766 resultados para Topique culturelle
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Dans la psychologie dévelopementale proposée par Jérôme Bruner, la question de la " culture " se traduit par l'attention particulière donnée aux processus par lesquels une personne rend signifiante la situation dans laquelle elle est engagée. De fait, dans la psychologie du développement de ces cinquante dernières années, la place de la " culture " varie parallèlement à celle des questions du sens (privé) et de la signification (partagée) des connaissances, des actions et des objets de culture. Dans cet article, nous identifions quatre traditions de travaux qui abordent la " culture " dans le développement. Cela met en évidence certains problèmes théoriques et méthodologiques, et nous permet de souligner certains enjeux actuels de la psychologie sociale et culturelle du développement.
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La France arabo-orientale est une longue histoire, qui commence au VIIIe siècle au moment des conquêtes arabes et traverse treize siècles d'histoire de France, avec les présences de populations maghrébines, proche-orientales et ottomanes dans l'Hexagone. Celles-ci ont contribué à bâtir l'histoire politique, culturelle, militaire, religieuse, artistique et économique de ce pays, de l'empire carolingien de Charlemagne à la République actuelle. Cette anthologie en raconte pas à pas le récit (oublié), en montre les images (inédites) et en souligne tous les paradoxes des "Sarrasins" à la citoyenneté. Etre "Arabo-Oriental" en France, quel que soit le pays, l'empire, la culture, la colonie ou le département d'où l'on vient ou la religion qui est la sienne (chrétien, musulman ou juif), c'est inscrire dans un récit peuplé de héros, de lieux de mémoire, de mythes, de combats, de violences, de rêves et d'échecs, mais c'est aussi s'inscrire aujourd'hui dans ces identités multiples qui sont partie intégrante de la France du XXIe siècle. La France arabo-orientale est un livre unique au regard de l'incroyable iconographie qu'il propose, des enjeux qu'il porte et de l'histoire qu'il rend désormais accessible.
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Cette recherche porte sur les roms (vlach) qui séjournent périodiquement en Suisse italienne, en camping-cars ou en caravanes, pratiquant un semi- nomadisme lié à des motivations principalement économiques, mais également familiales et religieuses. Elle poursuit simultanément deux objectifs. Le premier est lié à un souci de médiation culturelle, qui rejoint les réflexions sur la façon de gérer au mieux les conflits entre les diverses composantes du vivre ensemble. Le second vise à approfondir la connaissance des populations roms concernées (lovara, éurara ou kalderasa, de nationalités italienne, française et espagnole). Les deux objectifs sont évidemment reliés, car comprendre les dynamiques conflictuelles exige la connaissance approfondie des acteurs en interaction. Les relations entre résidents tessinois et roms ont évolué dans le temps, avec des oscillations entre le pôle du refus et celui de l'attraction, entre rejet et reconnaissance, méfiance et confiance. Ces variations historiques renvoient à un fondement commun, à une dynamique des oppositions réciproques. L'analyse anthropologique a fait apparaître le rôle ambivalent du conflit dans la production et la reproduction de la relation d'altérité. L'exclusion des roms fournit à certaines tendances politiques locales l'occasion d'apparaître comme les protecteurs des résidents contre les étrangers ; inversement, l'opposition des roms aux gaiés leur permet de resserrer leur communauté et de prévenir l'assimilation. La médiation culturelle peut espérer gérer cette dynamique relationnelle, certainement pas la faire disparaître. Le modèle intégratif traditionnel de l'État- nation se révèle trop étroit pour accueillir la culture rom. Casser la résistance des roms envers le travail salarié et envers la scolarisation obligatoire, entraver leur semi-nomadisme (qui incite aussi leurs rencontres familiales et religieuses), refuser de reconnaître leur organe de justice interne et leur langue, tout cela ne ferait que concourir à leur disparition culturelle. Les roms sont conscients de ces possibilités, raison pour laquelle ils maintiennent une ambivalence relationnelle avec les ga£és, quitte à apparaître comme des « tsiganes indésirables ». Abstract : This research focuses on the Roma people (Vlach) who periodically stay in Italian Switzerland in caravans or camper vans, practising a semi-nomadic lifestyle - a choice based mainly on economic imperatives but also on familial and religious grounds. This study will address two objectives at the same time. The first involves cultural mediation, and considers the best way to manage the existing conflicts between the cultural components of the social environment. The second aims to increase knowledge of the Roma populations under examination - the Italian, French and Spanish Lovara, Éurara or Kalderasa. The two objectives are clearly linked, as a deeper understanding of the people involved is vital if we are to increase understanding of the dynamics of confrontation. The relationships between the residents of the Ticino area and the Roma people have evolved over time, oscillating in varying degrees between rejection and attraction, confrontation and recognition, suspicion and trust. These variations spring from a common base, a dynamic shaped by mutual opposition. The anthropological analysis highlights the ambivalent role of conflict in the production and reproduction of relations of otherness. Excluding the Roma has given some local politicians the opportunity to position themselves as protectors of residents against foreigners. Inversely, the Roma people's opposition to the Gazé strengthens links within their community and prevents assimilation. Cultural mediation may aspire to manage this relational dynamic, but not abolish it. The traditional integrative model of the nation-state has shown itself to be too restrictive to accommodate the Romani culture. Rejecting the Roma's resistance to salaried work and obligatory schooling, obstructing their semi-nomadic lifestyle (one that also involves family and religious assemblies) and refusing to recognise their traditional courts and mother tongue, all that can only contribute to the dilution of their cultural heritage. The Roma are fully aware of these possibilities, which is why they retain a relational ambivalence in their dealings with the Gazé, at the cost of appearing to be "undesirable gypsies".
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La France arabo-orientale est une longue histoire, qui commence au VIIIe siècle au moment des conquêtes arabes et traverse treize siècles d'histoire de France, avec les présences de populations maghrébines, proche-orientales et ottomanes dans l'Hexagone. Celles-ci ont contribué à bâtir l'histoire politique, culturelle, militaire, religieuse, artistique et économique de ce pays, de l'empire carolingien de Charlemagne à la République actuelle. Cette anthologie en raconte pas à pas le récit (oublié), en montre les images (inédites) et en souligne tous les paradoxes des "Sarrasins" à la citoyenneté. Etre "Arabo-Oriental" en France, quel que soit le pays, l'empire, la culture, la colonie ou le département d'où l'on vient ou la religion qui est la sienne (chrétien, musulman ou juif), c'est inscrire dans un récit peuplé de héros, de lieux de mémoire, de mythes, de combats, de violences, de rêves et d'échecs, mais c'est aussi s'inscrire aujourd'hui dans ces identités multiples qui sont partie intégrante de la France du XXIe siècle. La France arabo-orientale est un livre unique au regard de l'incroyable iconographie qu'il propose, des enjeux qu'il porte et de l'histoire qu'il rend désormais accessible.
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RÉSUMÉ En combinant la perspective du parcours de vie à la théorie du stress et selon une approche psychosociale, cette thèse montre comment les expériences individuelles et collectives de victimisation ont marqué les parcours de vie, les croyances et le bien-être d'une cohorte de jeunes adultes ayant traversé les guerres en ex-Yougoslavie. Le premier article applique des analyses de courbes de croissance à classes latentes et dégage différentes trajectoires d'exclusion entre 1990 et 2006. L'analyse de ces trajectoires met en évidence les intersections entre vies individuelles, contexte et temps socio-historique et démontre que les expériences de guerre et les périodes d'exclusion socio-économique laissent des traces sur le bien-être à long terme. Les deuxième et troisième articles montrent que la croyance en un monde juste est ébranlée suite à des expériences de précarité socio-économique et de victimisation dues à la guerre au niveau individuel et contextuel. Un effet curvilinéaire et des interactions entre les niveaux indiquent que ces relations varient en fonction de l'intensité de la victimisation au niveau contextuel. Des effets de récence sont aussi relevés. Le quatrième article démontre que l'impact négatif de la victimisation sur le bien-être est en partie expliqué par un effritement de la croyance en un monde juste. De plus, si les individus qui croient davantage en un monde juste sont plus satisfaits de leur vie, la force de ce lien varie en fonction du niveau de victimisation dans certains contextes. Cette thèse présente un modèle multiniveaux dynamique dans lequel la croyance en un monde juste n'exerce plus le rôle de ressource personnelle stable mais s'érode face à la victimisation, entraînant ainsi un bien-être moindre. Ce travail souligne l'importance d'articuler les niveaux individuels et contextuels et de considérer la dimension temporelle pour expliquer les liens entre victimisation, croyance en un monde juste et bien-être. ABSTRACT By combining a life course perspective to stress theory and according to a psychosocial approach, this thesis shows how individual and collective victimisation experiences marked the life course, beliefs and well-being of a cohort of young adults who lived through the wars in former Yugoslavia. In the first article, latent class growth analyses were applied to identify different exclusion trajectories between 1990 and 2006. The analysis of these trajectories highlighted the intersections between individual lives, socio-historical context and time and demonstrated that experiences of war and socio-economic exclusion leave traces on well-being in the long term. The second and third articles showed that the belief in a just world was shattered due to socio-economic precariousness and war victimisation at individual and contextual levels. A curvilinear effect and cross-level interactions indicated that these relations varied according to the intensity of victimisation at the contextual level. Time effects were also noted. The fourth article showed that the negative impact of victimisation on well-being was partly explained by an erosion of the belief in a just world. Furthermore, if high believers were more satisfied with their lives, the strength of this relation varied depending on the level of victimisation in particular contexts. This thesis presents a multilevel dynamic model in which the belief in a just world no longer exercises the role of a stable personal resource but erodes in the face of victimisation, leading to a lower well-being. This work stresses the importance of articulating individual and contextual levels as well as considering the temporal dimension to explain the links between victimisation, belief in a just world and well-being.
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L'année 1980 représente une année charnière pour le développement des grandes villes de Suisse. Jusqu'alors marquées par une offre culturelle extrêmement pauvre et peu diversifiée, l'apparition et l'activité des scènes musicales jeunes vont les obliger à changer de politique. Cette arrivée soudaine des scènes de musique va d'abord passer par une phase conflictuelle. Pour faire fondre la banquise conservatrice qui recouvre alors les différentes villes, les jeunes acteurs de ces scènes vont devoir se mobiliser pour conquérir des territoires urbains. Mais par la suite, les autorités vont engager des réformes prenant en compte les revendications des scènes musicales quant à leur existence dans le paysage urbain. En s'intéressant aux cinq plus grandes villes de Suisse (Zurich, Bâle, Genève, Berne et Lausanne), cet article souhaite démontrer comment les scènes musicales ont permis de moderniser ces villes, en en renouvelant l'identité et en s'inscrivant concrètement dans leur territoire. Dans une perspective socio-historique, cette étude croisera analyse d'archives, témoignages d'individus membres de ces scènes, données quantitatives sur l'offre culturelle et études des politiques gouvernementales. Il s'agira à la fois d'observer l'impact concret des scènes musicales sur ces villes et de se demander si cette intégration implique des formes de récupération ou de transformation de ce ses scènes.
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Desde Estambul a Barcelona, de Almería a Niza, de Venecia a Túnez, de Atenas a Alejandría, de la India a la China, el mundo ofrece una actividad cultural rica y muy variada. Los turistas que lo recorren desean impregnarse de ella. Parece como si el sector turístico no haya sido capaz de organizarse y desarrollar un proyecto común de turismo cultural que hermane todas estas posibilidades. Quizá en un futuro, con el uso de las nuevas tecnologías se puedan proponer viajes virtuales por el patrimonio cultural del mediterráneo como preámbulo y estimulo de posibles viajes reales
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La Catalogne a accueilli entre la fin du XXe siècle et le début du XXIe siècle une importante vague d’immigrés aux origines les plus diverses. Les Marocains ont constitué le premier flot de cette vague et ont donné naissance, par le biais des oeuvres de Laila Karrouch et de Najat El Hachmi, à une littérature pionnière construite dans la tension entre deux mondes, le Maghreb et la Catalogne. Cette littérature, faite d’expériences vécues profondes, va permettre à beaucoup d’autres, à la fois, de garder leur identité et de se sentir citoyens de leur nouveau pays.
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Les 21, 22 et 23 septembre 2006, le Département d’Études Françaises de l’Université de Turku (Finlande) a organisé une conférence internationale et bilingue (anglais et français) sur le thème de la mobilité académique ; le but de cette rencontre était de rendre possible la tenue d’un forum international et multidisciplinaire, susceptible d’être le siège de divers débats entre les différents acteurs de la mobilité académique (c’estàdire des étudiants, des chercheurs, des personnels enseignants et administratifs, etc.). Ainsi, ont été mis à contribution plus de cinquante intervenants, (tous issus de domaines aussi variés que la linguistique, les sciences de l’éducation, la didactique, l’anthropologie, la sociologie, la psychologie, l’histoire, la géographie, etc.) ainsi que cinq intervenants renommés1. La plupart des thèmes traités durant la conférence couvraient les champs suivants : l’organisation de la mobilité, les obstacles rencontrés par les candidats à la mobilité, l’intégration des étudiants en situation d’échange, le développement des programmes d’études, la mobilité virtuelle, l’apprentissage et l’enseignement des langues, la prise de cosncience interculturelle, le développement des compétences, la perception du système de mobilité académique et ses impacts sur la mobilité effective. L’intérêt du travail réalisé durant la conférence réside notamment dans le fait qu’il ne concentre pas uniquement des perspectives d’étudiants internationaux et en situation d’échange (comme c’est le cas de la plupart des travaux de recherche déjà menés sur ce sujet), mais aussi ceux d’autres corps : enseignants, chercheurs, etc. La contribution suivante contient un premier corpus de dixsept articles, répartis en trois sections : 1. Impacts de la mobilité étudiante ; 2. Formation en langues ; 3. Amélioration de la mobilité académique. À l’image de la conférence, la production qui suit est bilingue : huit des articles sont rédigés en français, et les neuf autres en anglais. Certains auteurs n’ont pas pu assister à la conférence mais ont tout de même souhaité apparaître dans cet ouvrage. Dans la première section de l’ouvrage, Sandrine Billaud tâche de mettre à jour les principaux obstacles à la mobilité étudiante en France (logement, organisation des universités, démarches administratives), et propose à ce sujet quelques pistes d’amélioration. Vient ensuite un article de Dominique Ulma, laquelle se penche sur la mobilité académique régnant au sein des Instituts Universitaires de Formation des Maîtres (IUFM) ; elle s’est tout particulièrement concentrée sur l’enthousiasme des stagiaires visàvis de la mobilité, et sur les bénéfices qu’apporte la mobilité Erasmus à ce type précis d’étudiant. Ensuite, dans un troisième article, Magali Hardoin s’interroge sur les potentialités éducationnelles de la mobilité des enseignantsstagiaires, et tâche de définir l’impact de celleci sur la construction de leur profil professionnel. Après cela arrive un groupe de trois articles, tous réalisés à bases d’observations faites dans l’enseignement supérieur espagnol, et qui traitent respectivement de la portée qu’a le programme de triple formation en langues européennes appliquées pour les étudiants en mobilité (Marián MorónMartín), des conséquences qu’occasionne la présence d’étudiants étrangers dans les classes de traductions (Dimitra Tsokaktsidu), et des réalités de l’intégration sur un campus espagnol d’étudiants américains en situation d’échange (Guadalupe Soriano Barabino). Le dernier article de la section, issu d’une étude sur la situation dans les institutions japonaises, fait état de la situation des programmes de doubles diplômes existant entre des établissements japonais et étrangers, et tente de voir quel est l’impact exact de tels programmes pour les institutions japonaises (Mihoko Teshigawara, Riichi Murakami and Yoneo Yano). La seconde section est elle consacrée à la relation entre apprentissage et enseignement des langues et mobilité académique. Dans un premier article, Martine Eisenbeis s’intéresse à des modules multimédia réalisés à base du film « L’auberge espagnole », de Cédric Klapish (2001), et destinés aux étudiants en mobilité désireux d’apprendre et/ou améliorer leur français par des méthodes moins classiques. Viennent ensuite les articles de Jeanine Gerbault et Sabine Ylönen, lesquels traitent d’un projet européen visant à supporter la mobilité étudiante par la création d’un programme multimédia de formation linguistique et culturelle pour les étudiants en situation de mobilité (le nom du projet est EUROMOBIL). Ensuite, un article de Pascal Schaller s’intéresse aux différents types d’activités que les étudiants en séjour à l’étranger expérimentent dans le cadre de leur formation en langue. Enfin, la section s’achève avec une contribution de Patricia KohlerBally, consacrée à un programme bilingue coordonné par l’Université de Fribourg (Suisse). La troisième et dernière section propose quelques pistes de réflexion destinées à améliorer la mobilité académique des étudiants et des enseignants ; dans ce cadre seront donc évoquées les questions de l’égalité face à la mobilité étudiante, de la préparation nécessitée par celleci, et de la prise de conscience interculturelle. Dans un premier chapitre, Javier Mato et Bego
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L’EBSI, École de bibliothéconomie et des sciences de l’information de l’Université de Montréal, seule école francophone proposant une formation en sciences de l’information en Amérique du Nord, à la tradition universitaire de laquelle elle appartient, est caractérisée par sa dualité culturelle et les particularités qui en découlent. Agréée par l’American Library Association, elle pratique une évaluation continue et assumée, garante de sa réputation, à laquelle contribue également l’excellent pourcentage d’emploi de ses diplômés. Face à un risque d’isolement sur le continent américain, elle cherche à développer ses liens de coopération au sein de la francophonie.
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Le Mouvement Desjardins, institution phare du Québec moderne caractérisé par un nationalisme civique et une intégration accrue des immigrants à la majorité francophone, demeure encore aujourd'hui, fortement identifié à ce même groupe. Ce mémoire a pour objet les représentations sociales de la pluriethnicité québécoise chez Desjardins. Une analyse du contenu de la Revue Desjardins de 1998 à 2005 permet de saisir le discours ainsi qu'un point de rupture spatio-temporel établi à l'année 2003, année où l'espace du discours s'élargit pour y inclure l'ouest de l'île de Montréal majoritairement anglophone. D'abord axée sur l'intégration au Mouvement et à la société québécoise dans le souci d'une plus grande représentativité de la population, l'institution passe à une orientation davantage pluraliste favorisant son adaptation à des marchés potentiellement lucratifs. Les catégories linguistiques «anglophone» et «allophone» sont alors davantage utilisées pour aborder l'enjeu pluriethnique banalisant ainsi la spécificité des groupes ethniques qui les composent. Alors que la première période est surtout caractérisée par des perceptions et des orientations générales, l'ouverture en 2003 d'un centre de service destiné à la clientèle allophone et anglophone de l'ouest de l'île constitue l'aboutissement d'un processus de représentation sociale ayant pour fonction l'orientation des pratiques. L'ensemble du discours est nuancé par des obstacles à l'adaptation à la pluriethnicité ainsi que des lacunes internes à l'institution. La concept d'ethnicité est peu utilisé et souvent abordé sous le terme «communauté culturelle» qui peut englober des communautés de nature autre qu'ethnique et qui réduit l'ethnicité à sa seule dimension culturelle. Il omet également de considérer les membres d'un groupe ethnique qui ne s'identifient pas à la communauté. En conclusion, l'étude permet de confirmer l'existence d'un discours sur la pluriethnicité québécoise maintenant bien ancré chez Desjardins et davantage orienté vers l'adaptation de l'institution en offrant des services en anglais et dans d'autres langues.
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Un résumé en anglais est également disponible.