Les impacts de la dispersion historique sur la variabilité génétique à différentes échelles spatiales : connaître l'histoire pour mieux comprendre le présent.

La variabilité génétique actuelle est influencée par une combinaison complexe de variables historiques et contemporaines. Dès lors, une interprétation juste de l’impact des processus actuels nécessite une compréhension profonde des processus historiques ayant influencé la variabilité génétique. En se basant sur la prémisse que des populations proches devraient partager une histoire commune récente, nombreuses études, effectuées à petite échelle spatiale, ne prennent pas en considération l’effet potentiel des processus historiques. Cette thèse avait pour but de vérifier la validité de cette prémisse en estimant l’effet de la dispersion historique à grande et à petite échelle spatiale. Le premier volet de cette thèse avait pour but d’évaluer l’impact de la dispersion historique sur la répartition des organismes à grande échelle spatiale. Pour ce faire, les moules d’eau douce du genre flotteurs (Pyganodon spp.) ont servies de modèle biologique. Les moules d'eau douce se dispersent principalement au stade larvaire en tant que parasites des poissons. Une série de modèles nuls ont été développés pour évaluer la co-occurrence entre des parasites et leurs hôtes potenitels. Les associations distinctes du flotteur de Terre-Neuve (P. fragilis) avec des espèces de poissons euryhalins permettent d’expliquer sa répartition. Ces associations distinctes ont également pu favoriser la différenciation entre le flotteur de Terre-Neuve et son taxon soeur : le flotteur de l’Est (P. cataracta). Cette étude a démontré les effets des associations biologiques historiques sur les répartitions à grande échelle spatiale. Le second volet de cette thèse avait pour but d’évaluer l’impact de la dispersion historique sur la variabilité génétique, à petite échelle spatiale. Cette fois, différentes populations de crapet de roche (Ambloplites rupestris) et de crapet soleil (Lepomis gibbosus), dans des drainages adjacents ont servies de modèle biologique. Les différences frappantes observées entre les deux espèces suggèrent des patrons de colonisation opposés. La faible diversité génétique observée en amont des drainages et la forte différenciation observée entre les drainages pour les populations de crapet de roche suggèrent que cette espèce aurait colonisé les drainages à partir d'une source en aval. Au contraire, la faible différenciation et la forte diversité génétique observées en amont des drainages pour les populations de crapet soleil suggèrent une colonisation depuis l’amont, induisant du même coup un faux signal de flux génique entre les drainages. La présente étude a démontré que la dispersion historique peut entraver la capacité d'estimer la connectivité actuelle, à petite échelle spatiale, invalidant ainsi la prémisse testée dans cette thèse. Les impacts des processus historiques sur la variabilité génétique ne sont pas faciles à démontrer. Le troisième volet de cette thèse avait pour but de développer une méthode permettant de les détecter. La méthode proposée est très souple et favorise la comparaison entre la variabilité génétique et plusieurs hypothèses de dispersion. La méthode pourrait donc être utilisée pour comparer des hypothèses de dispersion basées sur le paysage historique et sur le paysage actuel et ainsi permettre l’évaluation des impacts historiques et contemporains sur la variabilité génétique. Les performances de la méthode sont présentées pour plusieurs scénarios de simulations, d’une complexité croissante. Malgré un impact de la différentiation globale, du nombre d’individus ou du nombre de loci échantillonné, la méthode apparaît hautement efficace. Afin d’illustrer le potentiel de la méthode, deux jeux de données empiriques très contrastés, publiés précédemment, ont été ré analysés. Cette thèse a démontré les impacts de la dispersion historique sur la variabilité génétique à différentes échelles spatiales. Les effets historiques potentiels doivent être pris en considération avant d’évaluer les impacts des processus écologiques sur la variabilité génétique. Bref, il faut intégrer l’évolution à l’écologie.

Études des notions de compétition et de coopération dans l'oeuvre de Charles Darwin

Dans le domaine de la biologie contemporaine, une attention grandissante est portée aux associations biologiques positives, telles que la symbiose, ce qui vient nuancer la perception traditionnellement « compétitive » de l’évolution. Parallèlement à l’engouement actuel que manifestent les chercheurs pour la coopération biologique, ce mémoire vise à pousser plus avant les recherches historiques concernant l’intégration de tels phénomènes dans l’œuvre de Charles Darwin. Plus spécifiquement, nous souhaitons examiner comment Darwin est parvenu à articuler l’aspect compétitif de l’évolution par sélection naturelle avec l’existence de phénomènes coopératifs. En ce sens, la première partie de ce mémoire aura pour objet le concept darwinien de compétition, et son lien théorique avec la sélection naturelle. La seconde partie concernera l’intégration de la coopération biologique à la théorie de l’évolution par sélection naturelle. Par ces deux moments, nous espérons montrer que Darwin parvient à concilier l’existence d’interactions compétitives et coopératives sans contredire les principes théoriques à la base de l’évolution.

Parent-offspring similarity for childhood behaviorial inhibition and associations between inhibition and parental care

L'article constituant le présent travail de thèse décrit une recherche évaluant les similarités entre l'inhibition comportementale chez des enfants et leurs parents respectifs durant l'enfance, ainsi que l'association éventuelle entre l'inhibition et les attitudes parentales. L'inhibition comportementale - définie comme une prédisposition de l'enfant à réagir avec réticence et angoisse à des situations inhabituelles - est une caractéristique de tempérament qui apparaît tôt dans la vie et est relativement stable dans le temps. L'intérêt qui y est associé repose sur son association avec des conséquences développementales négatives pour l'individu: risque accentué chez les enfants d'inadaptation scolaire, de dysfonctionnement social et de sentiments de détresse; facteur de risque en ce qui concerne le développement ultérieur de troubles psychiatriques de l'adulte, dont les troubles anxieux en particulier. Nous avons dès lors investigué dans cette recherche 1) la présence d'une association entre l'inhibition comportementale actuelle des enfants et celle rétrospective de leurs parents, dans ses deux dimensions spécifiques, soit sociale (« peurs à l'école ») et non-sociale (« peurs générales »), et 2) si ces dimensions d'inhibition étaient associées au niveau de chaleur, d'affectivité et de soutien prodigués par les parents. C'est à partir de la récolte d'auto-questionnaires remplis dans le contexte d'une vaste étude initiée à Lausanne en 1994, que nous avons extrait un échantillon de 453 enfants scolarisés en 6/7ème années et 741 de leurs parents biologiques respectifs. Les analyses ont porté sur les auto-questionnaires évaluant, chez les enfants, leurs degrés d'inhibition comportementale, de symptomatologie psychiatrique actuelle et de perception de chaleur, d'affectivité et de soutien reçu de la part des parents, et, en ce qui concerne les parents, des auto¬questionnaires évaluant rétrospectivement leurs degrés d'inhibition comportementale durant l'enfance et de symptomatologie psychiatrique actuelle. La comparaison des scores des enfants avec ceux de leurs parents sur les échelles de l'inhibition comportementale (CSRCI-Child version of the Self-Report of Child Inhibition - et RSRI - Retrospective Self- Report of Inhibition -), montre la présence d'une similarité significative pour chacune des dimensions spécifiques, suggérant que les enfants de parents ayant présenté une inhibition comportementale dans l'enfance sont plus à risque d'en développer une à leur tour. Nous avons par ailleurs pu établir, au cours d'analyses complémentaires, que cette association se maintenait après l'ajustement des degrés de symptomatologie psychiatrique respectifs des enfants et de leurs parents, ce qui a permis d'écarter ce facteur confondant potentiel. Bien que la nature de cette association ne puisse être élucidée par cette recherche, le fait que la taille de l'effet soit modeste suggère qu'un rôle important dans le développement de l'inhibition soit joué par des facteurs environnementaux non partagés dans une famille. Un de ceux-ci semble suggéré par l'association négative qui apparaît dans cette étude entre le degré d'inhibition dans sa dimension « peurs à l'école » et l'attitude parentale: un bas niveau de chaleur, d'affectivité et de soutien perçu par l'enfant de la part de ses parents aurait ainsi une influence sur le développement de peurs en situations sociales en particulier. Alternativement, cette association négative pourrait suggérer que les peurs de l'enfant aient une influence négative sur le développement d'une attitude parentale de soutien ou, du moins, sur la perception de celle-ci par l'enfant. Il est aussi bien évidemment envisageable que ces processus interagissent dans une boucle de rétroaction. Seules des études longitudinales pourraient nous éclairer sur la nature de cette association. Quoi qu'il en soit, ce résultat présente un intérêt clinique pour orienter des interventions de prévention du développement de troubles psychiatriques chez des enfants inhibés, en proposant d'agir, soit directement sur les attitudes parentales, soit sur les peurs de l'enfant ainsi que sur les caractéristiques perçues par l'enfant de l'attitude parentale. Des études longitudinales sur les ressemblances entre les parents et leurs enfants concernant l'inhibition comportementale, incluant des études de jumeaux, d'enfants adoptés et de familles, sont nécessaires pour mieux comprendre les interactions entre les facteurs génétiques, familiaux et environnementaux dans le développement de l'inhibition comportementale des enfants.

Associations between area-level unemployment, body mass index, and risk factors for cardiovascular disease in an urban area

INTRODUCTION: Il existe peu d’évidences sur l’association entre le taux de chômage dans le milieu résidentiel (CR) et le risque de maladies cardiovasculaires parmi les résidents de milieux urbains. De plus, on ne sait pas si ce lien diffère entre les deux sexes. Cette thèse a pour objectif de déterminer la direction et la taille de l’association entre le CR et le risque de maladies cardiovasculaires, et d’examiner si cette association varie en fonction du sexe. MÉTHODES: Un sous-échantillon de 342 participants de l’Étude sur les habitudes de vie et la santé dans les quartiers montréalais a rapporté ses habitudes de vie et sa situation socio-économique. Des mesures biologiques et anthropométriques ont été recueillies par une infirmière. Le CR a été opérationnalisé en fonction d’une zone-tampon d’un rayon de 250 m centrée sur la résidence de chacun des participants à l’aide d’un Système d’Information Géographique (SIG). Des équations d’estimation généralisées ont été utilisées afin d’estimer l’association entre le CR et l’Indice de Masse Corporelle (IMC) et un score cumulatif de Risque Cardio-métabolique (RC) représentant la présence de valeurs élevées de cholestérol total, de triglycérides, de lipoprotéines de haute densité et d’hémoglobine glyquée. RÉSULTATS: Après ajustement pour l’âge, le sexe, le tabagisme, les comportements de santé et le statut socio-économique, le fait de vivre dans un endroit classé dans le 3e ou 4e quartile de CR était associé avec un IMC plus élevé (beta pour Q4 = 2.1 kg/m2, IC 95%: 1.02-3.20; beta pour Q3 = 1.5 kg/m2, IC 95%: 0.55-2.47) et un taux plus élevé de risque cardiovasculaires Risque Relatif [RR pour Q4 = 1.82 (IC 95 %: 1.35-2.44); RR pour Q3 = 1.66 (IC 95%: 1.33-2.06)] par rapport au 1er quartile. L'interaction entre le sexe et le CR révèle une différence absolue d’IMC de 1.99 kg/m2 (IC 95%: 0.00-4.01) et un risque supérieur (RR=1.39; IC 95%: 1.06-1.81) chez les femmes par rapport aux hommes. CONCLUSIONS: Le taux de chômage dans le milieux résidentiel est associé à un plus grand risque de maladies cardiovasculaires, mais cette association est plus prononcée chez les femmes.

Evolution Of The Deaths Registry System In Brazil: Associations With Changes In The Mortality Profile, Under-registration Of Death Counts, And Ill-defined Causes Of Death.

This paper examines the spatial pattern of ill-defined causes of death across Brazilian regions, and its relationship with the evolution of completeness of the deaths registry and changes in the mortality age profile. We make use of the Brazilian Health Informatics Department mortality database and population censuses from 1980 to 2010. We applied demographic methods to evaluate the quality of mortality data for 137 small areas and correct for under-registration of death counts when necessary. The second part of the analysis uses linear regression models to investigate the relationship between, on the one hand, changes in death counts coverage and age profile of mortality, and on the other, changes in the reporting of ill-defined causes of death. The completeness of death counts coverage increases from about 80% in 1980-1991 to over 95% in 2000-2010 at the same time the percentage of ill-defined causes of deaths reduced about 53% in the country. The analysis suggests that the government's efforts to improve data quality are proving successful, and they will allow for a better understanding of the dynamics of health and the mortality transition.

An empirical evaluation of imputation accuracy for association statistics reveals increased type-I error rates in genome-wide associations

Background: Genome wide association studies (GWAS) are becoming the approach of choice to identify genetic determinants of complex phenotypes and common diseases. The astonishing amount of generated data and the use of distinct genotyping platforms with variable genomic coverage are still analytical challenges. Imputation algorithms combine directly genotyped markers information with haplotypic structure for the population of interest for the inference of a badly genotyped or missing marker and are considered a near zero cost approach to allow the comparison and combination of data generated in different studies. Several reports stated that imputed markers have an overall acceptable accuracy but no published report has performed a pair wise comparison of imputed and empiric association statistics of a complete set of GWAS markers. Results: In this report we identified a total of 73 imputed markers that yielded a nominally statistically significant association at P < 10(-5) for type 2 Diabetes Mellitus and compared them with results obtained based on empirical allelic frequencies. Interestingly, despite their overall high correlation, association statistics based on imputed frequencies were discordant in 35 of the 73 (47%) associated markers, considerably inflating the type I error rate of imputed markers. We comprehensively tested several quality thresholds, the haplotypic structure underlying imputed markers and the use of flanking markers as predictors of inaccurate association statistics derived from imputed markers. Conclusions: Our results suggest that association statistics from imputed markers showing specific MAF (Minor Allele Frequencies) range, located in weak linkage disequilibrium blocks or strongly deviating from local patterns of association are prone to have inflated false positive association signals. The present study highlights the potential of imputation procedures and proposes simple procedures for selecting the best imputed markers for follow-up genotyping studies.

Cross-National Analysis of the Associations between Traumatic Events and Suicidal Behavior: Findings from the WHO World Mental Health Surveys

Background: Community and clinical data have suggested there is an association between trauma exposure and suicidal behavior (i.e., suicide ideation, plans and attempts). However, few studies have assessed which traumas are uniquely predictive of: the first onset of suicidal behavior, the progression from suicide ideation to plans and attempts, or the persistence of each form of suicidal behavior over time. Moreover, few data are available on such associations in developing countries. The current study addresses each of these issues. Methodology/Principal Findings: Data on trauma exposure and subsequent first onset of suicidal behavior were collected via structured interviews conducted in the households of 102,245 (age 18+) respondents from 21 countries participating in the WHO World Mental Health Surveys. Bivariate and multivariate survival models tested the relationship between the type and number of traumatic events and subsequent suicidal behavior. A range of traumatic events are associated with suicidal behavior, with sexual and interpersonal violence consistently showing the strongest effects. There is a dose-response relationship between the number of traumatic events and suicide ideation/attempt; however, there is decay in the strength of the association with more events. Although a range of traumatic events are associated with the onset of suicide ideation, fewer events predict which people with suicide ideation progress to suicide plan and attempt, or the persistence of suicidal behavior over time. Associations generally are consistent across high-, middle-, and low-income countries. Conclusions/Significance: This study provides more detailed information than previously available on the relationship between traumatic events and suicidal behavior and indicates that this association is fairly consistent across developed and developing countries. These data reinforce the importance of psychological trauma as a major public health problem, and highlight the significance of screening for the presence and accumulation of traumatic exposures as a risk factor for suicide ideation and attempt.

Cross-National Analysis of the Associations among Mental Disorders and Suicidal Behavior: Findings from the WHO World Mental Health Surveys

Background: Suicide is a leading cause of death worldwide. Mental disorders are among the strongest predictors of suicide; however, little is known about which disorders are uniquely predictive of suicidal behavior, the extent to which disorders predict suicide attempts beyond their association with suicidal thoughts, and whether these associations are similar across developed and developing countries. This study was designed to test each of these questions with a focus on nonfatal suicide attempts. Methods and Findings: Data on the lifetime presence and age-of-onset of Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders, 4th Edition (DSM-IV) mental disorders and nonfatal suicidal behaviors were collected via structured face-to-face interviews with 108,664 respondents from 21 countries participating in the WHO World Mental Health Surveys. The results show that each lifetime disorder examined significantly predicts the subsequent first onset of suicide attempt (odds ratios [ORs] = 2.9-8.9). After controlling for comorbidity, these associations decreased substantially (ORs = 1.5-5.6) but remained significant in most cases. Overall, mental disorders were equally predictive in developed and developing countries, with a key difference being that the strongest predictors of suicide attempts in developed countries were mood disorders, whereas in developing countries impulse-control, substance use, and post-traumatic stress disorders were most predictive. Disaggregation of the associations between mental disorders and nonfatal suicide attempts showed that these associations are largely due to disorders predicting the onset of suicidal thoughts rather than predicting progression from thoughts to attempts. In the few instances where mental disorders predicted the transition from suicidal thoughts to attempts, the significant disorders are characterized by anxiety and poor impulse-control. The limitations of this study include the use of retrospective self-reports of lifetime occurrence and age-of-onset of mental disorders and suicidal behaviors, as well as the narrow focus on mental disorders as predictors of nonfatal suicidal behaviors, each of which must be addressed in future studies. Conclusions: This study found that a wide range of mental disorders increased the odds of experiencing suicide ideation. However, after controlling for psychiatric comorbidity, only disorders characterized by anxiety and poor impulse-control predict which people with suicide ideation act on such thoughts. These findings provide a more fine-grained understanding of the associations between mental disorders and subsequent suicidal behavior than previously available and indicate that mental disorders predict suicidal behaviors similarly in both developed and developing countries. Future research is needed to delineate the mechanisms through which people come to think about suicide and subsequently progress from ideation to attempts.

Modeling associations between genetic markers using Bayesian networks

Motivation: Understanding the patterns of association between polymorphisms at different loci in a population ( linkage disequilibrium, LD) is of fundamental importance in various genetic studies. Many coefficients were proposed for measuring the degree of LD, but they provide only a static view of the current LD structure. Generative models (GMs) were proposed to go beyond these measures, giving not only a description of the actual LD structure but also a tool to help understanding the process that generated such structure. GMs based in coalescent theory have been the most appealing because they link LD to evolutionary factors. Nevertheless, the inference and parameter estimation of such models is still computationally challenging. Results: We present a more practical method to build GM that describe LD. The method is based on learning weighted Bayesian network structures from haplotype data, extracting equivalence structure classes and using them to model LD. The results obtained in public data from the HapMap database showed that the method is a promising tool for modeling LD. The associations represented by the learned models are correlated with the traditional measure of LD D`. The method was able to represent LD blocks found by standard tools. The granularity of the association blocks and the readability of the models can be controlled in the method. The results suggest that the causality information gained by our method can be useful to tell about the conservability of the genetic markers and to guide the selection of subset of representative markers.

Fruit flies (Diptera, Tephritidae) and their associations with native host plants in a remnant area of the highly endangered Atlantic Rain Forest in the State of Espirito Santo, Brazil

The results presented in this paper refer to a host survey, lasting approximately three and a half years (February 2003-july 2006), undertaken in the Vale do Rio Doce Natural Reserve, a remnant area of the highly endangered Atlantic Rain Forest located in Linhares County, State of Espirito Santo, Brazil. A total of 330 fruit samples were collected from native plants, representing 248 species and 51 plant families. Myrtaceae was the most diverse family with 54 sampled species. Twenty-eight plant species, from ten families, are hosts of ten Anastrepha species and of Ceratitis capitata (Wiedemann). Among 33 associations between host plants and fruit flies, 20 constitute new records, including the records of host plants for A. fumipennis Lima and A. nascimentoi Zucchi. The findings were discussed in the light of their implications for rain forest conservation efforts and the study of evolutionary relationships between fruit flies and their hosts.

Associations between glutathione peroxidase-1 Pro198Leu polymorphism, selenium status, and DNA damage levels in obese women after consumption of Brazil nuts

Objective: Alterations in selenium (Se) status may result in suboptimal amounts of selenoproteins, which have been associated with increased oxidative stress levels. The Pro198Leu polymorphism at the glutathione peroxidase-1 (GPx1) gene is supposed to be functional. The response of Se status, GPx activity, and levels of DNA damage to a Se supplementation trial between the genotypes related to that polymorphism was investigated. Methods: A randomized trial was conducted with 37 morbidly obese women. Participants consumed one Brazil nut, which provided approximately 290 mu g of Se a day, for 8 wk. Blood Se concentrations, erythrocyte GPx activity, and DNA damage levels were measured at baseline and at 8 wk. The results were compared by genotypes. Results: The genotype frequencies were 0.487, 0.378, and 0.135 for Pro/Pro (the wild-type genotype), Pro/Leu, and Leu/Leu, respectively. At baseline, 100% of the subjects were Se deficient, and after the supplementation, there was an improvement in plasma Se (P < 0.001 for Pro/Pro and Pro/Leu, P < 0.05 for Leu/Leu), erythrocyte Se (P = 0.00 for Pro/Pro and Pro/Leu, P < 0.05 for Leu/Leu), and GPx activity (P = 0.00 for Pro/Pro, P < 0.00001 for Pro/Leu, P < 0.001 for Leu/Leu). In addition, the Pro/Pro group showed a decrease in DNA damage after Brazil nut consumption compared with baseline (P < 0.005), and those levels were higher in Leu/Leu subjects compared with those with the wild-type genotype (P < 0.05). Conclusion: Consumption of one unit of Brazil nuts daily effectively increases Se status and increases GPx activity in obese women, regardless of GPx1 Pro198Leu polymorphism. However, the evaluated biomarkers showed distinct results in response to the supplementation when the polymorphism was considered. (c) 2011 Elsevier Inc. All rights reserved.

Between-year fluctuations in schizophrenia birth rate and associations with the Southern Oscillation Index, cloud cover and sunshine

Our group have recently proposed that low prenatal vitamin D may be a risk-modifying factor for schizophrenia. Climate variability impacts on vitamin D levels in a population via fluctuations in the amount of available UV radiation. In order to explore this hypothesis, we examined fluctuations in the birthrates for people with schizophrenia born between 1920 and 1967 and three sets of variables strongly associated with UV radiation. These included: (a) the Southern Oscillation Index (SOI), a marker of El Nino which is the most prominent meteorological factor that influences Queensland weather: (b) measures of cloud cover and (c) measures of sunshine. Schizophrenia births were extracted from the Queensland Mental Health register and corrected for background population birth rates. Schizophrenia birth rates had several apparently non-random features in common with the SO1. The prominent SO1 fluctuation event that occurred between 1937 and 1943 is congruent with the most prominent fluctuation in schizophrenia birth rates. The relatively flat profile of SOI activity between 1927 and 1936 also corresponds to the flattest period in the schizophrenia time series. Both time series have prominent oscillations in the 3 ~, year range between 1946 and 1960. Significant associations between schizophrenia birth rates and measures of both sunshine and cloud cover were identified,and all three time series shared periodicity in the 3-4 year range. The analyses suggest that the risk of schizophrenia is higher for those born during times of increased cloud cover,reduced sunshine and positive SO1. These ecological analyses provide initial support for the vitamin D hypothesis, however alternative non-genetic candidate exposures also need to be considered. Other sites with year-to-year fluctuations in cloud cover and sunshine should examine patterns of association between these climate variables and schizophrenia birth rates. The Stanley Foundation supported this project.

Associations between rural background and where South Australian general practitioners work

Objective: To determine the association between rural background on practice location of general practitioners (GPs) (rural or urban). Design: Comparison of data from two postal surveys. Subjects: 268 rural and 236 urban GPs practising in South Australia. Main outcome measures: Association between practice location (rural or urban) and demographic characteristics, training, qualifications, and rural background. Results: Rural GPs were younger than urban GPs (mean age 47 versus 50 years, P<0,01) and more likely to be male (81% versus 67%, P=0.001), to be Australian-born (72% Versus 61%, P=0,01), to have a partner (95% versus 85%, P= 0.001), and to have children (94% Versus 85%, P=0.001). Similar proportions of rural and urban GPs were trained in Australia and were Fellows of the Royal Australian College of General Practitioners, but more rural GPs were vocationally registered (94% versus 84%, P=0,001). Rural GPs were more likely to have grown up in the country (37% versus 27%, P= 0,02), to have received primary (33% versus 19%, P=0,001) and secondary (25% versus 13%, P=0,001) education there, and to have a partner who grew up in the country (49% Versus 24%, P=0.001). In multivariate analysis, only primary education in the country (odds ratio [OR], 2.43; 95% CI, 1.09-5.56) and partner of rural background (OR, 3.14; 95% CI, 1.96-5.10) were independently associated with rural practice. Conclusion: Our findings support the policy of promoting entry to medical school of students with a rural background and provide an argument for policies that address the needs of partners and maintain quality primary and secondary education in the country.