The Feminist Transformation of Bioethics : An Analysis of Theoretical Perspectives and Practical Applications in Feminist Bioethics

The purpose of this study is to examine how transformation is defining feminist bioethics and to determine the nature of this transformation. Behind the quest for transformation is core feminism and its political implications, namely, that women and other marginalized groups have been given unequal consideration in society and the sciences and that this situation is unacceptable and should be remedied. The goal of the dissertation is to determine how feminist bioethicists integrate the transformation into their respective fields and how they apply the potential of feminism to bioethical theories and practice. On a theoretical level, feminist bioethicists wish to reveal how current ways of knowing are based on inequality. Feminists pay special attention especially to communal and political contexts and to the power relations endorsed by each community. In addition, feminist bioethicists endorse relational ethics, a relational account of the self in which the interconnectedness of persons is important. On the conceptual level, feminist bioethicists work with beliefs, concepts, and practices that give us our world. As an example, I examine how feminist bioethicists have criticized and redefined the concept of autonomy. Feminist bioethicists emphasize relational autonomy, which is based on the conviction that social relationships shape moral identities and values. On the practical level, I discuss stem cell research as a test case for feminist bioethics and its ability to employ its methodologies. Analyzing these perspectives allowed me first, to compare non-feminist and feminist accounts of stem cell ethics and, second, to analyze feminist perspectives on the novel biotechnology. Along with offering a critical evaluation of the stem cell debate, the study shows that sustainable stem cell policies should be grounded on empirical knowledge about how donors perceive stem cell research and the donation process. The study indicates that feminist bioethics should develop the use of empirical bioethics, which takes the nature of ethics seriously: ethical decisions are provisional and open for further consideration. In addition, the study shows that there is another area of development in feminist bioethics: the understanding of (moral) agency. I argue that agency should be understood to mean that actions create desires.

La bioéthique et les conflits armés : la réflexion éthique des médecins militaires

Le but de la recherche est d’étudier les tensions éthiques que peuvent vivre les médecins militaires, qui doivent agir à la fois comme soignants, militaires (même s’ils sont non combattants) et parfois comme acteurs humanitaires. Parmi la littérature sur l’éthique de la médecine militaire, les dilemmes la concernant sont souvent présentés comme le fruit de pressions réelles ou perçues provenant de l’institution militaire, des règles, codes, lois ou de politiques, ceci afin de détourner le médecin de son but premier, soit l’intérêt du patient. Pour mieux comprendre les défis éthiques auxquels sont confrontés les médecins militaires canadiens et comment ceux-ci les traitent, la recherche utilise une approche de bioéthique empirique. À partir d’une analyse de la littérature, nous examinons les dilemmes éthiques des médecins militaires, le concept de profession, ainsi que les codes d’éthique (médicaux et militaires) canadiens. L’expérience éthique est ensuite explorée à partir d’entrevues semi-directives effectuées auprès de quatorze médecins militaires ayant participé à des missions opérationnelles, notamment à Kandahar en Afghanistan, entre 2006 et 2010. Les résultats, tant conceptuels qu’empiriques, nous indiquent que plusieurs nuances s’imposent. Tout d’abord, les médecins militaires canadiens ne vivent pas les dilemmes tels qu’ils sont présentés dans la littérature, ni en nombre ni en fréquence. Ils sont conscients qu’ils doivent à la fois tenir compte de l’intérêt du patient et du bien commun, mais n’en ressentent pas pour autant un sentiment de double loyauté professionnelle. De plus, ils ont l’impression de partager l’objectif de la mission qui est de maintenir la force de combat. Des distinctions s’imposent aussi entre les médecins eux-mêmes, dans la conception qu’ils se font de leur profession, ainsi que dans les contextes (opération ou garnison), selon le type de travail qu’ils exercent (généraliste ou spécialiste). Les principaux défis éthiques rapportés portent sur les inégalités de soins entre les soldats de la coalition et les victimes locales (soldats et civils), ainsi que sur le manque de ressources, engendrant des décisions cliniques éprouvantes. Un résultat étonnant des entrevues est la présence de deux groupes distincts au plan de l’identification professionnelle. Huit médecins militaires se considèrent avant tout comme médecin, alors que les six autres ne sont pas arrivés à accorder une priorité à l’une ou l’autre des professions. Ces deux groupes se différencient également sur d’autres plans, comme le nombre et le type de défis éthiques identifiés, ainsi que les mécanismes de résolution des dilemmes utilisés. Malgré les formations éthiques offertes par l’institution, des lacunes subsistent dans la capacité d’identification des expériences éthiques et des valeurs impliquées, de même que des mécanismes de résolution utilisés. Compte tenu du faible échantillonnage, ces résultats sont difficilement généralisables. Néanmoins, ils peuvent nous inspirer au niveau théorique en faisant ressortir le caractère multidimensionnel de la médecine militaire, ainsi qu’au niveau pratique en nous permettant de suggérer des éléments de formation facilitant la réflexion éthique des médecins militaires.

Non-Invasive Prenatal Testing: Review of Ethical, Legal and Social Implications

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What does “futility” mean? An empirical study of doctors’ perceptions

Objective(s) To describe how doctors define and use the terms “futility” and “futile treatment” in end-of-life care. Design, Setting, Participants A qualitative study using semi-structured interviews with 96 doctors across a range of specialties who treat adults at the end of life. Doctors were recruited from three large Australian teaching hospitals and were interviewed from May to July 2013. Results Doctors’ conceptions of futility focused on the quality and chance of patient benefit. Aspects of benefit included physiological effect, weighing benefits and burdens, and quantity and quality of life. Quality and length of life were linked, but many doctors discussed instances when benefit was determined by quality of life alone. Most doctors described the assessment of chance of success in achieving patient benefit as a subjective exercise. Despite a broad conceptual consensus about what futility means, doctors noted variability in how the concept was applied in clinical decision-making. Over half the doctors also identified treatment that is futile but nevertheless justified, such as short-term treatment as part of supporting the family of a dying person. Conclusions There is an overwhelming preference for a qualitative approach to assessing futility, which brings with it variation in clinical decision-making. “Patient benefit” is at the heart of doctors’ definitions of futility. Determining patient benefit requires discussions with patients and families about their values and goals as well as the burdens and benefits of further treatment.