976 resultados para THYROID DYSGENESIS


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L’hypothyroïdie congénitale par dysgénésie thyroïdienne (HCDT) est la condition endocrinienne néonatale la plus fréquemment rencontrée, avec une incidence d’un cas sur 4000 naissances vivantes. L’HCDT comprend toutes les anomalies du développement de la thyroïde. Parmi ces anomalies, le diagnostic le plus fréquent est l’ectopie thyroïdienne (~ 50% des cas). L’HCDT est fréquemment associée à un déficit sévère en hormones thyroïdiennes (hypothyroïdisme) pouvant conduire à un retard mental sévère si non traitée. Le programme de dépistage néonatal assure un diagnostic et un traitement précoce par hormones thyroïdiennes. Cependant, même avec un traitement précoce (en moyenne à 9 jours de vie), un retard de développement est toujours observé, surtout dans les cas les plus sévères (c.-à-d., perte de 10 points de QI). Bien que des cas familiaux soient rapportés (2% des cas), l’HCTD est essentiellement considérée comme une entité sporadique. De plus, plus de 92% des jumeaux monozygotiques sont discordants pour les dysgénésies thyroïdiennes et une prédominance féminine est rapportée (spécialement dans le cas d’ectopies thyroïdiennes), ces deux observations étant clairement incompatible avec un mode de transmission héréditaire mendélien. Il est donc cohérent de constater que des mutations germinales dans les facteurs de transcription thyroïdiens connus (NKX2.1, PAX8, FOXE1, and NKX2.5) ont été identifiées dans seulement 3% des cas sporadiques testés et furent, de plus, exclues lors d’analyse d’association dans certaines familles multiplex. Collectivement, ces données suggèrent que des mécanismes non mendéliens sont à l’origine de la majorité des cas de dysgénésie thyroïdienne. Parmi ces mécanismes, nous devons considérer des modifications épigénétiques, des mutations somatiques précoces (au stade du bourgeon thyroïdien lors des premiers stades de l’embryogenèse) ou des défauts développementaux stochastiques (c.-à-d., accumulation aléatoire de mutations germinales ou somatiques). Voilà pourquoi nous proposons un modèle «2 hits » combinant des mutations (épi)génétiques germinales et somatiques; ce modèle étant compatible avec le manque de transmission familial observé dans la majorité des cas d’HCDT. Dans cette thèse, nous avons déterminé si des variations somatiques (épi)génétiques sont associées à l’HCTD via une approche génomique et une approche gène candidat. Notre approche génomique a révélé que les thyroïdes ectopiques ont un profil d’expression différent des thyroïdes eutopiques (contrôles) et que ce profil d’expression est enrichi en gènes de la voie de signalisation Wnt. La voie des Wnt est cruciale pour la migration cellulaire et pour le développement de plusieurs organes dérivés de l’endoderme (p.ex. le pancréas). De plus, le rôle de la voie des Wnt dans la morphogénèse thyroïdienne est supporté par de récentes études sur le poisson-zèbre qui montrent des anomalies du développement thyroïdien lors de la perturbation de la voie des Wnt durant différentes étapes de l’organogénèse. Par conséquent, l’implication de la voie des Wnt dans l’étiologie de la dysgénésie thyroïdienne est biologiquement plausible. Une trouvaille inattendue de notre approche génomique fut de constater que la calcitonine était exprimée autant dans les thyroïdes ectopiques que dans les thyroïdes eutopiques (contrôles). Cette trouvaille remet en doute un dogme de l’embryologie de la thyroïde voulant que les cellules sécrétant la calcitonine (cellules C) proviennent exclusivement d’une structure extrathyroïdienne (les corps ultimobranchiaux) fusionnant seulement avec la thyroïde en fin de développement, lorsque la thyroïde a atteint son emplacement anatomique définitif. Notre approche gène candidat ne démontra aucune différence épigénétique (c.-à-d. de profil de méthylation) entre thyroïdes ectopiques et eutopiques, mais elle révéla la présence d’une région différentiellement méthylée (RDM) entre thyroïdes et leucocytes dans le promoteur de FOXE1. Le rôle crucial de FOXE1 dans la migration thyroïdienne lors du développement est connu et démontré dans le modèle murin. Nous avons démontré in vivo et in vitro que le statut de méthylation de cette RDM est corrélé avec l’expression de FOXE1 dans les tissus non tumoraux (c.-à-d., thyroïdes et leucocytes). Fort de ces résultats et sachant que les RDMs sont de potentiels points chauds de variations (épi)génétiques, nous avons lancé une étude cas-contrôles afin de déterminer si des variants génétiques rares localisés dans cette RDM sont associés à la dysgénésie thyroïdienne. Tous ces résultats générés lors de mes études doctorales ont dévoilé de nouveaux mécanismes pouvant expliquer la pathogenèse de la dysgénésie thyroïdienne, condition dont l’étiologie reste toujours une énigme. Ces résultats ouvrent aussi plusieurs champs de recherche prometteurs et vont aider à mieux comprendre tant les causes des dysgénésies thyroïdiennes que le développement embryonnaire normal de la thyroïde chez l’homme.

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Objectives: To precisely classify the various forms of TD, and then to screen for mutations in transcription factor genes active in thyroid development. Subjects and methods: Patients underwent ultrasound, thyroid scan, and serum thyroglobulin measurement to accurately diagnose the form of TD. DNA was extracted from peripheral leukocytes. The PAX8, and NKX2.5 genes were evaluated in all patients, and TSH receptor ( TSHR) gene in those with hypoplasia. Results: In 27 nonconsanguineous patients with TD, 13 were diagnosed with ectopia, 11 with hypoplasia, and 3 with athyreosis. No mutations were detected in any of the genes studied. Conclusion: Sporadic cases of TD are likely to be caused by epigenetic factors, rather than mutations in thyroid transcription factors or genes involved in thyroid development. Arq Bras Endocrinol Metab. 2012;56(3):173-7

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Methods currently employed to establish the etiology of congenital hypothyroidism include thyroid ultrasound and scintigraphic exams. Thyroglobulin is a protein almost exclusively secreted by thyroid tissue and indirectly reflects the amount of follicular cells. Even though thyroglobulin is easy to measure, it has been not frequently used because of discordant results to distinguish mainly athyreosis and ectopy (dysgenesis). Knowing the differences in inheritance and prognosis of thyroid dysgenesis and dyshormonogenesis, it is important to define the etiology of CH, combining tools that are easy, fast and available in most medical centers. Our objective was to evaluate and compare color Doppler ultrasound and serum thyroglobulin with radionuclide scan to define the etiology of congenital hypothyroidism. We evaluated 38 children above 3 years-old off-treatment that performed serum thyroglobulin by immunofluorometric assay, color Doppler ultrasound and radionuclide study. On color Doppler ultrasound, 11 patients had athyreosis, 5 ectopic glands, being I associated to hemiagenesis. Twenty one had topic thyroid (3 goiters, 10 normal, 8 hypoplastic). Hemiagenesis and cystic lesion were not revealed by radionuclide scan. We observed substantial agreement between color Doppler ultrasound and radionuclide scan (kappa=0.745, p<0.0001). Serum thyroglobulin in athyreosis ranged from <1.0 to 18.7 mu g/L. Patients with ectopic glands showed wider thyroglobulin range (4.5 to 123 mu g/L, median 28.4 mu g/L). Only one patient showed thyroglobulin deficiency. By using color Doppler ultrasound and serum thyroglobulin levels as valuable combined tools, we established the etiology of congenital hypothyroidism limiting excessive and harmful exams in children, like radionuclide scan.

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The objective of the present study was to determine the effect of chronic calcitonin deficiency on bone mass development. The results of 11 patients with thyroid dysgenesis (TD) were compared to those of 17 normal individuals (C) and of 9 patients with other forms of hypothyroidism (OH): 4 with hypothyroidism due to inborn errors of thyroid hormone synthesis and 5 with Hashimoto's thyroiditis. The subjects received an intravenous calcium stimulus and blood was collected for the determination of ionized calcium (Ca2+), calcitonin, and intact parathyroid hormone. Bone mineral density (BMD) was determined by dual-energy X-ray absorptiometry. After calcium administration the levels of Ca2+ in the two groups of hypothyroidism were significantly higher than in the normal control group (10 min after starting calcium infusion: C = 1.29 ± 0.08 vs TD = 1.34 ± 0.03 vs OH = 1.34 ± 0.02 mmol/l; P < 0.05), and only the TD group showed no calcitonin response (5 min after starting calcium infusion: C = 27.9 ± 5.8 vs TD = 6.6 ± 0.3 vs OH = 43.0 ± 13.4 ng/l). BMD values did not differ significantly between groups (L2-L4: C = 1.116 ± 0.02 vs TD = 1.109 ± 0.03 vs OH = 1.050 ± 0.04 g/cm²). These results indicate that early deficiency of calcitonin secretion has no detrimental effect on bone mass development. Furthermore, the increased calcitonin secretion observed in patients with inborn errors of thyroid hormone biosynthesis does not confer any advantage in terms of BMD.

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O hipotireoidismo congênito (HC) é o distúrbio endócrino congênito mais frequente, com incidência variando de 1:2.000 a 1:4.000 crianças nascidas vivas e uma das principais causas de retardo mental que pode ser prevenida. Os Programas de Triagem Neonatal para a doença permitem a identificação precoce dos afetados e seu tratamento de modo a evitar as complicações da falta do hormônio. A maioria dos casos de hipotireoidismo congênito é decorrente de disgenesias tireoidianas (85%), entre elas a ectopia, hipoplasia ou agenesia tireoidianas, e os demais resultam de defeitos de síntese hormonal. As crianças afetadas (> 95%) geralmente não apresentam sintomas sugestivos da doença ao nascimento. Os sintomas e sinais mais comuns são: icterícia neonatal prolongada, choro rouco, letargia, movimentos lentos, constipação, macroglossia, hérnia umbilical, fontanelas amplas, hipotonia e pele seca. Várias estratégias são utilizadas para a triagem do HC. No Brasil, esta é obrigatória por lei e geralmente é feita com a dosagem de TSH em sangue seco coletado do calcanhar. A idade recomendada para sua realização é após as 48 horas de vida até o quarto dia. A confirmação diagnóstica é obrigatória com as dosagens de TSH e T4 livre ou T4 total.

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O hipotireoidismo congênito (HC) ocorre, mundialmente, em 1/3000-4000 neonatos e pode ser classificado em permanente ou transitório. O HC primário é responsável pela maioria dos afetados, enquanto o secundário e terciário são raros. Nos países iodo-suficientes, a disgenesia tireóidea (DT) é a causa mais freqüente de HC. Os defeitos hereditários da síntese hormonal ocorrem em minoria de crianças portadoras de HC. Fatores ambientais, genéticos e auto-imunes concorrem na etiologia do HC, mas na maioria dos casos de DT a causa é obscura. Atribui-se aos genes envolvidos na ontogenia da glândula tireóidea, como os fatores de transcrição TITF1, TITF2, PAX-8 e receptor de TSH (TSHR), função patogenética na DT. Até o momento não foi descrita anormalidade no gene TITF1 como causa de HC, enquanto foram identificadas mutações no PAX-8 em cinco recém-nascidos com DT. Embora não envolvidas na DT, mutações inativadoras do TSHR podem produzir espectro de defeitos congênitos oscilando entre hipertirotropinemia com eutireoidismo e hipotireoidismo com hipoplasia glandular. A clonagem dos genes envolvidos na biossíntese dos hormônios tireóideos, como o da tireoperoxidase (TPO) e tireoglobulina (Tg), permitiu a identificação de mutações responsáveis por alguns casos de bócio e hipotireoidismo decorrente de defeito de incorporação de iodeto ou anormalidades na síntese de Tg. Recentemente, foi demonstrada a base molecular do defeito de transporte ativo de iodeto e da síndrome de Pendred, respectivamente, devidas a mutações no gene NIS (simportador de sódio e iodeto) e no gene PDS (pendrina). em conclusão, grande parte dos pacientes com HC e DT não tem esclarecida, ainda, a causa molecular desta síndrome.

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Fundação de Amparo à Pesquisa do Estado de São Paulo (FAPESP)

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L'hypothyroïdie congénitale par dysgénésie thyroïdienne (HCDT, ectopie dans plus de 80 %) a une prévalence de 1 cas sur 4000 naissances vivantes. L’HCDT est la conséquence d'une défaillance de la thyroïde embryonnaire à se différencier, à se maintenir ou à migrer vers sa localisation anatomique (partie antérieure du cou), qui aboutit à une absence totale de la thyroïde (athyréose) ou à une ectopie thyroïdienne (linguale ou sublinguale). Les HCDT sont principalement non-syndromiques (soit 98% des cas sont non-familiale), ont un taux de discordance de 92% chez les jumeaux monozygotes, et ont une prédominance féminine et ethnique (i.e., Caucasienne). La majorité des cas d’HCDT n’a pas de cause connue, mais est associée à un déficit sévère en hormones thyroïdiennes (hypothyroïdie). Des mutations germinales dans les facteurs de transcription liés à la thyroïde (NKX2.1, FOXE1, PAX8, NKX2.5) ont été identifiées dans seulement 3% des patients atteints d’HCDT sporadiques et l’analyse de liaisons exclue ces gènes dans les rares familles multiplex avec HCDT. Nous supposons que le manque de transmission familiale claire d’HCDT peut résulter de la nécessité d’au moins deux « hits » génétiques différents dans des gènes importants pour le développement thyroïdien. Pour répondre au mieux nos questions de recherche, nous avons utilisé deux approches différentes: 1) une approche gène candidat, FOXE1, seul gène impliqué dans l’ectopie dans le modèle murin et 2) une approche en utilisant les techniques de séquençage de nouvelle génération (NGS) afin de trouver des variants génétiques pouvant expliquer cette pathologie au sein d’une cohorte de patients avec HCDT. Pour la première approche, une étude cas-contrôles a été réalisée sur le promoteur de FOXE1. Il a récemment été découvert qu’une région du promoteur de FOXE1 est différentiellement méthylée au niveau de deux dinucléotides CpG consécutifs, définissant une zone cruciale de contrôle de l’expression de FOXE1. L’analyse d’association basée sur les haplotypes a révélé qu’un haplotype (Hap1: ACCCCCCdel1C) est associé avec le HCDT chez les Caucasiens (p = 5x10-03). Une réduction significative de l’activité luciférase est observée pour Hap1 (réduction de 68%, p<0.001) comparé au promoteur WT de FOXE1. Une réduction de 50% de l’expression de FOXE1 dans une lignée de cellules thyroïdienne humaine est suffisante pour réduire significativement la migration cellulaire (réduction de 55%, p<0.05). Un autre haplotype (Hap2: ACCCCCCC) est observé moins fréquemment chez les Afro-Américain comparés aux Caucasiens (p = 1.7x10-03) et Hap2 diminue l’activité luciférase (réduction de 26%, p<0.001). Deux haplotypes distincts sont trouvés fréquemment dans les contrôles Africains (Black-African descents). Le premier haplotype (Hap3: GTCCCAAC) est fréquent (30.2%) chez les contrôles Afro-Américains comparés aux contrôles Caucasiens (6.3%; p = 2.59 x 10-9) tandis que le second haplotype (Hap4: GTCCGCAC) est trouvé exclusivement chez les contrôles Afro-Américains (9.4%) et est absent chez les contrôles Caucasiens (P = 2.59 x 10-6). Pour la deuxième approche, le séquençage de l’exome de l’ADN leucocytaire entre les jumeaux MZ discordants n’a révélé aucune différence. D'où l'intérêt du projet de séquençage de l’ADN et l’ARN de thyroïdes ectopiques et orthotopiques dans lesquelles de l'expression monoallélique aléatoire dans a été observée, ce qui pourrait expliquer comment une mutation monoallélique peut avoir des conséquences pathogéniques. Finalement, le séquençage de l’exome d’une cohorte de 36 cas atteints d’HCDT a permis d’identifier de nouveaux variants probablement pathogéniques dans les gènes récurrents RYR3, SSPO, IKBKE et TNXB. Ces quatre gènes sont impliqués dans l’adhésion focale (jouant un rôle dans la migration cellulaire), suggérant un rôle direct dans les défauts de migration de la thyroïde. Les essais de migration montrent une forte diminution (au moins 60% à 5h) de la migration des cellules thyroïdiennes infectées par shRNA comparés au shCtrl dans 2 de ces gènes. Des zebrafish KO (-/- et +/-) pour ces nouveaux gènes seront réalisés afin d’évaluer leur impact sur l’embryologie de la thyroïde.

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L'hypothyroïdie congénitale par dysgénésie thyroïdienne (HCDT, ectopie dans plus de 80 %) a une prévalence de 1 cas sur 4000 naissances vivantes. L’HCDT est la conséquence d'une défaillance de la thyroïde embryonnaire à se différencier, à se maintenir ou à migrer vers sa localisation anatomique (partie antérieure du cou), qui aboutit à une absence totale de la thyroïde (athyréose) ou à une ectopie thyroïdienne (linguale ou sublinguale). Les HCDT sont principalement non-syndromiques (soit 98% des cas sont non-familiale), ont un taux de discordance de 92% chez les jumeaux monozygotes, et ont une prédominance féminine et ethnique (i.e., Caucasienne). La majorité des cas d’HCDT n’a pas de cause connue, mais est associée à un déficit sévère en hormones thyroïdiennes (hypothyroïdie). Des mutations germinales dans les facteurs de transcription liés à la thyroïde (NKX2.1, FOXE1, PAX8, NKX2.5) ont été identifiées dans seulement 3% des patients atteints d’HCDT sporadiques et l’analyse de liaisons exclue ces gènes dans les rares familles multiplex avec HCDT. Nous supposons que le manque de transmission familiale claire d’HCDT peut résulter de la nécessité d’au moins deux « hits » génétiques différents dans des gènes importants pour le développement thyroïdien. Pour répondre au mieux nos questions de recherche, nous avons utilisé deux approches différentes: 1) une approche gène candidat, FOXE1, seul gène impliqué dans l’ectopie dans le modèle murin et 2) une approche en utilisant les techniques de séquençage de nouvelle génération (NGS) afin de trouver des variants génétiques pouvant expliquer cette pathologie au sein d’une cohorte de patients avec HCDT. Pour la première approche, une étude cas-contrôles a été réalisée sur le promoteur de FOXE1. Il a récemment été découvert qu’une région du promoteur de FOXE1 est différentiellement méthylée au niveau de deux dinucléotides CpG consécutifs, définissant une zone cruciale de contrôle de l’expression de FOXE1. L’analyse d’association basée sur les haplotypes a révélé qu’un haplotype (Hap1: ACCCCCCdel1C) est associé avec le HCDT chez les Caucasiens (p = 5x10-03). Une réduction significative de l’activité luciférase est observée pour Hap1 (réduction de 68%, p<0.001) comparé au promoteur WT de FOXE1. Une réduction de 50% de l’expression de FOXE1 dans une lignée de cellules thyroïdienne humaine est suffisante pour réduire significativement la migration cellulaire (réduction de 55%, p<0.05). Un autre haplotype (Hap2: ACCCCCCC) est observé moins fréquemment chez les Afro-Américain comparés aux Caucasiens (p = 1.7x10-03) et Hap2 diminue l’activité luciférase (réduction de 26%, p<0.001). Deux haplotypes distincts sont trouvés fréquemment dans les contrôles Africains (Black-African descents). Le premier haplotype (Hap3: GTCCCAAC) est fréquent (30.2%) chez les contrôles Afro-Américains comparés aux contrôles Caucasiens (6.3%; p = 2.59 x 10-9) tandis que le second haplotype (Hap4: GTCCGCAC) est trouvé exclusivement chez les contrôles Afro-Américains (9.4%) et est absent chez les contrôles Caucasiens (P = 2.59 x 10-6). Pour la deuxième approche, le séquençage de l’exome de l’ADN leucocytaire entre les jumeaux MZ discordants n’a révélé aucune différence. D'où l'intérêt du projet de séquençage de l’ADN et l’ARN de thyroïdes ectopiques et orthotopiques dans lesquelles de l'expression monoallélique aléatoire dans a été observée, ce qui pourrait expliquer comment une mutation monoallélique peut avoir des conséquences pathogéniques. Finalement, le séquençage de l’exome d’une cohorte de 36 cas atteints d’HCDT a permis d’identifier de nouveaux variants probablement pathogéniques dans les gènes récurrents RYR3, SSPO, IKBKE et TNXB. Ces quatre gènes sont impliqués dans l’adhésion focale (jouant un rôle dans la migration cellulaire), suggérant un rôle direct dans les défauts de migration de la thyroïde. Les essais de migration montrent une forte diminution (au moins 60% à 5h) de la migration des cellules thyroïdiennes infectées par shRNA comparés au shCtrl dans 2 de ces gènes. Des zebrafish KO (-/- et +/-) pour ces nouveaux gènes seront réalisés afin d’évaluer leur impact sur l’embryologie de la thyroïde.

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Current guidelines have advised against the performance of (131)I-iodide diagnostic whole body scintigraphy (dxWBS) to minimize the occurrence of stunning, and to guarantee the efficiency of radioiodine therapy (RIT). The aim of the study was to evaluate the impact of stunning on the efficacy of RIT and disease outcome. This retrospective analysis included 208 patients with differentiated thyroid cancer managed according to a same protocol and followed up for 12-159 months (mean 30 ± 69 months). Patients received RIT in doses ranging from 3,700 to 11,100 MBq (100 mCi to 300 mCi). Post-RIT-whole body scintigraphy images were performed 10 days after RIT in all patients. In addition, images were also performed 24-48 hours after therapy in 22 patients. Outcome was classified as no evidence of disease (NED), stable disease (SD) and progressive disease (PD). Thyroid stunning occurred in 40 patients (19.2%), including 26 patients with NED and 14 patients with SD. A multivariate analysis showed no association between disease outcome and the occurrence of stunning (p = 0.3476). The efficacy of RIT and disease outcome do not seem to be related to thyroid stunning.

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This study aimed to identify novel biomarkers for thyroid carcinoma diagnosis and prognosis. We have constructed a human single-chain variable fragment (scFv) antibody library that was selected against tumour thyroid cells using the BRASIL method (biopanning and rapid analysis of selective interactive ligands) and phage display technology. One highly reactive clone, scFv-C1, with specific binding to papillary thyroid tumour proteins was confirmed by ELISA, which was further tested against a tissue microarray that comprised of 229 thyroid tissues, including: 110 carcinomas (38 papillary thyroid carcinomas (PTCs), 42 follicular carcinomas, 30 follicular variants of PTC), 18 normal thyroid tissues, 49 nodular goitres (NG) and 52 follicular adenomas. The scFv-C1 was able to distinguish carcinomas from benign lesions (P=0.0001) and reacted preferentially against T1 and T2 tumour stages (P=0.0108). We have further identified an OTU domain-containing protein 1, DUBA-7 deubiquitinating enzyme as the scFv-binding antigen using two-dimensional polyacrylamide gel electrophoresis and mass spectrometry. The strategy of screening and identifying a cell-surface-binding antibody against thyroid tissues was highly effective and resulted in a useful biomarker that recognises malignancy among thyroid nodules and may help identify lower-risk cases that can benefit from less-aggressive management.

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Most epidemiological studies concerning differentiated thyroid cancers (DTC) indicate an increasing incidence over the last two decades. This increase might be partially explained by the better access to health services worldwide, but clinicopathological analyses do not fully support this hypothesis, indicating that there are carcinogenetic factors behind this noticeable increasing incidence. Although we have undoubtedly understood the biology and molecular pathways underlying thyroid carcinogenesis in a better way, we have made very little progresses in identifying a risk profile for DTC, and our knowledge of risk factors is very similar to what we knew 30-40 years ago. In addition to ionizing radiation exposure, the most documented and established risk factor for DTC, we also investigated the role of other factors, including eating habits, tobacco smoking, living in a volcanic area, xenobiotics, and viruses, which could be involved in thyroid carcinogenesis, thus, contributing to the increase in DTC incidence rates observed.

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There is an increasing rate of papillary thyroid carcinomas that may never progress to cause symptoms or death. Predicting outcome and determining tumour aggressiveness could help diminish the number of patients submitted to aggressive treatments. We aimed to evaluate whether markers of the immune system response and of tumour-associated inflammation could predict outcome of differentiated thyroid cancer (DTC) patients. Retrospective cohort study. We studied 399 consecutive patients, including 325 papillary and 74 follicular thyroid carcinomas. Immune cell markers were evaluated using immunohistochemistry, including tumour-associated macrophages (CD68) and subsets of tumour-infiltrating lymphocytes (TIL), such as CD3, CD4, CD8, CD16, CD20, CD45RO, GRANZYME B, CD69 and CD25. We also investigated the expression of cyclooxygenase 2 (COX2) in tumour cells and the presence of concurrent lymphocytic infiltration characterizing chronic thyroiditis. Concurrent lymphocytic infiltration characterizing chronic thyroiditis was observed in 29% of the cases. Among all the immunological parameters evaluated, only the enrichment of CD8+ lymphocytes (P = 0·001) and expression of COX2 (P =0·01) were associated with recurrence. A multivariate model analysis identified CD8+ TIL/COX2 as independent risk factor for recurrence. A multivariate analysis using Cox's proportional-hazards model adjusted for the presence of concurrent chronic thyroiditis demonstrated that the presence of concurrent chronic thyroiditis had no effect on prognostic prediction mediated by CD8+ TIL and COX2. In conclusion, we suggest the use of a relatively simple pathology tool to help select cases that may benefit of a more aggressive approach sparing the majority of patients from unnecessary procedures.

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The recently-proposed Bethesda reporting system has offered clinical recommendations for each category of reported thyroid cytology, including repeated fine-needle aspiration (FNA) for non-diagnostic and atypia/follicular lesions of undetermined significance, but there are no sound indications for repeated examination after an initial benign exam. To investigate the clinical validity of repeated FNA in the management of patients with thyroid nodules. The present study evaluated 412 consecutive patients who had repeated aspiration biopsies of thyroid nodules after an initial non-diagnostic, atypia/follicular lesion of undetermined significance, or benign cytology. The majority of patients were female (93.5%) ranging from 13 to 83 years. Non-diagnostic cytology was the most common indication for a repeated examination in 237 patients (57.5%), followed by benign (36.8%), and A/FLUS (5.6%) cytology. A repeated examination altered the initial diagnosis in 70.5% and 78.3% of the non-diagnostic and A/FLUS patients, respectively, whereas only 28.9% of patients with a benign cytology presented with a different diagnosis on a sequential FNA. Repeat FNA is a valuable procedure in cases with initial non-diagnostic or A/FLUS cytology, but its routine use for patients with an initial benign examination appears to not increase the expected likelihood of a malignant finding.

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The association between thyroid cancer and thyroid inflammation has been repeatedly reported and highly debated in the literature. In fact, both molecular and epidemiological data suggest that these diseases are closely related and this association reinforces that the immune system is important for thyroid cancer progression. Innate immunity is the first line of defensive response. Unlike innate immune responses, adaptive responses are highly specific to the particular antigen that induced them. Both branches of the immune system may interact in antitumor immune response. Major effector cells of the immune system that directly target thyroid cancer cells include dendritic cells, macrophages, polymorphonuclear leukocytes, mast cells, and lymphocytes. A mixture of immune cells may infiltrate thyroid cancer microenvironment and the balance of protumor and antitumor activity of these cells may be associated with prognosis. Herein, we describe some evidences that immune response may be important for thyroid cancer progression and may help us identify more aggressive tumors, sparing the vast majority of patients from costly unnecessary invasive procedures. The future trend in thyroid cancer is an individualized therapy.