La face et la figuration: une analyse interactionnelle tirée de l’instruction de base des Forces canadiennes

Le sujet de ce mémoire émane d’une volonté d’intégrer la recherche à ma réalité organisationnelle, celle des Forces canadiennes (FC). De cette aspiration est née l’idée d’étudier comment se dévoilent la face et la figuration lors de l’instruction de base. Partant d’une approche interactionniste, l’attention a été portée sur la face et la figuration d’un stagiaire au cours de trois interactions avec ses supérieurs. C’est plus précisément, la filature et l’analyse de conversation qui ont été mobilisées pour examiner cette problématique. La pertinence de la démarche est qu'elle met de l'avant une perspective de recherche peu présente dans la littérature, mais surtout, qu’elle s’insère dans un contexte organisationnel méconnu. L'entreprise vise d’une part, à nourrir la théorie en raffinant des concepts existants : la face et la figuration. D’autre part, elle cherche à éclairer la pratique en mettant en évidence des actes communicationnels difficilement observables dans le cadre habituel des activités militaires.

La distribution des connaissances dans la gestion du risque : analyse des interactions dans le cadre du Comité de la protection civile de la Mairie de Tecoluca - Salvador

Le sujet de la gestion du risque m’a toujours interpelée, surtout après que j’ai vécu deux ouragans et un tremblement de terre dévastateurs au Salvador. Bien qu’on ait assez écrit sur le sujet en le reliant souvent aux changements climatiques, on ne sait pas comment les organisations gouvernementales et civiles vivent cette gestion du risque au quotidien. À partir d’une étude ethnographique de la Commission de la protection civile de la Mairie de Tecoluca au Salvador, j’observais les processus qui se mettent en place dans la recherche et l’analyse des facteurs structuraux causant les situations de vulnérabilité. Pour ce faire, j’adoptais une approche basée sur l’étude des interactions, mobilisant les théories de la cognition distribuée et de l’acteur réseau. Comme je le montre, la gestion du risque, vue comme un processus participatif, se caractérise, d’une part, par la coopération et la coordination entre les personnes et, d’autre part, par la contribution d’outils, de technologies, de documents et de méthodes contribuant à la détection de risques. Ceci exige la mobilisation de connaissances qui doivent être produites, partagées et distribuées entre les membres d’un groupe à travers les divers artéfacts, outils, méthodes et technologies qu’ils mobilisent et qui les mobilisent. À ce sujet, la théorie de la cognition distribuée permet d’explorer des interactions qui se produisent au sein d’un groupe de travail en se focalisant sur ce qui contribue à l’acte de connaitre, conçu comme une activité non pas seulement individuelle, mais surtout collective et distribuée. Par ailleurs, la théorie de l’acteur-réseau me permet, quant à elle, de montrer comment dans l’exécution de cette tâche (la gestion du risque), la contribution active d’acteurs non humains, tant en soi qu’en relations avec les acteurs humains, participe de l’activité de détection et de prévention du risque.

Les stratégies organisationnelles de gestion des rumeurs sur Internet : une analyse ventriloque

Le présent mémoire porte sur les stratégies de gestion de rumeurs par les organisations sur Internet et sur les réseaux sociaux. Il se veut une étude dite « ventriloque » des figures d’autorité mises en présence par les organisations et les internautes à travers leurs interactions. L'objectif de cette recherche est ainsi d’étudier les stratégies employées par les organisations pour gérer les rumeurs sur Internet et d’observer les interactions entre l’organisation et ses consommateurs afin de comprendre le rapport des organisations avec leurs consommateurs, réels ou potentiels, grâce aux figures mises en scène et invoquées dans leurs stratégies. Comme nous le montrons dans nos analyses, les organisations mettent en scène une multitude de figures d’autorité pour convaincre leurs consommateurs. En même temps, elles se positionnent comme sujettes à des agentivités qui sont contextuelles aux rumeurs auxquelles elles font face. De la même façon, les internautes mettent en scène les préoccupations qui les animent. Les dialogues entre organisations et internautes reflètent différentes relations entre ces deux parties. En particulier, nous montrons que les organisations n’interagissent pas toutes de la même manière avec les internautes. Cette analyse s’appuie sur des données récoltées sur les sites internet des organisations étudiées et sur les réseaux Facebook et Twitter.

Avoir ou ne pas être : la constitution possessive de l'organisation

Thèse réalisée en cotutelle entre le Département de communication de l'Université de Montréal (sous la direction de François Cooren)et le Centre de sociologie des organisation de Sciences Po Paris (Institut d'études politiques de Paris; sous la direction de Bruno Latour).

Les expressions d'autorité dans les interactions organisationnelles de Médecins sans frontières : une approche dynamique

Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal

La construction interactionnelle de l'identité d'expert : une étude d'un débat télévisé

Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal

How long is a tweet? Mapping dynamic conversation networks on Twitter using Gawk and Gephi

Twitter is now well established as the world’s second most important social media platform, after Facebook. Its 140-character updates are designed for brief messaging, and its network structures are kept relatively flat and simple: messages from users are either public and visible to all (even to unregistered visitors using the Twitter website), or private and visible only to approved ‘followers’ of the sender; there are no more complex definitions of degrees of connection (family, friends, friends of friends) as they are available in other social networks. Over time, Twitter users have developed simple, but effective mechanisms for working around these limitations: ‘#hashtags’, which enable the manual or automatic collation of all tweets containing the same #hashtag, as well allowing users to subscribe to content feeds that contain only those tweets which feature specific #hashtags; and ‘@replies’, which allow senders to direct public messages even to users whom they do not already follow. This paper documents a methodology for extracting public Twitter activity data around specific #hashtags, and for processing these data in order to analyse and visualize the @reply networks existing between participating users – both overall, as a static network, and over time, to highlight the dynamic structure of @reply conversations. Such visualizations enable us to highlight the shifting roles played by individual participants, as well as the response of the overall #hashtag community to new stimuli – such as the entry of new participants or the availability of new information. Over longer timeframes, it is also possible to identify different phases in the overall discussion, or the formation of distinct clusters of preferentially interacting participants.

Submission to KPMG review of the Federal Government Initiative to “analyse dementia program and services funded by the Department of Social Services"

The comments I make are based on my nearly twenty years involvement in the dementia cause at both a national and international level. In preparation, I read two papers namely the Ministerial Dementia Forum – Option Paper produced by KPMG Management Consultants (2014) and Analysis of Dementia Programmes and Services Funded by the Department of Social Services: Conversation Starter prepared by KPMG as a preparation document for those attending a workshop in Brisbane on April 22nd 2015. Dementia is a complex “syndrome” and as is often said, “when you meet one person with dementia, you have met one” meaning that no two persons with dementia are the same. Even in dementia care, Australia is a “lucky country” and there is much to be said for the quality and diversity of dementia care available for people living with dementia. Despite this, I agree with the many views expressed in the material I read that there is scope for improvement, especially in the way that services are coordinated. In saying that, I do not purport to have all the solutions nor claim to have the knowledge required to comment on all the programs covered by this review. If I appear to be a “biased” advocate for Alzheimer’s Australia across the States and Territories, it is because I have seen constant evidence of ordinary people doing extraordinary things with inadequate resources. Dementia care is not cheap and if those funding dementia services are primarily only interested in economic outcomes and benefits, the real purpose of this consultation will be defeated. In addition, nowhere in the material I have read is there any recognition that in many instances program funding is a complex mix of government (at all levels) and private funding. This makes reviewing those programs more complex and less able to be coordinated at a Departmental level. It goes without saying therefore that the Federal Government is not” the only player in this game”. Of all those participating in this review, Alzheimer’s Australia is best placed to comment on programs as it is more connected to people living with dementia and has probably the best record of consulting with them. It would appear however that their role has been reduced to that of a “bit player”. Without wanting to be critical, the Forum Report which deals with the comments made at a gathering of 70 individuals and organisations, only three (3) or 4.28% were actual carers of people living with dementia. Even if it is argued that a number of organisations present represented consumers, the percentage goes up only marginally to 8.57% which is hardly an endorsement of the forum being “consumer driven”. The predominance of those present were service providers, each with their own agenda and each seeking advantage for their “business”. The final point I want to make before commenting on more specific, program related issues, is that many programs being reviewed have a much longer history than is reflected in the material I have read. Their growth and development was pioneered by Alzheimer’s Australia organisations across the country often with no government funding. Attempts to bring about better coordination of programs were often at the behest of Alzheimer’s Australia but in the main were ignored. The opportunity to now put this right is long overdue.

Web, texte, conversation et redocumentarisation

Conférencier invité - Keynote Speaker

Modélisation et analyse des interventions d’équitation thérapeutique utilisées à des fins de réadaptation

Contexte et problématique. Selon l’Association Canadienne d’Équitation Thérapeutique (ACET), l’équitation thérapeutique comprend toutes les activités équestres s’adressant à une clientèle présentant des déficiences. L’équitation thérapeutique compte plusieurs approches, notamment l’hippothérapie, une stratégie de réadaptation offerte par des ergothérapeutes, physiothérapeutes et orthophonistes. L’hippothérapie se base sur le mouvement tridimensionnel induit par le cheval lequel favorise l’amélioration de diverses fonctions neuromotrices notamment le tonus du tronc et de la tête, la posture debout et les ajustements posturaux. Bien que les approches d’équitation thérapeutique prennent de l’ampleur au Québec, il n’y a toujours aucune règlementation officielle. Il existe donc une confusion importante entre les différentes approches d’équitation thérapeutique et l’hippothérapie actuellement reconnue comme la seule approche médicale de réadaptation utilisant le cheval. Les clientèles présentant de lourdes déficiences neuro-musculo-squelettiques se voient donc régulièrement référées dans des centres qui n’offrent pas d’hippothérapie et sont confrontées à des risques importants. Objectifs. Modéliser les interventions d’équitation thérapeutique afin de rendre explicites les composantes de ces interventions et les liens qui les unissent ainsi qu’analyser la plausibilité des interventions à atteindre les résultats escomptés. Méthodologie. Les interventions d’équitation thérapeutique ont été modélisées par des entrevues réalisées auprès des principales personnes offrant des services d’équitation thérapeutique au Québec. Une revue de la littérature a été conduite sur les principes de réadaptation qui sous-tendent les interventions. L’ensemble des données recueillies ont été analysé selon une procédure habituelle d’analyse de contenu qualitatif. Résultats. Les modèles créés permettent d’améliorer les connaissances des pratiques d’équitation thérapeutiques et d’hippothérapie au Québec. Conséquences. Les modèles permettent d’entamer une réflexion sur la règlementation de ces pratiques au Québec et au Canada ainsi que de soutenir les processus de références dans les différents centres québécois.

Analyse du contrat amoureux au sein du mariage par correspondance : une étude de cas des unions entre Philippines et Canadiens

L’objectif de notre travail était de conduire une étude exploratoire sur la mise en place et le déroulement de la relation matrimoniale au sein de couples philippino-canadiens mariés par correspondance, afin de comprendre les mécanismes sociaux qui régissent l’expérience de vie de ces couples. Nous nous inspirons de Constable pour qui la relation au sein du mariage par correspondance peut être une relation amoureuse même si la logique de désir des deux partenaires est fortement imbriquée dans un contexte historique et culturel. Nous poursuivons la réflexion de Constable sur la relation amoureuse en nous appuyant sur l’analyse de Simmel sur le processus de socialisation entre les individus et le phénomène de l’individualisation au sein des sociétés capitalistes. Nous explorons également comment le couple marié par correspondance crée ce que Kaufmann appelle le contrat amoureux à travers sa correspondance, sa rencontre, son quotidien et son avenir, et comment ce contrat influence les interactions entre les deux membres du couple, ainsi que celles entre le couple et le reste de la société. Dans ce mémoire sur le mariage par correspondance, nous nous intéresserons au quotidien de quatre couples philippino-canadiens mariés par correspondance vivant à Montréal et dans la région, à travers une perspective inspirée du sociologue George Simmel. Nous avons effectué des entretiens, sous forme de récit de vie et utilisé la méthode de l’ethnosociologie pour analyser leur discours. Nos résultats démontrent que le contrat amoureux influence les couples mariés par correspondance au cours des phases successives de leur relation et de leur vie commune. La construction sociale de leur réalité de couple, bâtie sur les sentiments amoureux et le travail au quotidien pour assurer le fonctionnement et la stabilité du couple, permet de passer outre d’éventuelles raisons initiales pratiques pour se marier. Malgré des inégalités, comme la division sexuée du travail et des revenus, l’agentivité de l’épouse est à l’œuvre lors de la planification de la rencontre, la première rencontre physique, l’installation au Canada et l’établissement de la vie commune et le processus de planification du couple. Le contrat amoureux et la construction sociale du couple offrent à l’épouse la possibilité de réduire les inégalités et de gagner une indépendance personnelle. Le retour aux Philippines est important dans la conversation conjugale, notamment au niveau de la planification à long terme du couple.

Two studies on Twitter networks and tweet content in relation to Amyotrophic Lateral Sclerosis (ALS): conversation, information, and ‘Diary of a Daily Life’

To date, there is no research examining how adults with Amyotrophic Lateral Sclerosis (ALS) or Motor Neurone Disease (MND) and severe communication disability use Twitter, nor the use of Twitter in relation to ALS/MND beyond its use for fundraising and raising awareness. In this paper we (a) outline a rationale for the use of Twitter as a method of communication and information exchange for adults with ALS/MND, (b) detail multiple qualitative and quantitative methods used to analyse Twitter networks and tweet content in the our studies, and (c) present the results of two studies designed to provide insights on the use of Twitter by an adult with ALS/MND and by #ALS and #MND hashtag communities in Twitter. We will also discuss findings across the studies, implications for health service providers in Twitter, and directions for future Twitter research in relation to ALS/MND.

From mass communication to mass conversation : why 1984 wasn't like 1984

Marketers and commercial media alike are confronted by shifts in the social relations of media production and consumption in the global services economy, including the challenge of capturing, managing and commercialising media-user productivity. This trajectory of change in media cultures and economies is described here as ‘mass conversation’. Two media texts and a new media object provide a starting point for charting the ascendance and social impact of mass conversation. Apple’s 1984 television commercial, which launched the Macintosh computer, inverted George Orwell’s dystopian vision of the social consequences of panoptic communications systems. It invoked a revolutionary rhetoric to anticipate the social consequences of a new type of interactivity since theorised as ‘intercreativity’. This television commercial is contrasted with another used in Nike’s 2006 launch of its Nike+ (Apple iPod) system. The Nike+ online brand community is also used to consider how a multiplatform brand channel is seeking to manage the changing norms and practices of consumption and end-user agency. This analysis shows that intercreativity modifies the operations of ‘Big Brother’ but serves the more mundane than revolutionary purpose of generating commercial value from the affective labour of end-users.

Documentary practice in a participatory culture

Debates concerning the veracity, ethics and politics of the documentary form circle endlessly around the function of those who participate in it, and the meaning attributed to their participation. Great significance is attached to the way that documentary filmmakers do or do not participate in the world they seek to represent, just as great significance is attached to those subjects whose participation extends beyond playing the part of eyewitness or expert, such that they become part of the very filmmaking process itself. This Ph.D. explores the interface between documentary practice and participatory culture by looking at how their practices, discursive fields and histories intersect, but also by looking at how participating in one might mean participating in the other. In short, the research is an examination of participatory culture through the lens of documentary practice and documentary criticism. In the process, however, this examination of participatory culture will in turn shed light on documentary thinking, especially the meaning and function of ‘the participant’ in contemporary documentary practice. A number of ways of conceiving of participation in documentary practice are discussed in this research, but one of the ideas that gives purpose to that investigation is the notion that the participant in contemporary documentary practice is someone who belongs to a participatory culture in particular. Not only does this mean that those subjects who play a part in a documentary are already informed by their engagement with a range of everyday media practices before the documentary apparatus arrives, the audience for such films are similarly informed and engaged. This audience have their own expectations about how they should be addressed by media producers in general, a fact that feeds back into their expectations about participatory approaches to documentary practice too. It is the ambition of this research to get closer to understanding the relationship between participants in the audience, in documentary and ancillary media texts, as well as behind the camera, and to think about how these relationships constitute a context for the production and reception of documentary films, but also how this context might provide a model for thinking about participatory culture itself. One way that documentary practice and participatory culture converge in this research is in the kind of participatory documentary that I call the ‘Camera Movie’, a narrow mode of documentary filmmaking that appeals directly to contemporary audiences’ desires for innovation and participation, something that is achieved in this case by giving documentary subjects control of the camera. If there is a certain inevitability about this research having to contend with the notion of the ‘participatory documentary’, the ‘participatory camera’ also emerges strongly in this context, especially as a conduit between producer and consumer. Making up the creative component of this research are two documentaries about the reality television event Band In A Bubble, and participatory media practices more broadly. The single-screen film, Hubbub , gives form to the collective intelligence and polyphonous voice of contemporary audiences who must be addressed and solicited in increasingly innovative ways. One More Like That is a split-screen, DVD-Video with alternate audio channels selected by a user who thereby chooses who listens and who speaks in the ongoing conversation between media producers and media consumers. It should be clear from the description above that my own practice does not extend to highly interactive, multi-authored or web-enabled practices, nor the distributed practices one might associate with social media and online collaboration. Mine is fundamentally a single authored, documentary video practice that seeks to analyse and represent participatory culture on screen, and for this reason the Ph.D. refrains from a sustained discussion of the kinds of collaborative practices listed above. This is not to say that such practices don’t also represent an important intersection of documentary practice and participatory culture, they simply represent a different point of intersection. Being practice-led, this research takes its procedural cues from the nature of the practice itself, and sketches parameters that are most enabling of the idea that the practice sets the terms of its own investigation.

Comparing international television news : the case of violence presentation in Germany, Great Britain and Russia -- [in German : Gewalt in internationalen Fernsehnachrichten - eine komparative Analyse medialer Gewaltpräsentation in Deutschland, Großbritannien und Russland]

This is an important book that ought to launch a debate about how we research our understanding of the world, it is an innovative intervention in a vital public issue, and it is an elegant and scholarly hard look at what is actually happening. Jean Seaton, Prof of Media History, U of Westminster, UK & Official Historian of the BBC -- Summary: This book investigates the question of how comparative studies of international TV news (here: on violence presentation) can best be conceptualized in a way that allows for crossnational, comparative conclusions on an empirically validated basis. This book shows that such a conceptualization is necessary in order to overcome existing restrictions in the comparability of international analysis on violence presentation. Investigated examples include the most watched news bulletins in Great Britain (10o'clock news on the BBC), Germany (Tagesschau on ARD) and Russia (Vremja on Channel 1). This book highlights a substantial cross-national violence news flow as well as a cross-national visual violence flow (key visuals) as distinct transnational components. In addition, event-related textual analysis reveals how the historical rootedness of nations and its symbols of power are still manifested in televisual mediations of violence. In conclusion, this study lobbies for a conscientious use of comparative data/analysis both in journalism research and practice in order to understand what it may convey in the different arenas of today’s newsmaking.