar (OR=1.732, IC 95%: 1.050,2.856) comparado con el diagnstico de trastorno depresivo. Las peores experiencias de estigma del ltimo ao fueron los abusos, la discriminacin, las burlas y los prejuicios. En el modelo de regresin logstica, el grupo etario entre 40-49 aos y el diagnstico de trastorno afectivo bipolar mostraron un riesgo significativamente mayor de ser estigmatizacin comparado con el grupo de 60 aos de edad o mayor y el diagnstico de trastorno depresivo.