Analyse d’implantation d’un système de gestion intégrée en environnement et en santé et sécurité du travail

Les systèmes de gestion intégrée en environnement et en santé et sécurité du travail (SGI) sont un nouveau paradigme de gestion dans les organisations modernes. Ces systèmes sont construits à partir des normes ISO 14001 et d’OHSAS 18001, basées sur la prévention des risques et le principe de précaution. La littérature sur les SGI témoigne d’un marasme conceptuel prédominant depuis plus de 10 ans; elle insiste sur l’urgence d’un consensus taxinomique et conceptuel afin de définir les systèmes de gestion intégrée et de différencier le mécanisme d’intégration de celui de l’implantation. Cette lacune conceptuelle enlise les connaissances dans un fossé épistémologique, retardant ainsi le débat dans ce nouveau champ d’études. Les rares connaissances dont nous disposons dans ce domaine proviennent de quelques études théoriques et de six études empiriques, toutes préoccupées par la compatibilité des multiples systèmes et des avantages économiques de leur intégration. Les évidences engendrées par ces études sont insuffisantes pour appréhender la dynamique du nouveau paradigme dont les effets demeurent peu connus. Cette situation révèle l’urgence d’agir dans un contexte où l’utilisation des SGI se multiplie, et où leur tendance à minimiser l’importance des risques devient de plus en plus préoccupante. Aucune étude ne s’est encore penchée sur l’implantation d’un SGI en environnement et en santé et sécurité du travail construit uniquement à partir des normes ISO 14001 et d’OHSAS 18001. Cette connaissance est importante pour expliquer les effets de tels systèmes. C’est dans cette perspective que nous avons réalisé cette première étude empirique d’un SGI selon les normes ISO 14001 et d’OHSAS 18001. Nos questions de recherche portent sur le mode, le degré d’implantation, les effets du SGI, ainsi que sur les facteurs contextuels qui interviennent pour expliquer les variations dans le degré d’implantation et les effets du SGI. Il s’agit d’une recherche à prélèvement qualitatif qui repose sur un devis d’étude de cas, avec des niveaux d’analyse imbriqués, et comportant une double visée descriptive et explicative. Notre échantillon, de type raisonné, regroupait trente-cinq intervenants provenant de différentes instances hiérarchiques ; il incluait également des représentants syndicaux. Notre échantillon était composé de 7 usines, accréditées aux normes ISO 14001, OHSAS 18001, et dispersées dans différentes villes du Québec. Ces usines différaient tant par leur technologie, leur âge, leur taille, et leurs types de production. Nos données ont été recueillies en 2004; elles sont basées sur des entrevues semi dirigées, sur des observations directes lors de la visite des lieux; elles s’appuient aussi sur des consultations de documents internes et sur des outils électroniques implantés. La transcription des entrevues effectuée, le contenu des discours a été catégorisé selon les cinq dimensions du SGI: engagement, planification, mise en opération, contrôle et revue de la direction. Une condensation horizontale avait précédé l’analyse de chaque cas et l’analyse transversale des cas selon une approche à la fois inductive et déductive. Les résultats de notre recherche ont révélé deux modes d’implantation : le mode d’enrichissement et le mode de fusion. Ces modes dépendaient de la nature des structures fonctionnelles en place. La visée d’amélioration continue à la base du SGI n’avait pas réussi à concilier les approches traditionnelles bottom up et top down qui ont dominé cette implantation; son mécanisme était guidé par 4 types de stratégies : l’économie des ressources, le contrôle des forces d’influences, la stratégie des fruits faciles à cueillir et la stratégie à petits pas. Pour analyser le degré d’implantation, nous avons tenu compte de l’effort de structuration du SGI et de la force d’utilisation des processus implantés à chacune des cinq dimensions du SGI. Les résultats de notre recherche révèlent une variabilité certaine du degré d’implantation entre les usines d’une part, et entre les processus associés aux cinq dimensions du SGI d’autre part. L’analyse des discours a permis de produire cinq hypothèses qui soutiennent l’effort de structuration et la force d’utilisation du SGI: (i) l’hypothèse de la force de cohésion, (ii) l’hypothèse de la spécificité du processus, (iii) l’hypothèse de la portée du processus, (iv) l’hypothèse de la capacité organisationnelle, (v) l’hypothèse de l’acceptation du changement. L’implantation du SGI était soumise à l’influence de multiples facteurs; ils étaient de nature politique, structurelle et organisationnelle. Ces facteurs avaient agi sur le processus d’implantation en amorçant une cascade d’interactions au cours desquelles leurs forces d’influences se renforçaient, se neutralisaient ou s’additionnaient pour affecter le degré d’implantation. Les facteurs facilitant touchaient surtout l’effort de structuration ; ils incluaient : l’expérience des systèmes de gestion, l’implication de la direction, celle du syndicat ou du CSS, la structure organisationnelle, le niveau d’éducation, l’âge et la taille de l’usine. Quant aux facteurs contraignants, ils agissaient sur la force d’utilisation ; ils incluaient : la lourdeur procédurale, le manque de temps, le manque de formation, le manque de ressources, la culture organisationnelle, la structure organisationnelle, le fossé intergénérationnel, l’absence du syndicat et l’âge de l’usine. Trois effets proximaux escomptés par l’entreprise ont été observés. (i) La rigueur de la gestion était associée à l’application des exigences du SGI; elle touchait la gouvernance en environnement et en santé et sécurité du travail, les mécanismes de gestion et les procédés de production. (ii) La standardisation était reliée au mode d’implantation du SGI; elle concernait les pratiques, les outils, les méthodes de travail et l’organisation des ressources. (iii) La rupture des silos est un effet relié au mode d’implantation du SGI; elle touchait les structures départementales, les frontières professionnelles, les relations et climat de travail. Ces effets proximaux avaient provoqué plusieurs effets émergents, plus distaux: une augmentation du pouvoir de contrôle syndical, un renforcement de la légitimité des recommandations soumises par les spécialistes professionnels, la création de réseaux inter organisationnels et le transfert du savoir. L’implantation du SGI avait transformé la gouvernance et les pratiques en environnement et en santé et sécurité du travail dans les sept usines. Toutefois, elle ne semblait pas garantir l’immunité du processus de gestion des risques à l’environnement ni à la santé et sécurité du travail. Sa capacité à diluer les risques devait retenir l’attention des politiques de santé publiques et des programmes de prévention des risques à l’environnement et à la santé et sécurité du travail. L’amélioration de la gestion des risques demeurait un effet attendu non observé et soumis à des facteurs contextuels qui pourraient l’empêcher de se concrétiser. À cet égard, le transfert du savoir, renforcé par l’émergence des réseaux inter organisationnels, semblait offrir une avenue beaucoup plus prometteuse et accessible. C’est l’une des contributions de cette recherche. Elle a aussi (i) proposé une typologie des modes d’implantation et des effets du SGI (ii) préconisé une méthode détaillée d’une meilleure appréciation du degré d’implantation (iii) précisé le rôle des facteurs contextuels dans l’explication des variations du degré d’implantation et dans la production des effets, (iv) proposé des hypothèses sur la structuration et l’utilisation du SGI (v) offert une perspective plurielle et approfondie de la dynamique de l’implantation du SGI grâce à la variété de l’échantillon des répondants et des usines. Il s’agit de la première étude de terrain dans le domaine. À notre connaissance, aucune autre étude n’a eu de tels résultats. Mots Clés : ISO 14001, OHSAS 18001, gestion intégrée, environnement, santé et sécurité du travail, risques environnementaux, risques en santé et sécurité du travail, analyse d’implantation, degré d’implantation, SGI, transfert du savoir.

Transfert de connaissances dans les entreprises multinationales : efficacité et influence des facteurs contextuels

Dans la présente recherche, nous nous sommes penchés sur le processus du transfert intra-organisationnel de connaissances au sein d’entreprises multinationales (EM). Partant du triple constat suivant : les connaissances organisationnelles constituent un avantage stratégique (Barney, 1991 ; Bartlett et Ghoshal, 1998), les transferts intra-organisationnels constituent la raison d’être des EM (Gupta et Govindarajan, 2000), lesquelles ont accès à un vaste bassin de connaissances disséminées à travers le monde par le biais de leurs filiales et les mécanismes organisationnels internes sont plus efficaces que ceux du marché (Williamson, 1987 ; Casson, 1976) pour transférer des connaissances entre unités organisationnelles; nous nous sommes intéressés aux facteurs pouvant affecter l’efficacité de ce processus de transfert. Ayant identifié, lors de notre revue des écrits théoriques, une multitude d’approches permettant d’appréhender ce phénomène, nous proposons, dans notre recherche, un modèle théorique intégrant les trois étapes propres au processus de transfert, soit : la détermination des connaissances à transférer, la sélection des mécanismes de transfert appropriés et, finalement, l’évaluation, d’une part, de l’efficacité des transferts et, d’autre part, de l’ensemble des facteurs contextuels ayant un impact sur l’efficacité de ce processus. Sur le plan théorique, cette recherche oppose deux courants dominant ce champ disciplinaire. L’approche stratégique, exprimée par la théorie des ressources, met l’accent sur l’importance prépondérante des facteurs organisationnels internes sur l’efficacité de toute action organisationnelle (Bartlett et Ghoshal, 1998 ; Barney, 1991). Cette approche s’oppose au courant institutionnel, lequel considère plutôt que les choix et les actions organisationnels sont surtout conditionnés par les contraintes de l’environnement externe (Ferner, 1997; Kostova, 1999; Scott, 1991). Les résultats de notre recherche démontrent que, malgré l’existence de contraintes de nature institutionnelle et culturelle, l’efficacité du processus de transfert des connaissances associées à la gestion des ressources humaines relève davantage des conditions organisationnelles internes et, plus particulièrement, de l’implication de la haute direction, du rôle accordé à la fonction RH et de l’alignement entre la stratégie corporative, la stratégie RH et la culture organisationnelle. Sur le plan méthodologique, il s’agit d’une recherche exploratoire qualitative menée auprès de trois EM (2 canadiennes et 1 française) oeuvrant dans les secteurs de la métallurgie et des télécommunications. Les données empiriques proviennent de 17 entrevues approfondies que nous ont accordées, au Canada, en France, en Allemagne et en Suisse des cadres responsables de la gestion des ressources humaines, affectés au siège social des EM en question ou œuvrant au sein de leurs filiales, et de sources documentaires secondaires.

El conflicto organizacional desde una perspectiva psicológica y sociológica

Se destaca como problema central de esta investigación determinar que estilos de dirección hay y como son las relaciones de competencia, cooperación y depredación que se presentan dentro de las distintas clases de conflictos. Para esto se realiza en una descripción de la propuesta de investigación, la formulación del problema y su justificación, se establecen los objetivos tanto generales como específicos y se describirán cuáles han sido los investigadores relevantes y como aportan a esta investigación.

Modelos para medir el liderazgo

Actualmente las empresas son vistas como sistemas complejos que pueden ser afectados por diferentes variables que pueden afectar su funcionamiento y rendimiento, entre los más importantes y más influyentes se encuentra el tipo de liderazgo con el que cuenten sus empleados ya que en la mayoría de casos este es el que define como va ser manejada la empresa y bajo qué términos. Chester Barnard (1938) señala que el liderazgo se conforma por dos factores: uno técnico y otro moral, por esto mismo describe el éxito de las organizaciones de la siguiente manera "las organizaciones perduran en proporción a la altura de la moralidad según la cual son gobernadas. Por lo que la fortaleza de una organización depende de la calidad de su liderazgo; y esa calidad, a su vez, deriva de la categoría de la moralidad sobre la que se apoya"1 (Barnard, 1968). Por eso es importante que la empresa tenga en cuenta los dos factores tanto productivo como humano, el tipo de liderazgo que se manipule en la empresa define el comportamiento y rendimiento de sus empleados por ende también la productividad y rendimiento de la misma. En relación con lo dicho anteriormente, es importante resaltar que uno de los factores claves en una organización, es el liderazgo, por esto mismo este trabajo va presentar un problema donde vamos a tener que presentar que herramientas o modelos pueden ser usarse para medir exactamente el tipo de liderazgo, antes de todo esto va ser definido de manera teórica para que se tenga claro porque es importante que este deba ser medido en una empresa y demostrar que el liderazgo es uno de los factores que más influye en una empresa. Se identificaran cinco modelos o herramientas para medir el liderazgo, posterior a esto se seleccionaran los más eficientes y acordes con el tema, a continuación se presentara un resumen y un análisis de cada uno de estos para que de esta manera se pueda identificar qué modelo es el adecuado para medir el liderazgo en las empresas privadas.

Efectividad en redes Inter-Organizacionales : una aproximación al concepto y su medición

El concepto de efectividad en Redes Inter-organizacionales se ha investigado poco a pesar de la gran importancia en el desarrollo y sostenibilidad de la red. Es muy importante entender este concepto ya que cuando hablamos de Red, nos referimos a un grupo de más de tres organizaciones que trabajan juntas para alcanzar un objetivo colectivo que beneficia a cada miembro de la red. Esto nos demuestra la importancia de evaluar y analizar este fenómeno “Red Inter-organizacional” de forma más detallada para poder analizar que estructura, formas de gobierno, relaciones entre los miembros y entre otros factores, influyen en la efectividad y perdurabilidad de la Red Inter-organizacional. Esta investigación se desarrolla con el fin de plantear una aproximación al concepto de medición de la efectividad en Redes Inter-organizacionales. El trabajo se centrara en la recopilación de información y en la investigación documental, la cual se realizará por fases para brindarle al lector una mayor claridad y entendimiento sobre qué es Red, Red Inter-Organizacional, Efectividad. Y para finalizar se estudiara Efectividad en una Red Inter-organizacional.

Mercados laborales en entornos de conflictos armados: un análisis empírico para Colombia

Históricamente se ha reconocido que los conflictos internos afectan de manera directa variables a nivel individual como la salud de las personas, los niveles de escolaridad y el desplazamiento forzoso de los afectados. Sin embargo, solo hasta la última década las investigaciones académicas se han inclinado en documentar y cuantificar rigurosamente los efectos colaterales de la violencia sobre las condiciones de vida de los individuos. La presente investigación estudia cómo la exposición al conflicto en Colombia ha afectado las decisiones en términos de mercado laboral de las personas. La estrategia de identificación internaliza los reconocidos problemas de endogeneidad del conflicto con variables de actividad y desarrollo económico y presenta resultados robustos a fenómenos de migración interna y desplazamiento. En términos de participación laboral y desempleo, se encuentran efectos heterogéneos a nivel de género como respuestas a la violencia experimentada. En particular, la probabilidad de participación laboral de las mujeres se incremente como consecuencia de la exposición al conflicto, mientras que la de desempleo disminuye. Para los hombres, los resultados muestran una menor probabilidad de participación, efecto contrario al de las mujeres, y un efecto análogo en términos de desempleo. La investigación no encuentra efectos diferenciales en términos de informalidad laboral.

Ukrainas konstitutionella sicksackande : Regimförändring och partiutveckling under semipresidentialism

Ukraine has repeatedly shifted between the two sub-types of semi-presidentialism, i.e. between premier-presidentialism and president-parliamentarism. The aim of this article is to discuss to what extent theoretical arguments against premier-presidential and president-parliamentary systems are relevant for understanding the shifting directions of the Ukrainian regime. As a point of departure, I formulate three main claims from the literature: 1) “President-parliamentarism is less conducive to democratization than premier-presidentialism.”; 2) “Semi-presidentialism in both its variants have built-in incitements for intra-executive conflict between the president and the prime minister.”; 3) “Semi-presidentialism in general, and president-parliamentarism in particular, encourages presidentialization of political parties.” I conclude from the study’s empirical overview that the president-parliamentary system– the constitutional arrangement with the most dismal record of democratization – has been instrumental in strengthening presidential dominance and authoritarian tendencies. The premier-presidential period 2006–2010 was by no means smooth and stable, but the presidential dominance weakened and the survival of the government was firmly anchored in the parliament. During this period, there were also indications of a gradual strengthening of institutional capacity among the main political parties and the parliament began to emerge as a significant political arena.

Design industrial como fonte de vantagem estratégica: estudo de caso na indústria moveleira

This research was based on the lack of academic investigations which recognize industrial design as an strategic advantages source. It was chosen to adopt a wide approach, not common in administration researches, through which aspects frequently ignored by most of the strategy and marketing literature could be recognized. The investigation took place at a big brazilian company, from the furniture industry, more specifically from the office furniture segment. Two product development cases were selected: one of them classified by the company as an example of success and the other as a failure case. It is an exploratory study. Some important topics were identified, and they may be developed in future researches: the existence of intra-organizational conflicts between marketing and engineering; the big companies' power over market configuration, and the State influence over local markets dinamics.

Trajetórias De Acumulação De Capacidades Inovadoras, Mecanismos De Aprendizagem E Fatores Organizacionais Relativos A Atividades Em Gestão De Projetos: Estudo De Caso Comparativo Inter-Empresarial Na Indústria De Bens De Capital E De Celulose E Papel No Brasil

Over the last 40 years there has been a profusion of studies about the ccumulation of technological capacities in firms from developing economies. However, there remain few studies that examine, on a combined basis, the relationship among: the trajectories of technological capacities accumulation; the underlying learning mechanisms; and, the implications of organizational factors for these two variables. Still scarcer are the studies that examine the relationship among these variables along time and based on a comparative case study. This dissertation examines the relationship among the trajectory of accumulation of innovative capacities in complex project management, the learning mechanisms underlying these technological capacities and the intra-organizational factors that influence these learning echanisms. That set of relationships is examined through a comparative and a long-term (1988-2008) case study in a capital goods firm (for the pulp and paper industry) and a pulp mill in Brazil. Based on first-hand quantitative and qualitative empiric evidence, gathered through extensive field research, this dissertation found: 1. Both firms accumulated innovative capacity in project management at the international frontier level (Level 6). However, there was variability between the firms in terms of the nature and speed of accumulation of those capacities. It was also observed that, at this level of innovation, the innovative capacities of both firms are not confined to their organizational boundaries, but they are distributed beyond their boundaries. 2. So that these companies could accumulate those levels of innovative capacities it was necessary to manage several learning mechanisms: leveraging of external knowledge and its internalization in terms of internal apacities of the firm. In other words, as the companies accumulated more innovative levels of capacities for project management, it was necessary to manage different cycles of technological learning. 3. Further, the relationship between the ccumulation of technological capacities and learning was affected positively by intra-organizational factors, such as 'authority disposition', 'mutability of work roles' and 'intensity of internal crises', and negatively by the factor 'singularity of goals'. This dissertation revealed divergent results between firms in two of the four factors studied. These results contribute to advance our understanding of the complexity and variability involved in the process of accumulation of innovative capacities in firms from developing economies. This highlights the growing importance of the organizational and the human resource dimensions of innovation and technological capacity as the company approaches the international frontier. The results suggest to managers that: (i) the good performance in project management in the two firms studied did not occur simply as a result of the pulp and paper Brazilian industry growth, rather as a result of the deliberate construction and accumulation of the capacities through an intensive and coordinated cyclical process of technological learning, (ii) to develop innovative capabilities in project management, besides looking for learning mechanisms they should also look at the organizational factors that influence the learning mechanisms directly, (iii) performance of pulp mill¿s projects is better when projects are implemented together with technology suppliers than when performed only by the mill. This dissertation concludes that capital goods firms have been having a fundamental role for the innovative capabilities accumulation in project management of pulp mills in Brazil (and vice-versa) for a long time. This contradicts some authors' propositions that affirm that: a) equipment suppliers for the pulp and paper industry have been creating little, if any, development of processes or engineering projects in Brazil; b) firms in the pulp and paper industry have little capacity for machinery and equipments projects only taking place in few technological activities, being internal or external to the firm. Finally, some studies are proposed for future research.

Mensuração de Capacidade Tecnológica no Contexto de Industrialização Recente: Uma Breve Reflexão Crítica Sobre Taxonomias e Evidências de Pesquisas Recentes

This dissertation aims at examining empirical evidences obtained in the light of taxonomies and strategies for measuring firms technological capabilities and innovation in the context of developing countries, motivated by the fact that debates and studies directed to innovation has been intensified, for the last thirty years, by the recognition of its vital and growing importance to the technological, economic, competitive and industrial development of firms and countries. Two main tendencies can be identified on this debate. At one side, it¿s the literature related to the developed countries logic, whose companies are, in majority, positioned at the technological frontier, characterized by the domain of innovative advanced capabilities, directed to its sustaining, deepening and renewal. At the other side, there are the perspectives directed to the developing countries reality, where there is a prevalence of companies with deficiency of resources, still in process of accumulating basic and intermediate technological capabilities, with characteristics and technological development trajectories distinct or even reverse from those of developing countries. From this last tradition of studies, the measuring approaches based in C&T indicators and in types and levels of technological capabilities stand out. The first offers a macro level, aggregated perspective, through the analysis of a representative sample of firms, seeking to the generation of internationally comparable data, without addressing the intraorganizational specificities and nuances of the paths of technological accumulation developed by the firms, using, mostly, R&D statistics, patents, individual qualifications, indicators that carry their own limitations. On the other hand, studies that examine types and levels of technological capabilities are scarce, usually directed to a small sample of firms and/or industrial sectors. Therefore, in the light of the focus and potentialities of each of the perspectives, this scenario exposes a lack of studies that examine, in a parallel and complementary way, both types of strategies, seeking to offer more realistic, consistent and concrete information about the technological reality of developing countries. In order to close this gap, this dissertation examines (i) strategies of innovation measurement in the contexts of developing countries based on traditional approaches and C&T indicators, represented by four innovation surveys - ECIB, PINTEC, PAEP and EAI, and, (ii) from the perspective of technological capabilities as an intrinsic resource of the firm, the development of which occurs in a cumulative way and based on learning, presents and extracts generalizations of empirical applications of a metric that identifies types and levels of technological capabilities, through a dynamic and intra-firm perspective. The exam of the empirical evidences of the two approaches showed what each one of the metrics are capable to offer and the way they can contribute to the generation of information that reflect the technological development of specific industrial sectors in developing countries. In spite of the fact that the focus, objective, perspective, inclusion, scope and lens used are substantially distinct, generating, on a side, an aggregated view, and of other, an intra-sector, intra-organizational and specific view, the results suggest that the use of one doesn't implicate discarding or abdicating the other. On the contrary, using both in a complementary way means the generation of more complete, rich and relevant evidences and analysis that offer a realistic notion of the industrial development and contribute in a more direct way to the design of corporate strategies and government policies, including those directed to the macro level aspects just as those more specific and focused, designed to increment and foment firms in-house innovative efforts.

Proposta de uma abordagem para análise dos relacionamentos em redes de ensino: uma aplicação na Faculdade de Tecnologia de Garça/SP

Coordenação de Aperfeiçoamento de Pessoal de Nível Superior (CAPES)

Perceived Influence and Friendship as Antecedents of Cooperation in Top Management Teams: A Network Approach

Using the relational dyad as unit of analysis this study examines the effects of perceived influence and friendship ties on the formation and maintenance of cooperative relationships between corporate top executives. Specifically, it is argued that perceived influence as well as friendship ties between any two managers will enhance the likelihood that these managers collaborate with each other. Additionally, a negative interaction effect between perceived influence and friendship on cooperation is proposed. The empirical analyses draw on network data that have been collected among all members of the top two organizational levels for the strategy-making process in two multinational firms headquartered in Germany. Applying logistic regression based on QAP the empirical results support our hypotheses on the direct effects between perceived influence, friendship ties, and cooperative relationships in both companies. In addition, we find at least partial support for our assumption that perceived influence and friendship interact negatively with respect to their effect on cooperation. Seemingly, perceived influence is partially substituted by managerial friendship ties.

Strategy tools as boundary objects: a strategy-as-practice perspective

This review is structured in three sections and provides a conceptual framework for the empirical analysis of strategy tools as they are used in practice. Examples of strategy tools are SWOT analysis or Porter’s Five Forces, among others. Section one reviews empirical research into the use of strategy tools, classifying them according to variations in their use. Section two explains the concept of boundary objects as the basis for our argument that strategy tools may be understood as boundary objects. Boundary objects are artefacts that are meaningfully and usefully incorporated to enable sharing of information and transfer of knowledge across intra-organizational boundaries, such as laterally across different strategic business units or vertically across hierarchical levels. Section three draws the two bodies of literature together, conceptualizing strategy tools in practice as boundary objects. This review contributes to knowledge on using strategy tools in practice.

Organizing to reorganize:doing end-to-end management in practice

This paper takes a practice perspective on organizing, re-conceptualizing coordination mechanisms as dynamic activities that are under continuous construction and modification in order to socially accomplish intra-organizational relationships and activities. The paper is based on the case of Servico, an organization undergoing a major reorganization of its value chain in response to a change in government regulation. We examine the specific performances through which the ostensive and abstract character of a coordination mechanism, ‘end-to-end management’, is defined and refined into a set of activities that actors can use to effect the re-organization of relationships between two divisions during the delivery of a critical regulatory goal. We find six cycles of iteration between the ostensive and performative nature of end-to-end, which progressively help to organize three phases in the reorganization of Servico; absence, presence and formalization. The discussion examines the processual evolution of these cycles and phases and their implications for the way that reorganization occurred. We draw these findings together in a process model that makes contributions to the literature on organizing, on ostensive and performative routines, and on organizational restructuring.

Organizing to reorganize:doing end-to-end management in practice

This paper takes a practice perspective on organizing, re-conceptualizing coordination mechanisms as dynamic activities that are under continuous construction and modification in order to socially accomplish intra-organizational relationships and activities. The paper is based on the case of Servico, an organization undergoing a major reorganization of its value chain in response to a change in government regulation. We examine the specific performances through which the ostensive and abstract character of a coordination mechanism, ‘end-to-end management’, is defined and refined into a set of activities that actors can use to effect the re-organization of relationships between two divisions during the delivery of a critical regulatory goal. We find six cycles of iteration between the ostensive and performative nature of end-to-end, which progressively help to organize three phases in the reorganization of Servico; absence, presence and formalization. The discussion examines the processual evolution of these cycles and phases and their implications for the way that reorganization occurred. We draw these findings together in a process model that makes contributions to the literature on organizing, on ostensive and performative routines, and on organizational restructuring.