39 resultados para Miroirs
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Comment se prépare et s'expérimente la transition à l'âge adulte lors de placements juvéniles? Ce livre est une invitation à entrer dans la réalité institutionnelle d'adolescentes et d'adolescents proches de leur majorité, placés dans des structures d'hébergement socio-éducatives, appelées aussi foyers. Basé sur un riche matériel de terrain, il dévoile toute la complexité du travail d'accompagnement en interrogeant la place centrale accordée à la notion d'autonomie dans les prises en charge éducatives. Il prend appui autant sur le point de vue des professionnel·le·s que sur celui des jeunes placé·e·s pour montrer comment les dimensions identitaires, civiles et citoyennes viennent s'adosser à la mission de ces institutions, en particulier lors des nombreuses séquences ritualisées qui rythment le vivre ensemble jour après jour. Il en résulte une analyse anthropologique originale du placement juvénile qui intéressera le monde professionnel directement aux prises avec les réalités de ces adolescentes et de ces adolescents souvent issus de groupes socio-économiques défavorisés. Les réflexions proposées intéresseront également le monde des sciences sociales soucieux de comprendre la façon dont les institutions articulent des vécus singuliers aux attentes politiques et sociales qui pèsent sur une partie de la jeunesse.
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Note manuscrite sur l'auteur et l'oeuvre ajoutée en début (XVIIe s.) ; — Page de garde : « Ancienne cronologie » ; — F. 139v : petits dessins à la pointe sèche (pentagrammes) ; — F. 176v : mention manuscrite : « Sont in domo magistri Egidii Natalis XXXV libras. Item arcam clausam. Item une ... d'argent aveques VI gobe d'argent. Item VI tasses argent. Item X cuillieres ? d'argent (XIIIe s.)» ; — Garde finale : parchemin réutilisé, date 1562.
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Mode of access: Internet.
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Dans la société occidentale le corps et les seins ont été investis au fil des siècles. Selon le sociologue Amadieu, «le poids des apparences» est de plus en plus prégnant. Qu’arrive-t-il lorsqu’une femme reçoit le diagnostic d’un cancer du sein, doublé par l’annonce de l’ablation de celui-ci? C’est la perte de références. Il y aura désormais un avant et un après. Dans sa trajectoire de maladie, la femme ayant eu une mastectomie recevra de nombreuses images dans le Miroir par le biais de son propre regard, de celui de son partenaire sexuel et de celui des autres femmes. La première image est celle d’une femme mutilée. Cette altération corporelle a conduit certaines à un questionnement profond à l’égard de leur «entièreté d’être femme» et, corrélativement, à leur capacité de séduction. Notre recherche a permis de retracer les images/conceptions qui surgissent dans les nombreux Miroirs de l’identité et de l’intimité sexuelle et d’identifier des stratégies visant une réappropriation bio/socio/symbolique de leur «être femme».
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Dans Dom Juan, Molière continue son combat contre l’hypocrisie sociale qui caractérise la société de son époque et qui est symbolisée par la noblesse du royaume. L’originalité de cette pièce de théâtre réside dans la complexité du personnage principal, Dom Juan, et dans le mélange de religieux, de tragique, de comique, de surnaturel et de spectaculaire sur lequel elle est fondée. Dans cette pièce, rien n’est laissé au hasard: le temps et l’espace reflètent bien le caractère libertin de Dom Juan et le langage est une arme dont il se sert pour conquérir et séduire une femme. Le langage est ici un miroir de la réalité, c’est-à-dire du monde où tous les personnages sont insérés. Dom Juan tantôt utilise le langage de l’hypocrisie pour se défendre tantôt il se sert de la rhétorique pour séduire ses victimes: c’est à travers le pouvoir verbal qu’il arrache une femme à un homme. Le langage est la clé du jeu de miroirs sur lequel la pièce est fondée. Molière montre dans Dom Juan que le langage est un instrument dangereux dans les mains des hypocrites qui s’en servent pour défier l’ordre social, la religion, la famille et la morale.
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Officiellement, les expositions nationales sont définies comme des condensés de société, sortes de miroirs tendus aux citoyens afin qu'ils en retirent une meilleure connaissance de leur pays. En interrogeant les éléments qui autorisent tour à tour (en 1939, 1964 puis 2002) leurs organisateurs à justifier la nécessité d'une rencontre entre les membres de la collectivité nationale, cet article propose d'aborder les expositions comme autant de performances successives mettant en scène la nation. Ce recours à la notion de performance permet de mettre en parallèle la succession des expositions et le processus de transformation d'identifiants nationaux en Suisse.
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Les imaginaires explorés par ce livre ont ceci de commun qu'ils tentent de s'en tenir à la matérialité du monde, de ses corps, de ses images, de ses lois. Ils affirment chacun à sa manière le monde et sa fable. Ils y construisent la figure d'un à-côté, d'une fuite, d'une déviation ou d'un renversement. Un coup d'oeil persan. Lois et calculs ; clôtures et braconnages ; lignes de fuites ; histoire(s). Les noms que ce livre convoque forment des cristaux, quelque(s) cristallographie(s). La lumière s'y dévie, s'y diffracte, révèle ses palettes de couleur, butte contre les grains obscurs de la matière, comme une matière elle-même concentrée et diffractée. Cette constellation se rend visible autant par la littérature (Kawabata, Kafka, Proust, etc.) que par la peinture (Bosch, Velàzquez, etc.), comme autant d'images projetées. Cette lumière prend des corps et une écriture, rythmicité opaque et clarifiante, sans mystères. Les cristaux qu'elle traverse sont des corps imaginaires, politiques, érotiques : la lumière s'y projette en corps à corps, à peau contre peau. Blessante, coupante, rasante, douce ou crue. Les catastrophes conceptuelles s'y aggravent ou en diffèrent. De Montesquieu à Valéry, de Certeau à Deleuze et à Foucault, les imaginaires (d'émancipation, de liberté, d'invention en jeux d'obsessions, de confrontations, de contraintes et de problèmes) se croisent et s'interrogent, se reflètent autrement (Spinoza, Kofman, Agamben, Malabou, Nietzsche, Derrida) se regardent sans se répondre, par des jeux de miroirs superposés. Une autre manière de partager, en rythmes et en images, quelques pratiques d'écriture et de pensée.