392 resultados para philosophy, philosophie, ethics,


Relevância:

90.00% 90.00%

Publicador:

Resumo:

Socrate et Krishnamurti comptent parmi les personnages importants de l'histoire de la pense. Le premier fut proclam le "pre" de la philosophie occidentale alors que le second fut considr comme l'un des cinq grands "saints" du XXme sicle par la prestigieuse revue Time. Le prsent mmoire porte sur les rapprochements qu'il est possible de montrer entre ces deux penseurs considrs par la postrit comme "inclassables". Ce qui les runit d'emble toutefois, c'est leur proccupation indniable pour le thme universel de la connaissance de soi. C'est donc sur cette trame de fond que nous avons abord l'tude des ressemblances entre eux. Celles-ci apparaissent particulirement dans leur engagement indfectible eu gard la recherche de la vrit en ce qui a trait aux principes de la vie bonne et de la vertu. Nous avons tent d'tablir un certain nombre de faits qui dmontrent que leurs discours portaient en substance sur les mrites de la rflexion pour que l'tre humain comprenne qu'il avait tout intrt se proccuper de la relation qu'il entretient avec sa pense afin de mieux se connatre lui-mme.

Relevância:

90.00% 90.00%

Publicador:

Resumo:

Dans ce mmoire, je cherche dterminer pourquoi les animaux non humains ne sont pas considrs comme tant autonomes dans les thories librales contemporaines. Pour ce faire, janalyse deux conceptions traditionnelles de lautonomie, soit lautonomie en tant quagentivit morale et lautonomie hirarchique (en tant que capacit agir selon ses dsirs de second ordre), et je soutiens que ces deux conceptions ne russissent pas bien justifier le respect des choix personnels mme chez les agents humains. Javance que ces deux conceptions de lautonomie mnent des conclusions perfectionnistes et paternalistes certains gards, ce qui est pourtant contraire leur fonction. Janalyse ensuite quelques versions alternatives de lautonomie qui ne reposent pas sur la possession de facults morales ou rationnelles, avant de proposer une nouvelle conception de lautonomie qui pourrait rpondre aux problmes soulevs et potentiellement reconnatre lautonomie des animaux non humains.

Relevância:

90.00% 90.00%

Publicador:

Resumo:

Ralis en cotutelle avec L'cole des hautes tudes en sciences sociales de Paris

Relevância:

90.00% 90.00%

Publicador:

Resumo:

Lobjectif principal du prsent mmoire est de montrer que le geste philosophique central la phnomnologie husserlienne l transcendantale au-del de son utilit mthodique, recle en lui-mme une valeur thico-thrapeutique. Cest la lumire dune tude approfondie du thme de lattention chez Husserl, et de ses connexions la volont, lego et au langage, que nous serons en mesure de dceler la valeur thique propre l, mais aussi la philosophie husserlienne dans son ensemble. En effet, nous argumenterons que cest la vise humaniste en ligne avec lidal traditionnel allemand de la Bildung (ldification culturelle et morale de lhumanit) qui nous permet de mieux saisir le projet global de notre auteur, dune part, et de nous distancier de la tendance techniciste des sciences modernes de lesprit, dautre part.

Relevância:

90.00% 90.00%

Publicador:

Resumo:

La purification est une mtaphore dsignant le moteur de la philosophie de la religion de Hegel. Elle est dabord luvre dans la cration de la Nature qui se consume pour produire la conscience de soi divine travers l'esprit humain. En second lieu, elle sopre dans lobjectivation des productions spirituelles de lhomme qui sont purifies jusqu' ce que lEsprit soit auprs de soi dans le christianisme. La troisime purification est morale et trouve son fondement dans la Gense, le judasme tant le premier avoir identifi l'unit des natures humaine et divine. Le mythe tmoignera galement de la culpabilit en tant que l'homme n'exprime pas immdiatement sa divinit, mais sa finitude. La ralisation du divin impliquera donc la purification de la naturalit au profit de la substantialit. Le christianisme explicitera cette tche par lhrosme de Jsus et cet hrosme se perptuera jusqu ce qumergent un individualisme moderne et une religion assurant la cohsion sociale : le protestantisme luthrien. Cet individualisme sera toutefois dfectueux puisquil produira ventuellement davantage dgosme que de rconciliation, ce qui donnera lieu certaines critiques de lanalyse hglienne du christianisme. En effet, Hegel croit toujours que la vitalit religieuse est ncessaire au fonctionnement de ltat, bien quelle soit dornavant incapable de diffuser les sentiments de culpabilit et de responsabilit dans le corps social. Nanmoins, comme les valeurs du christianisme ont t pures de leur contingence en passant dans les murs et dans ltat, il savrera que le corps social peut se passer dune tradition religieuse vivante

Relevância:

90.00% 90.00%

Publicador:

Resumo:

Les implications philosophiques de la Thorie de la Perspective de 1979, notamment celles qui concernent lintroduction dune fonction de valeur sur les rsultats et dun coefficient de pondration sur les probabilits, nont ce jour jamais t explores. Le but de ce travail est de construire une thorie philosophique de la volont partir des rsultats de la Thorie de la Perspective. Afin de comprendre comment cette thorie a pu tre labore il faut tudier la Thorie de lUtilit Attendue dont elle est laboutissement critique majeur, cest--dire les axiomatisations de la dcision de Ramsey (1926), von Neumann et Morgenstern (1947), et enfin Savage (1954), qui constituent les fondements de la thorie classique de la dcision. Cest entre autres la critique par lconomie et la psychologie cognitive du principe dindpendance, des axiomes dordonnancement et de transitivit qui a permis de faire merger les lments reprsentationnels subjectifs partir desquels la Thorie de la Perspective a pu tre labore. Ces critiques ont t menes par Allais (1953), Edwards (1954), Ellsberg (1961), et enfin Slovic et Lichtenstein (1968), ltude de ces articles permet de comprendre comment sest opr le passage de la Thorie de lUtilit Attendue, la Thorie de la Perspective. lissue de ces analyses et de celle de la Thorie de la Perspective est introduite la notion de Systme de Rfrence Dcisionnel, qui est la gnralisation naturelle des concepts de fonction de valeur et de coefficient de pondration issus de la Thorie de la Perspective. Ce systme, dont le fonctionnement est parfois heuristique, sert modliser la prise de dcision dans llment de la reprsentation, il sarticule autour de trois phases : la vise, ldition et lvaluation. partir de cette structure est propose une nouvelle typologie des dcisions et une explication indite des phnomnes dakrasie et de procrastination fonde sur les concepts daversion au risque et de survaluation du prsent, tous deux issus de la Thorie de la Perspective.

Relevância:

90.00% 90.00%

Publicador:

Resumo:

Full Text / Article complet

Relevância:

90.00% 90.00%

Publicador:

Resumo:

Full Text / Article complet

Relevância:

90.00% 90.00%

Publicador:

Resumo:

Comment pouvons-nous reprsenter un principe moral universel de manire le rendre applicable des cas concrets ? Ce problme revt une forme aigu dans la philosophie morale dEmmanuel Kant (1724-1804), tout particulirement dans sa thorie du jugement moral, car il soutient que lon doit appliquer la loi morale suprasensible des actions dans le monde sensible afin de dterminer celles-ci comme moralement bonnes ou mauvaises. Kant aborde ce problme dans un chapitre de la Critique de la raison pratique (1788) intitul De la typique de la facult de juger pratique pure (KpV 5: 67-71). La premire partie de la thse vise fournir un commentaire comprhensif et dtaill de ce texte important, mais trop peu tudi. tant donn que la loi morale, en tant quIde suprasensible de la raison, ne peut pas tre applique directement des actions dans lintuition sensible, Kant a recours une forme particulire de reprsentation indirecte et symbolique. Sa solution indite consiste fournir la facult de juger avec un type [Typus] , ou analogue formel, de la loi morale. Ce type est la loi de la causalit naturelle : en tant que loi, il sert dtalon formel pour tester luniversalisabilit des maximes ; et, en tant que loi de la nature, il peut aussi sappliquer toute action dans lexprience sensible. Ds lors, le jugement moral seffectue par le biais dune exprience de pense dans laquelle on se demande si lon peut vouloir que sa maxime devienne une loi universelle dune nature contrefactuelle dont on ferait soi-mme partie. Cette exprience de pense fonctionne comme une preuve [Probe] de la forme des maximes et, par ce moyen, du statut moral des actions. Kant soutient que tout un chacun, mme lentendement le plus commun , emploie cette procdure pour lapprciation morale. De plus, la typique prmunit contre deux menaces lthique rationaliste de Kant, savoir lempirisme (cest--dire le consquentialisme) et le mysticisme. La seconde partie de la thse se penche sur lindication de Kant que la typique ne sert que comme un symbole . Un bon nombre de commentateurs ont voulu assimiler la typique la notion d hypotypose symbolique prsente dans le 59 de la Critique de la facult de juger (1790). La typique serait un processus de symbolisation esthtique consistant prsenter, de faon indirecte, la reprsentation abstraite de la loi morale sous la forme dun symbole concret et intuitif. Dans un premier chapitre, cette interprtation est prsente et soumise un examen critique qui cherche montrer quelle est errone et peu judicieuse. Dans le second chapitre, nous poursuivons une voie dinterprtation jusquici ignore, montrant que la typique a de plus grandes continuits avec la notion d anthropomorphisme symbolique , une procdure strictement analogique introduite auparavant dans les Prolgomnes (1783). Nous en concluons, dune part, que la typique fut un moment dcisif dans lvolution de la thorie kantienne de la reprsentation symbolique et que, dautre part, elle marque la ralisation, chez Kant, dune conception proprement critique de la nature et de la morale comme deux sphres distinctes, dont la mdiation sopre par le biais des concepts de loi et de conformit la loi (Gesetzmssigkeit). En un mot, la typique savre linstrument par excellence du rationalisme de la facult de juger .

Relevância:

90.00% 90.00%

Publicador:

Resumo:

Leffondrement des repres artistiques (que plusieurs associent aux premiers ready-made de Marcel Duchamp) dvoile les symptmes dune crise de lart. Comme lhistoire de lart est en quelque sorte la reprsentation de ce que nous sommes, on peut raisonnablement penser que la crise stend bien au-del de lart. Toutefois, lart possde un clairage puissant, car il illustre, littralement, plusieurs problmes notamment au niveau du jugement et de la raison. Faute de repres, le monde contemporain manquerait-il de discernement ? Cette question est tout fait lgitime dans le contexte actuel o tout et nimporte quoi semblent pouvoir tre levs au rang de lArt. Le culte que lon voue lindividu parat tre lune des causes du problme. On observe quen rgime de singularit (pour reprendre lexpression de la sociologue de lart, Nathalie Heinich) les relations du monde de lart sont de plus en plus conflictuelles : lorsquon demande un artiste de justifier son propre travail, la rationalit devient ncessairement instrumentale ; on rend galement caduc le rle du critique et des institutions. Ce mmoire sintresse analyser, dans une perspective philosophique, les diffrentes manifestations de la crise de lart et ses enjeux dans le monde actuel.

Relevância:

90.00% 90.00%

Publicador:

Resumo:

Cette thse en biothique a pour objectif d'identifier les proccupations thiques des intervenants dans leur tche d'accompagnement des personnes ges en fin de vie qui rsident en centre d'hbergement. Dans le cadre d'une recherche exploratoire de type qualitatif, 12 entrevues semi diriges sont ralises avec des intervenants travaillant en contact direct auprs de la clientle des centres d'hbergement. L'originalit de cette thse est de donner la parole aux intervenants en contact direct avec les rsidents et de recueillir les proccupations qu'ils ont en tte lorsqu'ils excutent leur gestes de soins. L'analyse qualitative des contenus d'entrevue permet de dgager de multiples proccupations de ces intervenants face diffrents lments du milieu, tels l'tablissement en tant qu'organisation, les rsidents en fin de vie, les pairs de ces derniers, les collaborateurs des intervenants (familles et collgues de travail), de mme qu'envers eux-mmes au plan de leur savoir-faire et de leur savoir-tre. Certains lments en limitent toutefois la porte : le choix de volontaires comme participants, le nombre rduit de ces derniers particulirement au niveau des personnes de sexe masculin, et l'effet de dsidrabilit sociale qui a pu entraner la prsentation d'une vision amliore de la ralit. Cette thse contribue l'avancement des connaissances en biothique en dmontrant que le recours la pense thique de Ricur constitue une grille pertinente utiliser pour la comprhension et l'analyse du fonctionnement institutionnel, du vcu des rsidents en fin de vie de mme que des interventions du personnel au plan de leur accompagnement envers les rsidents et les familles. En s'appuyant sur les composantes de la peine thique de Ricur pour jeter les bases d'un programme de fin de vie en centre d'hbergement, cette thse montre galement que la rfrence Ricur peut constituer une ressource valable pour laborer une rponse la directive ministrielle en tenant compte des recommandations des intervenants.

Relevância:

90.00% 90.00%

Publicador:

Resumo:

Notre mmoire a pour but de mettre en lumire la conception de la philosophie dveloppe dans les crits de jeunesse dAugustin (plus prcisment, les crits dAugustin qui remontent son sjour Cassiciacum, entre 386 et 387). Il limitera son analyse aux uvres dAugustin que nous retrouvons dans les deux volumes du tome IV de la Bibliothque augustinienne : le De beata uita et le De ordine. Ce travail reprendra la question pose par Jean-Luc Marion dans son uvre Au lieu de soi : Lapproche de Saint Augustin en examinant si Augustin fait ou non partie de la tradition mtaphysique. Cette question sera en effet au centre de notre mmoire en orientant le dveloppement des chapitres de notre tude sur la conception de la philosophie chez le jeune Augustin. Lobjectif de notre mmoire sera donc de mieux saisir la conception augustinienne de la philosophie que nous retrouvons dans le De beata uita et le De ordine afin de vrifier si cette conception est cohrente avec la thse marionienne selon laquelle Augustin ne fait pas partie de la tradition mtaphysique.

Relevância:

90.00% 90.00%

Publicador:

Resumo:

Dans cette thse, je propose une lecture renouvele de litinraire philosophique dHilary Putnam concernant la problmatique du ralisme. Mon propos consiste essentiellement dfendre lide selon laquelle il y aurait beaucoup plus de continuit, voir une certaine permanence, dans la manire dont Putnam a envisag la question du ralisme tout au long de sa carrire. Pour arriver une telle interprtation de son oeuvre, jai essentiellement suivi deux filons. Dabord, dans un ouvrage du dbut des annes 2000, Ethics without Ontology (2004), Putnam tablit un parallle entre sa conception de lobjectivit en philosophie des mathmatiques et en thique. Le deuxime filon vient dune remarque quil fait, dans lintroduction du premier volume de ses Philosophical Papers (1975), affirmant que la forme de ralisme quil prsupposait dans ses travaux des annes 1960-1970 tait la mme que celle quil dfendait en philosophie des mathmatiques et quil souhaitait dfendre ultrieurement en thique. En suivant le premier filon, il est possible de mieux cerner la conception gnrale que se fait Putnam de lobjectivit, mais pour comprendre en quel sens une telle conception de lobjectivit nest pas propre aux mathmatiques, mais constitue en ralit une conception gnrale de lobjectivit, il faut suivre le second filon, selon lequel Putnam aurait endoss, durant les annes 1960-1970, le mme type de ralisme en philosophie des sciences et en thique quen philosophie des mathmatiques. Suivant cette voie, on se rend compte quil existe une similarit structurelle trs forte entre le premier ralisme de Putnam et son ralisme interne. Aprs avoir tabli la parent entre le premier et le second ralisme de Putnam, je montre, en minspirant de commentaires du philosophe ainsi quen comparant le discours du ralisme interne au discours de son ralisme actuel (le ralisme naturel du commun des mortels), que, contrairement linterprtation rpandue, il existe une grande unit au sein de sa conception du ralisme depuis les annes 1960 nos jours. Je termine la thse en montrant comment mon interprtation renouvele de litinraire philosophique de Putnam permet de jeter un certain clairage sur la forme de ralisme que Putnam souhaite dfendre en thique.

Relevância:

90.00% 90.00%

Publicador:

Resumo:

Dans Trouble dans le genre, Judith Butler conteste laspect identitaire du fminisme, qui selon elle produirait de nouvelles possibilits dexclusion, bases sur la catgorie mme de femme . Je ne contesterai pas le mouvement quelle adopte, savoir que la sexualit informe du genre, qui produit le sexe, bien que jexposerai les difficults que cela soulve. Mon intrt se situe dans la vision que Butler a de la formation des sujets individuels et de leur rattachement des identits collectives, via la performativit du genre. Sa position voulant que le genre soit un acte et lidentit une pratique, je vais expliquer comment elle conoit lhumain constitu par ses actes et critiquer, avec deux auteures fministes, sa conception du genre. Jen conclurai que Butler doit admettre quune forme didentit fminine soit ncessaire au fminisme tout en tenant compte de son plaidoyer dinclusion des individus aux sexualits marginales.

Relevância:

90.00% 90.00%

Publicador:

Resumo:

Les picuriens taient-ils pieux? Des tmoins du moyen et du dernier picurisme, tels Cicron et Plutarque, ont eu beaucoup de peine le croire : selon eux, les picuriens ne voyaient dans les prtres que des bouchers, et ne participaient au culte populaire que pour viter les accusations dathisme. Les picuriens, quant eux, se sont toujours qualifis de pieux. Larchologie nous confirme que les picuriens ont activement particip au culte populaire, et ce tout au long de lhistoire de lcole. Malgr ces preuves archologiques, la thologie picurienne reste problmatique : bien que leur thique fasse des dieux des modles, il ne semble pas y avoir de place pour les dieux dans leur physique. Que faire, donc, des pratiques rituelles o les dieux sont invoqus, voire o ils sont montrs au moyen dun support matriel? Pourrait-on rduire la pit picurienne un exercice rationnel, froid et distant, au cur mme des temples? Mais cette distance avec le culte ne supposerait-elle pas une certaine hypocrisie, celle-l mme qui fut dcrie par Cicron ou par Plutarque? Notre travail entend montrer de quelle manire les picuriens purent tre pieux, de faon non distante, tout en restant cohrents avec le problme philosophique de la reprsentation des dieux. Cette cohrence ne sera possible quau prix dune conversion lpicurisme (et son pistmologie) grce laquelle nous pourrons voir les dieux et nous reconnatre nous-mmes comme des dieux.