7 resultados para petite enfance
em BORIS: Bern Open Repository and Information System - Berna - Suiça
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* naissance 18.6.1876 à Zofingue,décès 15.10.1960 à Zofingue, prot., de Zofingue. Fils de Johann Franz Emil, imprimeur, et d'Elisabeth Caroline Steiner. ∞ 1) Ida Brack, 2) Emmy Mathys. Apprentissage d'imprimeur. R. reprit la petite entreprise de son père en 1898. Il en fit la principale imprimerie et maison d'édition de Suisse en adoptant et développant le procédé de l'héliogravure. R. édita de nombreuses revues et journaux, dont la Schweizer Illustrierte Zeitung dès 1911 (Schweizer Illustrierte depuis 1965), L'Illustré à partir de 1921 et le Blick dès 1959. Bibliographie – B. Meier, T. Häussler, Zwischen Masse, Markt und Macht, 2009
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Le Parc archéologique européen de Bliesbruck-Reinheim fait partie des sites archéologiques les plus visités des provinces du nord-ouest de l’Empire romain. On se trouve là non seulement dans un lieu de promenade agréable occupé très tôt par les hommes, mais on flâne aussi à travers un vicus, une petite ville romaine, on entre dans ses maisons pour y regarder leur aménagement, on s’attarde dans des thermes publics bien conservés et on se sent plongé dans l’histoire des premiers siècles de notre ère.
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The nineteenth century uncovered and analysed the tragic episodes of witch-hunting and ‘witch’ trials common in Renaissance Europe. Fascinating not only to historians, this subject also inspired men of letters who popularized the image of the witch as an old, ugly and evil person, who thus deserved her lot. Jules Michelet’s La sorcière of 1862 takes a very different approach. Simultaneously a literary and historical work, the book proved scandalous as it rehabilitated the figure of the witch, shedding favourable light on her image: it was the witch who was able to save a last spark of humanity in moments of despair; it was she who acted as comforter and healer to the people. In the context of nineteenth-century literature, certain works by female authors that focused on ‘witches,’ stand out. Whilst certain male authors (Michelet included) presented the witch as a figure from the past, who had finally perished in the 17th century, texts such as George Sand’s La petite Fadette (1848) or Eliza Orzeszkowa’s Dziurdziowie (1885), suggest that the end of witch trials did not imply an end to accusations, persecutions, and even executions of ‘witches’ – and, that in terms of culture, witchcraft or sorcery had not disappeared from the societies they knew.
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Le poète Ossip Mandelstam a été habité toute sa vie par un sentiment d’exil et de déracinement dont les causes sont diverses (« chaos judaïque » de son enfance, déménagements incessants, expérience de catastrophes historiques, etc.) : son ralliement au mouvement acméiste peut se comprendre comme une tentative de lutter contre ce sentiment au niveau de l’imaginaire. Le programme acméiste, contrairement au mouvement symboliste qui déprécie les choses d’ici bas au profit d’une réalité transcendante, peut en effet se définir comme une tentative de rendre au monde une certaine matérialité et hospitalité. Dans ce contexte, Mandelstam privilégie le motif architectural, qui lui fournit de nombreuses images de l’abri, du logement et de la protection, tout particulièrement dans son recueil intitulé Pierre. Néanmoins, si les images architecturales convoquées par Mandelstam apaisent momentanément sa soif d’un foyer, elles ne sont pas suffisantes : le poète invoque encore le pouvoir et le statut ontologique particuliers de la langue russe, seule langue capable selon lui de retrouver l’âme des choses et de faire que le poète se sente chez soi dans le monde.
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« Les littératures nationales ne signifient plus grand-chose aujourd’hui. Nous entrons dans l’ère de la littérature mondiale et il appartient à chacun de nous de hâter cette évolution » (Goethe). Milan Kundera, écrivain natif de Moravie ayant émigré en France en 1975, reprend à son compte cet idéal formulé en 1827 par Goethe et le réactive : selon lui, en effet, le seul contexte où peuvent véritablement se révéler le sens et la valeur d’une œuvre est le grand contexte de l’histoire supranationale. Dans cet espace de diversité où l’œuvre n’est pas soutenue par son prestige national, mais par son originalité, un roman tchèque (littérature d’une petite nation) aussi bien qu’un roman français (littérature d’une grande nation) peut trouver sa place. Comment faire une histoire de la littérature mondiale sans la présenter comme une juxtaposition d’histoires littéraires nationales ? C’est la question à laquelle cette conférence s’efforcera de répondre en s’appuyant sur les réflexions culturelles aussi bien que politiques de Milan Kundera.