7 resultados para virginité
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British Library, Catalogue of seventeenth century Italian books,
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Contient : 1 « La nef de Dieu qui porta Jhesus Crist » ; 2 « Precieux cours et d'eau vive fontaine » ; 3 « La fleur du liz plaine de tonte grace » ; 4 « La tour David puissante et invincible » ; 5 « La plus belle que langue sauroit dire » ; 6 « La plus belle que Dieu crea jamais » ; 7 « Le jardin clos en beaulté pardurable » ; 8 « Jardin paré de verdure eternelle » ; 9 « Dedens Anne conceüe en innocence » ; 10 « Sans deshonneur le paradis d'amours » ; 11 « Vaisseau sacré, plain de grace divine » ; 12 « Du grant Jacob la tres luisante estelle » ; 13 « Du bon Jacob la pure et clere estelle » ; 14 « Le hault tresor de grace et de salut » ; 15 « Pour le tout beau toute belle je suis » ; 16 « L'arche de paix et vray tresor de grace » ; 17 « Royne des cieulx, sans tache, toute belle » ; 18 « Vierge sans sy, des autres la plus belle » ; 19 « Sacraire sainct du sacré consistore » ; 20 « Vierge et mere pour tiltre singullier » ; 21 « Pour son plaisir Dieu la fist toute belle » ; 22 (Même refrain) ; 23 « Maison de Dieu, de peché separée » ; 24 « Vierge mere, sans macule conceüe » ; 25, 26, 27, 28, 29, 30, 31 (Même refrain) ; 32 « Relucence de lumiere eternelle » ; 33 « Concepcion toute belle par grace » ; 34 « Concepcion plaine de toute grace » ; 35 « La fleur des fleurs, sur toutes la plus belle » ; 36 « Escharboucle d'excellente lumiere » ; 37 « Sur tous parfais la plus en biens parfaicte » ; 38 « Dont il appert qu'elle est tres excellente » ; 39 « Toute belle, conceuë sans macule » ; 40 « La plus belle des cieulx et de la terre » ; 41 « Le cyon plain de verdure eternelle » ; 42 « Mere et fille du tres hault roy de gloire » ; 43 « Conceue en grace, exempte de peché » ; 44 « Fille de Adam toute plaine de grace » ; 45 « Toute belle, preservée de vice » ; 46 « Toute belle tant de ame que de corps » ; 47 « Pour tous humains parfaicte medecine » ; 48 « Le pur concept de la vierge Marie » ; 49 « La nef portant l'homme à port de salut » ; 50 « Lune luysante en lumiere eternelle » ; 51 « Medecine donnante aux humains vie » ; 52 « La plus belle qui nacquit onc de mere » ; 53 « Le beau palais de la vierge Marie » ; 54 « En ce concept Dieu fit vraye lumiere » ; 55 « De Eve et de Adam la premiere sans vice » ; 56 « De tous pechez exempte, clere et saine » ; 57 « Le resfuge de l'humaine nature » ; 58 « Mere d'un filz qui la fit toute belle » ; 59 « Toute belle, saincte et inmaculée » ; 60 « En son concept toute plaine de grace » ; 61 « Repos plaisant, plain de grace divine » ; 62 « Precieux lis où sont toutes beaultez » ; 63 « Vaisseau sacré, plain de beatitude » ; 64 « Toute tres belle en sa concepcion » ; 65 « Du Filz de Dieu la loyale amoureuse » ; 66 « Du Filz de Dieu le sainct reclinatoire » ; 67 « Fille de Dieu, son espouse et sa mere » ; 68 « Toute belle, sans premiere et seconde » ; 69 « Le fort chasteau de vice preservé » ; 70 « Mere d'un filz qui la fist toute belle » ; 71, 72, 73, 74 (Même refrain) ; 75 « Virginité saincte et inmaculée » ; 76 « Son filz le peult et lui veult ceste grace » ; 77, 78, 79, 80, 81, 82, 83, 84, 85, 86, 87, 88, 89, 90, 91, 92, 93, 94 (Même refrain) ; 95 « Le champ royal dont vint la fleur de grace » ; 96 « Toute belle pour porter fruict de vie » ; 97 « L'an jubillé de grace et de salut » ; 98 « Vierge en concept pure et inmaculée » ; 99 « Le nouveau temps de paix et de concorde » ; 100 « Seulle en concept que Dieu tres belle fist » ; 101 « Cité de Dieu toute plaine de grace » ; 102 « Celle qui n'est ne fut oncquez pollue » ; 103 « Mere et fille du redempteur du monde » ; 104 « Vaisseau d'honneur et chef d'oeuvre en nature » ; 105 « Pour delivrer les humains de misere » ; 106 « La plus belle qui jamais vint au monde » ; 107 « Preservée par grace specialle » ; 108 « L'escu d'argent semé de fleurs de lis » ; 109 « A tous humains donner lectre de grace » ; 110 « Vigne royalle où fut pris fruit de vie » ; 111 « Pour impetrer aux humains sauvement » ; 112 « D'ung arbre sec la fructueuse olive » ; 113 Sans refrain, Premier vers : « Es plaidz royaulx tenus en paradis » ; 114 « Le doulx ruysseau rendant eau de vie » ; 115 « La tour David forte et inexpugnable » ; 116 « Le pellican et l'humble turterelle » ; 117 « L'isle saincte pour le port de salut » ; 118 « Le pur fourment dont fut fait pain de vie » ; 119 « Fin de douleur et principe de joye » ; 120 « Vaisseau nagant par la mer sans fortune » ; 121 « Joye aux humains apporte à sa venue » ; 122 « La fleur de lis, des aultres la plus belle » ; 123 « Tenant humains par coulpe paternelle » ; 124 « Comme le lis en buisson espineux » ; 125 « Couronne d'or sur son chef glorieux » ; 126 « Cedre exalté sur le mont de Syon » ; 127 « Gloire sans fin pour le corps et pour l'ame » ; 128 « Le sacré jour de son assumpcion » ; 129 « Le jour sacré de son assumpcion » ; 130 « Impassible, plain de gloire assouvie » ; 131 « Le triumphe qui tous aultres surpasse » ; 132 « Sur champ d'azur fleur de lis couronnée » ; 133 « Repos sans fin d'eternelle memoire » ; 134 « Soubs le soleil si clere creature » ; 135 « Couronne d'or par puissance royalle » ; 136 « Couronnée royne sur tous les cieulx » ; 137 « Royne regnant en gloire inmarcessible » ; 138 « Royne des cieulx, dame des benoitz anges » ; 139 « En champ royal victoire triumphante » ; 140 « Le triumphe de tous les corps celiques » ; 141 « Tribut d'honneur et triumphe de grace » ; 142 « Pour triumphe couronne de victore » ; 143 « Ceptre en la main et au chef la couronne » ; 144 « L'aigle royal qui survolle les cieulx » ; 145 « A dextre Dieu couronne triumphante » ; 146 « Ceptre royal en signe de victore » ; 147 « La porte d'or du divin paradis » ; 148 « L'assumpcion de son corps glorieux » ; 149 « Le cerf vollant es fontaines de vie » ; 150 « L'immortel bien de glorieuse vie » ; 151 « Pour bruyt d'honneur triumphe pardurable »
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Dans la France de l’Ancien Régime, si les représentations de la condition féminine légitiment les valeurs d’une traditionnelle phallocratie, on note néanmoins que le dogme chrétien accorde aux femmes une place dans l’économie du salut. Dans un contexte de Contre-Réforme, celle-ci déterminera notamment, sur le plan socio-littéraire, les modalités de l’expérience mystique et de l’héroïsme au féminin : l’éthique chrétienne érige paradoxalement en modèle des figures féminines qui transcendent leur humanité dans le sacrifice et la mort. Mais au XVIIe siècle, l’évolution des notions d’abnégation et d’amour-propre éradique ce triomphe éphémère. En nous intéressant plus particulièrement aux remaniements de l’hypotexte euripidien dans l’Iphygenie de Rotrou (1640) et dans l’Iphigénie de Racine (1674), nous verrons comment les deux pièces traduisent ce déclin. Au premier chapitre de notre mémoire, nous nous intéresserons à l’espace de liberté que le discours chrétien confère aux femmes à travers le culte de la virginité et l’hypothétique transfiguration des corps célestes. Réintégrant ces données théologiques, la mystique marque l’essor d’un charisme féminin que la notion d’amour-propre déconstruira à l’ère classique. Dans un second chapitre, nous explorerons les développements de l’éthique héroïque qui ont servi à l’essor d’un héroïsme au féminin. Le troisième chapitre portera enfin sur l’échec d’une héroïne mythique qui, mettant à profit le dogme chrétien, menace dangereusement l’équilibre d’un ordre patriarcal. La critique littéraire convient généralement de l’irréfutable vertu de l’héroïne de Rotrou et de Racine. Au terme de notre analyse, nous entendons démontrer qu’Iphigénie est, a contrario, tragiquement reconnue coupable d’amour-propre par les deux dramaturges.
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The Body and the Parent-Daughter Bond: Negotiating Filial Relationships in Edwidge Danticat’s Breath, Eyes, Memory and The Dew Breaker est une étude sur les différentes façons dont le corps déséquilibré, torturé et traumatisé influence la relation parent-fille. Cette thèse examine l’impact du pouvoir et de la violence sur le corps aussi bien des parents que celui des filles et les différentes manières dont ces corps deviennent déséquilibrés. Cette thèse porte sur la construction et la négociation de chacune des conditions de parents et de filles sous l’angle du corps sexué traumatisé. Le premier chapitre traite la littérature précédemment écrite sur le corps en premier lieu, et sur les liens de filiation dans les deux œuvres en second lieu. J'ai introduit ma contribution au domaine et les différents aspects de la relation parent-fille qui ne sont pas pris en considération et que ma thèse essaye de démontrer. Ce chapitre contextualise ces deux œuvres pendant l’ère de la dictature des deux Duvaliers, père et fils, en exposant et discutant l’impacte néfaste de cette dictature sur les familles. Ce chapitre conceptualise et définit le corps, qui est une construction culturelle et un site d'interaction entre le pouvoir et la violence, par rapport aux relations filiales. Dans le deuxième chapitre, l'accent est mis sur la relation de Martine et Sophie par rapport à la pratique rituelle du test de la virginité. Dans ce chapitre, j’ai soulevé des questions sur le pouvoir de Martine de discipliner et contrôler l’attitude et le corps de Sophie et la manière avec laquelle la fille peut réagir au contrôle et à la subjugation de sa mère. J’ai examiné le conflit intergénérationnel qui est intensifié par le désordre corporel. J’ai essayé de démontrer comment Sophie souhaite rejeter et se séparer du corps de sa mère et son incapacité à le faire. Dans le troisième chapitre, j’ai étudié la relation de M. Bienaimé avec sa fille Ka qui est perturbée à la fois par le corps de son père et l’identité antérieure de ce dernier en tant qu’ancien Tonton Macoute. La question soulevée dans ce chapitre concerne le corps du père comme un agent de violence politique et comme une source d’inspiration artistique pour sa fille. L'identification de Ka avec et plus tard sa séparation du corps de son père est au cœur de mon étude, car c’est ce corps là qui modifie cette relation filiale particulière, qui résulte en un traumatisme transgénérationnel. Mots-clés: corps, relation parent-fille, pouvoir, violence, Edwidge Danticat
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Cette thèse trace la généalogie culturelle de la jeune fille en Occident en ciblant les moments charnières de son devenir femme au sein de structures de savoir qui ont activement participé à forger cette figure hétéronormative. Mon objectif est de produire une analyse culturelle en forgeant une cartographie des adolescences au féminin. Afin de sortir de la temporalité téléologique de la virginité et de la défloration, j’emprunte un mot étranger, parthénos, qui fait appel à l’idée de la jeune fille, sans nécessairement se limiter à ses connotations conventionnelles. La première partie, intitulée « La virginité, une affaire de jeunes filles », laisse place à une analyse du concept de parthénos à partir d’une lecture au carrefour de la médecine, de la loi et du mythe. Une lecture du traité hippocratique De la maladie des jeunes filles dévoile comment la défloration et la grossesse deviennent une cure érotique, une discipline du corps, qui décide du passage de la jeune fille dans une temporalité utile à la Cité. Un déplacement paradigmatique s’opère au 19e siècle dans les écrits médico-légaux, parce que l’hymen, auparavant inexistant dans la doxa hippocratique, devient le signe matériel par excellence pour examiner le statut de virginité de la fille. L’analyse de ces traités (frères Beck, Ambroise Tardieu, Paulier et Hétet) révèle la configuration de pratiques et de discours d’infantilisation des victimes de viol, et le refus des médecins légistes de reconnaître qu’une femme mariée puisse être violée. À partir d’une lecture contemporaine des tragédies L’Orestie d’Eschyle et Antigone de Sophocle, je montre que les figures d’Antigone et d’Électre constituent des exemples et des symboles convaincants de ce destin funeste de la parthénos qui n’accède jamais au statut de femme mariée. À ces figures mortelles, se télescopent les figures d’Artémis et des Érinyes pour montrer le potentiel de régénération inhérent à la figure de la parthénos. La deuxième partie, qui porte le titre « Le liminaire. Repenser les devenirs de l’adolescence », engage une réflexion à la lisière du contexte contemporain des Girlhood Studies, de la psychanalyse sociale et des études féministes sur le corps et le sexe, pour faciliter le déploiement d’une cartographie plus contextualisée du concept de parthénos. Je montre ici les écueils et les effets du danger qu’engendre la rationalité économique (cf. Henry A. Giroux) pour les espaces de liberté et d’exploration propres à l’adolescence. Cette posture est appuyée sur une lecture des récentes études en psychanalyse sociale (Anne Bourgain, Olivier Douville et Edmond Ortigues). Il est ainsi question d’identifier ce qui marque le passage entre l’adolescence et l’âge adulte : la crainte de la disparition et le fantasme de la naissance de soi. La théorie de la volatilité corporelle qu’élabore Elizabeth Grosz à propos de la sexualité féminine, ainsi que les théories de Michel Foucault, reprises par Judith Butler, en ce qui concerne les disciplines du corps, répondent à mon objectif de sortir de l’écueil d’une temporalité téléologique pour saisir les effets et les ramifications du discours sur la matérialité du corps de la jeune fille, sur ce qui lui arrive lorsqu’elle ne correspond pas tout à fait à l’idéal de régulation. Enfin, la dernière partie, qui porte le titre « Temporalités de la parthénos en tant que sujet liminaire », est traversée par les modalités particulières de la parthénia qui semble désincarnée dans la littérature contemporaine. L’objectif est de prouver que la virginité est toujours un marqueur symbolique qui déploie le destin de la fille dans un horizon particulier, trop souvent celui de la disparition. En proposant un éventail de cinq textes littéraires que j’inscris au sein d’une posture généalogique, je souhaite voir dans la littérature contemporaine, une volonté, parfois aussi un échec, dans cette pensée de la parthénos en tant que sujet liminaire. Le récit Vu du ciel de Christine Angot montre que l’ascension vers le statut d’ange concerne seulement les victimes enfants. Le récit d’Angot met donc en lumière la distinction entre la vraie victime, toujours innocente et pré-pubère, et la fausse victime, l’adolescente. Contrairement à Vu du ciel, The Lovely Bones d’Alice Sebold met en scène la possibilité d’une communauté politique de filles qui sera en fait limitée par le refus du potentiel lesbien. La question du viol sera ici centrale et sera abordée à partir de l’insistance sur la voix de la narratrice Susan. La littérature devient un espace propice à la survie de la jeune fille, puisqu’elle admet la reprise de l’expérience de la première relation sexuelle. Si la communauté est convoquée dans The Lovely Bones, elle est associée à l’image de l’identité sororale dans le roman Virgin Suicides de Jeffrey Eugenides. La pathologie virale et la beauté virginale que construit le narrateur polyphonique et anonyme font exister le discours médical sur la maladie des vierges dans un contexte contemporain. Le récit médical rejoint alors le récit érotique puisque le narrateur devient médecin, détective et voyeur. À la différence de ces trois récits, Drames de princesses d’Elfriede Jelinek montre une parthénos, Blanche Neige, qui fait face à son agresseur pour s’inscrire dans une historicité discursive. Cette collision dialogique ranime le cycle tragique (celui d’une Antigone confrontant Créon) et traduit de nouveau le danger d’une superstructure sociétale composée d’images et de discours où la fille est construite comme un accessoire pour le plaisir éphémère de l’homme. À l’inverse de l’image de la vierge sacrée et désincarnée que proposent les récits d’Angot, de Sebold, d’Eugenides et de Jelinek, Virginie Despentes offre une autre réflexion dans Apocalypse bébé. Le personnage de Valentine est configuré comme une sœur des parthénoi qui préfère le suicide et la terreur à la domestication, faisant ainsi appel à une temporalité radicale et inachevable, celle de la fin de la jeune fille. Mon souhait est enfin de souligner la nécessité de penser au mérite autant épistémologique, intime que politique, d’explorer le temps des éclosions sexuelles de la fille par delà l’idée de la première relation sexuelle.