267 resultados para Pandémie de grippe A(H1N1)
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Rationnel : La pandémie de grippe A(H1N1)pdm09 a induit un grand nombre d’hospitalisation d’enfants en soins intensifs pédiatriques (SIP). L’objectif de cette étude a été de comparer l’incidence et la mortalité des enfants admis en SIP durant l’automne 2009 entre le Canada et la France, deux pays qui diffèrent essentiellement par l’immunisation de la population contre ce virus (première vague en été et taux de couverture vaccinale supérieur à 50% au Canada ; pas de vague estivale et couverture vaccinale de 18% en France). Méthodes : Nous avons comparé deux cohortes nationales qui ont inclue tous les patients avec une infection A(H1N1)pdm09 documentée, admis en SIP au Canada et en France entre le 1er Octobre 2009 et le 31 janvier 2010. Résultats : Au Canada, 160 enfants (incidence=2,63/100000 enfants) en 6 semaines ont été hospitalisés en SIP comparé aux 125 enfants (incidence=1,15/100000 enfants) en 11 semaines en France (p<0,001). Le taux de vaccination avant l’admission était inférieur à 25% parmi les enfants en situation critique dans les deux pays. La gravité à l’admission en SIP et le taux de mortalité ont été similaires au Canada et en France (4,4% en France vs 6,5% au Canada, p=0,45, respectivement). Au Canada, la vaccination contre le virus H1N1pdm09 a été associée avec une diminution du recours à la ventilation invasive (Odd Ratio 0.30, intervalle de confiance à 95% [0,11-0,83], p=0,02). Au Canada comparé à la France, les durées médianes de séjour en SIP et de ventilation invasive ont été plus courtes (2,9 vs 3 jours, p=0,03 et 4 vs 6 jours, p=0,02, respectivement). Conclusion : Les enfants canadiens et français critiquement malades ont été beaucoup moins nombreux à recevoir le vaccin contre le virus influenza A (H1N1)pdm09 en comparaison avec l’ensemble des enfants dans ces deux populations. Au Canada, où la couverture vaccinale a été élevée, le risque d’avoir une détresse respiratoire sévère était moins important parmi les enfants en situation critique ayant été vaccinés avant l’admission.
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Introduction En juin 2009, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a déclaré l’état de pandémie pour le nouveau virus influenza A(H1N1). Malgré les recommandations des autorités de santé publique, lors de la mise en place de la campagne de vaccination de masse au Québec contre ce virus pandémique, certains groupes de la population ont été plus enclins à être vaccinés que d’autres groupes. Ceci souligne l’importance des déterminants psychosociaux du comportement humain, sujet qui a donné cadre à notre étude. Objectifs Le but de cette étude a été de documenter les attitudes, les connaissances et les influences sociales des parents dont les enfants fréquentent des services de garde éducatifs (SGE) vis-à-vis la vaccination contre la pandémie ainsi que la couverture vaccinale. Méthodologie Un questionnaire auto-administré et anonyme basé sur la théorie des comportements interpersonnels de Triandis a été distribué aux parents d’enfants âgés de 0-59 mois de neuf centres de la petite enfance sur l’île de Montréal. Résultats Le taux de réponse de l’enquête a été de 32,0% (N=185). Le taux de vaccination des enfants s’est retrouvé à 83,4%; ceci représente une couverture plus élevée que la moyenne régionale et nationale. Toutefois, à une question sur l’intention des parents face à une autre pandémie, seuls 46% des parents feraient vacciner leur enfant. Les facteurs les plus significatifs associés à la vaccination de leur enfant ont été les croyances personnelles positives, de bonnes habitudes vaccinales et l’influence des média, tous mesurés par plusieurs indicateurs (RC respectifs de 7,7, 3,1 et 4,2, p<0,05). Conclusion Pour la grippe A(H1N1), plusieurs facteurs contextuels ont joué en faveur des taux de vaccination acceptables chez les enfants. Toutefois, la mise en place d’une campagne de la vaccination par les instances gouvernementales et de santé publique en utilisant divers média pourraient contribuer à un taux de vaccination encore plus élevé en cas d’épidémie ou de pandémie.
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Une préoccupation grandissante face aux risques biologiques reliés aux maladies infectieuses est palpable tant au niveau international que national ou provincial. Des maladies émergentes telles que le SRAS ou la grippe A/H1N1 ont amené une prise en charge des risques pandémiques et à l’élaboration de mesures d’urgence pour maîtriser ces risques : développer une culture de sécurité est devenu une priorité de recherche de l’OMS. Malgré tout, peu d’écrits existent face à cette volonté de sécuriser la santé et le bien-être par toute une série de dispositifs au sein desquels les discours occupent une place importante en matière de culture de sécurité face aux risques biologiques. Une réflexion sociopolitique était nécessaire pour les infirmières qui sont aux premières loges en dispensant des soins à la population dans une perspective de prévention et de contrôle des infections (PCI) dans laquelle elles se spécialisent. Dès lors, ce projet avait pour buts d’explorer la perception du risque et de la sécurité face aux maladies infectieuses auprès des infirmières cliniciennes et gestionnaires québécoises; d’explorer plus spécifiquement l'existence ou l'absence de culture de sécurité dans un centre de santé et de services sociaux québécois (CSSS); et d’explorer les discours en présence dans le CSSS en matière de sécurité et de risques biologiques face aux maladies infectieuses et comment ces discours de sécurité face aux risques biologiques se traduisent dans le quotidien des infirmières. Les risques biologiques sont perçus comme identifiables, mesurables et évitables dans la mesure où les infirmières appliquent les mesures de préventions et contrôle des infections, ce qui s’inscrit dans une perspective positiviste du risque (Lupton, 1999). La gestion de ces risques se décline au travers de rituels de purification et de protection afin de se protéger de toute maladie infectieuse. Face à ces risques, une culture de sécurité unique est en émergence dans le CSSS dans une perspective de prévention de la maladie. Toutefois, cette culture de sécurité désirée est confrontée à une mosaïque de cultures qui couvrent différentes façons d’appliquer ou non les mesures de PCI selon les participants. La contribution de cette recherche est pertinente dans ce nouveau domaine de spécialité que constituent la prévention et le contrôle des infections pour les infirmières québécoises. Une analyse critique des relations de pouvoir tel qu’entendu par Foucault a permis de soulever les questions de surveillance infirmière, de politique de l’aveu valorisée, de punition de tout écart à l’application rigoureuse des normes de PCI, de contrôle de la part des cadres infirmiers et d’assujettissement des corps relevant des mécanismes disciplinaires. Elle a permis également de documenter la présence de dispositifs de sécurité en lien avec la tenue de statistiques sur les patients qui sont répertoriés en tant que cas infectieux, mais également en termes de circulation des personnes au sein de l’établissement. La présence d’un pouvoir pastoral est perceptible dans la traduction du rôle d’infirmière gestionnaire qui doit s’assurer que ses équipes agissent de la bonne façon et appliquent les normes de PCI privilégiées au sein du CSSS afin de réguler les taux d’infections nosocomiales présents dans l’établissement. En cas de non-respect des mesures de PCI touchant à l’hygiène des mains ou à la vaccination, l’infirmière s’expose à des mesures disciplinaires passant de l’avertissement, la relocalisation, l’exclusion ou la suspension de l’emploi. Une culture du blâme a été décrite par la recherche d’un coupable au sein de l’institution, particulièrement en temps de pandémie. Au CSSS, l’Autre est perçu comme étant à l’origine de la contamination, tandis que le Soi est perçu comme à l’abri de tout risque à partir du moment où l’infirmière respecte les normes d’hygiène de vie en termes de saines habitudes alimentaires et d’activité physique. Par ailleurs, les infirmières se doivent de respecter des normes de PCI qu’elles connaissent peu, puisque les participantes à la recherche ont souligné le manque de formation académique et continue quant aux maladies infectieuses, aux risques biologiques et à la culture de sécurité qu’elles considèrent pourtant comme des sujets priorisés par leur établissement de santé. Le pouvoir produit des effets sur les corps en les modifiant. Cette étude ethnographique critique a permis de soulever les enjeux sociopolitiques reliés aux discours en présence et de mettre en lumière ce que Foucault a appelé le gouvernement des corps et ses effets qui se capillarisent dans le quotidien des infirmières. Des recherches ultérieures sont nécessaires afin d’approfondir ce champ de spécialité de notre discipline infirmière et de mieux arrimer la formation académique et continue aux réalités infectieuses cliniques.
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Plusieurs études ont démontré l’impact de divers facteurs sur l’espérance de vie, dont les caractéristiques liées à l’environnement dans l’enfance et à l’âge adulte. L’objectif principal de ce mémoire est de déterminer si l’exposition à une épidémie durant la période fœtale ou pendant la première année de vie a un impact sur la survie après 40 ans pour les Québécois nés entre 1885 et 1901. Durant cette période, nous avons relevé des épidémies de variole et de scarlatine, ainsi qu’une pandémie de grippe, la grippe russe. L’influence d’autres facteurs sur l’âge au décès est également étudiée, celle du sexe, de l’année et de la saison de naissance, du lieu de résidence à la naissance (urbain ou rural) et des régions d’habitation dans l’enfance et à l’âge adulte. Les données sur les Canadiens français nés au Québec à la fin du XIXe siècle, soit l’échantillon de 5% des ménages du recensement canadien de 1901 (Sager 2001) recueilli par le Canadian Families Project, jumelées aux dates de décès à partir de l’index des décès de 1926 à 1996 de l’Institut de la statistique du Québec (ISQ) et de la Société de généalogie du Québec (Pilon-Marien et al. 2009; Gagnon et Bohnert 2012) ont été analysées. Plus spécifiquement, nous avons effectué une analyse descriptive de la population étudiée, puis une analyse multivariée à l’aide de modèles de Cox et de modèles de Gompertz. Il en résulte qu’une exposition à une épidémie avant l’âge d’un an augmente significativement le risque de décéder après l’âge de 40 ans. L’exposition pendant la période fœtale a également un effet négatif sur la longévité, toutefois cet effet n’est pas significatif dans les modèles fournissant le meilleur ajustement aux données. Enfin, une naissance pendant une épidémie, donc une exposition in utero et durant la première année de vie n’a pas d’impact négatif significatif sur l’âge au décès pour ceux qui survivent jusqu’à 40 ans.
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In April 2009, in response to the WHO's alert due to the existence of human infection cases with a new AH1N1 influenza virus, known as swine flu, Andalusian Health Authorities trigger an specific action plan. The surveillance actions developped provided us with appropriate clinical, epidemiological and virological characteristics of the disease. During the first few days, contingency plans were set up based on epidemiological surveillance and outbreak control measures were adopted through early alert and rapid response systems. After phase 6 was declared, influenza sentinel and severe cases surveillance were used in order to plan healthcare services, to reduce transmission and to identify and protect the most vulnerable population groups. Behaviour of pandemic influenza in Andalusia was similar to that observed in the rest of the world. Atack rate was similar to a seasonal flu and the peak was reached at the 46th/2009 week. Most of them were mild cases and affected particularly to young people. The average age of hospitalised patients was 32. Prior pulmonary disease, smoking and morbid obesity (BMI>40) were the most common pathologies and risk factors in severe cases. An impact scenario of pandemic wave in Andalusia, with an expected attack rate from 2 to 5%, was prepared considering watt observed in the southern hemisphere. Characteristics of the epidemic concerning its extent, severity and mortality rate were adjusted to this scenario.
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Chaque hiver en France, la grippe saisonnière touche entre 2 et 7 millions de personnes, dont environ 1 000 cas mortels, surtout parmi les personnes de plus de 65 ans. Elle constitue ainsi la première cause de mortalité par maladie infectieuse. L'agent causal est un virus à ARN très contagieux, pouvant appartenir à différent type (A, B ou C). Le type A est composé d'une large gamme de sous-types classés selon les différentes sortes et associations de protéines de surface du virus. Parmi ceux-ci, les sous-types H1N1 et H3N2 circulent actuellement chez l'Homme. La transmission inter-humaine de la maladie se fait principalement par voie aéroportée par le biais des gouttelettes riches en virus provenant des accès de toux et des éternuements des sujets infectés. Le coût sanitaire et social annuel de la grippe est estimé à 460 millions d'euros pour une épidémie moyenne. La prévention de la grippe repose sur une vaccination annuelle, proposée dans la plupart des pays industrialisés aux personnes à risque. Cependant, la couverture vaccinale en France n'était que de 23 % de la population générale en 2011-2012 (62 % chez les plus de 50 ans). Dès lors, environ 80 % des individus sont susceptibles de contracter la maladie. Les transports en commun constituent des environnements idéaux pour la dissémination des virus. En effet, la grande promiscuité entre les passagers potentiellement malades et les passagers sains favorise la propagation de la maladie. Dans ces conditions, l'évaluation du risque d'infection est utile pour appliquer une prévention ciblée. Le but du premier article analysé (Gupta et al., 2012) était, précisément, d'évaluer le risque, pour un passager sain, de contracter le virus de la grippe dans un avion transportant un passager malade. Les auteurs du second article analysé (Pyankov et al., 2012) ont estimé le temps de survie de différents sous-types de virus de la grippe dans l'air ambiant d'une chambre expérimentale.
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Les virus influenza de type A sont des pathogènes respiratoires causant des épidémies saisonnières et des pandémies de manière plus occasionnelles. Au cours d’une saison, 10 à 20 % de la population mondiale est touchée, ce qui constitue un problème majeur de santé publique. Les virus de sous-type A/H3N2 sont associés à une plus forte morbidité et mortalité que les virus de sous-type A/H1N1. La vaccination reste le moyen le plus efficace de contrôler les infections, cependant l’efficacité de ces vaccins est de courte durée et compromise en cas de non-appariemment entre les souches circulantes et vaccinales. La première partie de cette thèse a été consacrée à l’optimisation des vaccins inactivés A/H3N2 en testant de nouveaux adjuvants et de nouvelles voies d’administration chez la souris et le furet. Nous avons démontré que l’adjuvant AS25 semble prometteur pour le développement de vaccins plus efficaces. La seconde partie de cette thèse a été consacrée à suivre l’évolution moléculaire et antigénique des souches A/H3N2 circulantes au Québec entre 2009 et 2011. Notre conclusion est qu’il n’y a pas que le nombre de mutations dans la HA qui est important, en ce sens que la nature et la localisation de ces dernières jouent un rôle clé lors d’une dérive antigénique. Après avoir suivi les souches A/H3N2 sous pression immunitaire, nous avons suivi dans la troisième partie de cette thèse une souche A/H3N2 sous pression d’un nouvel antiviral; le laninamivir. Les antiviraux sont la première ligne de défense en cas de pandémie ou lors d’une épidémie lorsqu’il y a un mésappariemment entre les souches circulante et vaccinale. Notre conclusion est que la réplication de notre mutant est conservé in vitro mais non in vivo. Les différentes expériences effectuées au cours de cette thèse ont permis de suivre l’évolution des souches A/H3N2 et de mettre en œuvre de nouveaux moyens de prévention et de traitement.
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Recently, reports have suggested grouping different autoimmune conditions that are triggered by external stimuli as a single syndrome called autoimmune/inflammatory syndrome induced by adjuvants (ASIA). This syndrome is characterized by the appearance of myalgia, myositis, muscle weakness, arthralgia, arthritis, chronic fatigue, sleep disturbances, cognitive impairment and memory loss, and the possible emergence of a demyelinating autoimmune disease caused by systemic exposure after vaccines and adjuvants. In the current study, the authors reported the first Brazilian case of a woman who developed ASIA, which was characterized by arthralgia, changes in inflammatory markers, and chronic fatigue, after the pandemic anti-influenza A/H1N1 vaccine without causing any other rheumatic disease, and it had a positive outcome.
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Background Despite the WHO recommendation that the 2010-2011 trivalent seasonal flu vaccine must contain A/California/7/2009/H1N1-like virus there is no consistent data regarding its immunogenicity and safety in a large autoimmune rheumatic disease (ARD) population. Methods 1668 ARD patients (systemic lupus erythematosus (SLE), rheumatoid arthritis (RA), ankylosing spondylitis (AS), systemic sclerosis, psoriatic arthritis (PsA), Behcet`s disease (BD), mixed connective tissue disease, primary antiphospholipid syndrome (PAPS), dermatomyositis (DM), primary Sjogren`s syndrome, Takayasu`s arteritis, polymyositis and Granulomatosis with polyangiitis (Wegener`s) (GPA)) and 234 healthy controls were vaccinated with a non-adjuvanted influenza A/California/7/2009(H1N1) virus-like strain flu. Subjects were evaluated before vaccination and 21 days post-vaccination. The percentage of seroprotection, seroconversion and the factor increase in geometric mean titre (GMT) were calculated. Results After immunisation, seroprotection rates (68.5% vs 82.9% p < 0.0001), seroconversion rates (63.4% vs 76.9%, p < 0.001) and the factor increase in GMT (8.9 vs 13.2 p < 0.0001) were significantly lower in ARD than controls. Analysis of specific diseases revealed that seroprotection significantly reduced in SLE (p < 0.0001), RA (p < 0.0001), PsA (p=0.0006), AS (p=0.04), BD (p=0.04) and DM (p=0.04) patients than controls. The seroconversion rates in SLE (p < 0.0001), RA (p < 0.0001) and PsA (p=0.0006) patients and the increase in GMTs in SLE (p < 0.0001), RA (p < 0.0001) and PsA (p < 0.0001) patients were also reduced compared with controls. Moderate and severe side effects were not reported. Conclusions The novel recognition of a diverse vaccine immunogenicity profile in distinct ARDs supports the notion that a booster dose may be recommended for diseases with suboptimal immune responses. This large study also settles the issue of vaccine safety. (ClinicalTrials.gov #NCT01151644)
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Because of the advent of a new influenza A H1N1. strain, many countries have begun mass immunisation programmes. Awareness of the background rates of possible adverse events will be a crucial part of assessment of possible vaccine safety concerns and will help to separate legitimate safety concerns from events that are temporally associated with but not caused by vaccination. We identified background rates of selected medical events for several countries. Rates of disease events varied by age, sex, method of ascertainment, and geography. Highly visible health conditions, such as Guillain-Barre syndrome, spontaneous abortion, or even death, will occur in coincident temporal association with novel influenza vaccination. On the basis of the reviewed data, if a cohort of 10 million individuals was vaccinated in the UK, 21.5 cases of Guillain-Barre syndrome and 5.75 cases of sudden death would be expected to occur within 6 weeks of vaccination as coincident background cases. In female vaccinees in the USA, 86.3 cases of optic neuritis per 10 million population would be expected within 6 weeks of vaccination. 397 per 1 million vaccinated pregnant women would be predicted to have a spontaneous abortion within 1 day of vaccination.
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Rationale: There are no reports of the systemic human pathology of the novel swine H1N1 influenza (S-OIV) infection. Objectives: The autopsy findings of 21 Brazilian patients with confirmed S-OIV infection are presented. These patients died in the winter of the southern hemisphere 2009 pandemic, with acute respiratory failure. Methods: Lung tissue was submitted to virologic and bacteriologic analysis with real-time reverse transcriptase polymerase chain reaction and electron microscopy. Expression of toll-like receptor (TLR)-3, IFN-gamma, tumor necrosis factor-alpha, CD8(+) T cells and granzyme B(+) cells in the lungs was investigated by immunohistochemistry. Measurements and Main Results: Patients were aged from 1 to 68 years (72% between 30 and 59 yr) and 12 were male. Sixteen patients had preexisting medical conditions. Diff use alveolar damage was present in 20 individuals. in six patients, diffuse alveolar damage was associated with necrotizing bronchiolitis and in five with extensive hemorrhage. There was also a cytopathic effect in the bronchial and alveolar epithelial cells, as well as necrosis, epithelial hyperplasia, and squamous metaplasia of the large airways. There was marked expression of TLR-3 and IFN-gamma and a large number of CD8(+) T cell sand granzyme B(+) cells within the lung tissue. Changes in other organs were mainly secondary to multiple organ failure. Conclusions: Autopsies have shown that the main pathological changes associated with S-OIV infection are localized to the lungs, where three distinct histological patterns can be identified. We also show evidence of ongoing pulmonary aberrant immune response. Our results reinforce the usefulness of autopsy in increasing the understanding of the novel human influenza A (H1N1) infection.
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From June to July 1999 an outbreak of acute respiratory illness occurred in the town of Iporanga. Out of a total of 4,837 inhabitants, 324 cases were notified to the Regional Surveillance Service. Influenza virus was isolated from 57.1% of the collected samples and 100% seroconversion to influenza A (H1N1) was obtained in 20 paired sera tested. The isolates were related to the A/Bayern/07/95 strain (H1N1). The percentages of cases notified during the outbreak were 28.4%, 29.0%, 20.7%, 6.2% and 15.7% in the age groups of 0-4, 5-9, 10-14, 15-19 and older than 20 years, respectively. The highest proportion of positives was observed among children younger than 14 years and no cases were notified in people older than 65 years, none of whom had been recently vaccinated against influenza. These findings suggest a significant vaccine protection against A/Bayern/7/95, the H1 component included in the 1997-98 influenza vaccine for elderly people. This viral strain is antigenically and genetically related to A/Beijing/262/95, the H1 component of the 1999 vaccine. Vaccines containing A/Beijing/262/95 (H1N1) stimulated post-immunization hemagglutination inhibition antibodies equivalent in frequency and titre to both A/Beijing/262/95-like and A/Bayern/7/95-like viruses. Thus, this investigation demonstrates the effectiveness of vaccination against influenza virus in the elderly.
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RESUMO - Os autores relatam a transição da etapa de retenção para a etapa de mitigação da Gripe A (H1N1), de acordo com a experiência portuguesa. Admitem que a curva epidémica da gripe poderia ser atrasada, mas não contida exactamente. A linha divisória entre os casos importados e os casos com origem em Portugal esteve na base da decisão de passar para a etapa de mitigação. ----------------- ---------ABSTRACT – The authors report the transition from the containment phase into the mitigation one, according to the Portuguese experience. They further admit that the epidemic flu curve could be delayed, but not exactly contained. The cross line between the imported cases and those generated in Portugal supported the decision to step forward into the mi
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Fulminant myocarditis associated with influenza A virus is exceedingly rare, with only a few cases reported in the literature. We describe a previously healthy 10-year-old boy, with a three-day history of flu-like symptoms without antiviral treatment. He was hospitalized with dehydration and hypothermia in the context of persistent vomiting, when he suddenly developed heart failure secondary to fulminant myocarditis. Despite aggressive management, including circulatory support and cardiopulmonary resuscitation measures, the patient died of cardiogenic shock. The postmortem histopathology was compatible with a multisystem viral infection with myocarditis and pulmonary involvement, and H1N1v polymerase chain reaction was positive. The prevalence of influenza-associated fulminant myocarditis remains unknown. Findings reported in the literature raise the possibility that the novel H1N1 influenza A virus is more commonly associated with a severe form of myocarditis than previously encountered influenza strains.