20 resultados para Weltliteratur
Resumo:
This volume explores the extraordinary literary achievement of James Clarence Mangan (1803-1849), increasingly recognised as one of the most important Irish writers of the nineteenth century and a crucial influence on later writers such as W.B. Yeats and James Joyce. It is the first collection of essays to focus on Mangan, and features articles by leading scholars in the field (including Jacques Chuto and David Lloyd) as well as contributions from acclaimed contemporary writers, Paul Muldoon and Ciaran Carson. The collection expands existing fields of debate--translation, the supernatural, intertextuality, nationalism, romanticism-- and introduces new ones: Mangan's afterlife in the English literary canon, cosmopolitanism and Weltliteratur, antiquity and futurity, nineteenth-century spiritualism and magical thinking. 'The man in the cloak', one of Mangan's favourite pseudonyms, is still a a resonant soubriquet for a writer who has eluded sustained critical attention, and this volumes restores him to his proper place in European and British, as well as Irish literary history.
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La présente étude conduit les traditions fragmentées de la culture littéraire de Trieste vers les préoccupations contemporaines de la littérature mondiale à l’époque actuelle où la mondialisation est largement perçue comme le paradigme historique prédominant de la modernité. Ce que j’appelle la « littérature globalisée » renvoie à la refonte de la Weltliteratur – envisagée par Goethe et traduite comme « world literature » ou la « littérature universelle » – par des discours sur la culture mondiale et le post-nationalisme. Cependant, lorsque les études littéraires posent les questions de la « littérature globalisée », elles sont confrontées à un problème : le passage de l’idée universelle inhérente au paradigme de Goethe entre le Scylla d’un internationalisme relativiste et occidental, et le Charybde d’un mondialisme atopique et déshumanisé. Les spécialistes de la littérature mondiale qui tendent vers la première position acquièrent un fondement institutionnel en travaillant avec l’hypothèse implicite selon laquelle les nations sont fondées sur les langues nationales, ce qui souscrit à la relation entre la littérature mondiale et les littératures nationales. L’universalité de cette hypothèse implicite est réfutée par l’écriture triestine. Dans cette étude, je soutiens que l’écriture triestine du début du XXe siècle agit comme un précurseur de la réflexion sur la culture littéraire globalisée du XXIe siècle. Elle dispose de sa propre économie de sens, de sorte qu’elle n’entre pas dans les nationalismes littéraires, mais elle ne tombe pas non plus dans le mondialisme atopique. Elle n’est pas catégoriquement opposée à la littérature nationale; mais elle ne permet pas aux traditions nationales de prendre racine. Les écrivains de Triestine exprimaient le désir d’un sentiment d’unité et d’appartenance, ainsi que celui d’une conscience critique qui dissout ce désir. Ils résistaient à l’idéalisation de ces particularismes et n’ont jamais réussi à réaliser la coalescence de ses écrits dans une tradition littéraire unifiée. Par conséquent, Trieste a souvent été considérée comme un non-lieu et sa littérature comme une anti-littérature. En contournant les impératifs territoriaux de la tradition nationale italienne – comme il est illustré par le cas de Italo Svevo – l’écriture triestine a été ultérieurement incluse dans les paramètres littéraires et culturels de la Mitteleuropa, où son expression a été imaginée comme un microcosme de la pluralité supranationale de l’ancien Empire des Habsbourg. Toutefois, le macrocosme projeté de Trieste n’est pas une image unifiée, comme le serait un globe; mais il est plutôt une nébuleuse planétaire – selon l’image de Svevo – où aucune idéalisation universalisante ne peut se réaliser. Cette étude interroge l’image de la ville comme un microcosme et comme un non-lieu, comme cela se rapporte au macrocosme des atopies de la mondialisation, afin de démontrer que l’écriture de Trieste est la littérature globalisée avant la lettre. La dialectique non résolue entre faire et défaire la langue littéraire et l’identité à travers l’écriture anime la culture littéraire de Trieste, et son dynamisme contribue aux débats sur la mondialisation et les questions de la culture en découlant. Cette étude de l’écriture triestine offre des perspectives critiques sur l’état des littératures canoniques dans un monde où les frontières disparaissent et les non-lieux se multiplient. L’image de la nébuleuse planétaire devient possiblement celle d’un archétype pour le monde globalisé d’aujourd’hui.
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Esta dissertação objetiva pensar os desdobramentos que as traduções da poesia de Rainer Maria Rilke alcançaram no cenário do Suplemento Literário da Folha do Norte - SL/FN e em outros periódicos das décadas de 1940 e 1950, em que foram publicadas. Consideramos que estas traduções foram um indício de intensificação da abertura universalizante das letras paraenses às novidades modernistas iniciadas na Semana de Arte Moderna de 1922. Tais traduções foram cruciais para a formação do Grupo dos Novos, composto principalmente de nomes como Benedito Nunes, Mário Faustino e Paulo Plinio Abreu, além do antropólogo alemão Peter Paul Hilbert. O suporte teórico-metodológico será a utilização dos conceitos de Weltliteratur (Literatura universal) de Goethe e Reflexionsmedium (Médium-de-reflexão) de Benjamin. Estas matrizes interligarão os campos da história, da filosofia da linguagem e da tradução para refletirmos sobre o impacto dessas traduções na Amazônia brasileira da época. Outro conceito importante nesta dissertação é o de Bildung (formação), pensado a partir da leitura de Antoine Berman quando ele o relaciona à tradução, incluindo vários fenômenos que envolvem as relações tradutórias entre culturas e línguas. Ao final, por meio da reflexão tradutológica de Haroldo de Campos, visamos observar possíveis confluências nas produções poéticas e críticas de Mário Faustino, Manuel Bandeira e Paulo Plínio Abreu, como resultante do processo relacional promovido por estas traduções.
Resumo:
El artículo analiza cómo Paul Celan, utilizando recursos arreferenciales y antimiméticos propios de la poésie pure y la poesía absoluta, desarrolla un modelo poético en el que la temporalidad y la memoria son determinantes. En el nuevo modelo, el lenguaje no constituye una realidad autónoma e inmanente; antes bien, se concreta en una acción dialógica y remite a una realidad extralingüística. El mismo texto poético configura un espacio del recuerdo, se erige en un lugar de memoria que, a través de las sedimentaciones históricas que arrastra el lenguaje, da testimonio de lo ocurrido.