Garantir un réel accès à la justice efficace aux travailleuses domestiques migrantes : obstacles systémiques et conceptualisation du droit - perspectives canadiennes et internationales

Malgré une demande croissante dans le secteur du travail domestique et un poids économique mondial considérable, les travailleuses domestiques migrantes demeurent parmi les plus précaires et les plus exploitées de la planète. Invisibles, isolées et travaillant pour des particuliers dans des résidences privées, elles échappent aux catégories traditionnelles d’emploi. Ces travailleuses se retrouvent alors à évoluer en marge du cadre légal ou encore, elles peinent à faire appliquer correctement les lois conçues pour les protéger. Ce mémoire cherche donc à analyser les manières d’envisager le droit afin de garantir un réel accès à la justice pour les travailleuses domestiques migrantes. En abordant d’abord les obstacles systémiques qui font échec à la réglementation du secteur domestique à travers le monde, cette recherche démontre une inadéquation du droit traditionnel à la réalité des travailleuses par l’analyse des effets de la réglementation canadienne qui leur est applicable. À la lumière de la récente Convention concernant le travail décent pour les travailleuses et travailleurs domestiques, ce mémoire démontre qu’une conceptualisation du droit basée sur le pluralisme juridique fournit des alternatives aux travailleuses domestiques migrantes pour accéder à la justice. Ultimement, l’empowerment de ces travailleuses par leur inclusion dans le dialogue social couplé à une réglementation adaptée à leur réalité permettra d’assurer une protection efficace de leurs droits.

La requalification professionnelle : cas des aides familiales résidantes du Québec

Le Programme des aides familiales résidantes (PAFR) a été en vigueur de 1992 jusqu’au 30 novembre 2014. Il s’agit d’un programme fédéral canadien par lequel des femmes originaires des Philippines en majorité et ayant obtenu un diplôme d’études postsecondaires migraient partout au Canada. Sous ce programme, celles-ci se retrouvaient avec un statut de migrante temporaire. Elles avaient la possibilité d’obtenir leur résidence permanente après avoir complété 24 mois de travail en tant qu’aides familiales. Elles devaient travailler au domicile privé d’un employeur dont le nom était inscrit sur leur permis de travail, chez qui elles avaient aussi l’obligation de résidence. En travaillant en tant qu’aides familiales résidantes, ces femmes étaient et sont toujours placées dans une situation de déqualification professionnelle inévitable qui semble se prolonger à long terme. Cette situation est notamment attribuable à la non-reconnaissance de leurs qualifications étrangères ainsi qu’à la structure du PAFR. Cette recherche porte donc sur le parcours de requalification professionnelle de ces migrantes, que certaines utilisent comme stratégie pour remédier à cette situation. En plus de s’intéresser à leur période de travail en tant qu’aides familiales résidantes, cette recherche étudie le parcours de requalification professionnelle en quatre étapes : la décision de participer à la formation ; le choix de l’orientation professionnelle ; le déroulement des études ; l’accès à un emploi correspondant à la formation. L’objectif est de connaître l’impact qu’aura le passage de celles-ci par le PAFR, sur leur parcours de requalification. Les résultats obtenus à l’aide de onze entretiens semi-dirigés, avec des femmes étant venues à Montréal par le programme, montrent qu’à long terme, le diplôme obtenu localement peut améliorer une situation professionnelle, mais ce n’est pas une garantie. Des obstacles comme l’isolement ainsi que l’impossibilité pour ces femmes de se construire un capital financier et social persistent et affectent toutes celles ayant migré sous le programme, qu’elles aient fait un retour aux études ou non.

La requalification professionnelle : cas des aides familiales résidantes du Québec

Le Programme des aides familiales résidantes (PAFR) a été en vigueur de 1992 jusqu’au 30 novembre 2014. Il s’agit d’un programme fédéral canadien par lequel des femmes originaires des Philippines en majorité et ayant obtenu un diplôme d’études postsecondaires migraient partout au Canada. Sous ce programme, celles-ci se retrouvaient avec un statut de migrante temporaire. Elles avaient la possibilité d’obtenir leur résidence permanente après avoir complété 24 mois de travail en tant qu’aides familiales. Elles devaient travailler au domicile privé d’un employeur dont le nom était inscrit sur leur permis de travail, chez qui elles avaient aussi l’obligation de résidence. En travaillant en tant qu’aides familiales résidantes, ces femmes étaient et sont toujours placées dans une situation de déqualification professionnelle inévitable qui semble se prolonger à long terme. Cette situation est notamment attribuable à la non-reconnaissance de leurs qualifications étrangères ainsi qu’à la structure du PAFR. Cette recherche porte donc sur le parcours de requalification professionnelle de ces migrantes, que certaines utilisent comme stratégie pour remédier à cette situation. En plus de s’intéresser à leur période de travail en tant qu’aides familiales résidantes, cette recherche étudie le parcours de requalification professionnelle en quatre étapes : la décision de participer à la formation ; le choix de l’orientation professionnelle ; le déroulement des études ; l’accès à un emploi correspondant à la formation. L’objectif est de connaître l’impact qu’aura le passage de celles-ci par le PAFR, sur leur parcours de requalification. Les résultats obtenus à l’aide de onze entretiens semi-dirigés, avec des femmes étant venues à Montréal par le programme, montrent qu’à long terme, le diplôme obtenu localement peut améliorer une situation professionnelle, mais ce n’est pas une garantie. Des obstacles comme l’isolement ainsi que l’impossibilité pour ces femmes de se construire un capital financier et social persistent et affectent toutes celles ayant migré sous le programme, qu’elles aient fait un retour aux études ou non.

The house that we live In: Dirk de Bruyn film retrospective

A Two program retrospective of Dirk de Bruyn's experimental film career for 1973-2015

Victoria's “Day in Prison Program” : an evaluation and critique

The use of “Day in Prison” programs to deter young adult offenders is a concept which originated in the United States and was replicated in Australia during the late 1970s. After almost a decade of uncertainty this model of ‘crime prevention’ re-emerged in Victoria with the introduction of a pilot “Day in Prison” program. This article traces the development and operation of the Victorian experience and provides evaluation research findings which conclude that coercive, intimidatory and degrading aversion techniques should not be utilised by the criminal justice system for the purposes of individual deterrence.

Evaluation of the skills for preventing injury in youth program : impact on health risk behaviors, injury and school connectedness

Injury is the leading cause of death among young people, and involvement in health risk behaviors, such as alcohol use and transport-related risks, is related to increased risk for injury. Effective health promotion programs for adolescents focus on multiple levels, including relationships with peers and parents, student knowledge, behavior and attitudes, and school-level factors such as school connectedness. This study describes the pilot evaluation of a comprehensive, multi-level injury prevention program for 13-14 year old adolescents, targeting change in injury associated with transport and alcohol risks. The program, called Skills for Preventing Injury in Youth (SPIY), incorporates two primary elements: an 8-week, teacher delivered attitude and behavior change curriculum with peer protection and first aid messages; and professional development for program teachers focusing on strategies to increase students’ connectedness to school. Five Australian high schools were recruited for the pilot evaluation research, with three being assigned to receive intervention components and two assigned as curriculum-as-usual controls. In the intervention schools, 118 Year 8 students participated in surveys at baseline, with 105 completing surveys at follow up, six months following the intervention. In the control schools, 196 Year 8 students completed surveys at baseline and 207 at follow up. Survey measures included self-reported injury, risk taking behavior and school connectedness. Results showed that students in the control schools were significantly more likely to report riding bikes without helmets, riding with dangerous drivers, having driven cars on the road, and using alcohol six months after the program, while the intervention group showed no such increase in these behaviors. Additionally, students in the control schools were significantly more likely to report having had pedestrian-related injuries at follow up than they were at the baseline measurement, while intervention school students showed no change. There was also a trend observed in terms of a decrease in bicycle related injuries among intervention school students, compared with a slight increasing trend in bicycle injuries among control students. Overall, scores on the school connectedness scale decreased significantly from baseline to follow up for both intervention and control students, however measurement limitations may have impacted on results relating to students’ connectedness. Overall, the SPIY program has shown promising results in regards to prevention of students’ health risk behavior and injuries. Evidence suggests that the curriculum component was important; however there was limited evidence to suggest that teacher training in school connectedness strategies contributed to these promising results. While school connectedness may be an important factor to target in risk and injury prevention programs, programs may need to incorporate whole-of-school strategies or target a broader range of teachers than were selected for the current research.

Early users of fertility treatment with hormones and IVF : women who live in major cities and have private health insurance

Objective: To identify early users (women aged <34 years) of fertility treatment with hormones and in vitro fertilisation (IVF). Methods: A cross-sectional survey of infertile women from fertility clinics (n=59) and from the community (Australian Longitudinal Study on Women's Health participants) who had (n=121) or had not (n=110) used hormones/IVF as treatment for infertility. Associations between socio-demographic, reproductive and lifestyle factors, medical conditions and recurrent symptoms and using treatment (or not) were analysed using multivariable logistic regression. Results: Among infertile women who had used treatment (community vs clinic), women from clinics had lower odds of living outside major cities, using hormones only, i.e., not IVF, or recurrent headaches/migraines, severe tiredness, or stiff/painful joints; and higher odds of recent diagnoses of urinary tract infection or anxiety disorder. Compared to infertile women who had not used treatment, women from clinics had lower odds of living outside major cities, recurrent allergies or severe tiredness; and higher odds of having private health insurance for hospital or ancillary services, recent diagnosis of polycystic ovary syndrome or recurrent constipation. Conclusions: Compared to infertile women in the community, living in major cities and having private health insurance are associated with early use of treatment for infertility at specialist clinics by women aged <34 years. Implications: These results provided evidence of inequity of services for infertile women.

Towards informed learning: Snapshots of a Fulbright Scholar-in-Residence program in Denver

This paper outlines the Fulbright Scholar-in-Residence (SIR) program that I undertook at University of Colorado in Denver, USA, in August-December 2010. It explains how the SIR program proved a most enriching experience for me, professionally and personally. One reason for this paper is to encourage other LIS professionals and educators to apply for Fulbrights and other types of scholarships and exchange programs. And also to reinforce the message that research and further study really can open doors and enrich our professional careers.

“We live in in a house of blo- in a block of flats.” – Self-repair in EFL Spoken Language

Tämä tutkielma on osa Helsingin yliopiston rahoittamaa HY-talk -tutkimusprojektia, jonka tavoite on vankentaa puheviestinnän, erityisesti vieraiden kielten suullisen taidon opetusta ja arviointia yleissivistävässä koulutuksessa ja korkeakouluasteella. Tämän tutkielman tavoite on selvittää millaisia korjauksia englantia vieraana kielenä puhuvat ihmiset tekevät puheeseensa ja tutkia itsekorjauksen ja sujuvuuden välistä suhdetta. Korjausjäsennystä ja itsekorjausta on aiemmin tutkittu sekä keskustelunanalyysin että psykolingvistiikan aloilla, ja vaikka tämä tutkielma onkin lähempänä aiempaa keskustelunanalyyttistä kuin psykolingvististä tutkimusta, siinä hyödynnetään molempia suuntauksia. Itsekorjausta on yleisesti pidetty merkkinä erityisesti ei-natiivien kielenpuhujien sujuvuuden puutteesta. Tämän tutkielman tarkoitus on selvittää, kuinka läheisesti itsekorjaus todella liittyy sujuvuuteen tai sen puutteeseen. Tutkielman materiaali koostuu HY-talk -projektia varten kerätyistä puhenäytteistä ja niiden pohjalta tehdyistä taitotasoarvioinneista. Puhenäytteet kerättiin vuonna 2007 projektia varten järjestettyjen puhekielen testaustilanteiden yhteydessä kolmessa eteläsuomalaisessa koulussa. Koska projektin tavoitteena on tutkia ja parantaa kielten suullisen taidon arviointia, projektissa mukana olleet kieliammattilaiset arvioivat puhujien taitotasot projektia varten (Eurooppalaisen Viitekehyksen taitotasokuvainten pohjalta) koottujen arviointiasteikoiden perusteella, ja nämä arvioinnit tallennettiin osaksi projektin materiaalia. Tutkielmassa analysoidaan itsekorjauksia aiemman psykolingvistisen tutkimuksen pohjalta kootun korjaustyyppiluokituksen sekä tätä tutkielmaa varten luodun korjausten oikeellisuutta vertailevan luokituksen avulla. Lisäksi siinä vertaillaan kahden korkeamman ja kahden matalamman taitotasoarvioinnin saaneen puhujan itsekorjauksia. Tulokset osoittavat, että ei-natiivien puheessa esiintyy monenlaisia eri korjaustyyppejä, ja että yleisimpiä korjauksia ovat alkuperäisen lausuman toistot. Yleisiä ovat myös korjaukset, joissa puhuja korjaa virheen tai keskeyttää puheensa ja aloittaa kokonaan uuden lausuman. Lisäksi tuloksista käy ilmi, ettei suurin osa korjauksista todennäköisesti johdu puhujien sujuvuuden puutteesta. Yleisimmät korjaustyypit voivat johtua suurimmaksi osaksi yksilön puhetyylistä, siitä, että puhuja hakee jotain tiettyä sanaa tai ilmausta mielessään tai siitä, että puhuja korjaa puheessaan huomaamansa kieliopillisen, sanastollisen tai äänteellisen virheen. Vertailu korkeammalle ja matalammalle taitotasolle arvioitujen puhujien välillä osoittaa selkeimmin, ettei suurin osa itsekorjauksista ole yhteydessä puhujan sujuvuuteen. Vertailusta käy ilmi, ettei pelkkä itsekorjausten määrä kerro kuinka sujuvasti puhuja käyttää kieltä, sillä toinen korkeammalle taitotasolle arvioiduista puhujista korjaa puhettaan lähes yhtä monesti kuin matalammalle tasolle arvioidut puhujat. Lisäksi korjausten oikeellisuutta vertailevan luokituksen tulokset viittaavat siihen, etteivät niin korkeammalle kuin matalammallekaan tasolle arvioidut puhujat useimmiten korjaa puhettaan siksi, etteivät pystyisi ilmaisemaan viestiään oikein ja ymmärrettävästi.

Do dholes (Cuon alpinus) live in packs in response to competition with or predation by large cats?

Interactions between carnivores during the defence of kills may be one reason why certain carnivores live in groups. This is especially true of lions, hyaenas and the African wild dog, The dhole or the Asiatic wild dog, primarily a pack living animal, has been observed to regularly interact with both tigers and leopards, Such interactions have taken place over kills and otherwise. In this report, five such interactions are described, It was found that the pack's behaviour of surrounding bushes acid trees on which the cat was confined precluded immediate escape. The presence of sentinels, while the pack was resting, warned the pack of the presence of a big cat and the pack grouped when a big cat appeared, Costs to both individuals within the dhole packs and the cats involved in the encounters were found to be slight, The reasons for such potentially costly encounters could be competition for finite food resources or thwarting predation, Dholes have a significant diet overlap with both leopards and tigers and aggressively encounter with leopards but not with tigers, Differences between diet overlaps may not be the basis behind the differences in aggression, It is more likely that, the small size of leopards and the fact that they predate more often on dholes, cause dhole packs to be more aggressive to leopards than to tigers, The size of carnivore groups may thus pose an advantage during competitive interactions among carnivore species.

Compliance Program report of findings: FY 79 pesticides and metals in Fish Program (7305.007)

Because fish bioaccumulate* certain chemicals, levels of chemical contaminants in their edible portion must be closely monitored. In recent years, FDA has conducted several surveys designed to determine the occurrence and levels of selected chemicals or groups of chemicals in fish. Previous fish surveillance programs included the Mercury in Wholesale Fish Survey (FY 71), the FY 73 and 74 Comprehensive Fish Surveys, the Canned Tuna Program (FY 75), the Kepone and Mirex Contamination Program (FY 77), and the FY 77 Mercury in Swordfish Program. In addition, recent Compliance Programs for Pesticides and Metals in Foods and Pesticides, Metals, and Industrial Chemicals in Animal Feed have specified coverage of fish and fish products. Because of previous findings and the sustained high level of fish imported into the United States, a separate compliance program dealing solely with chemical contaminants in fish was initiated by the FDA Bureau of Foods in FY 78. The program includes all domestic and imported fish coverage except that directed by the Bureau of Veterinary Medicine for animal feed components derived from fishery products. The earlier surveys indicated that "bottom feeder" species such as catfish generally had the highest levels of pesticides and polychlorinated biphenyls (PCBs). For this reason, coverage at these species has been emphasized. Similarly, tuna has received special attention because it is the most prevalent fish in the U.S. diet and because of potential problems with mercury. Halibut, swordfish, and snapper also were emphasized in the sampling because of potential problems with mercury levels determined in previous years. The findings in this program were used in detecting emerging problems in fish and directing FDA efforts to deal with them. Care must be exercised in drawing conclusions about trends from the data because this Compliance Program was not statistically designed. Sampling objectives and sources may vary from year to year; thus the results are not directly comparable.

"All Have to Live in Me...": A Study of the Use of English Alongside Other African Languages in a Kenyan School

The purpose of this paper, which builds on an earlier paper published in this Journal (Vol. 20, No. 6), is to develop the discussion around how English has been taught, used and perceived in Kenya, using data gathered from a small second-level English-medium school in Kenya. The complex relationships between language and identity are at work in the everyday routines of both staff and pupils within such a context. The paper seeks to set out a clear methodology for gathering data which could help describe these relationships with more clarity while also subjecting the data to analysis informed by the growing body of research and theory that focuses on language policy in post-colonial and neo-colonial settings. Finally, these pieces of data are used as the basis of a further exploration of the implications for classroom practice in teaching English in this environment.