914 resultados para Community-level effects
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This study aimed to describe patterns of diversity of Baetidae (Ephemeroptera) at the ommunity and population levels within the Montseny Mountain range (North-East Iberian Peninsula). We studied both the distribution of 4 species of baetids in 20 sites among three catchments along the altitudinal gradient (350-1700 masl); and the genetic diversity of the mtDNA cytochrome c oxidase subunit I (cox1) gene of the two common species Baetis alpinus and Baetis rhodani. We found a gradual replacement of the dominant species along the altitudinal gradient. Baetis alpinus inhabited sites at high-altitudes, and this species was replaced by B. rhodani when the altitude decreased. Baetis melanonyx and Alainites muticus attained low abundance at all river sections, and no clear altitudinal trend appeared. Our hypothesis at the population level was that genetic structuring is associated with geographic distance and limited by drainage boundaries among the three studied catchments because of the short-time dispersion of adults. Unexpectedly, analyses of molecular variance (AMOVA) and isolation-bydistance (IBD) showed genetic diversity was unstructured by distance for both species, which may be explained by the relatively short spatial scale studied and small topographic barriers among the three catchments. The Generalized Mixed Yule-Coalescent (GMYC) model showed that B. rhodani had two differentiated genetic lineages that co-occurred in all sites. Overall, diversity of baetids was structured at the community level along the altitudinal gradient, whereas it was unstructured at the population level within the Montseny Mountain range.
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This study aimed to describe patterns of diversity of Baetidae (Ephemeroptera) at the ommunity and population levels within the Montseny Mountain range (North-East Iberian Peninsula). We studied both the distribution of 4 species of baetids in 20 sites among three catchments along the altitudinal gradient (350-1700 masl); and the genetic diversity of the mtDNA cytochrome c oxidase subunit I (cox1) gene of the two common species Baetis alpinus and Baetis rhodani. We found a gradual replacement of the dominant species along the altitudinal gradient. Baetis alpinus inhabited sites at high-altitudes, and this species was replaced by B. rhodani when the altitude decreased. Baetis melanonyx and Alainites muticus attained low abundance at all river sections, and no clear altitudinal trend appeared. Our hypothesis at the population level was that genetic structuring is associated with geographic distance and limited by drainage boundaries among the three studied catchments because of the short-time dispersion of adults. Unexpectedly, analyses of molecular variance (AMOVA) and isolation-bydistance (IBD) showed genetic diversity was unstructured by distance for both species, which may be explained by the relatively short spatial scale studied and small topographic barriers among the three catchments. The Generalized Mixed Yule-Coalescent (GMYC) model showed that B. rhodani had two differentiated genetic lineages that co-occurred in all sites. Overall, diversity of baetids was structured at the community level along the altitudinal gradient, whereas it was unstructured at the population level within the Montseny Mountain range.
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Objectif : L’objectif principal de cette thèse est d’examiner les déterminants de l’utilisation des services de soins pour des raisons de santé mentale dans le sud-ouest de Montréal. Données et méthodes : L’étude utilise les données de la première phase du projet portant sur « le développement d’une zone circonscrite d’études épidémiologiques en psychiatrie dans le sud-ouest de Montréal ». Les données ont été collectées entre mai 2007 et août 2008 auprès d’un échantillon de 2434 personnes sélectionnées au hasard dans tout le territoire de l’étude. De cet échantillon, nous avons sélectionné un sous-échantillon de personnes ayant eu au moins un diagnostic de santé mentale au cours de la dernière année. 423 personnes ont rencontrées ce critère et constituent l’échantillon pour les analyses de la présente thèse. Le modèle comportemental d’Andersen a servi de cadre pour le choix des variables à analyser. Parce que l’approche socio-spatiale a été privilégiée pour modéliser les déterminants de l’utilisation des services, les analyses ont été effectuées à l’aide de quatre logiciels distincts à savoir : SPSS, AMOS, ArcGIS et MlWin. Résultats : Les résultats montrent que 53,66% de notre échantillon ont utilisés au moins un service de santé pour des raisons de santé mentale. On constate néanmoins que les déterminants de l’utilisation des services en santé mentale sont à la fois complexes et spatialement inégalement réparties. En ce qui concerne les caractéristiques sociodémographiques et cliniques, les femmes et ceux qui perçoivent la stigmatisation envers les personnes ayant un problème de santé mentale utilisent plus les services. Le nombre de diagnostics de santé mentale est aussi associé à l’utilisation des services. L’augmentation du nombre de diagnostics entraîne une augmentation de l’utilisation des services (=0,38; p<0,001). D’autres variables comme l’âge, le statut matrimonial, la taille du ménage, le soutien social et la qualité de vie influencent indirectement l’utilisation des services. À titre illustratif toute augmentation de l’âge entraîne une augmentation du soutien social de (=0,69; p<0,001) qui à son tour fait diminuer la détresse psychiatrique (= -0,09 (p<0,05). Or, toute augmentation d’une unité de détresse psychiatrique entraîne une augmentation de l’utilisation des services (=0,58 (p<0,001). Sur le plan spatiale, il existe une corrélation positive entre l’utilisation des services et la défavorisation matérielle, la défavorisation sociale et le nombre d’immigrants récents sur un territoire. Par contre, la corrélation entre la prévalence de la santé mentale et l’utilisation des services est négative. Les analyses plus poussées indiquent que le contexte de résidence explique 12,26 % (p<0,05) de la variation totale de l’utilisation des services. De plus, lorsqu’on contrôle pour les caractéristiques individuelles, vivre dans un environnement stable augmente l’utilisation des services (O.R=1,24; p<0,05) tandis que les contextes défavorisés du point de vue socioéconomique ont un effet néfaste sur l’utilisation (O.R=0,71; p<0,05). Conclusion : Les résultats de l’étude suggèrent que si on veut optimiser l’utilisation des services en santé mentale, il est important d’agir prioritairement au niveau de la collectivité. Plus spécifiquement, il faudrait mener des campagnes de sensibilisation auprès de la population pour combattre la stigmatisation des personnes ayant un problème de santé mentale. Sur le plan de la planification des soins de santé, on devrait augmenter l’offre des services dans les territoires défavorisés pour en faciliter l’accès aux habitants.
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Cette thèse s’intéresse à la vie empirique du droit à la santé, à l’échelle locale, dans le contexte de la lutte au VIH au Québec. Ce sujet soulève des questions particulières au Québec en raison de l’absence d’intégration de ce droit, en tant que droit de la personne, au plan interne. En raison de cette situation, cette thèse propose une réflexion qui s’inscrit d’abord dans une analyse plus vaste du droit à la santé en tant que droit international des DESC. Ainsi, après avoir situé la réflexion dans le contexte de l’émergence d’une nouvelle ère des droits économiques, sociaux et culturels à l’échelle globale, l’analyse met en lumière les développements marquants du droit à la santé en droit international et en droit comparé, lesquels tranchent par rapport à l’absence de ce droit, au plan formel, dans les ordres juridiques constitutionnel et quasi constitutionnel. Dans un tel contexte de décalage juridique et alors que de nombreux obstacles à la réalisation du droit à la santé des personnes marginalisées et vulnérables au VIH traduisent de réelles violations des obligations internationales qu’impose le droit à la santé aux autorités gouvernementales, cette thèse nous amène en dehors des cadres prédéterminés, pour penser le droit à la santé en action. Ainsi, la réflexion est orientée en direction du travail des acteurs qui luttent contre les obstacles au droit à la santé, en agissant localement, en entretenant un lien social avec les personnes vulnérables au VIH/sida et en portant, par le biais de réseaux multiples, leurs revendications à une plus grande échelle. Au Québec, en matière de lutte au VIH, ces acteurs sont les organismes communautaires. Leur travail de terrain s’inscrit dans le paradigme de la santé et des droits humains, dont le postulat fondamental est de considérer que le respect des droits des personnes vivant avec le VIH et vulnérables au VIH est intimement lié à la lutte au VIH. Ainsi, de nombreuses stratégies de défense, de promotion et de protection des droits de la personne colorent leur approche de travail, le tout valorisé par les contributions expertes d’organismes non gouvernementaux québécois et canadiens et parfois, par les instances internationales, telle ONUSIDA. Cette posture place les organismes communautaires dans un rapport théorique privilégié avec le droit à la santé. Que ce soit en tant qu’acteurs de proximité offrant des soins et services de santé ou en tant qu’entité de transformation sociale, les organismes communautaires semblent en effet particulièrement bien placés pour concrétiser, via leurs services ou à travers leur plaidoyer, l’accès à des soins, services et facteurs déterminants de la santé adaptés, en l’absence de toute discrimination et en accordant une attention prioritaire aux besoins des personnes vulnérables. Mais qu’en est-il concrètement dans les faits ? Est-ce que leurs pratiques sont véritablement en adéquation avec le contenu normatif du droit à la santé ? Est-ce que leur engagement en faveur des droits de la personne englobe le droit à la santé, dans un État où ce droit n’est pas incorporé formellement ? Et en l’absence de relais par le droit interne, est-ce que le droit international du droit à la santé peut entraîner des effets chez ces acteurs ? Comment ces derniers se perçoivent-ils à l’égard de ce droit, dans un contexte de gouvernance décentralisée en santé ? Ce sont ces questions qui ont structuré la présente thèse et qui nous ont poussé à proposer une nouvelle approche théorique, se voulant complémentaire à la théorie de l’effectivité du droit. Partant du constat d’une pluralité de normes, provenant des paliers normatifs international, national et local, en co-existence dans le champ social de la lutte communautaire de lutte au VIH, nous avons proposé une rencontre entre l’effectivité du droit et le pluralisme normatif, pour explorer l’effectivité internormative du droit à la santé. Selon notre approche, l’effectivité internormative se concrétise à travers l’existence de zones d’adéquation entre des pratiques et le contenu normatif d’un droit lesquelles sont attribuables à la force normative d’une norme instituante autre que celle actualisée en pratiques. Dans ce schéma, les pratiques d’actualisation du droit, qui concrétisent le rapport internormatif, se comprennent à travers l’analyse d’affinités électives qui relient de manière dynamique la norme instituante à l’esprit de la norme instituée. Sur cette base, nous avons avancé, à titre d’hypothèse de recherche, qu’il existe, entre les pratiques de revendications et de services des organismes communautaires et, le droit à la santé, un phénomène d’effectivité internormative. Plus concrètement, nous avons suggéré qu’il existe une adéquation entre les pratiques et le droit à la santé et que celle-ci s’explique par l’existence d’une norme communautaire qui influence et oriente les pratiques et qui entretient avec l’esprit du droit à la santé, des affinités électives. Pour vérifier cette hypothèse, une étude empirique auprès des organismes communautaires québécois de lutte au VIH a été réalisée. L’analyse des données nuance quelque peu l’hypothèse de départ et offre une réponse en trois volets. C’est le premier volet de l’analyse qui nous invite à revenir sur l’hypothèse puisqu’il révèle l’existence d’une adéquation partielle entre les pratiques communautaires de lutte au VIH et le droit à la santé. Plus précisément, l’analyse qualitative révèle des zones de recouvrement entre les pratiques des organismes communautaires et les dimensions matérielle et procédurale du droit, laissant, en dehors de l’adéquation, les dimensions formelles et opératoires. Concrètement, cela signifie que les pratiques communautaires de lutte au VIH, tant à travers leurs services que leurs revendications, contribuent à rendre disponibles et accessibles des soins, services et facteurs déterminants de la santé de qualité, qui sont acceptables pour les personnes vulnérables au VIH. Ils réussissent à inscrire leurs pratiques dans ce spectre d’adéquation en raison des espaces de non jugement, de dignité et de respect des personnes qu’ils créent dans leurs milieux. Leurs approches de travail, ancrées dans les concepts de réduction des méfaits, de sexualité à risques réduits, de santé globale et de participation, leur souci constant de l’anonymat et de la confidentialité, les cliniques mobiles qu’ils mettent sur pied, l’information adaptées aux réalités et aux besoins qu’ils diffusent, leur conception large et englobante de la non-discrimination et leur prise en compte des besoins et des réalités des personnes les plus vulnérables de la société, sont les facteurs qui entraînent le plus haut niveau d’adéquation entre les pratiques et le droit à la santé. Ce rapport d’adéquation est toutefois fragilisé par les exigences liées au financement des organismes qui mettent en péril la disponibilité de leurs activités et, de manière plus pernicieuse, leur autonomie, en dictant des objectifs déconnectés des besoins réels des personnes et des enjeux véritables du terrain. Dans la mesure où ces contraintes de financement proviennent des autorités gouvernementales provinciales et fédérales, ce constat vient formaliser l’idée qu’en restreignant l’autonomie des organismes communautaires, en limitant leur champ d’action, les gouvernements créent de nouveaux obstacles à la réalisation du droit à la santé des personnes vulnérables au VIH. Pour expliquer le phénomène d’adéquation des pratiques au droit à la santé, le deuxième volet de notre analyse met en lumière l’existence d’une norme, la norme du terrain, qui oriente les pratiques et ce, en l’absence de rapport (connaissance et usage) au droit à la santé, tel qu’il est posé en droit international des droits économiques, sociaux et culturels. Cela signifie qu’il existe, chez les organismes communautaires, une méconnaissance du droit à la santé au plan formel, plutôt en phase avec l’état du droit, au plan interne. Cette méconnaissance se présente en parallèle à une connaissance profane d’un droit moral à la santé qui surdétermine subtilement le travail des organismes et qui, par ailleurs, entretient certaines correspondances avec le contenu normatif du droit à la santé posé en droit international des droits économiques, sociaux et culturels. Cette situation de pluralisme normatif, inconsciente chez les acteurs eux-mêmes, suscite une certaine confusion, notamment quant aux modalités des obligations imposées par ce droit. En l’absence de rattachement du droit à une source formelle, et à un contenu normatif déterminé, le droit à la santé, en tant que valeur morale, apparaît comme un concept large qui semble davantage représenter, en soi, un objectif à atteindre plutôt qu’un outil juridique destiné à réaliser la dignité humaine. Ainsi, dans l’esprit des acteurs communautaires, leurs pratiques donnent effet au droit à la santé, en tant que concept moral dissocié de toute juridicité, mais ne peuvent être orientées en amont, par ses prescriptions juridiques puisqu’il ne s’agit pas, selon eux, d’une norme juridique. Cette situation démontre que la connaissance profane qu’ont les organismes du droit à la santé est influencée par l’état du droit interne québécois et est peu familière avec le droit international, et encore moins avec les spécificités du droit international des droits économiques sociaux et culturels. En demeurant innomé, cet état de fait contribue à entretenir un certain flou autour de l’idée du droit à la santé et n’est pas favorable au développement de stratégies ancrées dans la norme juridique. Cela n’altère en rien, chez les organismes communautaires, la force de la norme du terrain qui oriente de manière régulière les pratiques de lutte au VIH dans le sens de l’inclusion sociale. En tirant ses sources des besoins et réalités du terrain, cette norme, tributaire de la position d’acteurs de proximité des organismes, occupe une place prioritaire de l’univers normatif au moment de concevoir leurs pratiques. Bien qu’informelle, dans le sens où elle n’est pas exprimée de manière explicite, cette norme est intériorisée et partagée par l’ensemble des acteurs. Elle est structurée sur un axe bottom up et requiert un accès, une captation et un décodage des besoins et réalités du terrain pour catalyser les besoins des milieux. Elle s’avère également surdéterminée par des valeurs propres à la lutte au VIH, telles la justice sociale, la santé globale et l’autonomisation des personnes. Tout en ciblant les pratiques de services et de revendications des organismes, nous observons que cette norme du terrain est susceptible de transiter, du bas, vers le haut, en direction des institutions publiques ou des acteurs privés, le cas échéant. Dans de tels cas, les organismes communautaires revêtent les traits de véritables passeurs entre le monde du terrain et le monde institutionnel. Dans tous les cas, la norme prescrit l’élaboration de pratiques qui s’arriment véritablement aux enjeux et problématiques qui sont vécus sur le terrain, loin des pratiques standardisées. Le fait que cette norme du terrain oriente les pratiques des organismes dans la zone d’adéquation au droit à la santé témoigne d’un véritable phénomène d’effectivité internormative au sein du champ social de la lutte communautaire au VIH. Pour explorer plus profondément le rapport internormatif qui sous-tend les pratiques d’actualisation du droit à la santé, nous avons recours au concept d’affinités électives. Ce dernier est particulièrement pertinent, au plan heuristique, pour comprendre les relations dynamiques de convergence entre la norme instituante et la norme instituée. Dans le cadre de notre démarche, ces affinités électives sont repérables chez les organismes communautaires, entre la norme du terrain et la norme morale du droit à la santé. L’analyse des pratiques et des représentations des organismes nous amène en effet à constater qu’il existe, selon leur point de vue, des convergences réciproques entre la norme du terrain et l’esprit du droit à la santé. Ces affinités prennent forme à trois niveaux. D’abord, entre la structure bottom up de la norme du terrain et l’exigence de participation associé au droit moral à la santé. Ensuite, entre l’ancrage de la norme du terrain dans une conception globale de la santé et la place des facteurs déterminants dans la définition du droit moral à la santé. Et enfin, entre l’exigence de non-jugement de la norme du terrain et les composantes de la non-discrimination, de l’accès et de l’acceptabilité des soins, services et déterminants au cœur de l’esprit du droit à la santé. Tout en étant innomées et implicites, ces convergences naturelles entre la norme du terrain et l’esprit du droit à la santé se déploient de manière fluide et naturelle chez les organismes communautaires en traduisant à la fois, leur manière d’être et de faire. Ces attirances réciproques s’activent concrètement par le biais des pratiques qui prennent alors les traits de véritables pratiques d’actualisation du droit à la santé. En attirant l’attention sur ces dynamiques de parentés intimes, c’est à un réel travail de compréhension de la généalogie normative des pratiques d’actualisation du droit à la santé que nous convie le concept des affinités électives. Cet exercice nous invite alors à réintroduire, dans l’analyse, l’influence des structures et des systèmes dans la concrétisation de l’effectivité internormative. Sur cette base, notre analyse démontre que l’autonomie des organismes communautaires est la pierre angulaire du rapport de convergence mutuelle entre la norme du terrain et l’esprit du droit à la santé. Par conséquent, toute atteinte à cette autonomie, notamment par les exigences du financement, est susceptible de déséquilibrer les rapports dynamiques d’attirances réciproques et ainsi, de nuire à la concrétisation des pratiques d’actualisation du droit à la santé.
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This research is a study about knowledge interface that aims to analyse knowledge discontinuities, the dynamic and emergent characters of struggles and interactions within gender system and ethnicity differences. The cacao boom phenomenon in Central Sulawesi is the main context for a changing of social relations of production, especially when the mode of production has shifted or is still underway from subsistence to petty commodity production. This agrarian change is not only about a change of relationship and practice, but, as my previous research has shown, also about the shift of knowledge domination, because knowledge construes social practice in a dialectical process. Agroecological knowledge is accumulated through interaction, practice and experience. At the same time the knowledge gained from new practices and experiences changes mode of interaction, so such processes provide the arena where an interface of knowledge is manifested. In the process of agro-ecological knowledge interface, gender and ethnic group interactions materialise in the decision-making of production and resource allocation at the household and community level. At this point, power/knowledge is interplayed to gain authority in decision-making. When authority dominates, power encounters resistance, whereas the dominant power and its resistance are aimed to ensure socio-economic security. Eventually, the process of struggle can be identified through the pattern of resource utilisation as a realisation of production decision-making. Such processes are varied from one community to another, and therefore, it shows uniqueness and commonalities, especially when it is placed in a context of shifting mode of production. The focus is placed on actors: men and women in their institutional and cultural setting, including the role of development agents. The inquiry is informed by 4 major questions: 1) How do women and men acquire, disseminate, and utilise their agro ecological knowledge, specifically in rice farming as a subsistence commodity, as well as in cacao farming as a petty commodity? How and why do such mechanisms construct different knowledge domains between two genders? How does the knowledge mechanism apply in different ethnics? What are the implications for gender and ethnicity based relation of production? ; 2) Using the concept of valued knowledge in a shifting mode of production context: is there any knowledge that dominates others? How does the process of domination occur and why? Is there any form of struggle, strategies, negotiation, and compromise over this domination? How do these processes take place at a household as well as community level? How does it relate to production decision-making? ; 3) Putting the previous questions in two communities with a different point of arrival on a path of agricultural commercialisation, how do the processes of struggle vary? What are the bases of the commonalities and peculiarities in both communities?; 4) How the decisions of production affect rice field - cacao plantation - forest utilisation in the two villages? How does that triangle of resource use reflect the constellation of local knowledge in those two communities? What is the implication of this knowledge constellation for the cacao-rice-forest agroecosystem in the forest margin area? Employing a qualitative approach as the main method of inquiry, indepth and dialogic interviews, participant observer role, and document review are used to gather information. A small survey and children’s writing competition are supplementary to this data collection method. The later two methods are aimed to give wider information on household decision making and perception toward the forest. It was found that local knowledge, particularly knowledge pertaining to rice-forest-cacao agroecology is divided according to gender and ethnicity. This constellation places a process of decision-making as ‘the arena of interface’ between feminine and masculine knowledge, as well as between dominant and less dominant ethnic groups. Transition from subsistence to a commercial mode of production is a context that frames a process where knowledge about cacao commodity is valued higher than rice. Market mechanism, as an external power, defines valued knowledge. Valued knowledge defines the dominant knowledge holder, and decision. Therefore, cacao cultivation becomes a dominant practice. Its existence sacrifices the presence of rice field and the forest. Knowledge about rice production and forest ecosystem exist, but is less valued. So it is unable to challenge the domination of cacao. Various forms of struggles - within gender an ethnicity context - to resist cacao domination are an expression of unequal knowledge possession. Knowledge inequality implies to unequal access to withdraw benefit from market valued crop. When unequal knowledge fails to construct a negotiated field or struggles fail to reveal ‘marginal’ decision, e.g. intensification instead of cacao expansion to the forest, interface only produces divergence. Gender and ethnicity divided knowledge is unabridged, since negotiation is unable to produce new knowledge that accommodates both interests. Rice is loaded by ecological interest to conserve the forest, while cacao is driven by economic interest to increase welfare status. The implication of this unmediated dominant knowledge of cacao production is the construction of access; access to the forest, mainly to withdraw its economic benefit by eliminating its ecological benefit. Then, access to cacao as the social relationship of production to acquire cacao knowledge; lastly, access to defend sustainable benefit from cacao by expansion. ‘Socio-economic Security’ is defined by Access. The convergence of rice and cacao knowledge, however, should be made possible across gender and ethnicity, not only for the sake of forest conservation as the insurance of ecological security, but also for community’s socio-economic security. The convergence might be found in a range of alternative ways to conduct cacao sustainable production, from agroforestry system to intensification.
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Esta Monografía se centra en mostrar cómo el intento por conservar la identidad colectiva de la Liga de los Estados Árabes impide ceder ante el deseo de Somalilandia de ser reconocida como Estado independiente.
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El interés de esta investigación es analizar las implicaciones de la formalización de las Madres Comunitarias en el desarrollo e implementación del programa de Hogares Comunitarios de Bienestar del ICBF. Se analiza y se explica cómo La formalización de las Madres Comunitarias hace que el programa de Hogares Comunitarios de Bienestar sufra un proceso de burocratización en dos vías donde se privilegian por un lado la tecnificación y profesionalización de las madres comunitarias y por otro el manejo del trabajo social por organizaciones y asociaciones, el cual comienza a desplazar el plano comunitario voluntario (familias y vecinos) a un plano institucional de carácter obligatorio, lo que tiende a cambiar la esencia del programa. Para desarrollar esta investigación se tomara como referente teórico el concepto de burocratización de Max Weber desde las tendencias de la racionalización y la societarización
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We formulate and solve a model of factor saving technological improvement considering three factors of production: labor, capital and energy. The productive activities have three main characteristics: first, in order to use capital goods firms need energy; second, there are two sources of energy: non-exhaustible and exhaustible; third, capital goods can be of different qualities and the quality of these goods can be changed along two dimensions -reducing the need of energy or changing the source of energy used in the production process. The economy goes through three stages of development after industrialization. In the first, firms make use of exhaustible energy and the e¢ ciency in the use of energy is constant. In the second stage, as the price of energy grows the e¢ ciency in its use is increased. In the third stage, the price of exhaustible sources is so high that firms have incentives to use non-exhaustible sources of energy. During this stage the price of energy is constant. In this set up, the end of the oil age has level effects on consumption and output but it does not cause the collapse of the economic system.
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El objetivo del presente trabajo es formular, mediante una profunda revisión documental, bibliográfica y empírica, una fundamentación teórica sobre si existe o no incidencia de las prácticas de recursos humanos sobre el bienestar laboral de los empleados, y el que grado en que esta se presenta sobre aspecto como el engagement y la satisfacción laboral. Se realizó la revisión de múltiples estudios empíricos que aportaran evidencia sobre la relación que se presenta entre las principales prácticas de recursos humanos – provisión de personal, formación y desarrollo, promoción de personal, evaluación de desempeño, compensación y pago, y balance trabajo-familia – y el bienestar laboral, representado en el engagement y satisfacción en el trabajo de los empleados. Los resultados de este trabajo indican la existencia de una relación e incidencia de las prácticas de recursos humanos, el bienestar laboral, el engagement y la satisfacción laboral. De igual forma se encontró que estas relaciones son principalmente de carácter positivo, lo cual indica que las organizaciones que desarrollan este tipo de prácticas en su interior, fomentan tanto el desarrollo y la presencia de bienestar laboral en sus empleados, como su perdurabilidad.
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With increasing calls for global health research there is growing concern regarding the ethical challenges encountered by researchers from high-income countries (HICs) working in low or middle-income countries (LMICs). There is a dearth of literature on how to address these challenges in practice. In this article, we conduct a critical analysis of three case studies of research conducted in LMICs.We apply emerging ethical guidelines and principles specific to global health research and offer practical strategies that researchers ought to consider. We present case studies in which Canadian health professional students conducted a health promotion project in a community in Honduras; a research capacity-building program in South Africa, in which Canadian students also worked alongside LMIC partners; and a community-university partnered research capacity-building program in which Ecuadorean graduate students, some working alongside Canadian students, conducted community-based health research projects in Ecuadorean communities.We examine each case, identifying ethical issues that emerged and how new ethical paradigms being promoted could be concretely applied.We conclude that research ethics boards should focus not only on protecting individual integrity and human dignity in health studies but also on beneficence and non-maleficence at the community level, explicitly considering social justice issues and local capacity-building imperatives.We conclude that researchers from HICs interested in global health research must work with LMIC partners to implement collaborative processes for assuring ethical research that respects local knowledge, cultural factors, the social determination of health, community participation and partnership, and making social accountability a paramount concern.
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With increasing calls for global health research there is growing concern regarding the ethical challenges encountered by researchers from high-income countries (HICs) working in low or middle-income countries (LMICs). There is a dearth of literature on how to address these challenges in practice. In this article, we conduct a critical analysis of three case studies of research conducted in LMICs.We apply emerging ethical guidelines and principles specific to global health research and offer practical strategies that researchers ought to consider. We present case studies in which Canadian health professional students conducted a health promotion project in a community in Honduras; a research capacity-building program in South Africa, in which Canadian students also worked alongside LMIC partners; and a community-university partnered research capacity-building program in which Ecuadorean graduate students, some working alongside Canadian students, conducted community-based health research projects in Ecuadorean communities.We examine each case, identifying ethical issues that emerged and how new ethical paradigms being promoted could be concretely applied.We conclude that research ethics boards should focus not only on protecting individual integrity and human dignity in health studies but also on beneficence and non-maleficence at the community level, explicitly considering social justice issues and local capacity-building imperatives.We conclude that researchers from HICs interested in global health research must work with LMIC partners to implement collaborative processes for assuring ethical research that respects local knowledge, cultural factors, the social determination of health, community participation and partnership, and making social accountability a paramount concern.
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The aim of this study was to examine interrelationships between functional biochemical and microbial indicators of soil quality, and their suitability to differentiate areas under contrasting agricultural management regimes. The study included five 0.8 ha areas on a sandy-loam soil which had received contrasting fertility and cropping regimes over a 5 year period. These were organically managed vegetable, vegetable -cereal and arable rotations, an organically managed grass clover ley, and a conventional cereal rotation. The organic areas had been converted from conventional cereal production 5 years prior to the start of the study. All of the biochemical analyses, including light fraction organic matter (LFOM) C and N, labile organic N (LON), dissolved organic N and water-soluble carbohydrates showed significant differences between the areas, although the nature of the relationships between the areas varied between the different parameters, and were not related to differences in total soil organic matter content. The clearest differences were seen in LFOM C and N and LON, which were higher in the organic arable area relative to the other areas. In the case of the biological parameters, there were differences between the areas for biomass-N, ATP, chitin content, and the ratios of ATP: biomass and basal respiration: biomass. For these parameters, the precise relationships between the areas varied. However, relative to the conventionally managed area, areas under organic management generally had lower biomass-N and higher ATP contents. Arbuscular mycorrhizal fungus colonization potential was extremely low in the conventional area relative to the organic areas. Further, metabolic diversity and microbial community level physiological profiles, determined by analysis of microbial community metabolism using Biolog GN plates and the activities of eight key nutrient cycling enzymes, grouped the organic areas together, but separated them from the conventional area. We conclude that microbial parameters are more effective and consistent indicators of management induced changes to soil quality than biochemical parameters, and that a variety of biochemical and microbial analyses should be used when considering the impact of management on soil quality. (C) 2004 Elsevier Ltd. All rights reserved.
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Variations in demographic rates due to differential resource allocation between individuals are important considerations in the development of accurate population dynamic models. Systematic harvesting can alter age structure and/or reduce population density, conferring indirect positive benefits on the source population as a result of a consequent redistribution of resources between the remaining individuals. Independently of effects mediated through changes in density and competition, demographic rates can also be influenced by within-individual competition for resources. Harvesting dependent life stages can reduce an individual's current reproductive costs, allowing increased investment in its future fecundity and survival. Although such changes in demographic rates are well known, there has been little exploration of the potential impact on population dynamics. We use empirical data collected from a successfully reintroduced population of the Mauritius kestrel Falco punctatus to explore the population consequences of manipulating reproductive effort through harvesting. Consequent increases in an individual's future fecundity and survival allow source populations to withstand longer and more intensive harvesting regimes without being exposed to an increase in extinction risk, increasing maximum sustainable yields. These effects may also buffer populations against the impacts of stochastic events, but directional shifts in environmental conditions that increase reproductive costs may have detrimental population-level effects.
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Globally, plant-pollinator communities are subject to a diverse array of perturbations and in many temperate and semi-arid systems fire is a dominant structuring force. We present a novel and highly integrated approach, which quantifies, in parallel, the response to fire of pollinator communities, floral communities and floral reward structure. Mt Carmel, Israel is a recognised bee-flower biodiversity hotspot, and using a chronosequence of habitats with differing post-fire ages, we follow the changes in plant-pollinator community organisation from immediately following a burn until full regeneration of vegetation. Initially, fire has a catastrophic effect on these communities, however, recovery is rapid with a peak in diversity of both flowers and bees in the first 2 years post-fire, followed by a steady decline over the next 50 years. The regeneration of floral communities is closely matched by that of their principal pollinators. At the community level we quantify, per unit area of habitat, key parameters of nectar and pollen forage known to be of importance in structuring pollinator communities. Nectar Volume, nectar water content, nectar concentration and the diversity of nectar foraging niches are all greatest immediately following fire with a steady decrease as regeneration proceeds. Temporal changes in energy availability for nectar, pollen, total energy (nectar + pollen) and relative importance of pollen to nectar energy show a similar general decline with site age, however, the pattern is less clear owing to the highly patchy distribution of floral resources. Changes in floral reward structure reflect the general shift from annuals (generally low-reward open access flowers) to perennials (mostly high-reward and restricted access flowers) as post-fire regeneration ensues. The impact of fire on floral communities and their associated rewards have clear implications for pollinator community structure and we discuss this and the role of other disturbance factors on these systems.
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This paper presents our experience with combining statistical principles and participatory methods to generate national statistics. The methodology was developed in Malawi during 1999–2002. We demonstrate that if PRA is combined with statistical principles (including probability-based sampling and standardization), it can produce total population statistics and estimates of the proportion of households with certain characteristics (e.g., poverty). It can also provide quantitative data on complex issues of national importance such as poverty targeting. This approach is distinct from previous PRA-based approaches, which generate numbers at community level but only provide qualitative information at national level.