Refractory cluster headache in a patient with bruxism and obstructive sleep apnea: a case report

Introduction This is a case report of a 39-year-old patient with a 14-year history of clinically refractory cluster headache (CH), also presenting obstructive sleep apnea (OSA) and complaining of tooth-grinding during sleep. Discussion Treatment of OSA with an intra-oral device allowed an immediate reduction in frequency and intensity of CH events. Furthermore, CH attacks did not occur during the 12-month follow-up period.

Bruxism in children with nasal obstruction

Introduction: Bruxism is characterized by repeated tooth grinding or clenching. The condition can occur in all age ranges and in both genders, being related or not to other oral habits. Objective: The objective of the present study was to investigate the occurrence of bruxism in children with nasal obstruction and to determine its association with other factors. Methods: Sixty children with nasal obstruction seen at the Otorhinolaryngology Outpatient Clinic of the University Hospital. of Ribeirao Preto participated in the study. The data were obtained using a pre-established questionnaire applied to the person responsible and by orofacial evaluation of the patient. The participants were divided into two groups: group with bruxism (GB) as reported by the relatives and with the presence of tooth wear detected by clinical evaluation, and group without bruxism (GWB), consisting of children with none of the two symptoms of bruxism mentioned above. Results: The presence of bruxism exceeded its absence in the sample studied (65.22%). There was no significant difference (P < 0.05) between groups regarding gender, phase of dentition, presence of hearing diseases, degree of malocclusion, or child behavior. Conclusion: Bruxism and deleterious oral habits such as biting behavior (objects, tips and nails) were significantly present, together with the absence of suction habits, in the children with nasal obstruction. (c) 2007 Elsevier Iretand Ltd. All. rights reserved.

Sleep bruxism is associated with a rise in blood pressure

Objectifs : Le bruxisme survenant au cours du sommeil est un trouble du mouvement caractérisé par du grincement de dents et l’activité rythmique des muscles masticateurs (ARMM). Le bruxisme/ARMM est souvent associé à des mouvements du corps et des à éveils corticaux. Une séquence d’activation précède le ARMM/bruxisme. Ces événements incluent une augmentation des variables suivants : l’activité sympathique (-4 minutes), les activités encéphalographique (-4 second), le fréquence cardiaque, l’amplitude de la respiration (-1 second) et l’activité des muscle suprahyoïdiens (-0.8 second). La présente étude a examiné l’association entre le bruxisme et les changements de la pression artérielle. Méthodes: Dix sujets avec le bruxisme (5 hommes, 5 femmes, âge moyen = 26 ± 1,8) ont complétés 3 nuits de polysomnographie qui comprenait l'enregistrement non invasive de la pression artérielle. La première nuit a servi de dépistage et d’habituation au laboratoire. L'analyse a été réalisée sur les deuxièmes et troisièmes nuits enregistrements. Seuls les épisodes de bruxisme isolés survenant au cours du stade 2 du sommeil ont été utilisés pour l’analyse, pour un total de 65 épisodes. Les mesures des pressions systolique et diastolique ont été prises 20 battements avant et 23 battements après l'apparition de chaque épisode bruxisme lors du sommeil. Les épisodes de bruxisme ont été classés comme suit: 1) bruxisme avec éveil cortical; 2) bruxisme avec mouvement du corps (MC), 3) bruxisme avec éveil cortical et MC. Une quatrième catégorie, bruxisme seul, a également été analysée, mais utilisée comme donnée préliminaire puisque la catégorie se composait de seulement 4 épisodes de bruxisme. Résultats: Les deux pressions systolique et diastolique ont augmenté avec les épisodes de bruxisme. Cette augmentation a été statistiquement significative pour la pression systolique et diastolique pour les épisodes de bruxisme avec éveil cortical et/ou MC (p ≤ 0,05). L’augmentation moyenne de la pression (systolique / diastolique ± SE) a été : 28,4 ± 2,4/13,2 ± 1,5 mm Hg pour le bruxisme avec éveil cortical; 30,7 ± 1,6/19.4 ± 2.3 mm Hg pour bruxisme avec MC; 26.4 ± 2,8 / 14,6 ± 2.0mm Hg pour bruxisme avec éveil cortical et MC; 22,9 ± 5,2/12,4 ± 3,3mm Hg pour les épisodes de bruxisme seuls. Conclusion: Le bruxisme du sommeil est associé à des hausses de la pression artérielle pendant le sommeil. Cette hausse est supérieure dans les épisodes de bruxisme associés à un éveil cortical et / ou MC, qui sont souvent associés avec les événements bruxisme. Ces résultats sont en accord avec nos observations antérieures, où le bruxisme est précédé par une augmentation de l'activité sympathique et de la tachycardie sinusale.

Effets d'un appareil d'avancement mandibulaire calibré sur le bruxisme relié au sommeil

Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal

Rhythmic Masticatory Muscle Activity during Sleep: Etiology and Clinical Perspectives

L’activité rythmique des muscles masticateurs (ARMM) pendant le sommeil se retrouve chez environ 60% de la population générale adulte. L'étiologie de ce mouvement n'est pas encore complètement élucidée. Il est cependant démontré que l’augmentation de la fréquence des ARMM peut avoir des conséquences négatives sur le système masticatoire. Dans ce cas, l'ARMM est considérée en tant que manifestation d'un trouble moteur du sommeil connue sous le nom de bruxisme. Selon la Classification Internationale des Troubles du Sommeil, le bruxisme est décrit comme le serrement et grincement des dents pendant le sommeil. La survenue des épisodes d’ARMM est associée à une augmentation du tonus du système nerveux sympathique, du rythme cardiaque, de la pression artérielle et elle est souvent en association avec une amplitude respiratoire accrue. Tous ces événements peuvent être décrits dans le contexte d’un micro-éveil du sommeil. Cette thèse comprend quatre articles de recherche visant à étudier i) l'étiologie de l’ARMM pendant le sommeil en relation aux micro-éveils, et à évaluer ii) les aspects cliniques du bruxisme du sommeil, du point de vue diagnostique et thérapeutique. Pour approfondir l'étiologie de l’ARMM et son association avec la fluctuation des micro-éveils, nous avons analysé le patron cyclique alternant (ou cyclic alternating pattern (CAP) en anglais), qui est une méthode d’analyse qui permet d’évaluer l'instabilité du sommeil et de décrire la puissance des micro-éveils. Le CAP a été étudié chez des sujets bruxeurs et des sujets contrôles qui ont participé à deux protocoles expérimentaux, dans lesquels la structure et la stabilité du sommeil ont été modifiées par l'administration d'un médicament (la clonidine), ou avec l'application de stimulations sensorielles (de type vibratoire/auditif) pendant le sommeil. Dans ces deux conditions expérimentales caractérisées par une instabilité accrue du sommeil, nous étions en mesure de démontrer que les micro-éveils ne sont pas la cause ou le déclencheur de l’ARMM, mais ils représentent plutôt la «fenêtre permissive» qui facilite l'apparition de ces mouvements rythmiques au cours du sommeil. Pour évaluer la pertinence clinique du bruxisme, la prévalence et les facteurs de risque, nous avons effectué une étude épidémiologique dans une population pédiatrique (7-17 ans) qui était vue en consultation en orthodontie. Nous avons constaté que le bruxisme est un trouble du sommeil très fréquent chez les enfants (avec une prévalence de 15%), et il est un facteur de risque pour l'usure des dents (risque relatif rapproché, RRR 8,8), la fatigue des muscles masticateurs (RRR 10,5), les maux de tête fréquents (RRR 4,3), la respiration bruyante pendant le sommeil (RRR 3,1), et divers symptômes liés au sommeil, tels que la somnolence diurne (RRR 7,4). Ces résultats nous ont amenés à développer une étude expérimentale pour évaluer l'efficacité d'un appareil d'avancement mandibulaire (AAM) chez un groupe d'adolescents qui présentaient à la fois du bruxisme, du ronflement et des maux de tête fréquents. L'hypothèse est que dans la pathogenèse de ces comorbidités, il y a un mécanisme commun, probablement lié à la respiration pendant le sommeil, et que l'utilisation d'un AAM peut donc agir sur plusieurs aspects liés. À court terme, le traitement avec un AAM semble diminuer l'ARMM (jusqu'à 60% de diminution), et améliorer le ronflement et les maux de tête chez les adolescents. Cependant, le mécanisme d'action exact des AAM demeure incertain; leur efficacité peut être liée à l'amélioration de la respiration pendant le sommeil, mais aussi à l'influence que ces appareils pourraient avoir sur le système masticatoire. Les interactions entre le bruxisme du sommeil, la respiration et les maux de tête, ainsi que l'efficacité et la sécurité à long terme des AAM chez les adolescents, nécessitent des études plus approfondies.

Effets du port continu de coquilles correctrices Invisalign® sur l’articulation temporo-mandibulaire et les muscles du complexe facial.

INTRODUCTION : L’articulation temporo-mandibulaire (ATM) est un système articulaire excessivement complexe. L'étiologie des désordres temporo-mandibulaires (DTM) est encore incertaine et le lien de cause à effet des traitements orthodontiques en tant que facteur de risque est une question qui a longuement été discutée. Cette étude clinique prospective vise à évaluer les effets à long terme du port continu de coquilles correctrices Invisalign® sur l’ATM et les muscles du complexe facial. MATÉRIELS ET MÉTHODES : L'étude incluait 43 adolescents et adultes âgés entre 13 et 51 ans (25 femmes et 18 hommes). Deux d'entre eux ont été exclus en raison de mauvaise coopération causant l’arrêt du traitement orthodontique. Les effets dans le temps des coquilles sur l'ATM et les muscles du complexe facial ont été évalués en utilisant l’examen du Research Diagnostic Criteria for Temporomandibular Disorders (RDC/TMD). Le nombre de contractions musculaires durant le sommeil a été mesuré objectivement par enregistrements électromyographiques (EMG) et la fréquence de grincement et de serrement des dents à l’éveil a été rapportée subjectivement par les patients à l’aide de questionnaires. Des mesures répétées ont été effectuées aux temps suivants: avant le début du traitement pour les données contrôles (T1), deux semaines (T2), et six mois (T3) après le début du traitement. Les données numériques ont été analysées par l’analyse de variance (ANOVA) en mesures répétées et la méthode de Brunner-Langer, alors que les données nominales ont été évaluées par le test de Cochran-Mantel-Haenszel. Les résultats ont été considérés significatifs si p < 0.05. RÉSULTATS ET DISCUSSION : Le nombre de contractions musculaires par heure (index) durant le sommeil et leur durée moyenne n’ont pas été statistiquement différents entre les trois nuits d’enregistrement EMG (Brunner Langer, p > 0.005). Cependant, 67 % des participants ont rapporté avoir eu du grincement ou du serrement des dents la nuit au T2 et 64 % au T3 comparativement à 39 % au T1, ce qui était une augmentation significative (Cochran-Mantel-Haenszel, p = 0.0112). Quarante-quatre pour cent des patients ont signalé du grincement ou du serrement des dents pendant le jour au T1, tandis qu'un pourcentage nettement plus élevé de 66 % en a rapporté au T2 et 61 % au T3 (Cochran-Mantel-Haenszel, p = 0.0294). Au T1, 12 % des sujets ont indiqué qu'ils se sont réveillés avec une douleur musculaire, comparativement à 29 % au T2, ce qui était une augmentation significative (Cochran-Mantel-Haenszel, p = 0.0347). Au T2, il y avait une réduction significative des mouvements maximaux de la mandibule dans toutes les directions (ANOVA en mesures répétées, p < 0,05). De plus, il y a eu une augmentation significative du nombre de sites douloureux et de l'intensité de la douleur à la palpation de l'ATM et des muscles faciaux avec l'évaluation du RDC/TMD au T2 en comparaison aux T1 et T3 (Brunner Langer, p < 0,05). CONCLUSION : La présente étude n’a révélé aucun effet des coquilles sur l’activité oro-faciale durant le sommeil au fil du temps mesurée objectivement à l’aide des enregistrements EMG, mais une augmentation significative de la fréquence du grincement et du serrement des dents rapportée subjectivement par les patients au moyen des questionnaires aux T2 et T3. Au T2, il y avait une augmentation significative des symptômes de l'ATM et des muscles du complexe oro-facial, mais ces symptômes sont retournés au niveau initial avec le temps.

Are mental health problems and depression associated with bruxism in children?

Renner AC, da Silva AAM, Rodriguez JDM, Simoes VMF, Barbieri MA, Bettiol H, Thomaz EBAF, Saraiva MC. Are mental health problems and depression associated with bruxism in children? Community Dent Oral Epidemiol 2011. (C) 2011 John Wiley & Sons A/S Abstract Objectives: Previous studies have found an association between bruxism and emotional and behavioral problems in children, but reported data are inconsistent. The objective of this study was to estimate the prevalence of bruxism, and of its components clenching and grinding, and its associations with mental problems and depression. Methods: Data from two Brazilian birth cohorts were analyzed: one from 869 children in Ribeirao Preto RP (Sao Paulo), a more developed city, and the other from 805 children in Sao Luis SL (Maranhao). Current bruxism evaluated by means of a questionnaire applied to the parents/persons responsible for the children was defined when the habit of tooth clenching during daytime and/or tooth grinding at night still persisted until the time of the assessment. Additionally, the lifetime prevalence of clenching during daytime only and grinding at night only was also evaluated. Mental health problems were investigated using the Strength and Difficulties Questionnaire (SDQ) and depression using the Childrens Depression Inventory (CDI). Analyses were carried out for each city: with the SDQ subscales (emotional symptoms, conduct problems, peer problems, attention/hyperactivity disorder), with the total score (sum of the subscales), and with the CDI. These analyses were performed considering different response variables: bruxism, clenching only, and grinding only. The risks were estimated using a Poisson regression model. Statistical inferences were based on 95% confidence intervals (95% CI). Results: There was a high prevalence of current bruxism: 28.7% in RP and 30.0% in SL. The prevalence of clenching was 20.3% in RP and 18.8% in SL, and grinding was found in 35.7% of the children in RP and 39.1% in SL. Multivariable analysis showed a significant association of bruxism with emotional symptoms and total SDQ score in both cities. When analyzed separately, teeth clenching was associated with emotional symptoms, peer problems, and total SDQ score; grinding was significantly associated with emotional symptoms and total SDQ score in RP and SL. Female sex appeared as a protective factor for bruxism, and for clenching and grinding in RP. Furthermore, maternal employment outside the home and white skin color of children were associated with increased prevalence of teeth clenching in SL. Conclusions: Mental health problems were associated with bruxism, with teeth clenching only and grinding at night only. No association was detected between depression and bruxism, neither clenching nor grinding. But it is necessary to be cautious regarding the inferences from some of our results.

Behavioral problems and emotional stress in children with bruxism

Bruxism has a multifactorial etiology, and psychosocial factors have been considered to increase the risk of occurrence of this parafunction. The aim of this study was to evaluate the behavior profile of a group of children diagnosed with bruxism. Eighty 7-11-year-old children of both genders (mean age 8.8 years) first recruited as eligible participants. Twenty-nine children (18 males and 11 females) whose parents/guardians reported to present frequent episodes of tooth grinding/clenching while awake or during sleep (at least 3 nights a week) in the previous 3 months were enrolled in the study. The diagnosis of bruxism was established based on the parents/guardians' report about the children's behavior, habits and possible discomforts in the components of the stomatognathic system allied to the presence of signs and symptoms such as pain on the masticatory muscles, masseter muscle hypertrophy, wear facets, fractures of restorations, dental impressions on the cheek mucosa and tongue. As part of the psychological evaluation, the Rutter's Child Behavior Scale-A2 was applied to the parents/caregivers (one for each child) and the Child Stress Scale was applied to the children. Data were analyzed descriptively based on the frequency of each studied variable. Twenty-four (82.76%) children needed psychological or psychiatric intervention; 17 of them presented neurotic disorders and 7 children presented antisocial disorders. Six (20.70%) children presented significant physical and psychological manifestations of stress. The findings of the present study suggest that behavioral problems and potential emotional problems can be risk factors to bruxism in children.

Identification of a Tooth-Like Foreign Body in Swine Sausage

A tooth-like foreign body (FB) was found inside a sausage bread. Analysis aimed to investigate whether the FB was a tooth and its origin. The FB was measured, weighed, photographed, and radiographed. Macroscopic findings were suggestive of an anterior tooth. Histological slides of undecalcified cross-sections of the FB and samples of human and swine teeth were prepared. Histological features of the FB (in light microscopy, 125X magnification) were discrepant from human tissues. Compared histological analysis displayed majority of features consistent with a hypsodont swine tooth, probably a canine. Cellularized cementum in crown region, adjacent to the enamel, and shape of the cementocytes were the main criteria excluding the possibility of human origin of the FB. Scanning electronic microscopy and energy-dispersive spectroscopy were not performed because of fewer features to be analyzed and FB size. It was concluded that the FB may have been incorporated during meat grinding of the sausage.

Temperature changes in dental pulp associated with use of power grinding equipment on equine teeth

Objective To quantify the temperature changes in the dental pulp associated with equine dental procedures using power grinding equipment. Design A matrix experimental design with replication on the same sample was followed to allow the following independent variables to be assessed: horse age (young or old), tooth type (premolar or molar), powered grinding instrument (rotating disc or die grinder), grinding time (15 or 20 seconds) and the presence or absence of water coolant. Procedure Sound premolar and molar teeth from a 6-year-old horse and a 15-year-old horse, which had been removed postmortem, were sectioned parallel to the occlusal plane to allow placement of a miniature thermocouple at the level of the dental pulp. The maximum temperature increase, the time taken to reach this maximum and the cooling time were measured (n=10 in each study). The teeth were placed in a vice and the instrument used on the tooth as per clinical situation. Results Significant differences were recorded for horse age (P < 0.001), instrument type (P < 0.001), grinding time (P < 0.001) and presence or absence of coolant (P < 0.001). There was no significant difference for tooth type. Conclusion Thermal insult to the dental pulp from the use of power instruments poses a significant risk to the tooth. This risk can be reduced or eliminated by appropriate selection of treatment time and by the use of water irrigation as a coolant. The increased dentine thickness in older horses appears to mitigate against thermal injury from frictional heat.

Control of erosive tooth wear: possibilities and rationale

Dental erosion is a type of wear caused by non bacterial acids or chelation. There is evidence of a significant increase in the prevalence of dental wear in the deciduous and permanent teeth as a consequence of the frequent intake of acidic foods and drinks, or due to gastric acid which may reach the oral cavity following reflux or vomiting episodes. The presence of acids is a prerequisite for dental erosion, but the erosive wear is complex and depends on the interaction of biological, chemical and behavioral factors. Even though erosion may be defined or described as an isolated process, in clinical situations other wear phenomena are expected to occur concomitantly, such as abrasive wear (which occurs, e.g, due to tooth brushing or mastication). In order to control dental loss due to erosive wear it is crucial to take into account its multifactorial nature, which predisposes some individuals to the condition.

Timing and sequence of primary tooth eruption in children with cleft lip and palate

OBJECTIVE: To determine the timing and sequence of eruption of primary teeth in children with complete bilateral cleft lip and palate. MATERIAL AND METHODS: This cross-sectional study was conducted at the Hospital for Rehabilitation of Craniofacial Anomalies of the University of São Paulo, Bauru, SP, Brazil, with a sample of 395 children (128 girls and 267 boys) aged 0 to 48 months, with complete bilateral cleft lip and palate. RESULTS: Children with complete bilateral clefts presented a higher mean age of eruption of all primary teeth for both arches and both genders, compared to children without clefts. This difference was statistically signifcant for all teeth, except for the maxillary first molar. Mean age of eruption of most teeth was lower for girls compared to boys. The greatest delay was found for the maxillary lateral incisor, which was the eighth tooth of children with clefts of both genders. Analyzing by gender, the maxillary lateral incisor was the eighth tooth to erupt in girls and the last in boys. CONCLUSION: The results suggest an interference of the cleft on the timing and sequence of eruption of primary teeth.

Evaluation technique for determining wheel performance in the grinding of aerospace materials

Nickel-based super alloys are used in a variety of applications in which high-temperature strength and resistance to creep, corrosion, and oxidation are required, such as in aircraft gas turbines, combustion chambers, and automotive engine valves. The properties that make these materials suitable for these applications also make them difficult to grind. Grinding systems for such materials are often built around vitrified cBN (cubic boron nitride) wheels to realize maximum productivity and minimum cost per part. Conditions that yield the most economical combination of stock removal rate and wheel wear are key to the successful implementation of the grinding system. Identifying the transition point for excessive wheel wear is important. The aim of this study is to compare the performance of different cBN wheels when grinding difficult-to-grind (DTG) materials by determining the 'wheel wear characteristic curve', which correlates the G-ratio to the calculated tangential force per abrasive grain. With the proposed methodology, a threshold force per grit above which the wheel wear rate increases rapidly can be quickly identified. A comparison of performance for two abrasive product formulations in the grinding of three materials is presented. The obtained results can be applied for the development of grinding applications for DTG materials.

Epidermal growth factor in liposomes may enhance osteoclast recruitment during tooth movement in rats

Objective: To evaluate the effects of local administration of epidermal growth factor (EGF) located within liposomes on recruitment of osteoclasts during mechanical force in rats. Materials and Methods: An orthodontic elastic band was inserted between the left upper first and second molars, to move mesially the first molar. Rats were randomly divided into 4 groups (n = 8): EGF (2 ng/mu L) located within liposomes (group 1), liposomes only (group 2), soluble EGF (2 ng/mu L; group 3), or vehicle alone (group 4). The solutions were injected into the region of the root furcation of the left first molar after elastic band insertion. Tooth movement was measured using a plaster model of the maxilla, and the number of osteoclasts recruited at the pressure side of the first molar was histologically evaluated. Results: Intergroup analysis showed that there was no significant difference between group 2 and group 4 (P >.05) and between group 1 and group 3 (P >.05). However, group 1 and group 3 exhibited greater differences in tooth movement than group 2 and group 4 (P <.05). On the other hand, group 1 showed greater tooth movement than groups 2 and 4 with statistical significance (P <.01). The increase in the number of osteoclasts in group 1 was significantly higher than in the other groups (P <.05). Conclusion: Exogenous EGF-liposome administration has an additive effect when compared with soluble EGF on the rate of osteoclast recruitment, producing faster bone resorption and tooth movement.

Tooth Movement Activates the Central Amygdala and the Lateral Hypothalamus by the Magnitude of the Force Applied

Objective: To determine if the magnitude of the force used to induce incisor tooth movement promotes distinct activation in cells in the central amygdala (CEA) and lateral hypothalamus (LH) of rats. Also, the effect of morphine on Fos immunoreactivity (Fos-IR) was investigated in these nuclei. Materials and Methods: Adult male rats were anesthetized and divided into six groups: only anesthetized (control), without orthodontic appliance (OA), OA but without force, OA activated with 30g or 70g, OA with 70g in animals pretreated with morphine (2 mg/kg, intraperitoneal). Three hours after the onset of the experiment the rats were reanesthetized and perfused with 4% paraformaldehyde. The brains were removed and fixed, and sections containing CEA and LH were processed for Fos protein immunohistochemistry. Results: The results show that in the control group, the intramuscular injection of a ketamine/xylazine mixture did not induce Fos-IR cells in the CEA or in the LH. Again, the without force group showed a little Fos-IR. However, in the 70g group the Fos-IR was the biggest observed (P < .05, Tukey) in the CEA and LH compared with the other groups. In the 30g group, the Fos-IR did not differ from the control group, the without OA group, and the without force group. Furthermore, pretreatment with morphine in the 70g group reduced Fos-IR in these regions. Conclusions: Tooth movement promotes Fos-IR in the CEA and LH according to the magnitude of the force applied. (Angle Orthod. 2010;80:111-115.)