922 resultados para inter-groupe
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Les origines du peuplement de l’île de Madagascar ne sont encore que partiellement explorées à l’heure actuelle. Différentes populations ont contribué au peuplement de l’île, de nombreuses théories sur les origines de ce peuplement ont émergé et varient grandement selon les sources consultées. Selon l’archéologie et l’anthropologie culturelle, l’arrivée des premiers peuples remonterait à deux millénaires avant notre ère et plusieurs strates de vagues migratoires venues d’Afrique et d’Asie se sont succédées. Pour une vision complète du peuplement de toute l’île, ce sont les études en linguistique et en génétique qui ont donné les meilleures pistes en s’orientant vers une origine à prédominance indonésienne plutôt qu’africaine. Il reste cependant à confronter ces données diverses à celles issues de l’approche phénotypique, qui est peu utilisée. Mon objectif est donc d’explorer cette hypothèse à partir des données craniométriques, et ainsi de tester les modèles de peuplement proposés grâce à d’autres approches. Cet échantillon malgache (N=207) a été subdivisé sur la base de diverses données (géographie, ethnies et affiliations linguistiques). Après des analyses intra-groupe et intergroupes, ce dernier a été comparé à d’autres données craniométriques personnelles et publiées (N=1184). Deux types d’approches statistiques (multivariées classiques et issues de l’approche de la génétique des populations ou RMET) ont été utilisées afin d’obtenir des paramètres diversifiés et complémentaires. Les résultats issus des deux approches tendent vers une origine mixte (Afrique et Asie), dont la prépondérance varie en fonction de la région et du sexe. En effet, les hommes malgaches ont une origine triple (sud de l’Asie du Sud-est, sud de l’Afrique et côtes sud-est africaines), alors que les femmes ont plutôt une origine double (Afrique et Asie) selon l’approche multivariée classique. D’après les analyses RMET, on note que les individus des régions du nord et de l’est de l’île se rapprochent des populations de Tanzanie et les Malgaches présentent des similarités avec les populations indiennes. De plus, on remarque que les Malgaches du groupe nord présentent par rapport aux autres groupes un degré d’hétérogénéité plus élevé (Fst). Ce phénomène est dû probablement à des apports de populations plus diverses dès le début du peuplement de l’île dans cette région. Cette étude, basée sur un petit échantillon, confirme néanmoins les thèses antérieures sur la diversité du peuplement malgache et de plus elle démontre que les composantes prédominantes (Afrique ou Asie) varient selon les régions et le sexe.
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Les champignons mycorhiziens à arbuscules (CMA), classés dans le phylum Glomeromycota, ne peuvent pas être facilement identifiés par la morphologie de leurs spores et leurs mycélia à l'intérieur ou à l'extérieur des racines de leurs hôtes. Ce problème fondamental d'identification rend l'étude de leur diversité, en particulier dans leur habitat naturel (sol et racine) extrêmement difficile. Les gènes ribosomaux ont été largement utilisés pour développer des amorces spécifiques et en inférer des arbres phylogénétiques. Cependant, ces gènes sont très polymorphes et existent en plusieurs copies dans le génome des CMA, ce qui complique l’interprétation des résultats. Dans notre étude, nous avons étudié le polymorphisme intra- et inter-spécifique du gène β-tubuline, présent en faible nombre de copies dans le génome des CMA, afin d’obtenir de nouvelles séquences nucléotidiques pour développer des marqueurs moléculaires. Les gènes β-tubuline amplifiés à partir de l'ADN génomique de cinq espèces du genre Glomus ont été clonés et séquencés. L’analyse des séquences indique un polymorphisme intraspécifique chez trois espèces de CMA. Deux séquences paralogues très variables ont été nouvellement identifiées chez les G. aggregatum, G. fasciculatum et G. cerebriforme. Aucun polymorphisme n’a été détecté chez les G. clarum et G. etunicatum. Toutes les séquences montrent la présence de deux introns hautement variables. La majorité des substitutions ont été localisées dans les exons et sont synonymes à 90%. La conservation des acides aminés suggère un niveau élevé de sélection négative sur le gène β-tubuline et nous permet de confirmer que les CMA représentent un ancien groupe fongique (400 million d’années). L’analyse phylogénétique, réalisée avec vingt et une séquences nucléotidiques du gène β-tubuline, a révélé que les séquences des Glomaceae forment un groupe monophylétique bien supporté, avec les Acaulosporaceae et Gigasporaceae comme groupe frère. Les séquences paralogues nouvellement identifiées chez les G. aggregatum et G. fasciculatum n'ont pas été monophylétiques au sein de chaque espèce. Les oligonucléotides ont été choisis sur la base des régions variables et conservées du gène β-tubuline. Le test PCR des amorces β-Tub.cerb.F/ β-Tub.cerb.R a révélé des bandes spécifiques de 401 pb pour les séquences paralogues du G. cerebriforme. Deux paires d’amorces ont été développées afin d’identifier les séquences du groupe nommé Tub.1. Les tests PCR nous ont permis d’identifier certaines séquences du groupe Tub.1. Une paire d’amorce β-Tub.2.F/ β-Tub.2.R nous a permis d’identifier certaines séquences paralogues du groupe nommé Tub.2. L’analyse d’autres gènes combinée à celle du gène β-tubuline permettra le développement de marqueurs moléculaires plus spécifiques pour l’identification de CMA.
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Cette thèse s’intéresse aux effets de la conscience historique sur les négociations de l’ethnicité et la structuration des frontières intergroupes chez les enseignants d’histoire nationale au Québec. L’ambiguïté de dominance ethnique entre Francophones et Anglophones contextualise la façon dont les enseignants de ces groupes historicisent les significations du passé pour se connaître et s’orienter « ethniquement. » Selon leurs constructions des réalités intergroupes, ils peuvent promouvoir la compréhension intergroupe ou préserver une coexistence rigide. Le premier article théorise comment les capacités à historiciser le passé, ou à générer des formes de vie morales pour une orientation temporelle, soutiennent la construction de l’ethnicité. En développant un répertoire des tendances de conscience historique parallèles et égales afin de comprendre les fluctuations dans le maintien des frontières ethniques, l’article souligne l’importance de la volonté à reconnaître l’agentivité morale et historique des humains à rendre les frontières plus perméables. Le deuxième article discute d’une étude sur les attitudes intergroupes et les traitements mutuels entre des enseignants d’histoire Francophones et Anglophones. Alors que la plupart des répondants francophones sont indifférents aux réalités sociales et expériences historiques des Anglo-québécois, tous les répondants anglophones en sont conscients et enseignent celles des Franco-québécois. Cette divergence implique une dissemblance dans la manière dont les relations intergroupes passées sont historicisées. La non-reconnaissance de l’agentivité morale et historique des Anglo-québécois peut expliquer l’indifférence des répondants francophones. Le dernier article présente une étude sur la conscience historique des enseignants d’histoire francophone à l’égard des Anglo-québécois. En mettant le répertoire de conscience historique développé à l’épreuve, l’étude se concentre sur la manière dont les répondants historicisent le changement temporel dans leurs négociations de l’ethnicité et leurs structurations des frontières. Tandis que leurs opinions sur l’« histoire » et leurs historicisations des contextes différents les amènent à renforcer des différences ethnoculturelles et à ne pas reconnaître l’agentivité morale et historique de l’Autre, presque la moitié des répondants démontre une ouverture à apprendre et transmettre les réalités et expériences anglo-québécoises. La dépendance sur les visions historiques préétablies pour construire les réalités intergroupes souligne néanmoins l’exclusion de ce dernier groupe dans le développement d’une identité nationale.
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L’objectif de l’étude est de mieux cerner les particularités acoustiques de la prosodie d’enfants porteurs du SW de langue maternelle anglaise et de langue maternelle française. Des productions spontanées ont été recueillies à l’aide de la tâche de narration « Grenouille, où es-tu ? » (Mayer, 1969). La prosodie des enfants SW est comparée à celle de deux groupes typiques, un de même âge chronologique et un de même âge développemental que le groupe avec SW La population se compose de 1. 7 enfants SW de langue française âgés entre 6 ans et 13 ans 7 mois, appariés à deux groupes typiques et 2. 13 enfants SW de langue anglaise âgés entre 6 ans et 13 ans 11 mois, appariés à deux groupes typiques. Notre analyse porte sur un paramètre acoustique de la prosodie des enfants avec SW : la Variation de la Fréquence Fondamentale. Les résultats sont discutés sur les points suivants : 1. les différences et similitudes entre les profils prosodiques des enfants avec SW et des enfants typiques de même âge chronologique ou développemental, en langue anglaise et en langue française, 2. les différences entre les enfants avec SWde langue maternelle anglaise et les enfants avec SWde langue maternelle française et 3. le développement prosodique observé chez les enfants avec SW. (For English abstract see "Additional Information")
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Inclut la bibliographie
Inter-Organisational Approaches to Regional Growth Management: A Case Study in South East Queensland
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Research and innovation in the built environment is increasingly taking on an inter-disciplinary nature. The built environment industry and professional practice have long adopted multi and inter-disciplinary practices. The application of IT in Construction is moving beyond the automation and replication of discrete mono and multi-disciplinary tasks to replicate and model the improved inter-disciplinary processes of modern design and construction practice. A major long-term research project underway at the University of Salford seeks to develop IT modelling capability to support the design of buildings and facilities that are buildable, maintainable, operable, sustainable, accessible, and have properties of acoustic, thermal and business support performance that are of a high standard. Such an IT modelling tool has been the dream of the research community for a long time. Recent advances in technology are beginning to make such a modelling tool feasible.----- Some of the key problems with its further research and development, and with its ultimate implementation, will be the challenges of multiple research and built environment stakeholders sharing a common vision, language and sense of trust. This paper explores these challenges as a set of research issues that underpin the development of appropriate technology to support realisable advances in construction process improvements.
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Shared Services (SS) involves the convergence and streamlining of an organisation’s functions to ensure timely service delivery as effectively and efficiently as possible. As a management structure designed to promote value generation, cost savings and improved service delivery by leveraging on economies of scale, the idea of SS is driven by cost reduction and improvements in quality levels of service and efficiency. Current conventional wisdom is that the potential for SS is increasing due to the increasing costs of changing systems and business requirements for organisations and in implementing and running information systems. In addition, due to commoditisation of large information systems such as enterprise systems, many common, supporting functions across organisations are becoming more similar than not, leading to an increasing overlap in processes and fuelling the notion that it is possible for organisations to derive benefits from collaborating and sharing their common services through an inter-organisational shared services (IOSS) arrangement. While there is some research on traditional SS, very little research has been done on IOSS. In particular, it is unclear what are the potential drivers and inhibitors of IOSS. As the concepts of IOSS and SS are closely related to that of Outsourcing, and their distinction is sometimes blurred, this research has the first objective of seeking a clear conceptual understanding of the differences between SS and Outsourcing (in motivators, arrangements, benefits, disadvantages, etc) and based on this conceptual understanding, the second objective of this research is to develop a decision model (Shared Services Potential model) which would aid organisations in deciding which arrangement would be more appropriate for them to adopt in pursuit of process improvements for their operations. As the context of the study is on universities in higher education sharing administrative services common to or across them and with the assumption that such services were homogenous in nature, this thesis also reports on a case study. The case study involved face to face interviews from representatives of an Australian university to explore the potential for IOSS. Our key findings suggest that it is possible for universities to share services common across them as most of them were currently using the same systems although independently.
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This paper explores inter-agency working and examines the implications of inter-agency operations for delivering multi-domain service outcomes. Cross-agency collaborative approaches to service delivery are suggested to provide the vehicle for achieving integrated service and policy goals. However, it is argued these need to be crafted ‘fit’ for purpose’ and may not be the requisite approach for all joint purposes. Moreover, some commentators suggest that the optimism about these partnership arrangements and cross-agency actions to resolve complex multi-dimensional problems may be misplaced and propose that further research into the actual rather than desired consequences of these arrangements may find that, at times, partnership working creates negative effects. While collaboration and partnerships are often framed as the way to achieve real breakthroughs in service delivery across agencies, there remain key challenges to interagency working. As more and insistent calls for agencies and other community actors to work together in resolving complex social problems are heeded, the implications of working across organizational boundaries need to be further investigated. This paper investigates cases of inter-agency programmes to understand the dimensions and limitations of inter-agency working. The paper concludes by offering a framework for better inter-agency working that has applicability across all sectors.