996 resultados para prison environment
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There are limited studies on the adequacy of prisoner diet and food practices, yet understanding these are important to inform food provision and assure duty of care for this group. The aim of this research was to assess the dietary intakes of prisoners to inform food and nutrition policy in this setting. This research used a cross-sectional design with convenience sampling in a 945 bed male high secure prison. Multiple methods were used to assess food available at the group level, including verification of food portion, quality, and practices. A pictorial tool supported the diet history method. Of 276 eligible prisoners, 120 dietary interviews were conducted and verified against prison records, with 106 deemed plausible. The results showed the planned food to be nutritionally adequate, with the exception of vitamin D for older males and long chain fatty acids, with sodium above Upper Limits. The Australian Dietary Targets for chronic disease risk were not achieved. High energy intakes were reported with median 13.8MJ (SE 0.3MJ). Probability estimates of inadequate intake varied with age groups: magnesium 8% (>30 years), 2.9% (<30 years); calcium 6.0% (>70 years), 1.5% (<70 years); folate 3.5%; zinc and iodine 2.7%; and vitamin A 2.3%. Nutrient intakes were greatly impacted by self-funded snacks. Results suggest nutrient intakes nutritionally favourable when compared to males in the community. This study highlights the complexity of food provision in the prison environment, and also poses questions for population level dietary guidance in delivering appropriate nutrients within energy limits.
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L’objectif principal de cet article est de mieux connaître les perceptions de personnes détenues en ce qui a trait aux effets sur le climat carcéral d’un règlement qui vise à restreindre l’usage du tabac dans les établissements de détention québécois. Une méthodologie mixte a été employée afin de recueillir des données auprès de 113 personnes détenues dans trois établissements de détention du Québec. Les données quantitatives ont été analysées de manière descriptive et comparative, alors que les données qualitatives ont fait l’objet d’une analyse thématique. Les résultats de l’étude démontrent que les personnes détenues, en désaccord pour la majorité avec l’implantation du nouveau règlement, ont perçu que son implantation a contribué à une hausse des tensions, du trafic de cigarettes et de leur valeur sur le marché noir. Selon leur position ou leur pouvoir, cette situation peut s’avérer profitable pour certains détenus alors qu’elle accroît la vulnérabilité d’autres détenus. L’hypothèse de départ voulant que l’entrée en vigueur d’un nouveau règlement sur le tabagisme entraîne des perturbations du climat carcéral est soutenue par les résultats obtenus.
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Jusqu’à maintenant, la prison a surtout été analysée à partir du point de vue des détenus et celui des surveillants comme si le vécu de l’enfermement et la relation détenus-surveillants étaient les seuls points de vue permettant d’en apprendre sur ce qu’elle est et d’en saisir le fonctionnement. Nous pensons, pour notre part, que d’autres points de vue sont possibles, voire même souhaitables. C’est le cas, notamment, de celui des enseignants qui exercent leur métier en prison. Bien que théoriquement en mesure d’offrir un complément intéressant aux fonctions de dissuasion et de réinsertion sociale que la prison remplit difficilement à elle seule, le projet éducatif carcéral constitue une activité plus ou moins marginalisée qui est ramenée au niveau des autres activités pénitentiaires. Au premier chef, c’est à la prison que nous sommes tentés d’en imputer la responsabilité et, de fait, elle y est pour quelque chose. D’abord conçue pour neutraliser des criminels, il lui est difficile de les éduquer en même temps. Mais cette marginalisation, nous le verrons, n’est pas le seul fait de la prison. Elle tient aussi beaucoup au mandat qu’ils se donnent et à la façon dont les enseignants se représentent leur travail. S’étant eux-mêmes défini un mandat ambitieux de modelage et de remodelage de la personnalité de leurs élèves délinquants détenus, prérequis, selon eux, à un retour harmonieux dans la collectivité, les enseignants déplorent qu’on ne leur accorde pas toute la crédibilité qui devrait leur revenir. Cette situation est d’autant plus difficile à vivre, qu’à titre de travailleurs contractuels pour la plupart, ils sont déjà, aux yeux du personnel correctionnel, objets d’une méfiance qui sera d’autant plus grande que, pour effectuer leur travail, ils doivent se faire une représentation du délinquant et du délit peu compatibles avec celles qui prévalent dans le milieu. C’est ainsi qu’à la marginalisation comme fait organisationnel se superpose une auto-marginalisation, incontournable, qui est le fait des enseignants eux-mêmes et qui se traduit par leur attitude de réserve à l’égard de la prison. La chose est d’autant plus paradoxale que le mandat que se donnent les enseignants, bien qu’ils s’en gardent de le dire, correspond tout à fait au projet correctionnel. Mais la prison, davantage préoccupée par la gestion du risque que par la réinsertion sociale des détenus, n’a d’intérêt pour l’éducation en milieu carcéral que dans la mesure où elle permet une socialisation à l’idéologie pénitentiaire et contribue à consolider la paix à l’intérieur des murs avec la complicité des enseignants eux-mêmes. Du reste, ces derniers ne sont pas dupes et lui en font grief, encore qu’il soit permis de nous demander si on ne lui reproche pas, plus simplement, de ne pas leur donner toute la place qu’ils croient leur revenir et de les laisser suspendus dans le vide carcéral.
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Le sujet principal de ce mémoire est l’expression des émotions en univers carcéral. L’émission radiophonique « Souverains Anonymes » a servi d’étude de cas pour ce travail. Dans cette étude, j’ai analysé en détail l’expression des émotions dans un environnement supposément hostile, soit le milieu carcéral. Je me suis appuyée sur la littérature portant sur les émotions et les institutions totales afin d’étudier un nouvel axe qui est celui de l’analyse interactionnelle de l’expression des émotions dans un environnement imposé, régimenté, a priori non propice à de telles expressions. Le corpus à partir duquel j’ai élaboré mes analyses est constitué, d’une vidéographie intitulée « Hommes de passage » réalisé par Bruno Boulianne. C’est une vidéographie, qui a été tourné sur l’émission de radio avec également des entretiens menés en dehors du contexte de la radio. Quatre extraits pertinents ont été retenus dans cette vidéographie pour l’analyse des moments visibles d’émotion. Le corpus est également constitué d’une journée d’observation de la préparation de cette émission, observation que j’ai enregistrée sous forme de notes manuscrites. Enfin une seconde journée d’observation m’a permise de compléter et de vérifier les résultats de mes analyses. Par l’analyse de toutes ces données, je tente de mieux comprendre comment et dans quelles circonstances les détenus expriment et parlent de leurs émotions. Comme nous le verrons à travers les analyses que je propose, il est principalement question de leur identité lorsque les détenus expriment ou parlent de leurs émotions. Il s’agit d’une identité qu’ils voudraient obtenir, soit celle qu’ils souhaitent regagner ou celle qu’ils souhaitent acquérir. Cette quête identitaire revêt différents aspects, entre autres, avec des références à la morale, à la famille ou encore aux murs de la prison. L’expression des émotions et l’expression identitaire apparaissent donc inextricablement liées dans leur discours.
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Les agents des services correctionnels sont appelés à travailler et à intervenir quotidiennement auprès des individus incarcérés et se trouvent au cœur du fonctionnement des établissements de détention provinciaux du Québec. Leurs pratiques disciplinaires envers les individus incarcérés étaient auparavant considérées comme arbitraires et prenaient place dans un milieu défini comme autonome, autosuffisant, fermé sur l’extérieur et ne nécessitant pas le support de la société (Goffman, 1961). Les dernières décennies ont apporté de nombreux changements, tels la reconnaissance des droits des individus incarcérés, l’ouverture du milieu carcéral sur la société ou encore la normalisation des conditions de détention. A ceux-ci se sont ajoutés la Loi sur le système correctionnel du Québec et son Règlement d’application qui vient régir le processus disciplinaire. L’objet de cette recherche vise la compréhension des pratiques des agents correctionnels en matière de poursuites disciplinaires suite à ces changements. Cette étude vise également à comprendre les éléments venant influencer la décision, par un agent correctionnel, de dresser un rapport disciplinaire. Nos résultats se divisent en deux volets. Le premier suggère que le droit disciplinaire est une question d’équilibre carcéral. Les agents correctionnels, ayant la mission de maintenir la sécurité et l’ordre au sein du milieu carcéral, prennent également part à la mission de réinsertion sociale des individus incarcérés. Les agents doivent moduler leurs pratiques disciplinaires selon des éléments administratifs et institutionnels, tout en entretenant une relation avec les individus incarcérés basée sur la négociation et le marchandage. Le deuxième suggère que le droit disciplinaire est une question de pouvoir. En effet, malgré l’encadrement des établissements carcéraux par des textes légaux, les agents correctionnels détiennent un pouvoir discrétionnaire reconnu et accepté dans l’application de la discipline.
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À la base, les jeux de hasard et d’argent (JHA) se révèlent pour la grande majorité des gens une activité ludique agréable. On les associe effectivement aux loisirs, puisqu’ils répondent pratiquement aux mêmes besoins, dont la curiosité, le divertissement, la détente, la socialisation et la reconnaissance (Chevalier, 2003; Chevalier & Papineau, 2007; Paradis & Courteau, 2003). En contrepartie, ils constituent tout de même un risque d’excès. Bien que personne ne soit vraiment à l’abri de la dépendance, les écrits scientifiques montrent que certains groupes se révèlent particulièrement à risque. Avec les personnes qui souffrent de troubles mentaux et toxicomaniaques (Walters, 1997), la population correctionnelle se trouve parmi les individus les plus susceptibles de présenter des problèmes liés au jeu pathologique (Abbott, McKenna, & Giles, 2005; Ashcroft, Daniels, & Hart, 2004; Lahn, 2005). Or, si plusieurs études informent sur les habitudes de jeu précarcérales des hommes condamnés à l’emprisonnement, peu renseignent sur ce qu’il advient de cette pratique à l’intérieur des établissements de détention. Malgré une interdiction formelle des services correctionnels, on reconnaît pourtant la présence des JHA en prison (Abbott et al., 2005; Lahn & Grabosky, 2003; Nixon, Leigh, & Grabosky, 2006; Williams, Royston, & Hagen, 2005; Lahn, 2005). Cependant, la plupart des études se contentent trop souvent de dresser un portrait purement descriptif des types de jeux et des formes de mises. Une meilleure compréhension de cette pratique intra-muros se révèle essentielle, ne serait-ce que si l’on tient compte de la proportion non négligeable de détenus aux prises avec une telle dépendance. Cette thèse entend donc améliorer la compréhension de cette pratique dans les établissements de détention fédéraux du Québec, en se basant sur l’opinion et l’expérience de 51 hommes qui y sont incarcérés. Des entrevues qualitatives en français ont été effectuées avec des détenus québécois de plus de 18 ans, purgeant une peine d’emprisonnement minimale de vingt-quatre mois. Les résultats obtenus suite à des analyses thématiques sont répartis dans trois articles scientifiques. Le premier article décrit le déroulement des JHA intra-muros et analyse l’influence du milieu carcéral sur l’accès à ces activités et leur signification. Contrairement à nos attentes, le règlement interdisant les paris ne s’avère pas un obstacle central à leur pratique. Des éléments liés au contexte correctionnel et à la sentence en restreignent davantage la participation. La disponibilité et les bienfaits habituellement retirés des JHA, comme le plaisir et l’excitation, s’avèrent beaucoup plus limités que ce que ces activités offrent habituellement dans la société libre. Le second article étudie les conséquences potentielles des JHA, de même que la façon dont les détenus y réagissent. À la base, le seul fait que ces activités impliquent obligatoirement un échange d’argent, de biens de valeur ou de services rendus engendre pour tous les joueurs un risque de contracter des dettes. Une analyse dynamique montre que certaines frictions se développent autour des JHA, qui s’expliquent toutefois mieux par les caractéristiques du milieu carcéral. Le dernier article aborde les motifs qui justifient la participation ou non de la population correctionnelle à des JHA durant leur incarcération. Il tient compte des habitudes de jeu au cours des douze mois qui ont précédé la détention, soit des non-joueurs, des joueurs récréatifs et des joueurs problématiques. Pour la plupart des détenus, les JHA servent d’alternative ludique à l’ennui, mais certains les utilisent également dans le but de s’intégrer, voire indirectement de se protéger. Fait encore plus intéressant, malgré la présence de joueurs dépendants parmi les hommes interviewés, aucune des motivations généralement associées au jeu pathologique n’a été rapportée pour justifier la pratique des JHA en prison. En somme, les JHA demeurent généralement sans conséquence dans les établissements de détention québécois, puisque très peu de détenus semblent dépasser leurs limites et s’endetter. Les conflits entourant ces activités apparaissent surtout sous forme de querelles, suite à des doutes sur l’intégrité d’un joueur ou une défaite non assumée. Les événements violents, comme des règlements de compte, faisant suite à des dettes impayées se révèlent exceptionnels. Les résultats de cette thèse montrent également que certains joueurs pathologiques, malgré l’opportunité de s’adonner à des JHA, s’abstiennent ou cessent de miser au cours de leur incarcération. Ces dernières données permettent de réfléchir sur le concept de dépendance et sur les éléments prometteurs pour le traitement des joueurs problématiques incarcérés.
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Ce mémoire a pour objectif de comprendre la prise en charge médicale des détenus à partir des pratiques professionnelles du personnel médical. Une méthodologie qualitative comprenant 14 entretiens semi-dirigés menés auprès d’infirmières et de médecins œuvrant dans six établissements québécois de détention provinciale a été utilisée pour réaliser cette étude. Notre recherche apporte une compréhension du regard que posent les professionnels de la santé sur leurs rôles et leurs fonctions mais également sur leurs patients détenus. Sur le plan professionnel, elle met en lumière l’autonomie d’action du personnel infirmier, ses avantages dans l’exercice de leur profession, mais elle fait également ressortir les contraintes qu’impose la prison comme milieu de travail. L’éclatement du mandat professionnel entre le soin, la relation d’aide et la surveillance ainsi que la dichotomie dans les représentations du patient détenu, entre risque et protection, font également partie de nos analyses. De plus, nos résultats ont permis de dresser des parallèles avec la gestion du risque et la nouvelle santé publique sous l’angle de la responsabilisation des détenus. Enfin, nous proposons que la responsabilisation du patient détenu est intégrée au sein des pratiques médicales malgré le fait que certains éléments de l’environnement carcéral et de la relation thérapeutique font obstacle à sa pleine réalisation. Le caractère toujours coercitif de la prison nous questionne à savoir si la période d’incarcération peut vraiment constituer un « moment privilégié » de responsabilisation du détenu face à sa santé.
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The gradual increase of violence in Brazilian society has being resulting in a growing of the prison population over last years, as well as the proportion of women than men. The participation of women in crime and responsibilities within her family makes this phenomenon a growing social problem. Women prisoners are mostly young, in reproductive age, making pregnancy a recurrent situation while they are serving a sentence. The studies about female criminality are poor and not helpful about its real dimension, especially when targeted to women who experienced pregnancy in this environment. Given these considerations, this research had as its object of study the experience of women in prison during pregnancy: analyze the experience of women in prison during the gestational period. This is a descriptive and qualitative study. The data were sourced through a semi-structured interview with nine incarcerated women, between August and September 2011, who met the inclusion criteria previously established, and organized according to the precepts of content analysis according to Bardin. Through this coding and classification process became a central thematic: the experience of women in prison during pregnancy, resulting in three categories: category 1 interpersonal relationships; category 2 - feelings that permeate the pregnant woman in prison; and category 3 absence of health care to incarcerated pregnant. The data were analyzed according to the available literature and the study revealed that interpersonal relationships, maintained by these women in prison, were marked by distance from family members, primarily due to socioeconomic factors, being a challenge for addressing of pregnancy in prison and reports of abuse of power by employees working in the institution. The women, who experience pregnancy in prison are more likely to experience feelings of worry, doubts, sadness and fear for baby s health due to lack of antenatal care and about the prison environment structure to meet your needs. The health care aimed at these women is poor and often does not occur, endangering the baby s life and his own mother, this is being a troubling reality in public health system. Finally, it is expected that this study can give visibility to an issue rarely discussed in the literature and contribute to the construction of specific public policies for this reality, in order to minimize the effects of incarceration during pregnancy
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Pós-graduação em Alimentos e Nutrição - FCFAR
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O contexto prisional tem recebido nos últimos anos uma grande atenção por parte dos investigadores portugueses. Porém, esse estudo não se têm centrado nos guardas prisionais, como grupo profissional. Dada a inexistência de pesquisas sobre esta temática, o presente estudo pretende analisar os contextos em que se desenrola o exercício das funções dos guardas prisionais, uma vez que estas podem produzir desmotivação e desgaste profissional nestes indivíduos. A investigação decorreu com a participação de guardas prisionais, a exercer funções nos Estabelecimentos Prisionais de Chaves, Lamego e Izeda. Para serem atingidos os objetivos propostos, optou-se pelo método qualitativo,através da aplicação de entrevistas semiestruturadas como instrumento de recolha de dados. Durante o mês de Abril e Maio de 2016 foram realizadas entrevistas a quinze guardas prisionais que trabalhavam em contacto direto com os reclusos. Ao longo da análise das entrevistas ficaram patentes nas declarações algumas fontes de desmotivação devido ao congelamento de salários e das progressões na função pública, à inexistência de concursos internos e à ineficácia e injustiça das avaliações de desempenho. Por outro lado, os profissionais estudados afirmam sentir uma fraca valorização das suas funções no serviço, a par de uma má imagem da sua profissão, difundida e sustentada pelos meios de comunicação social. Estes fatores podem contribuir para que eles próprios não se sintam identificados com o grupo profissional ao qual pertencem. Finalmente, os entrevistados manifestam sentir uma falta de formação contínua, cuja existência consideram fundamental.
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[ES] el objetivo del presente trabajo es mostrar las características generales de la actual realidad penitenciaria en cuanto a la pena de prisión y las penas alternativas. Se analiza la pena de prisión desde una perspectiva crítica dando a conocer las limitaciones que presenta la prisión en cuanto a los derechos de las personas presas y haciendo una descripción sobre los principales efectos negativos que genera sobre estas personas. Desde la consolidación del Código Penal de 1995 hasta la última reforma penal de 2015 se ha dado un incremento constante de la dureza de las penas, aumentando la duración de la pena de prisión y su cumplimiento dentro de la prisión. Consecuentemente, se reduce la aplicación de las penas alternativas a la prisión, contrariando así el principio constitucional descrito en el artículo 25.2 orientado a la resocialización del penado y el principio de intervención mínima o ultima ratio del Derecho Penal.
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The space of the prison is no longer on the margins in relation to societal `centres', but instead acts as an adjunct to the urban environment. With the disappearance of the Gothic prison from the archi-texture of contemporary cities, the meaning conveyed by its façade has lost much of its potency. It is now contemporary prison drama, as opposed to the physical façade, that represents the interface between the public and the prison. This article explores a dramatic representation of the prison (The Shawshank Redemption) through the lens of Freud's (1919/1955) notion of the uncanny and Bachelard's (1958/1994) poetics of domestic space. Incarceration, as depicted in film and television, reinforces the `place myths' of the prison (Shields, 1991). Contemporary prison drama portrays the prison as a marginal space in much the way that the Gothic façades of the 19th-century prison projected a particular message. The prison, as depicted on screen, is a simulacrum. It is a facsimile of an architectural idea that only ever existed as a façade - a façade that occluded as much as it projected.
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It has long been assumed that risk taking is closely associated with criminal behavior. One reason for placing criminals behind bars-aside from punishment and protecting the public-is to prevent them from engaging in further risky criminal activities. Limited attention has been paid to whether being inside or outside prison affects offenders' risk-taking behaviors and attitudes. We compared risk-taking behaviors and attitudes in five risk domains (ethical, financial, health/safety, recreational, social) among 75 incarcerated offenders (i.e., offenders who are currently in prison) and 45 ex-offenders (i.e., offenders who have just been released from prison). Ex-offenders reported higher likelihood of engaging in risky behavior, driven largely by a willingness to take more risks in the recreational and ethical domains. Benefits attributed to risk taking as well as risk perception did not differ between incarcerated and ex-offenders, indicating that the opportunity to take risks might underlie behavioral risk intentions. Our results also indicate that risk-taking activities are better predicted by the expected benefits rather than by risk perception, aside from the health/safety domain. These results highlight the importance of studying the person and the environment and examining risk taking in a number of content domains.
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Les gangs de rue suscitent aujourd’hui l’intérêt de nombreux chercheurs en raison de la menace qu’ils semblent poser à la société et ses institutions. En effet, depuis quelques années, les Services Correctionnels du Québec connaissent une hausse du nombre de personnes incarcérées associées aux gangs de rue et plusieurs questionnements sont soulevés face à la recrudescence de ces groupes en prison. Peu de recherches se sont penchées sur la question des gangs de rue en prison, alors que ceux-ci semblent être à la source de plusieurs problèmes aigus dans les institutions carcérales. Ainsi, ces derniers sont souvent associés à la criminalité et à la violence, que ce soit dans les médias ou dans la littérature scientifique et semblent être la source de plusieurs inquiétudes de la part du grand public; considérés comme imprévisibles et violents, ils font peur. Groupes diversifiés et difficiles à saisir, leur étude se veut non seulement primordiale vu leur nature, mais nécessaire afin d’en saisir la complexité et pouvoir agir, que ce soit au niveau de la prévention, de la gestion ou encore de la répression. Ce mémoire vise donc la compréhension de l’expérience des membres de gangs de rue dans les prisons provinciales québécoises. Dans ce cadre, nous avons procédé par une approche qualitative au moyen d’entretiens de type qualitatif menés auprès de détenus considérés par les services correctionnels comme étant proches ou membres de gangs de rue. Les vingt-et-une entrevues menées nous ont permis d’approfondir et de saisir le vécu de ces derniers en détention. De ces entretiens, trois grandes dimensions sont ressorties, soit l’organisation sociale des gangs de rue en prison, les conditions de détention difficiles dans lesquelles évoluent ces groupes ainsi que leur fonctionnement en prison. Nos analyses nous ont permis de dégager certains constats. À leur arrivée en prison, les individus affiliés aux gangs de rue sont doublement étiquetés, et se retrouvent dans des secteurs de détention spécifiques où les conditions sont particulièrement difficiles à vivre. Dans ce contexte, les gangs de rue tendent à reproduire en prison certains attributs associés aux gangs de rue, notamment une certaine structure et hiérarchie organisationnelle et un esprit de cohésion. Il ressort ainsi de notre étude que cette solidarité semble permettre aux gangs de rue de s’adapter à l’environnement hostile que représente la prison. Toutefois, cette solidarité nous parait être un obstacle ou du moins une difficulté inhérente à la prise en charge et à la gestion des gangs de rue en prison.
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This paper reports on the experiences of an extracurricular program in English language learning (ELL) that was implemented in an institute of technology in the hinterland of the People's Republic of China (PRC). Following the guidelines set out in an impact study of the reform of curriculum change in Hong Kong (Adamson & Morris, 2000), this study takes account of the context of the particular socio-cultural and political environment in which the research program takes place. Three distinct phases emerged in the career of the extracurricular program - the establishment of the program; successful implementation; and the decline. The study identifies three key factors that shaped these phases: teacher motivation; student motivation and its various influences; and available resources (including collegial and administrative support). The findings suggest that of the key factors impacting on the ELL extracurriculum, student motivation was the most influential.