161 resultados para Azoxistrobina plus ciproconazol
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OBJECTIVES: This study sought to assess outcomes in patients with ST-segment elevation myocardial infarction undergoing primary percutaneous coronary intervention (PCI) for unprotected left main (LM) disease. BACKGROUND: Limited data are available on outcomes in patients with ST-segment elevation myocardial infarction undergoing LM PCI. METHODS: Of 9,075 patients with ST-segment elevation myocardial infarction enrolled in the AMIS (Acute Myocardial Infarction in Switzerland) Plus registry between 2005 and June 30, 2010, 6,666 underwent primary PCI. Of them, 348 (5.2%; mean age: 63.5 ± 12.6 years) underwent LM PCI, either isolated (n = 208) or concomitant to PCI for other vessel segments (n = 140). They were compared with 6,318 patients (94.8%; mean age: 61.9 ± 12.5 years) undergoing PCI of non-LM vessel segments only. RESULTS: The LM patients had higher rates of cardiogenic shock (12.2% vs. 3.5%; p < 0.001), cardiac arrest (10.6% vs. 6.3%; p < 0.01), in-hospital mortality (10.9% vs. 3.8%; p < 0.001), and major adverse cardiac and cerebrovascular events (12.4% vs. 5.0%; p < 0.001) than non-LM PCI. Rates of mortality and major adverse cardiac and cerebrovascular events were highest for concurrent LM and non-LM PCI (17.9% and 18.6%, respectively), intermediate for isolated LM PCI (6.3% and 8.3%, respectively), and lowest for non-LM PCI (3.8% and 5.0%, respectively). Rates of mortality and major adverse cardiac and cerebrovascular events for LM PCI were higher than for non-LM multivessel PCI (10.9% vs. 4.9%, p < 0.001, and 12.4% vs. 6.4%, p < 0.001, respectively). LM disease independently predicted in-hospital death (odds ratio: 2.36; 95% confidence interval: 1.34 to 4.17; p = 0.003). CONCLUSIONS: Emergent LM PCI in the context of acute myocardial infarction, even including 12% cardiogenic shock, appears to have a remarkably high (89%) in-hospital survival. Concurrent LM and non-LM PCI has worse outcomes than isolated LM PCI.
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HIV-positive patients with antiretroviral medication adherence issues are referred to an outpatient adherence clinic. Surprisingly, two-third of referred patients are women although more than 60% of the patients at the Infectious Disease Outpatient service are men. Women seem to be referred because of specific social factors: children at home, black sub-Saharan ethnicity, difficulties in medication and disease management due to stigmatization. Literature is poor and controversial and it is not possible to conclude whether medication adherence varies with gender. However, recent data seem to show that reasons for nonadherence vary according to gender.
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Primary care physicians have to assess visual functions essential for driving when determining medical fitness to drive. However, it can be difficult to apply the legal requirements that are described in annex 1 of the ordinance regulating the admission to road traffic of 1976 (OAC) due to lack of unambiguousness. This article discusses those visual functions that have to be assessed namely visual acuity, the visual field and the detection of diplopia and it presents the appropriate methods for the primary care setting. Another objective is to discuss the relevance of road safety requirements on vision and to present the new Swiss requirements proposed for the future in comparison to some international recommendations.
Je t'aide moi non plus: biologique, comportemental ou psychologique, l'altruisme dans tous ses états
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« Je t'aime moi non plus », le titre de la fameuse chanson de Gainsbourg reflète de manière exquise ce que la vie a de beau et d'amer à la fois. A défaut de traiter d'amour, cet ouvrage analyse les méandres de l'aide à sens unique. L'altruisme, ce comportement de don sans attente de retour de service, est abordé ici de manière scientifique et philosophique plutôt que poétique et littéraire. Un objectif est d'en traquer les mécanismes sous-jacents, ceux qui échappent à tout romantisme et se traduisent souvent en calculs de coûts et bénéfices. Il s'agit également d'approfondir les diverses manières de comprendre et de pratiquer l'altruisme. Souvent considéré comme une des plus grandes vertus humaines, l'objet de nombreux écrits philosophiques et psychologiques, l'altruisme peut-il se trouver chez les abeilles et les marmottes ? Posez la question à un biologiste de l'évolution et il vous répondra « Mais oui, évidemment ! ». A première vue, une telle réponse est consternante mais nous verrons qu'à y regarder de plus près, les philosophes et les biologistes ne parlent pas exactement de la même chose en utilisant le même terme. L'hétérogénéité des disciplines intéressées à l'altruisme et des contextes théoriques dans lesquels il est utilisé en ont fait une notion extrêmement complexe et difficile à saisir. Au sein des différentes sciences sociales et du vivant, l'altruisme est un élément pivot dans trois débats dont cet ouvrage prend le temps de retracer les contours. Tantôt, l'altruisme se profile en danger (apparent) pour la théorie de l'évolution darwinienne (chap. 1), tantôt, il sert de cheval de bataille dans la croisade contre l'idéal de l'homo economicus si souvent prôné en économie (chap. 2 et 3), tantôt il est une énigme à découvrir dans les méandres de nos motivations intimes (chap. 3). Dans le cadre de ces différents débats, la notion d'altruisme prend des significations sensiblement différentes. Pour en rendre compte, l'ensemble de l'ouvrage s'articule autour d'une triple distinction fondamentale : l'altruisme peut être compris au sens biologique, comportemental ou psychologique. Chacune de ces notions est utilisée dans un contexte spécifique au sein de sciences qui ont leurs propres traditions et leurs propres débats internes. La structure de l'ouvrage est organisée en fonction de cette triple distinction. Le premier chapitre est consacré à l'altruisme biologique, définit en termes de valeur de survie et de reproduction (fitness) : un comportement est altruiste s'il a pour effet d'augmenter la fitness d'autrui aux dépens de sa propre fitness. L'observation de comportements altruistes au sein du monde animal a posé un des plus grands défis à la théorie de l'évolution depuis la publication de l'Origine des espèces. Des générations de biologistes se sont attelés à la tâche d'expliquer comment un comportement qui augmente la fitness biologique d'autres organismes aux dépends de la fitness de l'agent a pu être sélectionnée au fil de l'évolution. Nous verrons que c'est grâce aux travaux de William Hamilton et d'autres que cette difficulté a pu être résolue. Le deuxième chapitre retrace les attaques d'une frange d'économistes (supportés dans leur effort critique par des théoriciens des jeux et anthropologues évolutionnistes), contre le modèle classique de l'homo economicus. Leur objectif est de montrer que des personnes ordinaires ne se comportement souvent pas en maximisateurs rationnels de leurs gains propres, comme le prédirait la théorie économique néo-classique. Dans le cadre de ce débat, c'est du comportement social spécifiquement humain et plus particulièrement de l'altruisme humain dont il est question. Le terme d'altruisme est alors utilisé dans un sens plus lâche que ne le font les biologistes ; ce que l'on appellera l'altruisme comportemental comprend les actions coûteuses pour l'agent et avantageuses pour autrui. La particularité humaine fournira également l'occasion de traiter la délicate question des rapports entre l'évolution génétique et la culture. Nous verrons que l'étude du comportement animal fournit les premiers éléments d'explication de l'altruisme humain, mais ce dernier ne peut être pleinement compris qu'au terme d'une analyse qui tient compte des capacités qui nous sont propres. Cette analyse nous permettra de saisir pourquoi les êtes humains sont à la fois plus sociaux et plus opportunistes (la contradiction n'est qu'apparente) que les autres espèces animales. Malgré leurs différences, les versions biologique et comportementale de l'altruisme sont très proches au sens où elles traitent des conséquences de comportements. Ces notions ne reflètent qu'imparfaitement la conception ordinaire que nous nous faisons de l'altruisme. L'altruisme tel qu'il est utilisé dans le langage courant correspond davantage à l'image que s'en font les philosophes et les psychologues. Pour déceler les actions altruistes, ces derniers se demandent généralement si elles ont été causées par un motif dirigé vers le bien d'autrui. En ce sens, on parle d'altruisme psychologique qui réfère aux causes plutôt qu'aux effets des actions d'aide. Le troisième chapitre est consacré aux débats qui font rage autour de la question de savoir si les êtres humains sont capables d'agir de manière altruiste psychologique, c'est-à-dire en fonction de motifs exclusivement dirigés vers le bien-être d'autrui. Nous verrons à quel point cette tâche est ardue à moins d'accepter de reformuler la question en termes de motivation primaire à l'action. Au terme de l'analyse, il apparaitra que les trois notions d'altruisme se croisent sans se recouper dans un enchevêtrement de liens plus ou moins complexes. Nous verrons par exemple que l'altruisme biologique (voire comportemental) pourrait bien être une condition nécessaire à l'évolution de l'altruisme psychologique ; des liens tangibles peut ainsi être tissés entre ces différentes notions. Les diverses approches du phénomène de l'altruisme retracées dans cet ouvrage fournissent également des clefs de compréhension des méandres du comportement social animal et plus particulièrement humain. De manière générale, sans apporter de solutions toutes faites, cet écrit peut servir de guide sémantique et initie le lecteur à une littérature interdisciplinaire émergeante, foisonnante, passionnante quoique encore souvent parsemée de confusions et de contradictions.
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To improve long-term survival, prompt revascularization of the infarct-related artery should be done in patients with acute myocardial infarction (AMI); therefore, a large proportion of these patients would be hospitalized during out of hours. The clinical effects of out-of-hours AMI management were already questioned, with conflicting results. The purpose of this investigation was to compare the in-hospital outcome of patients admitted for AMI during out of hours and working hours. All patients with AMI included in the AMIS Plus Registry from January 1, 1997, to March 30, 2006, were analyzed. The working-hours group included patients admitted from 7 a.m. to 7 p.m. on weekdays, and the out-of-hours group included patients admitted from 7 p.m. to 7 a.m. on weekdays or weekends. Major cardiac events were defined as cardiovascular death, reinfarction, and stroke. The study primary end points were in-hospital death and major adverse cardiac event (MACE) rates. A total of 12,480 patients met the inclusion criteria, with 52% admitted during normal working hours, and 48%, during out of hours. Patients admitted during weekdays included more women (28.1% vs 26%; p = 0.009), older patients (65.5 +/- 13 vs 64.1 +/- 13 years; p = 0.0011), less current smokers (40.1% vs 43.5%; p <0.001), and less patients with a history of ischemic heart disease (31.5% vs 34.5%; p = 0.001). A significantly higher proportion of patients admitted during out of hours had Killip's class III and IV. No differences in terms of in-hospital survival rates between the 2 groups (91.5% vs 91.2%; p = 0.633) or MACE-free survival rates (both 88.5%; p = 1.000) were noted. In conclusion, the outcome of patients with AMI admitted out of hours was the same compared with those with a weekday admission. Of predictors for in-hospital outcome, timing of admission had no significant influence on mortality and/or MACE incidence.
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De manière générale, l'autonomie des établissements de formation influence positivement la performance scolaire. Une enquête réalisée en Suisse romande auprès de 219 cadres scolaires permet, dans la présente contribution, de mesurer l'écart existant entre le degré d'autonomie souhaitée par les cadres scolaires d'une part et le degré d'autonomie dont ils disent disposer d'autre part. Le traitement descriptif des données de l'enquête démontre que, dans tous les domaines de gestion, les cadres scolaires souhaitent disposer de plus d'autonomie qu'ils n'en perçoivent. Ce constat est valable dans tous les cantons, tous les degrés du système éducatif et toutes les fonctions. Le degré d'autonomie souhaitée ne varie que peu selon les cantons, les degrés ou les fonctions. Sur cette base, il n'est pas possible de conclure à la nécessité ou à la pertinence d'un degré d'autonomie différenciée selon les cantons, les degrés ou les fonctions. Le traitement analytique des données de l'enquête identifie les facteurs expliquant l'écart entre les degrés d'autonomie souhaitée et perçue. Cet écart est plus élevé que la moyenne dans les cantons de Fribourg et de Genève, dans le degré primaire et dans la fonction de directeur. En d'autres termes, l'adéquation entre les degrés d'autonomie souhaitée et perçue est moins bonne dans ces cantons, ce degré et cette fonction. Un rattrapage en matière de délégation d'autonomie est dès lors possible. La reconnaissance, à l'intérieur de l'établissement, d'une faculté de conduite et de pilotage à la direction exerce un effet positif sur le degré d'autonomie souhaitée et un effet positif plus important encore sur le degré perçu. Par conséquent, il apparaît qu'une direction dont la faculté de conduite est avérée souhaite non seulement disposer de plus d'autonomie mais parvienne à obtenir (ou à « gagner ») plus d'autonomie. Abstract School autonomy has a positive influence on pupils' performance. This article presents the results of a survey conducted in the French-speaking part of Switzerland on 219 school leaders. The objective of the survey is to measure and to explain the gap between the level of autonomy desired by school leaders, and the level of autonomy that they perceive. Descriptive statistics show that, in every single management area, school leaders wish to have more autonomy than they actually have. This result is valid in all cantons, all levels of the education system and all types of job. The desired level of autonomy varies only slightly depending on the cantons, the levels of the education system and the types of job. On this basis, it is not possible to conclude that it is necessary and relevant to differentiate the level of autonomy depending on the cantons, the levels of the education system and the types of job. Analytical statistics identify the explanatory variables of the gap between the desired level of autonomy and the perceived level of autonomy. This gap is higher than average in the cantons of Fribourg and Geneva, in the primary level of education and in the position of head-teacher. In other words, the adequacy between the desired and the perceived levels of autonomy is worse in these cantons, this level and this position. As a result, a catch-up on the delegation of school autonomy is possible. Results also show that school leaders, whose management competence is recognized by its staff, not only want more autonomy but succeed in securing (or "gaining") more autonomy.