Narrative development and supported employment of persons with severe mental illness


Autoria(s): Cartwright, Kelly A.
Contribuinte(s)

Lecomte, Tania

Data(s)

21/10/2015

31/12/1969

21/10/2015

01/08/2014

Resumo

Essai présenté à la Faculté des arts et des sciences en vue de l’obtention du grade de Doctorat en psychologie option psychologie clinique

Introduction. Le programme de réinsertion au travail de type soutien en emploi (SE) est reconnu comme étant le plus efficace des programmes de réintégration professionnelle pour des clients atteints de troubles mentaux graves, atteignant des taux d’emploi de 40 à 60 %. Pourtant, nous en connaissons peu sur le lien entre les indicateurs positifs d’emploi et les aspects subjectifs du rétablissement, tels que ceux retrouvés dans les récits narratifs. Objectif. La présente étude investiguait la relation prospective entre le développement du discours narratif au début de la réadaptation professionnelle et les indicateurs d’emploi huit mois plus tard. Méthode. À l'aide d'un échantillon de 38 personnes ayant des troubles mentaux graves (TMG) inscrites dans un programme de réinsertion au travail de type SE, l’étude longitudinale a examiné le lien entre la perception subjective du soi, à l’aide d’une mesure quantitative du développement des discours narratifs et des indicateurs d’emploi (p. ex. : employé ou sans emploi; nombre d’heures travaillées par semaine). Les auteurs ont exploré également l’évolution des récits narratifs au fil du temps. Résultats. Les résultats ont démontré que 57,9 % des participants obtenaient un emploi. Le développement des discours narratifs ne corrélait pas à l’obtention d’un emploi. Les participants sans emploi fournissaient des récits narratifs plus développés que les travailleurs par rapport à leur perception de proximité émotionnelle à autrui et de leur sentiment de valeur sociale, ainsi que par rapport au développement global de leurs discours. En outre, plus de proximité émotionnelle initiale prédisait moins d’heures travaillées huit mois plus tard, tout en contrôlant pour le fonctionnement exécutif, les symptômes négatifs et l’estime de soi. Enfin, alors que ceux qui travaillaient ne démontraient aucune évolution dans leurs discours narratifs, ceux qui étaient sans emploi augmentaient dans le niveau d’agentivité durant les huit mois de participation dans le programme SE. Conclusions. Les résultats démontrent que le rétablissement subjectif n’est pas nécessaire pour l’obtention d’un emploi compétitif. La relation entre les indicateurs de travail et le discours narratif mérite de plus amples recherches afin de l'étudier plus en profondeur.

Introduction. Supported Employment (SE) is widely recognized as the most effective vocational program in psychiatric rehabilitation, resulting in employment rates of 40 to 60%. However, little is known about the link between positive work outcomes and subjective aspects of recovery, such as those found in narratives. Objective. The present study investigated the prospective relationship between narrative development at the start of vocational rehabilitation and positive work outcomes. Method. Using a sample of 38 people with Severe Mental Illness (SMI) participating in Supported Employment, the authors employed a time-limited, mixed-method longitudinal design to examine the relationship between baseline self-experience, as measured using a quantitative measure of narrative development, and employment outcomes (competitively employed or not employed; hours worked per week) eight months later. The authors also explored whether narratives evolved over the course of the study. Results. The results showed that 57.9% of participants were competitively employed at the end of the study. Narrative development was unrelated to work outcome for those with competitive employment. Unemployed participants provided more developed narratives than workers with respect to emotional connectedness, social worth and overall development of narratives. In addition, higher emotional connectedness at the start of SE was predictive of fewer hours worked eight months later, controlling for executive functioning, negative symptoms and self-esteem. Finally, while workers showed no changes in narratives over time, those without work demonstrated increased agency over the eight months of participation in SE. Conclusions. The results demonstrated that narrative recovery is not related to the ability of persons with SMI to find work or to work more hours. The relationship between work outcomes and narratives warrants further study.

Identificador

http://hdl.handle.net/1866/12357

Idioma(s)

en

Palavras-Chave #troubles mentaux graves #psychose #récits narratifs #réinsertion au travail #rétablissement #psychologie clinique #Severe Mental Illness #psychosis #schizophrenia #Supported Employment #narratives #self-experience #recovery #clinical psychology
Tipo

Travail aux cycles supérieurs / Graduate student work