526 resultados para cinéma hollywoodien
Resumo:
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
Resumo:
Après la Seconde Guerre Mondiale, on peut observer une inflexion de l’usage de la couleur dans le cinéma hollywoodien. Trop artificielle, la couleur a été reléguée à ses débuts à des genres « irréalistes » (comédie musicale, western). Mais après la guerre, la couleur est utilisée dans des films montrant le quotidien de l’Amérique, et devient une nouvelle façon d’appréhender certaines questions contemporaines. La couleur n’est plus un ornement ou un perfectionnement superflu, elle est porteuse de sens, au même titre que les autres éléments de la mise en scène. Les couleurs vives et l’exacerbation de l’artifice sont désormais utilisées par certains cinéastes dans un autre but que le seul plaisir de l’image colorée : parfois avec ironie, voire un pessimisme sous-jacent. L’enjeu esthétique de la couleur au cinéma doit en effet être situé dans le contexte historique de l’après guerre. La dévalorisation de la couleur dans l’histoire de l’art est ancienne, celle-ci ayant souvent été associée depuis l’Antiquité au maquillage féminin et à l’illusion. Le cinéma hollywoodien des années cinquante modifie justement l’image de la femme : on passe de la femme mythifiée à des femmes de chair et de sang, plus sexualisées, et aussi à l’évocation des rapports sociaux du quotidien. À travers l’actrice, et la façon dont celle-ci manipule la couleur ou bien existe à travers elle, la couleur se libère des préjugés, et trouve son indépendance, à travers une libération de l’expressivité, et un refus du seul mimétisme.
Resumo:
Dans cet ouvrage, l'auteur propose une conceptualisation théorique de la coprésence en un même film de mondes multiples en abordant différents paramètres (hétérogénéité de la facture de l'image, pratiques du montage alterné, typologie des enchâssements, expansion sérielle, etc.) sur la base d'un corpus de films de fiction récents qui appartiennent pour la plupart au genre de la science-fiction (Matrix, Dark City, Avalon, Resident Evil, Avatar,...). Issue de la filmologie, la notion de « diégèse » y est développée à la fois dans le potentiel d'autonomisation dont témoigne la conception mondaine qui semble dominer aujourd'hui à l'ère des jeux vidéo, dans ses liens avec le récit et dans une perspective intermédiale. Les films discutés ont la particularité de mettre en scène des machines permettant aux personnages de passer d'un monde à l'autre : les modes de figuration de ces technologies sont investigués en lien avec les imaginaires du dispositif cinématographique et les potentialité du montage. La comparaison entre les films (Tron et son récent sequel, Totall Recall et son remake) et entre des oeuvres filmiques et littéraires (en particulier les nouvelles de Philip K. Dick et Simlacron 3 de Galouye) constitue un outil d'analyse permettant de saisir la contemporanéité de cette problématique, envisagée sur le plan esthétique dans le contexte de l'imagerie numérique.
Resumo:
Dans l’historiographie du cinéma québécois, un certain manque est notable concernant le cinéma populaire du début des années 1970 (1968-1975). Historiens et chercheurs accordèrent peu d’importance à cette section de notre cinématographie par déni d’un type de cinéma populaire exploitant la sexualité. Ce qui fut péjorativement appelé la vague de « films de fesses » n’eut droit à aucune étude académique sérieuse et nous proposons, donc, de la revisiter afin de mieux comprendre son apparition et son existence. Dans ce dessein, nous suggérons de l’aborder sous l’angle du cinéma d’exploitation, cinéma populaire méconnu et controversé. Pour cela, nous devrons expliquer les contours de ce cinéma puisque, lui aussi, souffre d’un léger manque d’études sérieuses et approfondies. Nous ferons au premier chapitre un panorama de la norme cinématographique qu’est le cinéma hollywoodien, afin de bien cerner, au deuxième chapitre, le cinéma d’exploitation qui selon nous s’efforce d’être en constante opposition avec le cinéma mainstream. Par la suite, nous mettrons en place le contexte socio-historique et cinématographique qui permit l’apparition d’un cinéma d’exploitation québécois et nous ferons l’énumération des différents titres qui se retrouvent dans ce corpus filmique. Les chapitres IV et V présenteront les analyses de différentes œuvres qui, selon nous, récupèrent de façon partielle ou totale des éléments du cinéma d’exploitation afin de créer une résistance culturelle quant au cinéma dominant américain.
Resumo:
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
Resumo:
Le cinéma de Raoul Ruiz est parcouru d'un motif majeur: le tableau vivant. Cette pratique (qui avait cours au XIXe siècle et qui consiste à faire incarner des compositions célèbres par des figurants immobiles, tenant la pose) trouve dans le cinéma de Ruiz une actualisation particulière. Chacune des ressources esthétiques du motif y est explorée: sa valeur de "simulacre", de "paragone", de "réincarnation", mais aussi et surtout de dispositif de regard. Cette dernière dimension est au centre de cet article, qui étudie - surtout à partir de L'Hypothèse du tableau volé (1979), de Généalogie d'un crime (1997) et de Klimt (2007) - comment le tableau vivant permet à Ruiz de mettre en abîme et d'expérimenter la perception du spectateur. Les tableaux vivants élaborés par le cinéaste déjouent en effet la "consommation visuelle" immédiate et superficielle prônée par le cinéma hollywoodien pour activer les facultés contemplatives, analytiques, inconscientes et même déviantes du regard du spectateur.
Resumo:
L'article examine, à travers un grand nombre d'exemples principalement issus du cinéma hollywoodien contemporain, les implications esthétiques et narratologiques de ce « paradoxe » qui consiste à vouloir filmer l'écrivain et son travail. L'analyse de films présentant diverses formes de mise en abyme - l'écrivain y est souvent visualisé sous la forme d'une projection dans l'oeuvre qu'il écrit - permet à l'auteur de montrer comment les films tendent à développer sur le plan scénaristique des stratégies visant à compenser le déficit en termes de spectaculaire et d'action qu'implique la monstration de la matérialité de l'écrit. Il est ainsi question de la manière dont certains films exacerbent la dimension orale du verbal, optent pour des motifs tels que la panne d'inspiration de l'écrivain, associent l'écrit à un personnage qui le met en actes ou transforment le contenu de l'oeuvre d'un auteur en un monde.
Resumo:
O projecto “Principais tendências no cinema português contemporâneo” nasceu no Departamento de Cinema da ESTC, com o objectivo de desenvolver investigação especializada a partir de um núcleo formado por alunos da Licenciatura em Cinema e do Mestrado em Desenvolvimento de Projecto Cinematográfico, a que se juntaram professores-investigadores membros do CIAC e convidados. O que agora se divulga corresponde a dois anos e meio de trabalho desenvolvido pela equipa de investigação, entre Abril de 2009 e Novembro de 2011. Dada a forma que ele foi adquirindo, preferimos renomeá-lo, para efeitos de divulgação, “Novas & velhas tendências no cinema português contemporâneo”.
Resumo:
Ce travail s'intéresse aux modalités d'émergence et d'institutionnalisation d'un nouveau régime de création artistique, plus connu sous le nom de «Nouveau cinéma suisse ».Dans les années 1960-1970, l'arrivée du Nouveau cinéma suisse a bouleversé les manières de faire du cinéma en Suisse et a attiré l'attention sur le septième art helvétique. Comment une innovation artistique parvient-elle à s'imposer ? Comment un consensus autour d'une nouvelle forme artistique et de son mode de production émerge et se stabilise-t-il ? Quel rôle jouent les acteurs et les institutions dans ce processus ? Enfin, quelles sont les relations entre cette situation en devenir et les oeuvres créées dans ces conditions ? Au delà dé ces interrogations, c'est un questionnement théorique, épistémologique qui a motivé cette recherche. A l'image de la sociologie elle-même, l'analyse sociologique de l'art a été traversée, ces dernières années, pas de nombreux débats. Trop souvent, la réflexion s'appuie - ou trébuche -sur des dichotomies convenues :analyse interne /externe de l'art, déterminisme /indétermination des acteurs, reflet /autonomie des oeuvres. Quels sont les outils et les approches que propose la discipline pour analyser un tel objet, quels enseignements peut-on titrer de leur mise à l'épreuve sur un cas concret ? Quel est le défi lancé par le Nouveau cinéma suisse à la sociologie de l'art ?Mais commençons par le début car le point initial de cette longue entreprise était en réalité tout autre.
Resumo:
Cet entretien apporte un éclairage sur une catégorie de films mal connus, réalisés dans le cadre de campagnes de prévention contre les dangers de la migration clandestine. Pour ce faire il interroge une représentante du bureau de coordination de l'Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) et un employé de l'Office fédéral des migrations (ODM), afin de comprendre quels sont le contextes de production et de diffusions de tels films, et surtout comment ils déconstruisent les représentations dominantes de l'exil dans les pays concernés. L'utilisation par ces campagnes de prévention de productions filmiques indépendantes, dénonçant les réalités de la migration irrégulière à l'instar des "Martyrs du Golfe d'Aden" (Daniel Grandclément, 2007) ou de "Paris à tout prix" (Joséphine Ndagnou, 2007) est aussi questionnée.