« Une épingle de sûreté... » : de l’appartenance nationale chez Joyce

L'auteure examine les rapports de l'écrivain à sa nation à travers quelques discussions métapolitiques représentées dans l'oeuvre de Joyce. Suivant de près l'enregistrement que fait Joyce des affects déclenchés par le sujet de la nation irlandaise, elle s'intéresse plus particulièrement à la duplicité — dédoublement et ruse — de la narration joycienne, qui lui permet d'accomplir l'injonction de Stephen Dedalus (« We can't change the country. Let us change the subject »), et de déplacer, à défaut de le changer, le sujet politique.

« Une épingle de sûreté... » : de l’appartenance nationale chez Joyce

L'auteure examine les rapports de l'écrivain à sa nation à travers quelques discussions métapolitiques représentées dans l'oeuvre de Joyce. Suivant de près l'enregistrement que fait Joyce des affects déclenchés par le sujet de la nation irlandaise, elle s'intéresse plus particulièrement à la duplicité — dédoublement et ruse — de la narration joycienne, qui lui permet d'accomplir l'injonction de Stephen Dedalus (« We can't change the country. Let us change the subject »), et de déplacer, à défaut de le changer, le sujet politique.

Injustice et mauvaise foi de la plupart des journaux de Londres et de Paris : au sujet de la question du Portugal, des droites de la Nation Portugaise et de ceux de Don Miguel.

Half-title:-De quelques journaux sous le rapport de la question du Portugal.

Le collectif contrarié : analyse des manifestations du sujet national et de sa remise en cause dans l'oeuvre de Robert Morin

La nation s’est affirmée à partir de la fin du 18e siècle comme l’un des grands paramètres de la modernité. Sa remise en cause, tout spécialement dans les dernières décennies du siècle dernier, est à la fois partie prenante et symptomatique de l’actuel phénomène d’effritement des identités collectives. Le Québec n’échappe pas à ce courant de fond, comme en témoigne l’œuvre du vidéaste et cinéaste Robert Morin, qui propose une galerie de personnages en manque d’attaches et souvent réduits à leur propre subjectivité. Dans un contexte de questionnement généralisé des concepts de nation et de collectivité, ces individualités se sentent isolées et tentent désespérément de réactualiser les liens qui les unissent à leurs semblables, mais sans grand succès. La communauté revêt ainsi une dimension nostalgique, parcourant l’œuvre de Morin dans son entièreté et se manifestant de différentes manières, tant à l’écran qu’à travers son approche du médium qui reste grandement tributaire des pratiques filmiques et vidéographiques des années ’60 et ’70. Écartelé entre la prise de conscience de son isolement et son désir d’appartenir à une entité collective, qu’elle soit nationale ou autre, le sujet délié que l’on retrouve chez Morin, comme cette thèse tente de le démontrer, subit ce phénomène de déliaison et lutte simultanément pour l’enrayer.

Le collectif contrarié : analyse des manifestations du sujet national et de sa remise en cause dans l'oeuvre de Robert Morin

La nation s’est affirmée à partir de la fin du 18e siècle comme l’un des grands paramètres de la modernité. Sa remise en cause, tout spécialement dans les dernières décennies du siècle dernier, est à la fois partie prenante et symptomatique de l’actuel phénomène d’effritement des identités collectives. Le Québec n’échappe pas à ce courant de fond, comme en témoigne l’œuvre du vidéaste et cinéaste Robert Morin, qui propose une galerie de personnages en manque d’attaches et souvent réduits à leur propre subjectivité. Dans un contexte de questionnement généralisé des concepts de nation et de collectivité, ces individualités se sentent isolées et tentent désespérément de réactualiser les liens qui les unissent à leurs semblables, mais sans grand succès. La communauté revêt ainsi une dimension nostalgique, parcourant l’œuvre de Morin dans son entièreté et se manifestant de différentes manières, tant à l’écran qu’à travers son approche du médium qui reste grandement tributaire des pratiques filmiques et vidéographiques des années ’60 et ’70. Écartelé entre la prise de conscience de son isolement et son désir d’appartenir à une entité collective, qu’elle soit nationale ou autre, le sujet délié que l’on retrouve chez Morin, comme cette thèse tente de le démontrer, subit ce phénomène de déliaison et lutte simultanément pour l’enrayer.

Élaboration d'un plan de gestion des matières résiduelles - Communauté de Long Point First Nation, Winneway

L’objectif de cet essai repose sur l’élaboration d’un plan de gestion des matières résiduelles pour la communauté algonquine de Long Point First Nation, située dans la Municipalité régionale de comté de Témiscamingue. La Politique québécoise de gestion des matières résiduelles n’établit pas clairement à qui revient la responsabilité d’une saine gestion dans le cas des communautés autochtones. Le flou législatif derrière cet enjeu ne fait qu’accentuer l’isolement de ces communautés dans leur aspiration à développer des actions précises et à les concrétiser. Pourtant, le milieu autochtone se doit de poursuivre la voie de l’amélioration continue de son administration à ce sujet puisque celui-ci participe également au bilan provincial. Cet essai s’inscrit dans le but précis d’accompagner Long Point First Nation dans son cheminement vers une gestion éclairée de ses matières résiduelles. La communauté de Long Point First Nation a introduit la collecte sélective depuis quelques années déjà et en assure elle-même sa gestion. Néanmoins, elle est aux prises avec des situations problématiques limitant la gestion adéquate de ses matières résiduelles. L’éloignement géographique, les partenariats laborieux, les coûts élevés reliés à la gestion et l’instabilité au niveau de la collecte hebdomadaire freinent sa facilité administrative et son déploiement. L’usage des dépôts sauvages pour éliminer les matières non collectées amplifie les problèmes environnementaux et de santé publique. La désuétude de certaines installations et l’absence de campagnes usuelles d’information, de sensibilisation et d’éducation n’assurent pas une gestion optimale ni sa pérennité. Un plan d’action a été réalisé dans le but ultime de contrer ces enjeux. Ce plan priorise deux objectifs fondamentaux, celui d’instaurer un système de récupération des matières organiques au niveau résidentiel et celui de développer des infrastructures pouvant accueillir les matières résiduelles non collectées par la collecte sélective actuellement en place. En plus de ces priorités, cinq autres objectifs sont mis de l’avant, soit le regroupement d’informations concernant la gestion des matières résiduelles et son suivi, la qualité de gestion de la collecte municipale, l’assurance de la qualité environnementale de son territoire, l’affinement du tri des matières recyclables et l’amélioration de la transmission d’informations auprès des résidents. Le tout représente un essai se voulant pragmatique colligeant objectifs et mesures afin d’élaborer un plan d’action réaliste à caractère environnemental.

Nation & internation practices in decision support tools in road asset management

This document provides a review of international and national practices in investment decision support tools in road asset management. Efforts were concentrated on identifying analytic frameworks, evaluation methodologies and criteria adopted by current tools. Emphasis was also given to how current approaches support Triple Bottom Line decision-making. Benefit Cost Analysis and Multiple Criteria Analysis are principle methodologies in supporting decision-making in Road Asset Management. The complexity of the applications shows significant differences in international practices. There is continuing discussion amongst practitioners and researchers regarding to which one is more appropriate in supporting decision-making. It is suggested that the two approaches should be regarded as complementary instead of competitive means. Multiple Criteria Analysis may be particularly helpful in early stages of project development, say strategic planning. Benefit Cost Analysis is used most widely for project prioritisation and selecting the final project from amongst a set of alternatives. Benefit Cost Analysis approach is useful tool for investment decision-making from an economic perspective. An extension of the approach, which includes social and environmental externalities, is currently used in supporting Triple Bottom Line decision-making in the road sector. However, efforts should be given to several issues in the applications. First of all, there is a need to reach a degree of commonality on considering social and environmental externalities, which may be achieved by aggregating the best practices. At different decision-making level, the detail of consideration of the externalities should be different. It is intended to develop a generic framework to coordinate the range of existing practices. The standard framework will also be helpful in reducing double counting, which appears in some current practices. Cautions should also be given to the methods of determining the value of social and environmental externalities. A number of methods, such as market price, resource costs and Willingness to Pay, are found in the review. The use of unreasonable monetisation methods in some cases has discredited Benefit Cost Analysis in the eyes of decision makers and the public. Some social externalities, such as employment and regional economic impacts, are generally omitted in current practices. This is due to the lack of information and credible models. It may be appropriate to consider these externalities in qualitative forms in a Multiple Criteria Analysis. Consensus has been reached in considering noise and air pollution in international practices. However, Australia practices generally omitted these externalities. Equity is an important consideration in Road Asset Management. The considerations are either between regions, or social groups, such as income, age, gender, disable, etc. In current practice, there is not a well developed quantitative measure for equity issues. More research is needed to target this issue. Although Multiple Criteria Analysis has been used for decades, there is not a generally accepted framework in the choice of modelling methods and various externalities. The result is that different analysts are unlikely to reach consistent conclusions about a policy measure. In current practices, some favour using methods which are able to prioritise alternatives, such as Goal Programming, Goal Achievement Matrix, Analytic Hierarchy Process. The others just present various impacts to decision-makers to characterise the projects. Weighting and scoring system are critical in most Multiple Criteria Analysis. However, the processes of assessing weights and scores were criticised as highly arbitrary and subjective. It is essential that the process should be as transparent as possible. Obtaining weights and scores by consulting local communities is a common practice, but is likely to result in bias towards local interests. Interactive approach has the advantage in helping decision-makers elaborating their preferences. However, computation burden may result in lose of interests of decision-makers during the solution process of a large-scale problem, say a large state road network. Current practices tend to use cardinal or ordinal scales in measure in non-monetised externalities. Distorted valuations can occur where variables measured in physical units, are converted to scales. For example, decibels of noise converts to a scale of -4 to +4 with a linear transformation, the difference between 3 and 4 represents a far greater increase in discomfort to people than the increase from 0 to 1. It is suggested to assign different weights to individual score. Due to overlapped goals, the problem of double counting also appears in some of Multiple Criteria Analysis. The situation can be improved by carefully selecting and defining investment goals and criteria. Other issues, such as the treatment of time effect, incorporating risk and uncertainty, have been given scant attention in current practices. This report suggested establishing a common analytic framework to deal with these issues.

Re-imagining and re-imaging the nation through the history curriculum.

Nationalism is not a naturally occurring sentiment, but rather needs to be carefully nurtured and sustained in the social imaginary through the production and circulation of unifying narratives that invoke the nation’s imagined community. The school curriculum is crucial in this process, legitimating and disseminating selected narratives while de-legitimating and marginalising other accounts and their voices. Certain watershed events in nations’ histories have always posed political problems in history curricula (Cajani & Ross, 2007) –however the pressures and concerns of current times now suggest political solutions in history curricula. This paper briefly examines recent political debates in Australia to argue that the school history curriculum has become a site of increasing interest for the exercise of official forms of nationalism and the production of a nostalgic, celebratory national biography. The public debates around school history curriculum are theorised as nostalgic re-nationalising efforts in response to the march of cultural globalisation and its attendant uncertainties.

Cosmopolitanism, the nation-state and imaginative realism

Contemporary writing on cosmopolitanism has asserted the need for a new sociological toolkit to deal with an emergent post-national social order. At the heart of this agenda is a misunderstanding about the role of the nation-state, which has led to some rather unhelpful theorizations. The state is assumed to be a dead hand in the development of post-national sentiments or an increasingly irrelevant social structure. We argue that the superseding of the nation-state is not necessary for the development of cosmopolitan sentiments of solidarity. In addition to classical sociology, it is work surrounding the concepts of cosmopolitan democracy and constitutional patriotism and the public sphere that can assist us in theorizing cosmopolitanism. What distinguishes this tradition is the utilization of social science concepts such as democracy, state, public sphere and law in an attempt to ground the idea of cosmopolitanism within the context of existing social structures.

Living the nation

Belonging to and identifying with a nation has, since the latter half of the 18th century, been a distinctly human quality. To be human is to be part of a nation. Yet, contemporary theorists such as Appadurai and Fukuyama argue this universal human trait is undergoing vast change, threatened, it seems, by irrelevance and obsolescence, a return to tribalism and widened conceptual horizons represented by the likes of transnationalism and cosmopolitanism. These same threats are often attributed to the changing ideas and experience of spatiality and temporality enabled by information and communication technologies such as the Internet, spurred on by the rising intensity of flow amongst and within the human population. This paper argues that in the analysis of changes to the nation—which I suggest is best considered as the nexus of the body politic, the social body and human bodies—it is the notion of lived time and lived space that is most appropriate. The notion of the lived is borrowed and extended from Henri Lefebvre, who theorises that between mentally conceived and physically perceived space, lies its socially lived counterpart, which he defines as “the materialisation of social being”. As such, lived space (and time) draws on both its material and mental aspects. It is the thesis of this paper that against such a background as lived time and lived space the nation becomes much more than a political concept and/or project and is revealed as lived phenomenon, experienced in and through the dynamics of everyday praxis. Inherent to this argument is the understanding that it is the interplay between the possibilities imagined of the nation and; its eventual realisation through social acts and practices that marks it as a profoundly human institution.