858 resultados para Driver response (reaction) time
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L’objectif de la présente étude visait à évaluer les effets différentiels de la privation de sommeil (PS) sur le fonctionnement cognitif sous-tendu par les substrats cérébraux distincts, impliqués dans le réseau fronto-pariétal attentionnel, lors de l’administration d’une tâche simple et de courte durée. Les potentiels évoqués cognitifs, avec sites d’enregistrement multiples, ont été prévilégiés afin d’apprécier les effets de la PS sur l’activité cognitive rapide et ses corrélats topographiques. Le matin suivant une PS totale d’une durée de 24 heures et suivant une nuit de sommeil normale, vingt participants ont exécuté une tâche oddball visuelle à 3 stimuli. L’amplitude et la latence ont été analysées pour la P200 et la N200 à titre d’indices frontaux, tandis que la P300 a été analysée, à titre de composante à contribution à la fois frontale et pariétale. Suite à la PS, une augmentation non spécifique de l’amplitude de la P200 frontale à l’hémisphère gauche, ainsi qu’une perte de latéralisation spécifique à la présentation des stimuli cibles, ont été observées. À l’opposé, l’amplitude de la P300 était réduite de façon prédominante dans la région pariétale pour les stimuli cibles. Enfin, un délai de latence non spécifique pour la N200 et la P300, ainsi qu’une atteinte de la performance (temps de réaction ralentis et nombre d’erreurs plus élevé) ont également été objectivées. Les résultats confirment qu’une PS de durée modérée entraîne une altération des processus attentionnels pouvant être objectivée à la fois par les mesures comportementales et électrophysiologiques. Ces modifications sont présentes à toutes les étapes de traitement, tel que démontré par les effets touchant la P200, la N200 et la P300. Qui plus est, la PS affecte différemment les composantes à prédominance frontale et pariétale.
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Introduction et objectifs : Alors que l'effet moteur de la lévodopa (L-dopa) dans la maladie de Parkinson (MP) est clair et établi, son effet sur la cognition demeure incertain. Les troubles cognitifs ont un impact important sur la qualité de vie et les études évaluant l'effet cognitif de ce médicament donnent des résultats encore divergents. L’objectif primaire de cette étude pilote est d’observer l’impact des doses cliniques de lévodopa sur la cognition. Un second objectif sera d'établir une courbe dose-réponse pour observer les différences potentielles. Méthodes : Cinq patients avec MP ont été évalués à l’aide de 2 tests cognitifs (CPT-II et Stroop) et 2 tests moteurs (Finger Tapping et UPDRS-III) en OFF (sevrage minimal de 12 heures) et en ON avec des doses croissantes de lévodopa (commençant à 50mg avec une augmentation de dose de 50mg par visite) jusqu’à l'observation d'une performance cognitive optimale ou d'effets secondaires. Une administration répétée des tests cognitifs a été faite à la première visite pour limiter l’effet d’apprentissage. Résultats : Le temps de réaction (RT) mesuré en millisecondes au CPT-II a augmenté (médiane 3.03%) après la prise de médicament alors que les erreurs ont légèrement diminué (médiane -9.92%). Au Stroop, l’effet d’interférence évalué selon les changements au temps d’inhibition mesuré en secondes était légèrement moindre sans changement dans les erreurs. Avec les doses prescrites, le RT a augmenté de 3,50% et le nombre d’erreurs est resté stable alors que les doses inférieures ont eu une moindre augmentation du RT tout en diminuant les erreurs. Dans le Stroop, les doses faibles ont amélioré le temps de près de 19% alors que les doses prescrites ont quant à elles diminué les erreurs. Malgré une certaine variabilité, la courbe dose-réponse indique que les erreurs diminuaient aux doses faibles et fortes dans le CPT-II alors que le RT augmentait généralement, ce qui pourrait indiquer un style de performance plus prudent. L’effet de la lévodopa sur l’interférence dans le Stroop variait légèrement sans tendances fixes mis à part le bénéfice observé par les doses faibles. Une importante variabilité a été observée dans les évaluations motrices entre les sujets ainsi qu'au sein du même sujet. Conclusion : Ces résultats indiquent qu’en général, le médicament ne semble pas avoir d’effet néfaste important sur l’attention et les fonctions exécutives évaluées auprès de ce groupe de patients parkinsoniens. L'effet cognitif des doses plus faibles semble leur être bénéfique et meilleur que les doses cliniquement prescrites. La relation dose-réponse démontre un effet cognitif variable de la lévodopa entre les doses, n'indiquant toutefois pas de tendances claires.
L’intégration de la prise de décision visuo-motrice et d’action motrice dans des conditions ambiguës
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La prise de décision est un mécanisme qui fait intervenir les structures neuronales supérieures afin d’effectuer un lien entre la perception du signal et l’action. Plusieurs travaux qui cherchent à comprendre les mécanismes de la prise de décision sont menés à divers ni- veaux allant de l’analyse comportementale cognitive jusqu'à la modélisation computationnelle. Le but de ce projet a été d’évaluer d’un instant à l’autre comment la variabilité du signal observé («bruit»), influence la capacité des sujets humains à détecter la direction du mouvement dans un stimulus visuel. Dans ces travaux, nous avons éliminé l’une des sources potentielles de variabilité, la variabilité d’une image à l’autre, dans le nombre de points qui portaient les trois signaux de mouvements cohérents (gauche, droite, et aléatoire) dans les stimuli de Kinématogramme de points aléatoires (KPA), c’est-à-dire la variabilité d’origine périphérique. Les stimuli KPA de type « V6 » étaient des stimuli KPA standard avec une variabilité instantanée du signal, et par contre les stimuli KPA de type « V8 », étaient modifiés pour éliminer la variabilité stochastique due à la variabilité du nombre de pixels d’un instant à l’autre qui portent le signal cohérent. Si la performance des sujets, qui correspond à leur temps de réaction et au nombre de bonnes réponses, diffère en réponse aux stimuli dont le nombre de points en mouvement cohérent varie (V6) ou ne varie pas (V8), ceci serait une preuve que la variabilité d’origine périphérique modulerait le processus décisionnel. Par contre, si la performance des sujets ne diffère pas entre ces deux types de stimuli, ceci serait une preuve que la source majeure de variabilité de performance est d’origine centrale. Dans nos résultats nous avons constaté que le temps de réaction et le nombre de bonnes réponses sont modulés par la preuve nette du mouvement cohérent. De plus on a pu établir qu’en éliminant la variabilité d’origine périphérique définit ci-dessus, on n’observe pas réellement de modification dans les enregistrements. Ce qui nous à amené à penser qu’il n y a pas de distinction claire entre la distribution des erreurs et les bonnes réponses effectuées pour chacun des essais entre les deux stimuli que nous avons utilisé : V6 et V8. C’est donc après avoir mesuré la « quantité d’énergie » que nous avons proposé que la variabilité observée dans les résultats serait probablement d’origine centrale.
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Le traumatisme craniocérébral léger (TCCL) a des effets complexes sur plusieurs fonctions cérébrales, dont l’évaluation et le suivi peuvent être difficiles. Les problèmes visuels et les troubles de l’équilibre font partie des plaintes fréquemment rencontrées après un TCCL. En outre, ces problèmes peuvent continuer à affecter les personnes ayant eu un TCCL longtemps après la phase aiguë du traumatisme. Cependant, les évaluations cliniques conventionnelles de la vision et de l’équilibre ne permettent pas, la plupart du temps, d’objectiver ces symptômes, surtout lorsqu’ils s’installent durablement. De plus, il n’existe pas, à notre connaissance, d’étude longitudinale ayant étudié les déficits visuels perceptifs, en tant que tels, ni les troubles de l’équilibre secondaires à un TCCL, chez l’adulte. L’objectif de ce projet était donc de déterminer la nature et la durée des effets d’un tel traumatisme sur la perception visuelle et sur la stabilité posturale, en évaluant des adultes TCCL et contrôles sur une période d’un an. Les mêmes sujets, exactement, ont participé aux deux expériences, qui ont été menées les mêmes jours pour chacun des sujets. L’impact du TCCL sur la perception visuelle de réseaux sinusoïdaux définis par des attributs de premier et de second ordre a d’abord été étudié. Quinze adultes diagnostiqués TCCL ont été évalués 15 jours, 3 mois et 12 mois après leur traumatisme. Quinze adultes contrôles appariés ont été évalués à des périodes identiques. Des temps de réaction (TR) de détection de clignotement et de discrimination de direction de mouvement ont été mesurés. Les niveaux de contraste des stimuli de premier et de second ordre ont été ajustés pour qu’ils aient une visibilité comparable, et les moyennes, médianes, écarts-types (ET) et écarts interquartiles (EIQ) des TR correspondant aux bonnes réponses ont été calculés. Le niveau de symptômes a également été évalué pour le comparer aux données de TR. De façon générale, les TR des TCCL étaient plus longs et plus variables (plus grands ET et EIQ) que ceux des contrôles. De plus, les TR des TCCL étaient plus courts pour les stimuli de premier ordre que pour ceux de second ordre, et plus variables pour les stimuli de premier ordre que pour ceux de second ordre, dans la condition de discrimination de mouvement. Ces observations se sont répétées au cours des trois sessions. Le niveau de symptômes des TCCL était supérieur à celui des participants contrôles, et malgré une amélioration, cet écart est resté significatif sur la période d’un an qui a suivi le traumatisme. La seconde expérience, elle, était destinée à évaluer l’impact du TCCL sur le contrôle postural. Pour cela, nous avons mesuré l’amplitude d’oscillation posturale dans l’axe antéropostérieur et l’instabilité posturale (au moyen de la vitesse quadratique moyenne (VQM) des oscillations posturales) en position debout, les pieds joints, sur une surface ferme, dans cinq conditions différentes : les yeux fermés, et dans un tunnel virtuel tridimensionnel soit statique, soit oscillant de façon sinusoïdale dans la direction antéropostérieure à trois vitesses différentes. Des mesures d’équilibre dérivées de tests cliniques, le Bruininks-Oseretsky Test of Motor Proficiency 2nd edition (BOT-2) et le Balance Error Scoring System (BESS) ont également été utilisées. Les participants diagnostiqués TCCL présentaient une plus grande instabilité posturale (une plus grande VQM des oscillations posturales) que les participants contrôles 2 semaines et 3 mois après le traumatisme, toutes conditions confondues. Ces troubles de l’équilibre secondaires au TCCL n’étaient plus présents un an après le traumatisme. Ces résultats suggèrent également que les déficits affectant les processus d’intégration visuelle mis en évidence dans la première expérience ont pu contribuer aux troubles de l’équilibre secondaires au TCCL. L’amplitude d’oscillation posturale dans l’axe antéropostérieur de même que les mesures dérivées des tests cliniques d’évaluation de l’équilibre (BOT-2 et BESS) ne se sont pas révélées être des mesures sensibles pour quantifier le déficit postural chez les sujets TCCL. L’association des mesures de TR à la perception des propriétés spécifiques des stimuli s’est révélée être à la fois une méthode de mesure particulièrement sensible aux anomalies visuomotrices secondaires à un TCCL, et un outil précis d’investigation des mécanismes sous-jacents à ces anomalies qui surviennent lorsque le cerveau est exposé à un traumatisme léger. De la même façon, les mesures d’instabilité posturale se sont révélées suffisamment sensibles pour permettre de mesurer les troubles de l’équilibre secondaires à un TCCL. Ainsi, le développement de tests de dépistage basés sur ces résultats et destinés à l’évaluation du TCCL dès ses premières étapes apparaît particulièrement intéressant. Il semble également primordial d’examiner les relations entre de tels déficits et la réalisation d’activités de la vie quotidienne, telles que les activités scolaires, professionnelles ou sportives, pour déterminer les impacts fonctionnels que peuvent avoir ces troubles des fonctions visuomotrice et du contrôle de l’équilibre.
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El propósito de este estudio es determinar la relación entre la exposición ocupacional y los niveles de audición en trabajadores urbanos en espacio abierto (aseo urbano en general). Se realizó un estudio de corte transversal con 491 personas que incluyen hombres y mujeres, cuyo ambiente laboral es el espacio abierto de la ciudad. Los datos se obtuvieron durante los exámenes médicos periódicos realizados en el año 2014 a los empleados de una empresa cuya actividad económica es el aseo urbano, que incluye recolección de basuras, cuidado forestal y de prados de uso común, y limpieza del borde de los andenes. Se realizó estadística descriptiva para las características demográficas y razón de disparidad u Odds Ratio (OR) para buscar la relación de antecedentes y hábitos personales con el riesgo de desarrollar pérdida auditiva. De las 491 personas expuestas a niveles altos de ruido ocupacional, 62% presentó pérdida auditiva, de los cuales la mayoría se desempeña como guadañadores y cortadores de césped, y son personas que llevan trabajando entre 1-5 años en la empresa. Se encontró un aumento estadísticamente significativo entre la baja escolaridad y el riesgo de sufrir hipoacusia (p=0.0001) y un efecto protector del uso de motocicleta y audífonos. La enfermedad vascular periférica, la práctica de tejo y la diabetes mostraron una fuerte tendencia a aumentar el riesgo. La pérdida auditiva encontrada en este grupo no se puede relacionar directamente con la exposición ocupacional a ruido, a pesar de ser trabajos que se llevan a cabo en el espacio urbano. Sin embargo, la baja escolaridad favorece la lesión auditiva y puede verse acelerada por enfermedades de alta prevalencia como diabetes y practicas recreacionales locales.
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The response of a uniform horizontal temperature gradient to prescribed fixed heating is calculated in the context of an extended version of surface quasigeostrophic dynamics. It is found that for zero mean surface flow and weak cross-gradient structure the prescribed heating induces a mean temperature anomaly proportional to the spatial Hilbert transform of the heating. The interior potential vorticity generated by the heating enhances this surface response. The time-varying part is independent of the heating and satisfies the usual linearized surface quasigeostrophic dynamics. It is shown that the surface temperature tendency is a spatial Hilbert transform of the temperature anomaly itself. It then follows that the temperature anomaly is periodically modulated with a frequency proportional to the vertical wind shear. A strong local bound on wave energy is also found. Reanalysis diagnostics are presented that indicate consistency with key findings from this theory.
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Anatomically segregated systems linking the frontal cortex and the striatum are involved in various aspects of cognitive, affective, and motor processing. In this study, we examined the effects of combined unilateral lesions of the medial prefrontal cortex (mPFC) and the core subregion of the nucleus accumbens (AcbC) in opposite hemispheres (disconnection) on a continuous performance, visual attention test [five-choice serial reaction-time task (5CSRTT)]. The disconnection lesion produced a set of specific changes in performance of the 5CSRTT, resembling changes that followed bilateral AcbC lesions while, in addition, comprising a subset of the behavioral changes after bilateral mPFC lesions previously reported using the same task. Specifically, both mPFC/AcbC disconnection and bilateral AcbC lesions markedly affected aspects of response control related to affective feedback, as indexed by perseverative responding in the 5CSRTT. These effects were comparable, although not identical, to those in animals with either bilateral AcbC or mPFC/AcbC disconnection lesions. The mPFC/AcbC disconnection resulted in a behavioral profile largely distinct from that produced by disconnection of a similar circuit described previously, between the mPFC and the dorsomedial striatum, which were shown to form a functional network underlying aspects of visual attention and attention to action. This distinction provides an insight into the functional specialization of corticostriatal circuits in similar behavioral contexts.
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A relatively simple, selective, precise and accurate high performance liquid chromatography (HPLC) method based on a reaction of phenylisothiocyanate (PITC) with glucosamine (GL) in alkaline media was developed and validated to determine glucosamine hydrochloride permeating through human skin in vitro. It is usually problematic to develop an accurate assay for chemicals traversing skin because the excellent barrier properties of the tissue ensure that only low amounts of the material pass through the membrane and skin components may leach out of the tissue to interfere with the analysis. In addition, in the case of glucosamine hydrochloride, chemical instability adds further complexity to assay development. The assay, utilising the PITC-GL reaction was refined by optimizing the reaction temperature, reaction time and PITC concentration. The reaction produces a phenylthiocarbarnyl-glucosamine (PTC-GL) adduct which was separated on a reverse-phase (RP) column packed with 5 mu m ODS (C-18) Hypersil particles using a diode array detector (DAD) at 245 nm. The mobile phase was methanol-water-glacial acetic acid (10:89.96:0.04 v/v/v, pH 3.5) delivered to the column at 1 ml min(-1) and the column temperature was maintained at 30 degrees C Using a saturated aqueous solution of glucosamine hydrochloride, in vitro permeation studies were performed at 32 +/- 1 degrees C over 48 h using human epidermal membranes prepared by a heat separation method and mounted in Franz-type diffusion cells with a diffusional area 2.15 +/- 0.1 cm(2). The optimum derivatisation reaction conditions for reaction temperature, reaction time and PITC concentration were found to be 80 degrees C, 30 min and 1 % v/v, respectively. PTC-Gal and GL adducts eluted at 8.9 and 9.7 min, respectively. The detector response was found to be linear in the concentration range 0-1000 mu g ml(-1). The assay was robust with intra- and inter-day precisions (described as a percentage of relative standard deviation, %R.S.D.) < 12. Intra- and inter-day accuracy (as a percentage of the relative error, %RE) was <=-5.60 and <=-8.00, respectively. Using this assay, it was found that GL-HCI permeates through human skin with a flux 1.497 +/- 0.42 mu g cm(-2) h(-1), a permeability coefficient of 5.66 +/- 1.6 x 10(-6) cm h(-1) and with a lag time of 10.9 +/- 4.6 h. (c) 2005 Elsevier B.V. All rights reserved.
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The ozone-ethene reaction has been investigated at low pressure in a flow-tube interfaced to a u.v. photoelectron spectrometer. Photoelectron spectra recorded as a function of reaction time have been used to estimate partial pressures of the reagents and products, using photoionization cross-sections for selected photoelectron bands of the reagents and products, which have been measured separately. Product yields compare favourably with results of other studies, and the production of oxygen and acetaldehyde have been measured as a function of time for the first time. A reaction scheme developed for the ozone-ethene reaction has been used to simulate the reagents and products as a function of time. The results obtained are in good agreement with the experimental measurements. For each of the observed products, the simulations allow the main reaction (or reactions) for production of that product to be established. The product yields have been used in a global model to estimate their global annual emissions in the atmosphere. Of particular interest are the calculated global annual emissions of formaldehyde (0.96 ± 0.10 Tg) and formic acid, (0.05 ± 0.01 Tg) which are estimated as 0.04% and 0.7% of the total annual emission respectively.
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In a study using UV photoelectron spectroscopy (PES) of the atmospherically relevant reaction CH3SCH3 + Cl2 → CH3SCH2Cl + HCl bands associated with a reaction intermediate have been observed. These have been assigned to ionization of the covalently bound molecule (CH3)2SCl2 on the basis of the intensity of the observed bands as a function of reaction time, molecular orbital calculations of vertical ionization energies and evidence from infrared spectroscopy. A method has also been developed, with the flow-tube/PE spectrometer combination used, to measure photoionization cross-sections of the reagents and products at the photon energy utilized and this has allowed the photoionization cross-section of the intermediate to be estimated. This work augments an earlier study in which the rate constant of the reaction between CH3SCH3 (DMS) and Cl2 has been measured at room temperature.
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Previous research has indicated a potential discontinuity between monkey and human ventral premotor-parietal mirror systems, namely that monkey mirror systems process only transitive (object-directed) actions, whereas human mirror systems may also process intransitive (non-object-directed) actions. The present study investigated this discontinuity by seeking evidence of automatic imitation of intransitive actions—hand opening and closing—in humans using a simple reaction time (RT), stimulus–response compatibility paradigm. Left–right and up–down spatial compatibility were controlled by ensuring that stimuli were presented and responses executed in orthogonal planes, and automatic imitation was isolated from simple and complex orthogonal spatial compatibility by varying the anatomical identity of the stimulus hand and response hemispace, respectively. In all conditions, action compatible responding was faster than action incompatible responding, and no effects of spatial compatibility were observed. This experiment therefore provides evidence of automatic imitation of intransitive actions, and support for the hypothesis that human and monkey mirror systems differ with respect to the processing of intransitive actions.
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1,1′-Diacetylferrocene reacts with neat hydrate over a period of 72 h at 20°C to give the dihydrazone [H2NN(Me)CC5H4FeC5H4C(Me)NNH2] (6) in almost quantitative yield. Either prolonging the reaction time or reacting 6 with fresh hydrazine causes the iron to be stripped from the metallocene and bis(hydrazine)bis(hydrazinecarboxylato-N′,O) iron(II), [Fe(N2H4)2(OOCNHNH2)2] (11), crystallizes. In the presence of Ba2+ or Mo2+ ions two molecules of complex 6 react to give the cyclic diazine [N(Me)CC5H4FeC5H4C (Me)N]2 (7) in high yield. Hydrazine is liberated in this reaction. Complexes 6 and 11 have been characterized crystallographically. The cyclic voltammograms of complexes 6 and 7 contain essentially non-reversible oxidation peaks.
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Emotional reactivity and the time taken to recover, particularly from negative, stressful, events, are inextricably linked, and both are crucial for maintaining well-being. It is unclear, however, to what extent emotional reactivity during stimulus onset predicts the time course of recovery after stimulus offset. To address this question, 25 participants viewed arousing (negative and positive) and neutral pictures from the International Affective Picture System (IAPS) followed by task-relevant face targets, which were to be gender categorized. Faces were presented early (400–1500 ms) or late (2400–3500 ms) after picture offset to capture the time course of recovery from emotional stimuli. Measures of reaction time (RT), as well as face-locked N170 and P3 components were taken as indicators of the impact of lingering emotion on attentional facilitation or interference. Electrophysiological effects revealed negative and positive images to facilitate face-target processing on the P3 component, regardless of temporal interval. At the individual level, increased reactivity to: (1) negative pictures, quantified as the IAPS picture-locked Late Positive Potential (LPP), predicted larger attentional interference on the face-locked P3 component to faces presented in the late time window after picture offset. (2) Positive pictures, denoted by the LPP, predicted larger facilitation on the face-locked P3 component to faces presented in the earlier time window after picture offset. These results suggest that subsequent processing is still impacted up to 3500 ms after the offset of negative pictures and 1500 ms after the offset of positive pictures for individuals reacting more strongly to these pictures, respectively. Such findings emphasize the importance of individual differences in reactivity when predicting the temporality of emotional recovery. The current experimental model provides a novel basis for future research aiming to identify profiles of adaptive and maladaptive recovery.
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This study investigated the orienting of visual attention in rats using a 3-hole nose-poke task analogous to Posner, Information processing in cognition: the Loyola Symposium, Erlbaum, Hillsdale, (1980) covert attention task for humans. The effects of non-predictive (50% valid and 50% invalid) and predictive (80% valid and 20% invalid) peripheral visual cues on reaction times and response accuracy to a target stimulus, using Stimuli-Onset Asynchronies (SOAs) varying between 200 and 1,200 ms, were investigated. The results showed shorter reaction times in valid trials relative to invalid trials for both subjects trained in the non-predictive and predictive conditions, particularly when the SOAs were 200 and 400 ms. However, the magnitude of this validity effect was significantly greater for subjects exposed to predictive cues, when the SOA was 800 ms. Subjects exposed to invalid predictive cues exhibited an increase in omission errors relative to subjects exposed to invalid non-predictive cues. In contrast, valid cues reduced the proportion of omission errors for subjects trained in the predictive condition relative to subjects trained in the non-predictive condition. These results are congruent with those usually reported for humans and indicate that, in addition to the exogenous capture of attention promoted by both predictive and non-predictive peripheral cues, rats exposed to predictive cues engaged an additional slower process equivalent to human`s endogenous orienting of attention. To our knowledge, this is the first demonstration of an endogenous-like process of covert orienting of visual attention in rats.
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Evidence exists that both right and left hemisphere attentional mechanisms are mobilized when attention is directed to the right visual hemifield and only right hemisphere attentional mechanisms are mobilized when attention is directed to the left visual hemifield. This arrangement might lead to a rightward bias of automatic attention. The hypothesis was investigated by testing male volunteers, wherein a ""location discrimination"" reaction time task (Experiments 1 and 3) and a ""location and shape discrimination"" reaction time task (Experiments 2 and 4) were used. Unilateral (Experiments 1 and 2) and unilateral or bilateral (Experiments 3 and 4) peripheral visual prime stimuli were used to control attention. Reaction time to a small visual target stimulus in the same location or in the horizontally opposite location was evaluated. Stimulus onset asynchronies (SOAs) were 34, 50, 67, 83 and 100 ms. An important prime stimulus attentional effect was observed as early as 50 ms in the four experiments. In Experiments 2, 3 and 4, this effect was larger when the prime stimulus occurred in the right hemifield than when it occurred in the left hemifield for SOA 100 ms. In Experiment 4, when the prime stimulus occurred simultaneously in both hemifields, reaction time was faster for the right hemifield and for SOA 100 ms. These results indicate that automatic attention tends to favor the right side of space, particularly when identification of the target stimulus shape is required. (c) 2007 Elsevier Inc. All rights reserved.