26 resultados para Ton
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La version intégrale de cette thèse est disponible uniquement pour consultation individuelle à la Bibliothèque de musique de l’Université de Montréal (www.bib.umontreal.ca/MU).
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"Sur un ton humoristique, les auteurs avouent être des voleurs… d’idées. À quoi riment les lois sur le droit d’auteur demandent-ils ? À l’origine, ce ne sont pas les droits des créateurs que le souverain ou l’État voulait protéger, mais bien les privilèges des éditeurs. Et d’où vient qu’on ait ainsi accordé à ces derniers le droit exclusif de publier ? C’est que dès l’invention de l’imprimerie, les hommes de pouvoir ont bien vu la menace que représentait pour eux la dissémination des idées : le calcul qu’ils ont fait a profité aux imprimeurs. Le phénomène n’est pas étranger à l’existence des permis de radiodiffusion / télévision existant de nos jours dans nos États démocratiques ; et l’histoire se répète comme on l’observe aujourd’hui quant à la régulation du réseau Internet. Quand les éditeurs se rendirent compte qu’ils ne pouvaient plus avoir la main haute sur tout ce qui se publiait, ils ont pris prétexte du droit des créateurs pour protéger leurs propres intérêts. Ni l’éthique ni l’esthétique ne motivaient les éditeurs , mais bien leurs seuls intérêts commerciaux, légitimes au demeurant. Deux factions s’opposent aujourd’hui quant à la question du droit des auteurs à l’ère numérique. La vieille garde se bat pour préserver à peu de choses près le statu quo tandis que ses vis-à-vis proclament la mort du droit d’auteur tel qu’il a existé. Et quel modèle nouveau préconisent ces derniers ? En fait, ils ne s’opposent pas à toute forme de protection pour ceux qui traditionnellement en ont bénéficié, mais songent à des mécanismes nouveaux …, de sorte que la vieille garde n’a pas à s’en faire outre mesure. Le fond du problème est ailleurs soutiennent MM. Benyekhlef et Tresvant : même si les avocats plaideront que ce ne sont pas les idées, mais bien la forme particulière qu’un créateur a choisie pour les exprimer qu’on protège par les lois sur le droit d’auteur, cela ne change rien. Dès qu’une idée est exprimée et fixée d’une certaine manière, il devient plus difficile de l’exprimer à nouveau puisqu’une partie du champ virtuel qu’elle pouvait occuper est déjà conquise, à bon droit selon le droit actuel. Il faut en conclure que le droit d’auteur nouveau, comme le droit d’auteur traditionnel, est une entrave à la libre circulation des idées."
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Ce mémoire a pour objet le socioréalisme victorien, un moment de l’art anglais pendant lequel s’est développée une déclinaison originale de la tendance réaliste qui a laissé sa marque un peu partout en Europe dans le courant du 19e siècle. À une époque où l’Angleterre s’affirme comme le haut lieu de la modernité industrielle, les dures conditions de vie imposées par les transformations socio-économiques en train de s’accomplir trouvent peu à peu à s’exprimer dans les arts, où leur représentation met à mal les canons esthétiques établis et l’idéologie qui les sous-tend. Alors qu’en France la figure du paysan est le plus souvent associée à la vision et au programme des réalistes, c’est vers le prolétaire urbain que vont se tourner des artistes anglais interpellés, à l’instar de certains écrivains, intellectuels, législateurs et spécialistes divers, par les ravages humains que cause la course aveugle vers le progrès et vers le profit. Si le roman « industriel » à la Dickens donne le ton en nous offrant quelques victimes types des bas-fonds de Londres, des illustrateurs emboîtent le pas, notamment grâce à la presse illustrée. Une iconographie du pauvre, où l’enfant et la femme occupent l’avant-scène, se met en place et se diffuse largement grâce à la capacité d’invention que permettent les nouveaux médiums de reproduction mécanique. Le journal The Graphic retient notre attention parce que certains de ses imagiers –Francis Montague Holl (1845-1888), Samuel Luke Fildes (1843-1927) et Hubert von Herkomer (1849-1914) - ont aussi pratiqué la peinture et transposé, dans des tableaux aux dimensions imposantes, des sujets qu’ils avaient déjà exploités dans la gravure. Prenant pour corpus une production visuelle qui semble avoir pour projet de rendre le réel en direct, dans toute sa dureté, notre mémoire explore cependant les aspects fictionnels et les manipulations rhétoriques auxquelles les imagiers doivent se prêter pour faire passer leur message. Certaines de ces manipulations sont imposées de l’extérieur, par la nécessité de ne pas confronter les bien nantis à une situation de révolte potentielle, mais de les inciter à la charité en les apitoyant sur le sort des plus démunis. D’autres dérivent des médiums eux-mêmes, le passage de la gravure à la peinture et du petit au grand format, de la consommation privée à l’exposition publique, imposant des stratégies compositionnelles et des factures différentes.
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Une étude récente a démontré qu’une rétroaction orientée vers le changement (ROC) qui est empathique, accompagnée de choix de solutions et de trucs, basée sur des objectifs clairs et atteignables, exempte d’énoncés portant sur la personne et donnée sur un ton respectueux, contribue à soutenir l’autonomie des athlètes (Carpentier & Mageau, 2013). À travers trois articles scientifiques, cette thèse vise à (1) démontrer qu’une telle ROC, offerte en situation réelle d’entrainement, soutient l’autonomie, (2) mieux comprendre ses impacts et (3) explorer ses déterminants. Alors que les études précédentes ont utilisé les perceptions des athlètes afin de définir une ROC soutenant l’autonomie et d’évaluer ses conséquences, l’article 1 utilise le codage de vidéos. La qualité et la quantité de ROC donnée par 53 entraineurs ont été codées et leurs 310 athlètes ont rapporté leurs perceptions d’autonomie. Les résultats soutiennent les résultats d’études passées en démontrant qu’une ROC caractérisée par les six dimensions proposées par Carpentier et Mageau (2013) favorise l’autonomie. À l’opposé, la quantité de ROC est négativement liée à l’autonomie. L’article 2 vise à mieux comprendre les impacts de la ROC en s’intéressant aux variations intra-individuelles. Quarante-neuf athlètes ont complété, immédiatement après 15 entrainements (N = 534), un questionnaire évaluant la ROC reçue au cours de l’entrainement et diverses conséquences situationnelles. Des analyses multiniveaux démontrent que la qualité de la ROC est positivement liée à la qualité de l’expérience de l’athlète. À l’opposé, la quantité de ROC est négativement liée à la motivation autonome et au besoin de compétence. Finalement, l’article 3 s’intéresse à la passion des entraineurs ainsi qu’à leur perception de la motivation de leurs athlètes en tant que déterminants de la qualité et de la quantité de ROC donnée. Au total, 280 athlètes et 48 entraineurs ont rempli un questionnaire. Les résultats démontrent que plus les entraineurs ont une passion obsessive, moins leur ROC soutient l’autonomie des athlètes. Aussi, plus les entraineurs ont une passion obsessive et plus ils perçoivent leurs athlètes comme étant motivés, plus ils donnent de la ROC. Cette thèse contribue à l’avancement des connaissances sur la ROC, à la théorie de l’autodétermination, et à la formation des entraineurs.
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RÉSUMÉ La ruse féminine, étudiée en regard de la littérature narrative médiévale, constitue une topique spontanément associée à une idéologie misogyne. Les itérations des motifs liés à cette topique foisonnent dans le Roman de Silence et dans les fabliaux également copiés dans le manuscrit de Nottingham. Étant donné la place prépondérante du travestissement dans le Roman de Silence, ce texte a été abondamment étudié sous l’angle des Gender Studies. Toutefois, le travestissement endossé ou orchestré par des figures féminines est compris dans un ensemble de motifs liés à la ruse féminine. Cette dernière fait l’objet de nombreux commentaires de la part des narrateurs et des personnages du corpus. Or il arrive parfois que ces commentaires, sous des dehors désapprobateurs, mettent en lumière la puissance de la ruse féminine. Qui plus est, d’un point de vue narratologique, la réussite ou l’échec de ces ruses ont été étudiés, dans un corpus où le ton se fait souvent didactique, pour établir si celles-ci tenaient lieu d’exemples ou de contre-exemples. Avant d’analyser l’énonciation, les motifs de la ruse féminine ont été étudiés en regard des hypotextes qu’ils évoquaient, et ce, tout en postulant l’interlisibilité des textes d’un même manuscrit. Il a donc été possible de déterminer dans quelle mesure le corpus désamorçait ces motifs, créant des situations souvent ironiques signalant au lecteur de ne pas s’aventurer trop crédulement dans les textes, et d’être attentif autant à l’ironie de situation qu’à celle qui s’ancre dans la situation d’énonciation.
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La présente étude porte sur les effets de la familiarité dans l’identification d’individus en situation de parade vocale. La parade vocale est une technique inspirée d’une procédure paralégale d’identification visuelle d’individus. Elle consiste en la présentation de plusieurs voix avec des aspects acoustiques similaires définis selon des critères reconnus dans la littérature. L’objectif principal de la présente étude était de déterminer si la familiarité d’une voix dans une parade vocale peut donner un haut taux d’identification correcte (> 99 %) de locuteurs. Cette étude est la première à quantifier le critère de familiarité entre l’identificateur et une personne associée à « une voix-cible » selon quatre paramètres liés aux contacts (communications) entre les individus, soit la récence du contact (à quand remonte la dernière rencontre avec l’individu), la durée et la fréquence moyenne du contact et la période pendant laquelle avaient lieu les contacts. Trois différentes parades vocales ont été élaborées, chacune contenant 10 voix d’hommes incluant une voix-cible pouvant être très familière; ce degré de familiarité a été établi selon un questionnaire. Les participants (identificateurs, n = 44) ont été sélectionnés selon leur niveau de familiarité avec la voix-cible. Toutes les voix étaient celles de locuteurs natifs du franco-québécois et toutes avaient des fréquences fondamentales moyennes similaires à la voix-cible (à un semi-ton près). Aussi, chaque parade vocale contenait des énoncés variant en longueur selon un nombre donné de syllabes (1, 4, 10, 18 syll.). Les résultats démontrent qu’en contrôlant le degré de familiarité et avec un énoncé de 4 syllabes ou plus, on obtient un taux d’identification avec une probabilité exacte d’erreur de p < 1 x 10-12. Ces taux d’identification dépassent ceux obtenus actuellement avec des systèmes automatisés.
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Contact: jean-simon.denault@umontreal.ca
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Voici comment moi, Olivier Bauer (théologien : 1964-), j'ai pris, compris, certainement parfois mépris, enfin repris ce livre, à moi, avec moi, pour moi. Le voici écrit dans un ton, sur un rythme que j’ai voulu laisser proche ou, plutôt, cherché à rendre proche de l’écriture de Ouellet. Pour mieux rendre compte de la manière dont il énonce sa pensée, finalement pour mieux lui rendre justice. À la poésie du philosophe, il m’a semblé que devait correspondre (et répondre) celle du théologien.
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L’article se veut une défense et illustration du phénomène de la réécriture au féminin comme stratégie discursive telle qu’elle se manifeste dans les pratiques palimpsestes à l’ère « postmoderne ». Il propose une réflexion sur le comment et le pourquoi des relectures qu’effectuent bon nombre d’auteures du XXe siècle dans le dessein de réécrire un texte antérieur, d’écrire autrement cet hypotexte, de le « traduire » en un nouvel hypertexte. Car le choix d’un modèle générateur-« géniteur » influe sur la stratégie et l’objectif de sa réécriture. L’oeuvre romanesque d’Amélie Nothomb — plus particulièrement les romans « Mercure » et « Métaphysique des tubes » — sert d’exemple pour étudier la réécriture à la fois au féminin et selon le paradigme du récit postmoderne. L’analyse révèle que le recours aux mythes fondateurs, aux « grands » mais aussi aux « petits » récits est au coeur du réécrire au féminin; les auteures réécrivent, le plus souvent sur un ton ironique, en repensant la matière littéraire canonique.
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La fin du XIXe siècle a connu, au Canada comme en Europe, une floraison de revues littéraires, parmi lesquelles « L'Écho des Jeunes », publié à Montréal, se distingue par son éclectisme et sa modernité. Cette revue est la création d'un groupe de jeunes qui, depuis la petite municipalité de Sainte-Cunégonde, noue des rapports étroits avec une partie de l'avant-garde française contemporaine. Elle s'efforcera pendant quelques années d'imposer un ton nouveau, entre décadence et symbolisme, parmi les jeunes poètes canadiens-français, juste avant la création de l'École littéraire de Montréal, dont beaucoup de ses collaborateurs deviendront membres. « L'écho des Jeunes » réussit à donner une expression convaincante de l'esprit fin-de-siècle répandu dans de petits milieux montréalais très originaux, trop négligés par l'histoire littéraire.
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Dans ce texte, nous soumettons à examen la conception de l'autisme avancée par Laurent Mottron dans son ouvrage L'autisme : une autre intelligence (Mottron, 2004). Le texte comprend quatre parties. Dans la première partie, nous présentons le cadre paradigmatique de l'auteur en matière de troubles envahissants et l'emphase mise sur une catégorie qu'il tient pour majoritaire bien que négligée dans la littérature scientifique et dans les réseaux de services : les troubles envahissants du développement sans déficienceintellectuelle (TEDSDI). Il assimile ce groupe à un nouvel autisme dominant. Dans la deuxième partie, nous montronsque souscrire à l'idée de l'autisme comme une autre forme d'intelligence ne permet pas une conceptualisation adéquate des capacités ni des déficits des personnes concernées. La troisième partie, aborde le problème du traitement de l'autisme. À l'encontre des propos de Mottron, nous défendons la pertinence de traiter l'autisme, notamment par I'intervention comportementale intensive (lCI) et l'analyse appliquée du comportement et jugeons sa position anachronique. D'autre part, la prépondérance et quasiexclusivité qu'il accorde à TEACCH comme réponse sociopsycho-pédagogique apparaît injustifiée. La quatrième partie constitue une critique de l'analyse des émotions chez les personnes autistes que fait l'auteur à partir d'écrits autobiographiques, un retour vers l'introspection comme méthode de recherche. En conclusion, nous déplorons le ton général du propos, trop dialectique, notamment dans sa dichotomisation entre autistes et non autistes. Le militantisme de Mottron pour les « autistes » sans déficience intellectuelle déçoit, de même que le débordement idéologique de sa théorie en faveur de la reconnaissance d'une culture autistique.