869 resultados para LANGUAGE LEARNING
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Les 21, 22 et 23 septembre 2006, le Département d’Études Françaises de l’Université de Turku (Finlande) a organisé une conférence internationale et bilingue (anglais et français) sur le thème de la mobilité académique ; le but de cette rencontre était de rendre possible la tenue d’un forum international et multidisciplinaire, susceptible d’être le siège de divers débats entre les différents acteurs de la mobilité académique (c’estàdire des étudiants, des chercheurs, des personnels enseignants et administratifs, etc.). Ainsi, ont été mis à contribution plus de cinquante intervenants, (tous issus de domaines aussi variés que la linguistique, les sciences de l’éducation, la didactique, l’anthropologie, la sociologie, la psychologie, l’histoire, la géographie, etc.) ainsi que cinq intervenants renommés1. La plupart des thèmes traités durant la conférence couvraient les champs suivants : l’organisation de la mobilité, les obstacles rencontrés par les candidats à la mobilité, l’intégration des étudiants en situation d’échange, le développement des programmes d’études, la mobilité virtuelle, l’apprentissage et l’enseignement des langues, la prise de cosncience interculturelle, le développement des compétences, la perception du système de mobilité académique et ses impacts sur la mobilité effective. L’intérêt du travail réalisé durant la conférence réside notamment dans le fait qu’il ne concentre pas uniquement des perspectives d’étudiants internationaux et en situation d’échange (comme c’est le cas de la plupart des travaux de recherche déjà menés sur ce sujet), mais aussi ceux d’autres corps : enseignants, chercheurs, etc. La contribution suivante contient un premier corpus de dixsept articles, répartis en trois sections : 1. Impacts de la mobilité étudiante ; 2. Formation en langues ; 3. Amélioration de la mobilité académique. À l’image de la conférence, la production qui suit est bilingue : huit des articles sont rédigés en français, et les neuf autres en anglais. Certains auteurs n’ont pas pu assister à la conférence mais ont tout de même souhaité apparaître dans cet ouvrage. Dans la première section de l’ouvrage, Sandrine Billaud tâche de mettre à jour les principaux obstacles à la mobilité étudiante en France (logement, organisation des universités, démarches administratives), et propose à ce sujet quelques pistes d’amélioration. Vient ensuite un article de Dominique Ulma, laquelle se penche sur la mobilité académique régnant au sein des Instituts Universitaires de Formation des Maîtres (IUFM) ; elle s’est tout particulièrement concentrée sur l’enthousiasme des stagiaires visàvis de la mobilité, et sur les bénéfices qu’apporte la mobilité Erasmus à ce type précis d’étudiant. Ensuite, dans un troisième article, Magali Hardoin s’interroge sur les potentialités éducationnelles de la mobilité des enseignantsstagiaires, et tâche de définir l’impact de celleci sur la construction de leur profil professionnel. Après cela arrive un groupe de trois articles, tous réalisés à bases d’observations faites dans l’enseignement supérieur espagnol, et qui traitent respectivement de la portée qu’a le programme de triple formation en langues européennes appliquées pour les étudiants en mobilité (Marián MorónMartín), des conséquences qu’occasionne la présence d’étudiants étrangers dans les classes de traductions (Dimitra Tsokaktsidu), et des réalités de l’intégration sur un campus espagnol d’étudiants américains en situation d’échange (Guadalupe Soriano Barabino). Le dernier article de la section, issu d’une étude sur la situation dans les institutions japonaises, fait état de la situation des programmes de doubles diplômes existant entre des établissements japonais et étrangers, et tente de voir quel est l’impact exact de tels programmes pour les institutions japonaises (Mihoko Teshigawara, Riichi Murakami and Yoneo Yano). La seconde section est elle consacrée à la relation entre apprentissage et enseignement des langues et mobilité académique. Dans un premier article, Martine Eisenbeis s’intéresse à des modules multimédia réalisés à base du film « L’auberge espagnole », de Cédric Klapish (2001), et destinés aux étudiants en mobilité désireux d’apprendre et/ou améliorer leur français par des méthodes moins classiques. Viennent ensuite les articles de Jeanine Gerbault et Sabine Ylönen, lesquels traitent d’un projet européen visant à supporter la mobilité étudiante par la création d’un programme multimédia de formation linguistique et culturelle pour les étudiants en situation de mobilité (le nom du projet est EUROMOBIL). Ensuite, un article de Pascal Schaller s’intéresse aux différents types d’activités que les étudiants en séjour à l’étranger expérimentent dans le cadre de leur formation en langue. Enfin, la section s’achève avec une contribution de Patricia KohlerBally, consacrée à un programme bilingue coordonné par l’Université de Fribourg (Suisse). La troisième et dernière section propose quelques pistes de réflexion destinées à améliorer la mobilité académique des étudiants et des enseignants ; dans ce cadre seront donc évoquées les questions de l’égalité face à la mobilité étudiante, de la préparation nécessitée par celleci, et de la prise de conscience interculturelle. Dans un premier chapitre, Javier Mato et Bego
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Artikel i bok
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This study looks at negotiation of belonging and understandings of home among a generation of young Kurdish adults who were born in Iraq, Iran, and Turkey and who reached adulthood in Finland. The young Kurds taking part in the study belong to the generation of migrants who moved to Finland in their childhood and early teenage years from the region of Kurdistan and elsewhere in the Middle East, then grew to adulthood in Finland. In theoretical terms, the study draws broadly from three approaches: transnationalism, intersectionality, and narrativity. Transnationalism refers to individuals’ cross-border ties and interaction extending beyond nationstates’ borders. Young people of migrant background, it has been suggested, are raised in a transnational space that entails cross-border contacts, ties, and visits to the societies of departure. How identities and feelings of belonging become formed in relation to the transnational space is approached with an intersectional frame, for examination of individuals’ positionings in terms of their intersecting attributes of gender, age/generation, and ethnicity, among others. Focus on the narrative approach allows untangling how individuals make sense of their place in the social world and how they narrate their belonging in terms of various mechanisms of inclusion and exclusion, including institutional arrangements and discursive categorisation schemes. The empirical data for this qualitative study come from 25 semi-structured thematic interviews that were conducted with 23 young Kurdish adults living in Turku and Helsinki between 2009 and 2011. The interviewees were aged between 19 and 28 years at the time of interviewing. Interview themes involved topics such as school and working life, family relations and language-learning, political activism and citizenship, transnational ties and attachments, belonging and identification, and plans for the future and aspirations. Furthermore, data were collected from observations during political demonstrations and meetings, along with cultural get-togethers. The data were analysed via thematic analysis. The findings from the study suggest that young Kurds express a strong sense of ‘Kurdishness’ that is based partially on knowing the Kurdish language and is informed by a sense of cultural continuity in the diaspora setting. Collective Kurdish identity narratives, particularly related to the consciousness of being a marginalised ‘other’ in the context of the Middle East, are resonant in young interviewees’ narrations of ‘Kurdishness’. Thus, a sense of ‘Kurdishness’ is drawn from lived experiences indexed to a particular politico-historical context of the Kurdish diaspora movements but also from the current situation of Kurdish minorities in the Middle East. On the other hand, young Kurds construct a sense of belonging in terms of the discursive constructions of ‘Finnishness’ and ‘otherness’ in the Finnish context. The racialised boundaries of ‘Finnishness’ are echoed in young Kurds’ narrations and position them as the ‘other’ – namely, the ‘immigrant’, ‘refugee’, or ‘foreigner’ – on the basis of embodied signifiers (specifically, their darker complexions). This study also indicates that young Kurds navigate between gendered expectations and norms at home and outside the home environment. They negotiate their positionings through linguistic repertoires – for instance, through mastery of the Finnish language – and by adjusting their behaviour in light of the context. This suggests that young Kurds adopt various forms of agency to display and enact their belonging in a transnational diaspora space. Young Kurds’ narrations display both territorially-bounded and non-territorially-bounded elements with regard to the relationship between identity and locality. ‘Home’ is located in Finland, and the future and aspirations are planned in relation to it. In contrast, the region of Kurdistan is viewed as ‘homeland’ and as the place of origins and roots, where temporary stays and visits are a possibility. The emotional attachments are forged in relation to the country (Finland) and not so much relative to ‘Finnishness’, which the interviewees considered an exclusionary identity category. Furthermore, identification with one’s immediate place of residence (city) or, in some cases, with a religious identity as ‘Muslim’ provides a more flexible venue for identification than does identifying oneself with the (Finnish) nation.
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This thesis investigates the matter of race in the context of Finnish language acquisition among adult migrants in Finland. Here matter denotes both the materiality of race and how race comes to matter. Drawing primarily on an auto/ethno/graphic account of learning the Finnish language as a participant in the Finnish for foreigners classes, this thesis problematises the ontology and epistemology of race, i.e., what race is, how it is known, and what an engagement with race entails. Taking cues from the bodily practices of learning the Finnish trill or the rolling r, this study proposes a notion of “trilling race” and argues for an onto-epistemological dis/continuity that marks race’s arrival. The notion of dis/continuity reworks the distinction between continuity and discontinuity, and asks about the how of the arrival of any identity, the where, and the when. In so doing, an analysis of “trilling race” engages with one of the major problematics that has exercised much critical attention, namely: how to read race differently. That is, to rethink the conundrum of the need to counter “representational weight” (Puar 2007, 191) of race on the one hand, and to account for the racialised lived realities on the other. The link between a study of the phenomenon of host country language acquisition and an examination of the question of race is not as obvious as it might seem. For example, what does the argument that the process of language learning is racialised actually imply? Does it mean that race, as a process of racialisation or an ongoing configuration of sets of power relations, exerts force from an outside on the otherwise neutral process of learning the host country language? Or does it mean that race, as an identity category, presents as among the analytical perspectives, along with gender and class for instance, of the phenomenon of host country language acquisition? With these questions in mind, and to foreground the examination of the question of race in the context of Finnish language acquisition among adult migrants, this thesis opens with a discussion of the art installation Finnexia by Lisa Erdman. Finnexia is a fictitious drug said to facilitate Finnish language learning through accelerating the cognitive learning process and reducing the anxiety of speaking the Finnish language. Not only does the Finnexia installation make visible the ways in which the lack of skill in Finnish is fgured as the threshold – a border that separates the inside from the outside – to integration, but also, and importantly, it raises questions about the nature of difference, and the process of differentiation that separates the individual from the social, fact from fiction, nature from culture. These puzzles animate much of the analysis in this dissertation. These concerns continue to be addressed in the rest of part one. Whereas chapter two offers a reconsideration of the ambiguities of ethnisme/ethnicity and race, chapter three dilates on the methodological implications of a conception of the dis/continuity of race. Part two focuses on the matter of race and examines the political economy of visual-aural encounters, whereas part three shifts the focus and rethinks the possibilities and limitations of transforming racialised and normative constraints. Taking up these particular problematics, this thesis as a whole argues that race trills itself: its identity/difference is simultaneously made possible and impossible.
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Ensikielen jälkeen opittavan kielen tutkimusta ja suomi toisena kielenä alaa sen osana ovat koko niiden olemassaolon ajan hallinneet samat peruskysymykset: millaista oppiminen on eri vaiheissa ja eri ympäristöissä, sekä mikä oppimisessa on yleistä ja toisaalta mikä riippuu opittavasta kielestä ja oppijoiden kielitaustasta. Sähköisten oppijankielen tutkimusaineistojen eli korpusten lisääntymisen myötä tutkijat voivat aiempaa helpommin tutkia näitä ilmiöitä määrällisesti ja tarkastella oppijankielen sisäistä vaihtelua ja sen suhdetta tyypilliseen ensikieliseen kielenkäyttöön kielen eri osa-alueilla käyttöpohjaisesti eli todelliseen kielenkäyttöön pohjautuen. Tekninen kehitys on tuonut mukanaan aineisto- eli korpusvetoisuuden kaltaisia uusia tapoja lähestyä tutkimusaineistoa, jolloin tyypillisiä tutkimuskysymyksiä ”Miksi?” ja ”Miten?” edeltää kysymys: ”Mikä?”. Tässä väitöskirjassa tarkastellaan edistyneiden suomenoppijoiden kirjoitettua akateemista kieltä ja suhteutetaan suomen oppimiselle ominaisia seikkoja käyttöpohjaisen mallin perusolettamuksiin. Aineisto on suomea toisena kielenä käyttävien opiskelijoiden tenttivastauksia, ja se on osa Edistyneiden suomenoppijoiden korpusta. Tutkimus on osin metodologinen, sillä väitöskirjassa esitellään ja siinä sovelletaan uutta korpusvetoista avainrakenneanalyysi-menetelmää, jonka avulla aineistoa lähestytään ilman hypoteeseja siitä, mitkä kielen ilmiöt ovat ominaisia edistyneelle oppijansuomelle. Tutkimus kuuluu kieliopin tutkimuksen piiriin, ja se nojaa kognitiivisen konstruktiokieliopin ajatukseen abstraktiudeltaan vaihtelevista konstruktioista kielijärjestelmän perusyksiköinä. Tulokset puoltavat menetelmän sovellettavuutta kielen oppimisen tutkimukseen, sillä sen avulla kyettiin tunnistamaan konstruktioita, jotka erottavat edistyneitä oppijoita ensikielisistä kirjoittajista (esim. modaaliset verbiketjut), eri ensikieliä puhuvia suomenoppijoita (esim. konjunktiot) sekä konstruktioita, joiden käyttö muuttuu ajan kuluessa (esim. preteriti ja preesens). Monet havaitut erot ovat akateemisen kirjoittamisen erityispiirteitä, mikä tukee ajatusta kielen käyttö- ja kontekstikohtaisesta oppimisesta. Tuloksia voidaan yhtäältä soveltaa akateemisen kielitaidon opetuksessa. Toisaalta menetelmää voidaan käyttää kielenoppimisen tutkimuksen ohella uusien näkökulmien kartoittamiseksi erilaisten tai eri-ikäisten tekstien tyypillisten ominaisuuksien ja erojen tutkimuksessa.
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This study was undertaken to investigate any textual differences and similarities within essays written with a word processing program and an e-mail editor by non-native writers. It arose from many contradictions and a paucity of empirical research within the field of second language learning and electronic technology. To further explore these contradictory observations, 3 classes of intermediate level ESL (English as a Second Language) students v^ote 6 essays, alternating between a word processing program and an e-mail editor. Prior to the data collection, students read brief texts and responded to questions that focused upon three formal topics: immigration, economics, and multiculturalism. Data were examined for (a) the differences in the frequency counts of 12 cohesive devices, (b) sentence complexity, which focused upon the occurrences of simple and complex sentences, (c) the number of words within the writings, (d) the method of contextualization preferred by writers, and (e) any variations in the final grades of the students' texts that resulted from holistic rating. Results of analysis indicated that there were no statistically significant differences in the frequency counts of the linguistic features. Sentence complexity did not vary within the off-line and on-line essays. The average number of words found within the off-line essays was approximately 20% greater than within on-line essays. Contextualization methods were not different within word-processed or e-mailed essays. Finally, there was no difference in the quality of the texts when holistically rated.
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The purpose of this qualitative inquiry was to determine how the Practical Nursing and Pharmacy Technician programs in one southern Ontario community college could more effectively accommodate ESL learners' communication needs. The literature review examined (a) linguistic issues, such as language testing and second-language learning theories, (b) organizational matters, such as ESL curriculum and teacher training, and (c) affective issues, such as motivation for second-language learning, learning styles, and the student-teacher relationship. I gathered perceptual data from the programs' administrators, faculty members, and ESL learners. Eleven participants took part in individual interviews or a focus group session. The results suggest that ESL learners need assistance with discipline-specific vocabulary and cultural nuances. College ESL learners' weak communicative competence, together with misleading acceptance standards for ESL learners and limited support available to faculty members and to students, decrease opportunities for successful completion of the programs. The results point to re-assessment of the college's admission policies and procedures, program evaluation practices that consider the needs of ESL learners, discipline-specific language support, and strategies to enhance the ESL student-teacher relationship. The study highlights theory relating to ESL learners' self-perception and engagement, as well as the importance of including the voice of college ESL learners in educational research. The results suggest that despite ESL learners' perseverance in completing their studies, power imbalances remain. The college has yet to implement organizational strategies such as discipline-specific communications and ESL courses and extended language support that could meet the communication needs of ESL learners in the two programs.
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survey of international students in a university library as to whether or not they engage in recreational reading and if they think it helps their language learning
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My focus is on assessment criteria of language proficiency in community college education. To demand clear writing is an application of scientism; it seeks to keep separate the fact/value distinction of positivism. This dangerously undermines the democratizing possibilities of education, since clear writing, taken to its extreme, is ultimately anonymous and dehumanizing. The active student-as-citizen is, therefore, subsumed under the neoliberal dictate of the passive student-as-consumer. The process of language acquisition is reduced to a fictitious act of knowledge transmission and regurgitation, and, therefore, those subversive aspects of language learning, such as creativity and critical inquiry, are undermined. An initial overview of the tenets of modernity will provide a conceptual framework for this examination.
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This research study examines the content, types of materials, locations, and library collection development policies concerning ESL (English as a second language) materials collections on university campuses in the United States and Canada. ESL learning materials are defined in this study as those materials supporting adult learners who are non-native speakers of English in a higher education setting. The purpose of this study is to describe the content and types of materials in these collections, to learn where these collections are typically housed on university campuses, to discover what collection development policies may inform the building of these collections, and to explore the potential significance of these collections for university libraries. The overriding question that informs this study is the following: Can involvement with ESL collections serve as a way for university libraries to participate in internationalization by supporting the language needs of international students?
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This project presents a primer for secondary French Immersion teachers that facilitates the use of French oral communicative activities in secondary Canadian and World Studies courses. The primer supports collaborative and inclusive teaching strategies that invite students to speak and develop their oral French communication skills. The primer is divided into 2 main components: (a) Rationale for the Primer, and (b) the Strategies themselves, comprising succinct descriptions as well as potential uses and suggestions. A critical content analysis of various Ontario Ministry of Education documents was undertaken in order to explore the importance of oral communication in second-language learning in Ontario secondary schools. Furthermore, holistic and invitational education perspectives were examined in order to define the advantages of collaborative learning. Moreover, research in the stream of French Immersion studies was also referenced to frame the relevance of second-language learning and the significant role the French Immersion teacher plays. The aforementioned research contributes to the advancement of theory and practice regarding the importance of opportunities for oral French communication in secondary Canadian and World Studies courses.
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L'amélioration de la maitrise du français langue première chez les élèves du primaire au Québec dépend de plusieurs facteurs. L'enseignant peut jouer un rôle dans ce processus, sa formation universitaire lui fournissant les connaissances nécessaires afin d'encadrer le développement des compétences langagières de l'élève. Une de ces compétences joue un rôle privilégié dans l'utilisation et la maitrise de la langue, il s'agit de la compétence lexicale, la capacité à comprendre et à utiliser les unités du lexique, aussi bien à l'oral qu'à l'écrit. Afin d'encadrer le développement de la compétence lexicale en français langue première des élèves du primaire, les enseignants doivent eux-mêmes posséder un bon niveau de compétence lexicale, mais aussi détenir un certain nombre de connaissances sur le fonctionnement du lexique lui-même, c'est-à-dire des connaissances métalexicales. Le référentiel québécois de la profession enseignante (MEQ, 2001b) ne détaille pas les connaissances métalexicales que doit posséder l'enseignant pour mener les tâches associées à ses activités d'enseignement/apprentissage du lexique. En outre, la plupart des universités québécoises n'offrent pas de cours dédiés explicitement à la didactique du lexique. Pourtant, ce sont dans les cours de didactique que sont dispensées les connaissances théoriques et pratiques nécessaires au futur enseignant pour assumer les tâches de planification et de pilotage des activités d'apprentissage et d'évaluation des compétences des élèves. La relative absence de cours de didactique du lexique en formation initiale pourrait s'expliquer par le fait qu'il s'agit d'une discipline encore jeune dont les fondements théoriques et pratiques sont en cours de développement. Cette thèse en didactique du français langue première s’intéresse donc aux contenus linguistiques de référence de la didactique du lexique, ainsi qu’à la formation des maitres au primaire dans cette même discipline. Le travail de recherche effectué afin de tenter de remédier au problème soulevé a permis la réalisation de deux objectifs complémentaires. Le premier a consisté en la construction d’une ontologie des savoirs lexicologiques, qui permet de représenter à l’intérieur d’une hiérarchie de notions l’ensemble des connaissances disciplinaires de référence de la didactique du lexique. Cette représentation a ensuite été utilisée pour spécifier et structurer les contenus d’un module de cours en didactique du lexique visant le développement des connaissances métalexicales chez les futurs enseignants du primaire au Québec. L’ontologie et le module de cours produits ont été évalués et validés par des experts de chacun des domaines concernés. L’évaluation de l’ontologie a permis de vérifier la méthode de construction de celle-ci, ainsi que différents aspects relatifs à la structuration des concepts dans l’ontologie. L’évaluation du module de cours a quant à elle montré que les contenus de cours étaient pertinents, les méthodes pédagogiques employées appropriées et le matériel de cours développé bien conçu. Cela nous permet d'affirmer que le module de cours en didactique du lexique se présente comme un apport intéressant à la formation des futurs enseignants du primaire en français langue première au Québec. La recherche dans son ensemble présente enfin une contribution pertinente à la didactique du lexique, son caractère original résidant entre autres dans le fait d’avoir développé un mécanisme d’exploitation d’une base de connaissances (ontologie des savoirs lexicologiques) pour la conception didactique (module de cours en didactique du lexique).
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Cette étude se focalise sur la révision de l’approche communicative des manuels d’enseignement de l’espagnol comme langue étrangère (ELE) et, plus particulièrement, sur celle des manuels utilisés dans les institutions scolaires du Québec. D’un point de vue historique, les premières inquiétudes liées à l’enseignement et à l’acquisition de langues secondes sont apparues dans l’Antiquité. Pendant des siècles, l’enseignement fondé sur la répétition de structures a prédominé, mais une fois le Moyen Âge passé, d’autres avancées pédagogiques sont nées. Par exemple, au XVIIe siècle, des études sur la question, inspirées de penseurs comme Montaigne et Locke, ont révélé que l’apprentissage formel de la langue n’était pas utile et que les apprenants avaient besoin d’une motivation pour apprendre. Le XXe siècle a été caractérisé par le déploiement de propositions méthodologiques à utiliser dans l’enseignement de langues secondes, et c’est ainsi que des méthodes telles que Directe, Audio-linguistique, Apprentissage communautaire de la langue et Approche naturelle ont surgi. Au milieu du XXe siècle s’est développée en Europe une proposition basée sur les besoins communicatifs des étudiants et ce qui, au début, était connu comme l’approche notionnelle fonctionnelle a évolué et est devenu l’enseignement communicatif. Une telle approche concerne essentiellement l’usage de la langue et accorde moins d’importance aux connaissances linguistiques. Elle a pour objectif principal que l’étudiant-parlant développe des habiletés interprétatives et expressives de la langue objet. En nous appuyant sur un cadre théorique de l’enseignement des langues et en analysant les manuels Nuevo ELE, Prisma et Español en marcha (niveaux A1-B2), nous prétendons vérifier la présence de l’approche communicative dans ces manuels afin de pouvoir démontrer que dans les activités dites communicatives, il y a différentes applications possibles des méthodes traditionnelles de l’enseignement de langues secondes et que, par conséquent, l’approche communicative réunit plusieurs propositions qui proviennent d’autres méthodes. Mot-clés : Espagnol langue étrangère (ELE), approche communicative, analyse de manuels, Nuevo ELE, Prisma, Español en marcha.
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Au cours des dernières années, les pratiques de l’évaluation comme aide à l’apprentissage (c’est-à-dire l’auto-évaluation, l’évaluation par les pairs, la rétroaction) dans la salle de classe ont été de plus en plus considérées comme des éléments essentiels (Black & Wiliam, 1998; Harlen & Winter, 2004; van de Watering & van der Rijt, 2006). Cependant, dans le domaine de l’apprentissage d’une langue seconde la recherche sur ce sujet est plutôt limitée. En nous fondant sur les études de Colby-Kelly et Turner (2007) et de Lyster et Ranta (1997), nous avons mené une recherche exploratoire visant à combler ce besoin. L’objectif général était de comprendre comment l’évaluation formative se réalise dans deux cours d’anglais intermédiaire à l’Université de Montréal, et de comparer comment ces pratiques sont perçues et vécues par la professeure et ses étudiants. Trois questions de recherche étaient posées: 1. Quelle est la nature de l’évaluation formative dans une salle de classe d’anglais langue seconde? 2. Est-ce que les pratiques de la professeure reflètent ce qu’elle pense de l’évaluation formative? 3. Quels sont les correspondances et différences entre les croyances de la professeure et les perceptions de ses étudiants quant aux bénéfices de l’évaluation formative pour l’apprentissage de l’anglais langue seconde? La collecte de données comprend des observations en classe, des entrevues auprès de la professeure et des questionnaires pour les étudiants. Pour répondre à notre première question de recherche, nous avons analysé la rétroaction donnée par la professeure pendant une production orale réalisée par ses étudiants à partir de la typologie de feedback et de uptake de l’étude de Lyster et Ranta (1997). En ce qui a trait à la deuxième question de recherche, nous avons fait des entrevues avec la professeure en vue d’expliciter ses perceptions relativement à l’évaluation formative. À la fin du trimestre, nous avons comparé ses réponses avec sa pratique à partir des enregistrements vidéo produits en classe. Finalement, pour répondre à notre dernière question de recherche nous avons comparé les réponses données par la professeure aux entrevues avec les réponses des étudiants à un questionnaire adapté à partir de celui de Colby-Kelly et Turner. Finalement, nous présentons et discutons les résultats les plus significatifs obtenus dans cette étude qualitative Nous concluons cette thèse en proposant de avenues pour des recherches futures.
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On s’accorde aujourd’hui sur la nécessité de la dimension textuelle dans l’enseignement de la langue écrite. L’objectif de notre recherche est de mettre à l’essai une démarche pédagogique visant à enseigner la compréhension/expression écrite en prenant appui sur la typologie textuelle et en adoptant une approche stratégique. Compte tenu que les Coréens apprennent le français comme deuxième langue étrangère après l’apprentissage de l’anglais, nous menons notre recherche dans un contexte d’apprentissage multilingue (le coréen, le français et l’anglais). Nous effectuons notre recherche à Montréal. Nous sélectionnons vingt- et-un apprenants coréens âgés de 14 à 15 ans en passant des entrevues sur les caractéristiques de leurs expériences scolaires et leurs apprentissages des langues. Ils possèdent tous un bagage éducatif solide en anglais mais leurs niveaux de français sont variés (i.e. sept sujets débutants, sept intermédiaires et sept avancés). Notre recherche se base sur trois expérimentations. Dans la première, nous nous intéressons notamment au rôle de la typologie textuelle auprès des débutants, dont les caractéristiques sont représentatives des apprenants coréens qui sont grammaticalement et lexicalement faibles en français. Nous mobilisons les connaissances textuelles par le biais des textes en anglais puis nous mesurons si les participants peuvent les utiliser dans les textes en français. Nous vérifions cette utilisation en comparant les résultats de la perception du fonctionnement de l’écrit en français avant et après la mobilisation des connaissances textuelles. Les donnés empiriques révèlent que les apprenants coréens qui n’ont pas encore maîtrisé les compétences de base réussissent à percevoir le fonctionnement de l’écrit en français grâce à leurs connaissances textuelles préalablement mobilisées en anglais.Dans notre deuxième expérimentation, nous examinons l’effet de l’enseignement de la typologie textuelle sur la lecture stratégique dans l’apprentissage multilingue. Nous offrons le cours de lecture stratégique avec un texte en français et examinons l’effet de cette pratique. En comparant les résultats de la compréhension avant et après le cours, nous vérifions que le cours de lecture stratégique est efficace non seulement sur la perception du fonctionnement de l’écrit, mais également sur l’apprentissage de la grammaire et du vocabulaire. Nous vérifions également l’influence translinguistique du français vers l’anglais. Dans la troisième expérimentation, nous examinons l’effet de l’enseignement de la typologie textuelle sur le processus de production écrite en français. Nous recueillons les productions des participants avant et après le cours de l’écriture. Nous les analysons avec les mêmes grilles de codage concernant la forme typologique et le sens culturel. Nous observons que les scripteurs qui ont l’occasion de mobiliser explicitement leurs connaissances textuelles peuvent obtenir des performances plus élevées concernant la forme typologique ainsi que le sens culturel après le processus de production. Nous en concluons que la didactique effectuée à partir de la typologie textuelle a toute sa pertinence dans l’apprentissage multilingue et que l’approche stratégique peut stimuler la mise en place de la typologie textuelle pour appréhender la langue écrite au niveau textuel tant en lecture qu’en écriture.